Juste pour signaler un très bon article de Bruno Faidutti sur son blog, en date du 11 Juin.
Un long article très intéressant. Cela dit, je ne pense pas que tous les auteurs aient la même attitude que Bruno dans le cadre des relations auteurs-éditeurs.
Ce qui m’a un peu surpris, c’est qu’il ne se montre pas exigeant concernant le travail graphique : sur ce point, si j’étais auteur, je crois que je serais un chieur pas possible : Par exemple à la place de S. Feld, j’aurais fait un procès à Aléa pour les “illustrations” de Carpe Diem. Dans le cadre d’une réédition, je crois également qu’il y des signatures graphiques attachées à un jeu et qu’il ne faut pas y toucher. De même, question changement de thème, si je ne suis pas d’accord, alors il faudra me passer sur le corps. Après, si l’éditeur propose un changement de règles parce que le truc complique trop ou s’avère inutile, oui, pas de soucis, il faut d’abord penser aux joueurs.
Je serai dans le même cas de figure, si j’étais auteur, je serai un casse c… sans nom qui demanderait d’avoir droit de veto sur les graphismes.
Et pour les re-thématisation, l’éditeur aura intérêt à avoir une vraie idée et pas me proposer un thème nature parce que c’est la mode.
En fait je pense que si j’étais auteur je serai obligé de m’auto-éditer car personne ne voudrait bosser avec moi
Par contre dans l’article je suis surpris par l’histoire de pourcentage variable parce que crowdfunding et de la “complexité” de calculer les gains de l’auteur.
Déjà parce que les jeux en crowdfunding ne me semblent pas moins cher qu’en boutique, donc j’ai quand même le sentiment que le prix reste identique pour l’acheteur que nous sommes, dans le premier cas la marge éditeur est plus forte et qu’elle redevient “normale” quand c’est ensuite vendu en boutique.
Du coup je ne vois pas où est le problème pour un auteur de dire " sur une vente en boutique j’aurais touché x euros par boîte, donc je touche la même valeur qu’elle que soit la façon dont l’éditeur vend les boîte".
Ben moi je pense qu’à un moment donné il faut faire confiance aux pro.
Éditeur c’est un métier.
On peut s’improviser auteur de jeu, mais pas éditeur… ou alors pas longtemps.
Oui, enfin, il y a pro et pro. Pendant longtemps, dans le monde de l’édition, il y avait aussi quelques “cui-cui les p’tits oiseaux” ou bien de gros baltringues. Aujourd’hui encore, on voit parfois des choses un peu incongrues. Tu as raison, on ne s’improvise pas éditeur et c’est pourquoi un auteur doit rester prudent et ferme si besoin… la confiance, ça se mérite.