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grolapinos dit:
bertrand dit:
grolapinos dit:
bertrand dit:Bizarrement c'est la réaction à "la provoc' bête et gratuite" qui me vaut ton outrage...

OK, je me suis gourré,...
Reste que je serais vraiment content de savoir tous les torts que tu m'attribues .

Tu manques de carottes dans ton régime:
==>problèmes ophtalmologiques qui te font deviner plus que lire
==>problèmes d'amabilité
:mrgreen:

Allez viens plutôt boire un coup chez Marcel. Je sais ce qui rend tout le monde aimable, et à mon avis, t'en as pas moins besoin que moi :mrgreen:

:lol: :pouicok:

grolapinos dit:EDIT : je pense que ta citation latine est fausse (cognoscere, à vue de nez).


:oops: , je vais vérifier cela demain ( copier coller)

El comandante dit:
Batteran dit:En passant et HS, si quelqu'un à un lien vers une étude sur les guerres/conflits et leurs différentes raisons/éléments déclencheurs à travers les âges, ça m'intérresse.

1. L'argent.
2. Le cul.
3. Le pouvoir (qui donne plus facilement accès aux deux premiers).
Pour les liens, tu trouveras tout seul... :artistpouic:


Ah. Et moi qui pensait à de prosaïques raisons du genre, repartage (forcé) des ressources, cohabitation ratée entre religion, ect.

Avec de petites cases, genre:
- guerres de religions
- guerres idéologiques
- guerres du pétrole
- guerres civiles (un peu le fourre-tout ou débarras)
- ect...

Tout celà ne serait donc que folklore?

Pourquoi une faim galopante au XXIe siècle et comment l’éradiquer ?
par Éric Toussaint, Damien Millet


Eradiquer la faim, c’est tout à fait possible, jugent Éric Toussaint et Damien Millet, à condition de mettre en oeuvre la réforme agraire et de viser la souveraineté alimentaire, mais aussi d’abandonner les politiques promues par le FMI et la banque mondiale, qui ont « d’énormes responsabilités dans la crise alimentaire. » « Il faut abandonner la production des agro-carburants industriels et bannir les subventions publiques à ceux qui les produisent. Il faut également recréer au Sud des stocks publics de réserves d’aliments, (re)créer des organismes publics de crédit aux agriculteurs et rétablir une régulation des prix des aliments, » recommandent-ils.


L'article complet sur Contre Info


Damien Millet, mathématicien, est porte-parole du CADTM France (Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde). Eric Toussaint docteur en sciences politiques, est président du CADTM Belgique.

Pour ceux qui peuvent / veulent, je conseille d'écouter l'émission de Là-bas si j'y suis ici : http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1719

Instructif peut-être pas, mais ça change de ce qu'on entend ailleurs.

Sciences sociales
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Les révoltes indiennes à l’âge de l’écologie

Entretien avec Yvon Le Bot

Un conflit violent oppose actuellement des Indiens au gouvernement péruvien. En jeu : des ressources pétrolières découvertes en Amazonie. Leur exploitation, liée à d’énormes enjeux financiers, bafoue les droits des Indiens et suscite des préoccupations écologiques. Entretien avec le sociologue Yvon le Bot sur des luttes qui traversent tout le continent.

Dans le nord-est du Pérou, des compagnies pétrolières cherchent à exploiter des ressources pétrolières nichées en pleine forêt amazonienne, au mépris des communautés indiennes vivant sur ces territoires. Les multinationales bénéficient du soutien du président Alan Garcia, qui a fait promulguer en 2008 plusieurs décrets visant à faciliter les activités commerciales en Amazonie. Cette politique agressive a conduit en avril dernier les Indiens à bloquer les routes et les cours d’eau ; mais le conflit a dégénéré en affrontements sanglants suite à l’envoi des forces armées, causant plus d’une trentaine de morts dans les deux camps le 5 juin.

Au-delà de leur dimension tragique, ces événements consacrent l’essor de la mobilisation des Indiens contre les discriminations qu’ils subissent depuis des siècles. Leur réveil a commencé en Équateur il y a près de cinquante ans : il traverse aujourd’hui l’ensemble du continent. Pour le sociologue Yvon Le Bot, spécialiste des mouvements sociaux en Amérique latine, le cas péruvien est doublement marquant : il manifeste l’expansion de ces luttes dans un nouveau pays, et symbolise leur inscription croissante dans les préoccupations environnementales actuelles.


Comment situer les manifestations actuelles du nord du Pérou dans le mouvement de la « grande révolte indienne » initié dans les années 1960?

Alors que les mouvements indigènes modernes ont déjà une longue histoire dans le reste du continent, ils sont relativement inédits au Pérou. Jusque-là, ils avaient été étouffés par les gouvernements successifs et par la guérilla sanguinaire du Sentier lumineux qui sévissait dans les années 1980 et 1990.

Au Pérou, le mouvement indien a émergé il y a à peine un an au sein des communautés installées dans les Andes et en Amazonie. Il combat un racisme très prégnant, implicite, incorporé, « naturalisé » pourrait-on dire. L’étincelle a surgi avec la promulgation par le gouvernement de la « loi de la jungle » (ley de la selva), ensemble de mesures qui remettent en cause des textes protégeant les territoires indiens et datant des années 1970. L’ambition de cette loi est de faciliter l’exploitation d’immenses ressources pétrolières par l’entreprise nationale PetroPerú et des compagnies étrangères étrangères comme la franco-britannique Perenco.


Ce type de menaces sociales et environnementales est-il récurrent dans le continent ?

C’est un problème essentiel et transversal qui touche également les États-Unis et le Canada. En Amérique latine, l’exploitation des ressources du sol et du sous-sol est partout l’objet de conflits majeurs: à propos du gaz en Bolivie, du bois et de l’eau au Chili, du pétrole en Équateur… Au Brésil, l’Amazonie subit une déforestation accélérée, à la fois pour l’extraction de minerais (or notamment) et pour le développement de l’élevage et de l’agroindustrie.

Ces activités déstabilisent le mode de vie des Indiens qui tirent leurs ressources de la forêt et des cours d’eau ; mais le coût environnemental de la déforestation en Amazonie concerne l’ensemble de la planète. Ainsi, la plupart des revendications indiennes sont associées à des préoccupations écologiques universelles : les luttes pour la diversité culturelle convergent avec celles pour la biodiversité. Elles ont parfois donné lieu, en Équateur notamment, à des procès contre des multinationales polluantes, et plus souvent à des actions locales qui trouvent des appuis dans les pays occidentaux.

Néanmoins, les Indiens sont parfois accusés à leur tour de pratiques prédatrices. Au Chiapas (Mexique), dans la réserve de Montes Azules, des organisations conservationnistes réclament ainsi l’expulsion de colons, indiens pour nombre d’entre eux, accusés de développer des cultures et un élevage traditionnels qui portent atteinte à la biosphère.


Sur la scène internationale, de quels moyens disposent les Indiens pour se défendre ?

En théorie, il existe une protection juridique : la convention n°169 de l’Organisation internationale du travail. Il s’agit d’une charte contraignante, ratifiée par la plupart des pays d’Amérique latine, qui interdit l’exploitation des territoires sans consultation des communautés indiennes.

Malheureusement, confrontés à d’énormes intérêts économiques et financiers, nationaux et étrangers, la plupart des gouvernements, dont celui d’Alan Garcia au Pérou, bafouent cette convention qu’ils ont pourtant signée. Et les grands pays de l’hémisphère nord peuvent difficilement faire entendre leur voix, puisque la majorité d’entre eux ne l’ont pas ratifiée. C’est notamment le cas de la France, qui a elle aussi un territoire en Amérique latine, la Guyane, où vivent des communautés amérindiennes…


Les nouveaux gouvernements sud-américains, pour la plupart de gauche, sont réputés attentifs aux revendications indigènes. Comment expliquer l’opposition brutale du gouvernement social-démocrate d’Alan Garcia ?


À mon sens, même s’il est parfois qualifié de social-démocrate, le gouvernement péruvien est un des derniers bastions de la droite dans le continent. Le président Alan Garcia a épousé la vague néolibérale qui a déferlé sur tout le continent dans les années 1980, époque durant laquelle il avait déjà assumé un premier mandat présidentiel.

Dans les pays classés à gauche, la situation est complexe. Les revendications indiennes ont certes connu ces dernières années quelques progrès au Venezuela, au Brésil, en Équateur et surtout en Bolivie où a été élu le premier président indien du continent : Evo Morales. Mais nombre de gouvernements « progressistes », qui privilégient les questions économiques et sociales, renâclent à octroyer des droits culturels spécifiques aux Indiens. Par ailleurs, la reconnaissance politique des communautés indiennes a progressé dans les années 1990, avant l’arrivée de gouvernements de gauche. Le clivage gauche/droite ne s’applique donc pas mécaniquement au traitement de la question indienne.



Yvon Le Bot

Yvon Le Bot est sociologue, directeur de recherches au CNRS. Il est l’auteur de La Grande Révolte indienne (Robert Laffont, 2009).

pour en remettre une couche sur le réchauffement : le soleil se réveille :-)

tirer de ciel et espace aujourd'hui...


Les treize années de repos du Soleil semblent enfin se terminer, comme l'attestent les taches qui ont commencé à apparaître sur le disque solaire le 3 juillet. Jour après jour, alors que la surface de notre étoile était restée immaculée de nombreux mois, la tache solaire, numérotée 1024, s'est progressivement agrandie. Selon les astronomes, il s'agirait de la plus importante tache observée au cours de ces deux dernières années.
Prédit au départ en 2007, le réveil du Soleil n'avait finalement pas eu lieu. Avec 266 jours sans une seule tache, l'année 2008 avait été étonnamment calme. L'année 2009 avait elle aussi commencé par une surprenante léthargie de notre étoile, vierge de taches 77% du temps. Pareille inactivité n'avait pas été observée depuis 1913.
C'est donc avec deux ans de retard que le nouveau cycle solaire semble aujourd'hui se réenclencher. Selon les prévisions, le prochain maximum d'activité du Soleil, annoncé pour 2013, devrait être de faible amplitude.

à lire aussi,( je l'ai pas vu passer).




La Terre peut-elle nourrir tous ses habitants ? L'année 2008 a commencé sous le signe des "émeutes de la faim", elle se termine sur fond de krach. Débâcle financière qui va immanquablement aggraver la crise alimentaire. Quand les riches maigrissent, les pauvres meurent ? Ils meurent déjà.
Bienvenue dans la planète de la faim. Une planète où les affameurs jouent contre les affamés. D'un côté, les traders de la City qui jonglent avec les milliards, les pieuvres de l'agrobusiness comme Monsanto ou Cargill, qui prospèrent en ces temps de crise, la Chine qui rachète des terres à tour de bras dans les pays pauvres pour assurer sa sécurité alimentaire. De l'autre, les pêcheurs sénégalais ou les paysans indonésiens expropriés. Ce livre est un voyage au coeur de la globalisation qui nous met face aux questions les plus inattendues. Comment nos chips sont-elles en train de tuer les orang-outans ? Pourquoi nos voitures brûlent-elles du maïs dans leur réservoir quand tant de ventres crient famine ?
Dans le monopoly de la mondialisation, tous nos destins sont liés.
Au sommaire
* Dakar : le commerce triangulaire, version mondialisation
* Genève, négociants et diplomates
* Londres, les naufrageurs de la City
* Pékin-Shanghai : le réveil de l'ogre
* Très chère viande
* Jakarta, le soja de la faim
* Le scandale de l'huile de palme
* Les tribulations d'une fraise
* Biocarburants, les voitures contre les hommes
* Les pieuvres de l'agrobusiness
* Pays pauvres à vendre