Hop, après réécriture :
Bonsoir
Je viens de parcourir les deux textes, et le deuxième me parait déjà mieux. Cependant quelques éléments me dérangent encore.
1- Cela faisait plus de 3 heures qu’ils étaient en route. Ca me parait plus simple.
2 - le chemin file …etc… . Cette phrase toute seule au présent perdue au milieu du texte à l’imparfait me choque
.
3 - les arbres dépouillés de leurs atours (plutôt que de leurs atouts)
.
4 - ces squelettes d’arbres. Il s’agit des squelettes de plusieurs arbres, il me semble que le pluriel irait mieux .
5 - deux fois au bout du chemin. Une fois à l’arrivée au village et une à l’arrivée au cimetière. Peut être modifier l’un des deux.
Voila sinon le reste passe bien. Merci de nous faire déjà penser à l’hiver
.
A+
- Là je dois avouer que je ne suis pas d’accord. D’autant qu’être “sur” la route rajoute à l’impression que le personnage principal est emmené, comme dans une barque qui suit le courant du fleuve sur lequel il voyage.
2) Il y en a d’autres qui sont choqués par cette phrase, mais moi j’aime bien le fait qu’elle implique une césure temporelle importante entre l’introduction et le début de l’intrigue.
3) Bien vu. Excellent suggestion
Adopté !
4) Bien vu encore. Ra, il y a à peine 4000 caractères et j’arrive encore à laisser des fautes après plus de 15 relectures.
5) Tu as raison. Il y a un problème au niveau chronologique. J’ai changé le premier par “Il devait rester tout au plus une heure avant qu’ils n’atteignent le but de leur expédition”. La répétition vers la fin du “bout de chemin” est elle voulue (c’est le titre de l’histoire après tout
) Mais bon, c’est peut-être encore trop).
Merci à toi de m’avoir lu.
Sinon ce n’était pas spécialement pour l’hiver, c’est juste l’idée du corbillard qui donne la vie. Je pensais que dans un cadre hivernal ça rajouterait au côté “glacial” qui devrait ressortir du texte.
Bonsoir
Non ma remarque finale sur l’hiver était juste un apparté
.
L’opposition hiver/printemps est un classique et qui est là pour renforcer ton opposition mort/vie je l’avais bien compris.
A+
perso je suis gêné par les emboitements de subordonnés, “qui+verbe…”, “que+verbe…”, “qui+verbe…”, je trouve ça pâteux, surtout quand ça manque de virgule, je pense que plusieurs phrases ou quelques participes présents ça le ferait mieux (je pense à : “des dômes de verdure que créaient, etc…”)
je ne suis pas fan des passés simples non plus, ça donne toujours un coté très “old style”
en gros, passé simple+abus de subordonnés, ça fait un texte “sur-écrit”, très conventionnel
et en plus, ça a son charme : au début j’ai trouvé ça tout simplement chiant, et puis on s’y fait, à ce rythme lent, on se laisse bercer, et ça le fait, comme le code de langue on le connait bien, on va direct au récit, à l’histoire, et c’est bien comme ça…
alighieri dit:perso je suis gêné par les emboitements de subordonnés, "qui+verbe...", "que+verbe...", "qui+verbe...", je trouve ça pâteux, surtout quand ça manque de virgule, je pense que plusieurs phrases ou quelques participes présents ça le ferait mieux (je pense à : "des dômes de verdure que créaient, etc...")
je ne suis pas fan des passés simples non plus, ça donne toujours un coté très "old style"
en gros, passé simple+abus de subordonnés, ça fait un texte "sur-écrit", très conventionnel
et en plus, ça a son charme : au début j'ai trouvé ça tout simplement chiant, et puis on s'y fait, à ce rythme lent, on se laisse bercer, et ça le fait, comme le code de langue on le connait bien, on va direct au récit, à l'histoire, et c'est bien comme ça...
Je ne suis pas sur de comprendre : on peut comprendre le passage en gras en deux sens. Soit, mon texte est chiant et finalement on se fait à mes emboitements de subordonnées (chose que je fais très rarement d'habitude. Mais on m'a dit – pas ici – de faire des phrases plus compliquées.
Je pencherai pour l'option 1 vu ce que tu dis avant, mais en fait je n'arrive pas à être sur.
En tout cas je note le participe présent au lieu de subordonnées.
c’est bien les phrases pleines de subordonnés que je trouves chiantes ; amha, c’est un bien mauvais conseil que de dire “fais des phrases plus compliquées” : c’est beaucoup plus dur de donner de la musicalité à des phrases de 4 lignes et en plus, y’a danger de s’embrouiller dans les emboitements de qui et de que, et de se retrouver avec des absurdités niveau sens
mais bon, je suis plutôt un célinien, alors mes gouts me portent à des trucs nerveux et oralisants, et les gouts et les couleurs…
Comme lubjisen, l’expression “le bout du chemin” répété m’embête un peu, surtout que cela a, en tout cas pour moi et dans ce contexte, une connotation particulièrement triste.
Comme alighieri, je n’aime pas vraiment les phrases à rallonge, j’ai déjà oublié le début quand on arrive à la fin. Principalement dans le deuxième paragraphe.
Et les deux phrases commençant par “Même” me choque, étant un peu “enfantine” (j’ai l’impression de lire du “même que”).
Et une autre faute grammaticale dans l’avant-dernier paragraphe : qui auraient dû avoir.
Comme quoi, on a beau se relire des dizaines de fois, rien ne vaut un oeil extérieur.
Je vais modifier les phrases trop longues. On m’a aussi conseillé de faire durer un peu le plaisir à la fin, en rendant la chute moisn abrupte (en rajoutant des phrases, voire une sorte de suite)
Moi aussi je préfère un style nerveux. Là je voulais donner un truc qui “coule”. Oui, je sais c’est vague
Finalement ce n’était pas une rivière mais un truc boueux
Je vais finir par arriver à quelque chose de lisible…
Bon j’ai essayé de raccourcir les phrases, mais j’ai du mal en fait
Lorsque je les lis je ne les trouve pas si lourde alors ce n’est pas évident car sinon j’ai l’impression de briser justement le rythme. J’ai viré les deux références au bout du chemin, une seule subsiste. J’ai augmenté& le dernier passage et essayé de rendre plus évident les transformations dues à la voiture de proue. J’ai viré les “Même” en début de phrase. J’ai augmenté le passage au présent, la coupure devrait être suffisamment nette. J’ai viré le “système nerveux” et remplacé par quelque chose de plus lisible. Enfin… j’espère.
J’ai aussi légèrement modifié la chute.
Bref, ça commence à être lisible (mais je suis sur qu’il y a encore plein de trucs à changer
)
Bonjour.
Voici mes quelques commentaires (note : dommage que ce soit une image, j’aurais aimé pouvoir citer sans retaper !).
Ils n’engagent que moi, et sont toutes négatives puisque visant à améliorer.
Du reste, j’ai trouvé peu à redire sur une longue portion de texte qui a été je pense davantage travaillée.
J’avoue avoir vu venir la chute de très loin et n’être pas réceptif à la poésie (je lis des énigmes policières !).
Bien cordialement,
Lionel.
(1) ‘linceul blanc’. Je préfère ‘blanc linceul’ mais surtout l’image est galvaudée (comme le drap blanc). En même temps, vu la chute du texte, c’est peut-être voulu…
(2) ‘un peu de chaleur était fort appréciable. C’était donc une belle et froide journée’. Moi, j’ai du mal à suivre. Donne carrément la température !
(3) ‘emportant leur’. Emportant SA (le cortège)
(4) ‘qui engouffre qui ?’ Image qui ne m’évoque rien…
(5) ‘la lente cohorte file à toute allure’. Tout comme la chaude et froide journée… C’est voulu ?
(6) ‘sans aspérité où l’œil puisse s’accrocher’. J’aime pas entendre le ‘où’ ici, mais je n’ai pas de reformulation à proposer.
(7) ‘il était dans la deuxième voiture et depuis le début du voyage il avait gardé son regard sur la poussière soulevée par les roues-arrières du véhicule qui les précédait’.
Super-lourd ! Je propose :
‘il occupait la deuxième voiture et, depuis le début du voyage, fixait la poussière soulevée par le véhicule précédent’.
(8 ) ‘il ne quitta pas des yeux. Et force fut d’admettre qu’un miracle arrivait’. Quitta / fut : j’eus gardé l’imparfait.
(9) ‘le faîte de nombreux cyprès dépassait de murs de taille moyenne, imperturbables vigiles’.
Si c’est pour dire qu’ils sont de taille moyenne c’est pas très intéressant !
Dis-moi seulement qu’il y a un mur, non ? En outre, qui sont les vigiles ? Les cyprès ou les murs ?
Je propose :
‘Par-delà le mur d’enceinte, les cyprès, imperturbables vigiles, dominaient les lieux.’
Merci de m’avoir lu
Mon texte commence à être moins mauvais car je ne suis plus d’accord avec tout ![]()
Je le mets en image car c’est plus facile à lire (le texte est justifié). J’ai mis trop d’indices dans le texte à propos de la chute (avant il en manquait
Plusieurs personne m’ont dit qu’elle n’avait pas forcément tout compris), faudra que je change ça ![]()
1) linceul blanc est voulu, par rapport à la chute. C’est un des premiers indices. Peut-être le changer pour justement rendre le message plus cryptique ? D’un autre côté, l’abondance d’indices devrait rendre la lecture plus facile (normalement).
2) La répétition est voulue. Afin de préparer la chute vie/mort, j’ai essayé d’utiliser des opposés dès que je le pouvais : donc belle journée ensoleillée, mais froide.
3) Bien vu -___-
4) Il m’arrive d’entendre l’expression suivante : “il a engouffré les kilomètres” ou “Les voitures engouffrent l’asphalte”. J’ai voulu retourner cette expression. Qui engouffre qui ? L’asphalte engouffre les voiture (et donc elles sont comme aspirées par le chemin) ou sont-ce les voitures qui engouffre l’asphalte et donc elles qui roulent ? (en fait c’est la question du point de vue. Qui est immobile ? Qui bouge ?) Je ne sais pas trop comment rendre ça plus clair. Je pensais que les deux-points étaient suffisants ![]()
5) Voulu
Voir point 4 aussi, à propos du point de vue. Quand on regarde par la fenêtre en voyage on a parfois l’impression de ne pas avancer alors qu’on est à 100 km/h.
6) Peut-être couper en “sans aucune aspérité, l’oeil ne peut s’accrocher” ou quelque chose dans ce goût-là ?
7) Ta phrase est globalement mieux, mais je n’aime vraiment pas “le véhicule précédent”. Il va me falloir couper cette phrase.
tu aurais changé “fus” ? J’ai finalement mis “Il ne quittait pas des yeux/force fut d’admettre…” L’imparfait est pour les actions “longues”, et je voulais renforcer l’attachement qu’il a pour le véhicule de tête.
9) Excellente ta phrase ! Je garde (je peux ?). Tu as raison, ce sont les cyprès les gardes, et je parle de la hauteur du mur pour expliquer qu’on voit juste le haut des arbres.
Merci encore de m’avoir lu ![]()
Bonjour Vieux chat et autres Tric Trac - iens (dont dardar qui m’a apporté un bon éclairage sur Caylus).
D’abord, sympa de nous avoir fait découvrir le site “petit livre” que je trouve génial. D’ailleurs mes filles, qui s’occupent de centres de vacances, ont l’intention de reprendre l’idée.
Pour ton texte, 2 petites remarques (petites car j’ai l’intention de le relire plus tard afin de t’apporter éventuellement d’autres contributions).
Je reprends la numérotation adoptée lors des derniers messages :
4/ personnellement, j’aurais préféré le terme avaler à engouffrer, celui-ci me parlant moins.
7/ une idée comme ça : tu n’aimes pas “le véhicule précédent”. Je te propose “le véhicule là, devant” qui pourrait bien passer dans l’atmosphère générale de ton texte.
Une bonne idée que ce fil, et bonne continuation
Légolas
Ah oui “avale” c’est pas mal aussi. Je n’aime pas par contre “le véhicule là, devant” car ce serait comme s’adresser au lecteur (ce qui peut passer dans un texte humoristique par exemple, mais pas vraiment dans le style de texte que j’essaie d’écrire là)
Merci de m’avoir lu ![]()
clanelle dit:(4) 'qui engouffre qui ?' Image qui ne m'évoque rien...
Je vois que je ne suis pas le seul!
Vous allez être contents j’ai viré cette phrase que personne ne comprend ![]()
J’ai même augmenté la taille de l’histoire. Elle devrait être moins “triste” que l’histoire d’origine (j’ai rajouté un dernier paragraphe)
Enjoy !
J’ai mis un lien pour éviter que ça ne rende la page trop chargée.
<<< Cliquez moua >>>