[Essen 2019] où l'on revit notre salon en 29 chapitres

Salut tout le monde,
Voici un “petit” compte-rendu de notre week-end à Essen…
Attention, il s’agit ne s’agit absolument pas d’une review de jeux (et c’est pour ça que je n’ajoute pas mon message aux retours d’Essen).
Ici, vous trouverez plutôt une “tranche de vie”, voire carrément un roman.
Et si ça vous intéresse, prévoyez du temps pour lire. BEAUCOUP de temps…

 

Chapitre 1 : où l’on se demande le rapport avec Essen…

Janvier 2019.
Nous habitons en Allemagne et avons été invités, par des amis, à participer à un week-end jeux de société avec une trentaine de personnes.
Je suis super enthousiasmée par l’idée et ce d’autant plus que nous étions déjà invités à la session précédente mais n’avions pas pu y aller.
Faisant partie du groupe facebook des ludistes francophones, j’y poste un message pour avoir des conseils pour organiser mon week-end.
J’obtiens tout un tas de réponses utiles.

Et j’ai surtout une fille qui me répond “Quoi ??? Une autre ludiste francophone en Allemagne ? Tu es où ? Je suis aussi en Allemagne. Du côté de Francfort.”.
Or il se trouve, que je suis, moi aussi, du côté de Francfort.
Bref, on échange pas mal de messages sur Facebook, on passe sur messenger, on rechange pour passer sur WhatsApp. Du coup, en quelques heures on papote comme deux gonzesses bavardes qui se découvrent plein de point communs.

On habite toutes les deux du côté de Francfort, sauf que pas de bol : pas du même côté.
Carrément diamétralement opposées, même. Nous sommes à une heure de route l’une de l’autre.
Mais nos échanges sont vraiment sympa alors on décide de se retrouver à mi-chemin pour prendre un café et faire vraiment connaissance.
Ca se passe super bien, on accroche carrément et on décide de pousser plus loin notre relation et de faire un déjeuner avec nos familles.
Quelques semaines plus tard, c’est chose faite. Les maris s’entendent bien. Les enfants n’ont pas tout à fait les mêmes âges mais ça se passe bien. On n’habite pas juste à côté, mais ça présage le début de ce qui pourrait être une belle amitié…
Pour préserver l’anonymat de ces amis, le long de ce récit je les appellerai Aliénor et Marceau.

 

Chapitre 2 : où une grande décision est prise…

Août 2019.
Nous nous sommes revus plusieurs fois avec nos nouveaux amis et surtout, Aliénor et moi avons passé un temps fou à papoter via internet. On parle de tout, de rien, de plein de choses et de jeux.
Et puis début août, pendant nos vacances, allez savoir pourquoi, on se met à parler d’Essen. …
N’habitant qu’à 2h30 de route d’Essen, depuis des années on y va une seule journée en faisant l’aller-retour le samedi. Et de fil en aiguille, à force de papoter avec Aliénor, on se retrouve à décider d’y aller ensemble et de se prendre un appart le samedi soir pour y passer le week-end.
On se trouve un truc correct sur Air BnB. On réserve. Youpi !!!

 

Chapitre 3 : où un truc imprévu nous tombe dessus…

21 septembre 2019
Ma petite famille et moi-même sommes de nouveau en week-end jeux de société.
C’est génial !!!
Sauf qu’Aliénor m’envoie un message " c’est la tuile, notre location AirBnB vient d’être annulée".
Pour une raison assez fumeuse en plus : la femme de ménage aurait perdu les clefs de l’appartement…
Panique à bord.
Nous passons plusieurs jours à écumer AirBnB pour trouver quelque chose qui ne soit pas hors de prix.
On arrive à trouver quelque chose qui a l’air pas mal. Aliénor réserve. On respire de nouveau…
 

Chapitre 4 : où le vendredi soir n’est pas aussi animé que prévu…

Certains d’entre vous auront peut-être eu la chance de lire mon compte-rendu Essen 2018 (ou la malchance, mais dans ce cas, je me demande bien pourquoi vous lisez le compte-rendu 2019…) et se rappelleront peut-être que nous y étions avec des amis et leurs fils.
Pour l’anonymat de ces amis allemands, ils seront nommés Cornelia et Ludger et leur fils Fritz (c’est toujours plus sympa et plus facile à lire que “ami allemand”, “amie allemande” et “fils des amis allemands”).

Donc Cornelia est prof et cette année le salon du jeu d’Essen organisait une journée spéciale, le vendredi, sur le thème “le jeu et  l’enseignement”. Et Cornelia a réussi à se faire payer cette journée par son école. Ludger a donc pris sa journée de vendredi et ils sont partis à Essen dès le jeudi soir, interdisant au pauvre Fritz de sécher les cours pour les accompagner.
Or Fritz est en classe avec notre fils aîné que nous allons appeler Athos et c’est d’ailleurs parce qu’Athos et Fritz sont amis que nous connaissons Cornelia et Ludger.

Bref en ce vendredi soir, Fritz devait dormir chez nous pour venir au salon avec nous le demain matin. Sauf qu’au dernier moment (quelques jours avant, quand même), il a été invité à un anniversaire. Donc changement de programme : il ne dormira pas chez nous.
Mais on n’a pas tellement envie de faire un détour le samedi matin en partant, pour le récupérer au bout du monde alors ses parents proposent qu’on le récupère à une station essence qui est sur notre chemin et lui payent le taxi.
C’est validé. RDV fixé à 7h45.

Dans cette histoire, n’oublions pas Aliénor et Marceau…
Parce que comme ils habitent “loin”, je leur ai proposé de dormir chez nous pour avoir une heure de route en moins le samedi matin (et oui, c’est nous qui sommes du bon côté de Francfort pour aller à Essen). Ils sont contents, acceptent et ça promet une chouette soirée.
Sauf que…

…ils font partie d’un échange/partenariat de leur ville avec la France et en ce vendredi matin, on leur demande d’accueillir une famille dimanche soir, pour qui la famille d’accueil d’origine s’est désistée.
Oups, pas prévu au programme ça…
Gentiment, pour rendre service, ils acceptent en prévenant qu’ils arriveront tard le dimanche soir et Aliénor hésite à venir chez nous le soir même parce qu’elle doit préparer une chambre d’amis et tout le tralala que nécessite le fait d’accueillir des gens chez soi (ouais : ménage, rangement, nettoyage, toutes ces choses qu’on adore…).

Au final ils viennent quand même, mais arrivent plus tard que prévu et mon mari et moi sommes crevés par une lourde semaine de travail.
Donc au lieu d’une fin d’après-midi jeux et une soirée à refaire le monde, on se contente de manger des flamekuches et une soupe à l’oignon en papotant et en préparant notre programme du lendemain.
La maison est toute de même bien remplie avec mon mari et moi, nos 5 enfants, Aliénor & Marceau ainsi que leurs deux enfants (un garçon et une fille qui vont s’appeler Bernard et Bianca).
Nous allons nous coucher relativement tôt (genre 23h), histoire d’être à peu près en forme le lendemain…
 

Chapitre 5 : où l’on est à la bourre, comme d’habitude

Samedi 26 octobre
Forts de notre expérience catastrophique de l’année dernière, nous ne souhaitons pas arriver à l’ouverture. En effet, l’année dernière nous étions arrivés devant les portes du salon à 10h et n’avions pu entrer qu’à 11h. Entrés, donc, une heure après l’ouverture officielle du salon, nous y avons passé une heure de moins que prévu et en avons pourtant bien profité. Comme cette année nous y allons pour deux jours, nous trouvons qu’arriver un peu plus tard sans trop se presser peut être une bonne idée.
Notre programme est donc théoriquement calé : nous avons prévu de de partir à 7h30.
Nous devons récupérer Fritz à 7h45 à la station essence.
Ensuite environ 2h30 de trajet, ce qui doit nous faire arriver au parking P10 vers 10h15 puis environ 30 minutes de navette et un peu d’attente à l’entrée et nous devrions être dans le salon vers 11h.

La nuit a été plutôt bonne et je me réveille assez tôt. Comme d’habitude.
Je ne veux pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller les autres alors j’attaque calmement en terminant mon petit sac pour la soirée.
Puis je commence lentement mais sûrement à réveiller les autres.
Enfin… à essayer de réveiller les autres….

Je ne veux pas faire trop de bruit dans la chambre d’enfants pour essayer de ne pas réveiller les enfants qui restent à la maison (nos n°2, 3 et 4), je ne veux pas réveiller trop brusquement les enfants qui ne sont pas les miens, je ne veux pas trop brusquer mon mari qui est fatigué et va ensuite conduire, je ne sais pas trop si je dois réveiller les amis ou pas, vu qu’ils sont adultes et responsables d’eux-mêmes.
Au final, je me plante d’interrupteur et allume la lumière du salon (où dorment les amis) au lieu de celle de la salle à manger (oui, dans ma propre maison où je suis déjà depuis 10 ans, j’arrive encore à me tromper d’interrupteur). Les amis sont donc réveillés un peu plus brusquement que prévu. Oups. Désolée…

Bon, au final tout le monde se lève, se lave, prend plus ou moins sont petit déjeuner.
Et je commence à noter que tout cela va bien trop lentement à mon goût…
Et il faut encore préparer les sandwiches…

Je demande à Athos de contacter Fritz pour vérifier qu’il est bien réveillé.
Pas de réponse de la part de Fritz.
Nous espérons qu’il sera bien au rdv…
La préparation des sandwiches prend plus de temps que prévu et il est presque 8h quand nous quittons la maison. Grrr !!!
Entre temps, Athos a eu des nouvelles de Fritz : sa grand-mère s’était trompée dans l’heure de réservation du taxi donc il sera un peu en retard.
Au final, il arrive à la station essence peu avant nous et nous quittons la station essence peu après 8h. Aliénor et Marceau sont environ une dizaine de minutes devant nous…
 

Chapitre 6 : où l’on arrive enfin à Essen…

Ludger et Cornelia, eux, ont dormi au camping dans leur caravane et prévoient d’être dans le salon vers 10h, donc à l’ouverture.
Je les préviens que nous avons bien récupéré leur fils et que nous pensons être dans le salon vers 11h.
A 9h46, je reçois un message de Cornelia, comme quoi ils sont bloqués à l’entrée du parking P10 et qu’il y a une grande queue pour rentrer. Vers 10h20, ils sont enfin dans une navette direction le salon.

De notre côté, la circulation est incroyablement fluide et nous roulons bien.
Nous doublons Aliénor et Marceau à hauteur de Limburg et ferons ensuite le trajet sensiblement à la même vitesse.
Nous ne prenons, manifestement, pas la même sortie d’autoroute qu’eux, car nous voyons leur voiture arriver d’une autre direction au carrefour juste avant le P10. Comme quoi, tous les chemins mènent au P10 (et ont sensiblement la même durée). Sauf que notre entrée, sur la file de droite, avance moins vite que la leur sur la file de gauche.
Il n’y a personne sur la file de gauche, séparée de la file de droite uniquement par des cônes de chantier. Or il manque un cône à un endroit : John (ah oui, je ne l’ai pas encore présenté, c’est mon mari) en profite pour passer sur la voie de gauche et nous nous retrouvons 4 voitures derrière Aliénor et Marceau.
Il est environ 10h30 quand nous arrivons sur le parking.

Facile et fluide pour trouver une place : tout se passe bien.
Chacun prend son sac et on retrouve les amis dans la file d’attente pour les navettes.
On garde en alternance la place dans la file pour pouvoir aller aux toilettes et payer les tickets de parking.
Au final, la file va tellement vite que les hommes sont obligés de laisser passer deux navettes en attendant que les filles reviennent des toilettes…

Mauvaise découverte de mon côté à ce moment-là…
En effet j’ai un petit problème de hanche qui me laissait tranquille depuis quelques mois et a décidé de se réveiller hier. Je constate que j’ai bien mal et que je risque de devoir “faire Essen”  sur un rythme plus tranquille que celui qui est normalement le mien.
On verra bien. Au pire, j’ai du doliprane dans mon sac…parce que j’ai un problème d’épaule aussi depuis presque un an. C’est moche de vieillir… 

Bref…
Je suis du genre carré/organisé alors "mon Essen " est préparé à ma manière : j’ai regardé des listes de jeux, visionnés des vidéos explicatives, lu des règles, fait des tris, mis des priorités et imprimé tout ça sur des jolis plans que j’ai dans la poche (très pratique, la veste en jean avec poches intérieures). J’hésite juste à rentrer par le hall 1 ou par le hall 3, vu que l’an dernier la navette nous avait déposés plus ou moins à égale distance des deux.
Bon, finalement la navette nous pose devant la toute nouvelle entrée du Hall 8.
OK, on va commencer par là alors…

Je ne sais pas si c’est parce que nous arrivons plus tard, mais l’entrée via le hall 8 se passe comme sur des roulettes. En fait, le hall est uniquement dédié à l’entrée. C’est vaste, immense, hyper rapide et peu après 11h, nous sommes à l’intérieur. En fin de compte, nous entrons donc à l’heure prévue malgré presque 30 minutes de retard sur le départ.
J’aime prévoir des marges de manœuvre…

Je préviens Cornelia que nous sommes là.
Nous nous fixons tous rdv pour déjeuner à 13h30 à notre point de pique-nique habituel : l’escalier du hall 1…
 

Chapitre 7 : où l’on part à l’assaut du salon

A peine entrés, Athos et Fritz filent.
Dernier rappels des consignes "en cas de perte " avec Porthos (lui, c’est donc notre n°5).
C’est relativement simple : tu restes quelques minutes où tu es. Si on ne se retrouve pas, tu restes dans le hall où tu es, tu cherches l’allée A et tu vas au plus petit numéro.
Mieux vaut prévenir que guérir : j’ai toujours donné à mes enfants des consignes "en cas de perte ".
De mémoire elles n’ont jamais servi, mais c’est rassurant…
Et au cas où, chaque enfant a, dans sa poche, une liste récapitulative de tous nos numéros de téléphone.
En fait, chacun a eu droit à une liste, parce que les adultes, s’ils risquent moins de se perdre eux-mêmes, peuvent perdre leur téléphone, se le faire voler ou ne plus avoir de batterie…
Bref : ça ne peut pas faire de mal d’avoir une bonne vieille version papier.

Et c’est parti.
Pour celles et ceux qui liraient ce compte-rendu sans me connaître personnellement, j’habite en Allemagne et je travaille dans une école où je suis, entre autre, prof de français. Je devrais aussi, à partir de la semaine prochaine, animer un atelier jeux de société. Mon “objectif Essen” est donc à la fois personnel et professionnel puisque j’essaye d’utiliser des jeux en classe et je pourrai peut-être même me faire rembourser certains jeux pour l’atelier. Je cherche des jeux assez rapides et pas trop compliqués. Mon objectif est sensiblement le même pour la maison.
Mon mari est prof dans la même école et il fait du modélisme avec une de ses classes dans une matière qui s’appelle Arbeitslhere où les élèves doivent "apprendre des techniques " (une sorte de fourre-tout où on peut aussi bien faire de la cuisine que de l’informatique, du travail du bois ou n’importe quoi dans la mesure où ça implique des méthodes). Il anime aussi un atelier modélisme l’après-midi à l’école. Pour lui c’est clair : ce qu’il achètera pour sa classe ou son atelier lui sera remboursé.

Donc nous voilà à l’entrée du Hall 6.
Marceau commence par prendre le portable d’Aliénor (à qui il reste plus de data) pour… s’isoler et aller regarder un match du mondial de rugby.
John et Porthos partent explorer le hall 6 (principalement maquettisme, modélisme, figurinisme et jeu de rôle) où je soupçonne qu’ils passeront la journée.
Aliénor, accompagnée de Bernard et Bianca, envisage de rester avec moi, alléchée par mes jolis plans hyper préparés et organisés.
 

Chapitre 8 : où j’expérimente ma première déconvenue du salon

Nous entrons hall 6 pour tomber directement devant le stand Intrafin.
Je l’ai noté sur mon plan parce que je veux offrir Roll Player à mon mari pour son anniversaire dans quelques semaines. Il adore Sagrada et il adore le jeu de rôle donc Roll Player est fait pour lui.
Ca fait déjà des mois que j’ai repéré ce jeu mais que je suis confrontée à mon éternel dilemme : dois-je le prendre en français ou en allemand ?
J’avoue que pour Roll Player, je tends (plus par rapport à moi-même que pour mon mari et nos enfants) vers la version française dont, justement, Intrafin est le distributeur. Et une belle boîte trône d’ailleurs dans leur vitrine.
Je m’arrête donc devant leur stand pendant qu’Aliénor regarde une boutique derrière.
J’attends, j’essaye d’attirer un regard, de parler à quelqu’un.
Rien.
C’est le flop complet.
Je ne sais même pas si le jeu est disponible à la vente sur le stand ou pas.
Mais pas moyen de poser la question.
Je suis royalement ignorée.
Après une attente qui me parait bien assez longue, je raye Intrafin de la liste des "à voir " et décide de prendre Roll Player en allemand.
Pas sûre de m’intéresser de nouveau à un jeu Intrafin un jour…
 

Chapitre 9 : où je fini par partir seule à l’attaque de mes priorités

Je retrouve Aliénor, toujours juste derrière.
Et vu la manière dont elle analyse la boutique et détaille chaque jeu qu’elle regarde en allant chercher des infos sur internet, je constate assez vite qu’on ne pourra pas rester ensemble, surtout ce matin où j’ai un peu un programme à suivre ; un programme assez chargé…
On se sépare donc : Aliénor part avec ses enfants et je pars toute seule de mon côté.

Mon objectif pour cette matinée : principalement les priorités 1 et 2.
Oui, j’ai classé ma liste selon 5 priorités (5 parce que je disposais de 5 couleurs de marqueurs pour "fluoter " sur mes plans).
La priorité 1, c’est de passer sur les stands où j’ai des jeux précommandés (plusieurs kickstarter offraient la possibilité de récupérer les jeux à Essen) pour savoir jusqu’à quelle heure je peux les récupérer, histoire de ne pas avoir à les porter toute la journée.
La priorité 2, ce sont les jeux qui m’ont vraiment tapé dans l’œil et qui ont une forte probabilité d’achat.
Donc je pars dans l’optique de regarder ces jeux, éventuellement les tester (mais j’y crois peu) et surtout repérer les prix. On a beau dire ce qu’on veut, j’essaye de faire marcher le commerce de proximité et les petites boutiques quand j’en ai l’occasion, mais les prix restent un facteur important et, à moins d’avoir le goodie du siècle (et encore), je ne vois pas l’intérêt de payer à Essen un jeu au prix boutique, voire plus cher.
Donc je ne m’en cache pas : à Essen, je cherche à tester des jeux ET je chasse les bonnes affaires sur les jeux qui m’intéressent.

Ah oui, parlons vite fait des jeux qui m’intéressent…
Personnellement j’aime à peu près tous les types de jeux, même si je ne suis pas fan des party games ainsi que des jeux de bluff ou d’enchère et que les jeux compétitifs/agressifs n’ont pas franchement ma préférence (je suis plus eurogame tranquillou où chacun fait son petit truc dans son petit coin).
Je ne recherche pas forcément l’interactivité entre joueurs, surtout si elle se paye à coup de crasses.
J’ai 5 enfants et un mari, tous plus ou moins joueurs donc j’arrive presque toujours à trouver un partenaire de jeu, mais j’ai de plus en plus de mal à sortir les jeux longs.
Donc en ce moment, je suis plutôt à la recherche de jeux courts et rapides (maxi 45 minutes) et/ou de jeux qui se jouent à plus de 4 joueurs.
Ces critères correspondant aussi bien à ce que je "cherche " pour la maison que dans l’optique de mon atelier jeux de société à l’école (qui n’aura peut-être pas lieu si je n’ai pas assez d’élèves inscrits…).

Je suis donc encore hall 6 où je commence par passer voir D-Day Dice.
J’ai participé au kickstarter et ai reçu un mail disant qu’il y aurait un goodie promo sur le salon.
Promo à 5€ et en anglais pour un jeu pour lequel j’aurai déjà largement de quoi faire : je passe mon tour.

Direction le hall 5 où j’ai beaucoup de choses sur ma liste mais assez peu de hautes priorités.
A 11h35, je fais mon premier achat de la journée.
Il s’agit de 13 couronnes.
Ce petit jeu m’a paru assez rigolo sur le principe et j’ai bien aimé ce que j’en ai lu et vu sur internet.
J’aurais bien aimé le tester, mais toutes les tables sont occupées et je constate que c’est le genre de jeu que je testerais plus volontiers en famille ou entre amis qu’avec des inconnus.
Les gens qui jouent sur le stand ont l’air d’apprécier et de passer un bon moment.
Il semble ne plus y avoir beaucoup d’exemplaires de disponibles.
Le jeu correspond à mes critères : rapide, malin, facile, un peu drôle et dans un prix contenu.
C’est ainsi qu’il sera mon premier achat du jour.

Je passe ensuite regarder le stand BGG (BoardGameGeek, probablement LE site mondial de référence pour les jeux de société, au cas où quelqu’un ne connaitrait pas) histoire de voir un peu ce qu’ils proposent comme goodies.
Les "bits " qu’ils proposent pour customiser les jeux sont vraiment magnifiques.
Mais complétement hors de prix : la plupart reviennent aussi chers que le jeu lui-même…
Je prends juste un sachet pour Draftosaurus parce que j’ai lu sur internet que celui fourni avec le jeu est un peu petit. Oui, c’est vrai, je n’ai pas encore le jeu, mais je suis sûre de l’acheter…

Au hasard des stands vers la suite de mon programme, je repère Dice Hospital.
J’ai failli participer au kickstarter, mais je n’étais pas complétement sûre.
Le thème hospitalier ne me parle pas beaucoup et je ne savais pas si ça pourrait passer ou non à la maison. Le jeu est en anglais mais sans texte et le prix me paraît correct par rapport à ce que j’ai en tête. Je note le numéro du stand sur ma fiche et reprend ma route…
 

Chapitre 10 : où je fais une entorse à mon programme

J’arrive ainsi Hall 4 où je vais justement voir Draftosaurus en allemand.
Le vendeur me dit que le jeu est épuisé en allemand mais qu’il lui reste 4 boites en anglais.
Le jeu est sans texte donc l’anglais ne serait pas un problème.
Rapide, malin, facile et original en prime, c’est exactement ce que je cherche, tant pour la maison que pour l’école. Il est certain que je l’aurai. La preuve ? Je viens juste d’acheter le petit sachet…
Le fait qu’il ne reste que 4 boîtes me paraît cohérent par rapport à ce que j’ai vu sur internet où le jeu était en rupture sur tous les sites que j’ai testés (tant en France qu’en Allemagne).
Mais le prix me parait un peu élevé.
J’hésite…
Je décide de faire une entorse à mon programme et de filer vite fait, voir chez l’éditeur français.

Me voilà partie au pas de course vers le hall 2 et l’éditeur Ankama.
Un accueil très sympathique et le jeu y est au prix normal.
Sauf qu’il y a des réductions si on prend 2 ou 3 jeux.
Je me dis que le jeu pourrait peut-être intéresser nos amis…
Le type du stand me dit qu’il a assez de jeux pour tenir encore au moins quelques heures et probablement même jusqu’au soir, donc je peux prendre le temps de demander aux amis.
Je le remercie parce que c’est vraiment sympa de sa part d’être honnête et décide d’en parler aux autres pendant le pique-nique.

J’hésite entre rester hall 2 ou retourner hall 4.
Je décide de suivre le plan d’origine et de retourner au hall 4…
En chemin, je tombe sur une boutique où je trouve Roll Player à un bien meilleur prix que partout ailleurs (je le surveille depuis des mois).
Devant mon intérêt, le vendeur me signale qu’il ne lui en reste que très peu, que ça part très vite et que le jeu est en rupture sur le salon.
J’hésite, prise de je ne sais quel doute. Et puis bon… ce jeu, je le veux, il est en allemand conformément à ma dernière décision et le prix est inférieur à ce j’avais de toute manière prévu de mettre… alors je le prends.

Toujours dans le hall, j’en profite pour récupérer un petit jeu que j’ai précommandé.
Je n’ai aucune idée de ce que vaut le jeu et n’ai trouvé ni vidéo, ni règle de jeu.
Pourtant, j’ai été attirée par les graphismes un peu simplistes et enfantins et surtout par l’opportunité d’un jeu jusqu’à 8 joueurs et qui se joue en moins de 30 minutes. Le jeu était en précommande pour une dizaine d’euro au lieu d’une quinzaine.
Je m’étais dit que pour ce prix-là, je ne risquais pas grand-chose et j’avais décidé de précommander.
J’arrive sur le stand et, comme je l’avais repéré, il s’agit d’un éditeur espagnol.
Et comment vous dire que, sur leur stand, c’est un peu moins ordonné que sur un stand allemand : ils ne trouvent pas le responsable, ils ne trouvent pas mon nom, ils ne trouvent pas mon jeu.
Je fini par récupérer mon jeu, un peu plus grand que ce à quoi je m’attendais, mais ça reste un petit format.
Le jeu s’appelle Traffic Jam et on verra bien ce qu’il vaut…

Une fois de retour hall 2, je vais voir 10 Days in Europe et Dawn of Mankind, 2 jeux que j’aimerais bien tester. Malheureusement il n’y a pas de places disponibles pour tester, mais ce que j’en vois me plait bien et je décide de revenir tester avec ma famille.
 

Chapitre 11 : où j’ai l’impression de m’être fait avoir

Puis je passe hall 3 où je repère beaucoup de jeux de ma liste, mais toujours au prix boutique ou plus cher.
Au stand Pegasus, je vois une tripoté de Roll Player au même prix que j’ai payé, mais avec un goodie promo en plus.
Je suis fâchée contre moi-même puisqu’en général je ne cède pas aux achats compulsifs, surtout quand j’ai une super liste alors me faire avoir pour une foisque je fais un achat compulsif, je l’ai mauvaise.
En revanche, toujours chez Pegasus, je repère Amul. Ce jeu m’a intrigué et je me suis un peu renseignée. C’est un peu un 7 Wonders like, mais en plus rapide, plus léger et jusqu’à 8 joueurs.
Annoncé à 30€ et disponible à ce prix sur internet, je le trouve là pour 18€.
Je décide de le prendre et explique à la vendeuse que j’ai eu Roll Player sans le goodie et lui demande si ça serait possible de l’avoir (d’autant que la version que j’ai est la version Pegasus). Elle me demande si je l’ai acheté chez eux. Je lui réponds "je vais être honnête : non " et je lui explique que je me suis un peu fait avoir par un vendeur pas très honnête. Et elle me répond qu’elle ne peut pas, vu que je ne l’ai pas pris chez eux. Je lui dis "donc si j’avais menti et répondu que j’avais acheté le jeu chez vous, vous m’auriez donné le plateau ? ". Et la voilà qui me dit "Et oui. Pas de bol pour vous. "
Bon, là je l’ai vraiment mauvaise !!!
Or il se trouve que leur stand (la partie vente, pour le moins) est en forme de L et que je suis sur le grand côté du L. Ni une, ni deux, je vais sur le petit côté du L et montre mes achats en disant au vendeur "J’ai pris Roll Player et Amul, mais je n’ai pas eu la promo pour Roll Player ". Le gentil monsieur me dit "désolé " et me donne le fameux plateau promo.
Alors bon, ça n’est peut-être pas hyper honnête de ma part, mais j’avoue que la réaction de la vendeuse m’avait un peu choqué. Pas tant la réponse elle-même que la manière dont c’était dit.
Contente de moi, mais pas très fière quand même, je repars me balader dans le hall 3.
 

Chapitre 12 : où je termine la liste des priorités 1 et 2

Je repère les emplacements de quelques jeux que je voudrais bien tester et jette un œil sur le stand de Queen Games où Copenhagen, seul jeu de chez eux qui m’intéresse en ce moment, n’est pas franchement en promo. Je compte essayer de le tester pour me faire une opinion…

De là, je passe dans le hall 2 où je vais voir une nouveauté qui me tente bien pour Carcassonne : les cartes de pays. Jouer à Carcassonne sur la carte de France ou celle d’Allemagne, ça doit être fun…
En plus, les cartes ne sont pas très chères.
Mais elles sont format poster et les gens qui les achètent repartent avec des posters roulés.
J’estime que ça va être trop galère de se balader toute la journée avec ça et décide de les prendre plutôt en fin de journée. Je termine mes repérages du hall 2 et passe dans le hall 1.

Dans le hall 1, donc, je trouve un autre stand Queen Games.
Avec les mêmes jeux et les mêmes prix.
J’avoue m’interroger sur l’utilité des 2 stands…

Puis je me rends là où se trouvait un gros discounter les autres années et le trouve au même endroit.
Sauf qu’il y a beaucoup moins de queue que les années précédentes.
Peut-être que j’ai de la chance de tomber au bon moment ?
Ou alors, comme ils ont mis des parois transparentes cette année, peut-être que les gens peuvent voir à l’avance ce qui est proposé à l’intérieur et donc rester moins longtemps dedans. Ou peut-être même décider que ça ne les intéresse pas…
Comme il n’y avait vraiment pas de queue, je décide d’y aller aussitôt, même si j’avais plutôt prévu d’y aller avec mon mari ou des amis…
Comme les autres années, c’est vraiment du déstockage massif à prix cassé.
Il faut savoir être raisonnable.
Je décide de prendre juste un "Club der Erfinders " pour 5€ : les inventeurs en français, que j’avais déjà repéré depuis sa sortie et avais souvent hésité à prendre.
Il y a d’autres jeux intéressants, mais je préfère garder mon budget pour l’instant.
 

Chapitre 13 : où il est temps de faire enfin une pause

Je quitte le discounter pour me rendre au point pique-nique juste à côté, où j’arrive peu après 13h30.
Athos et Fritz sont déjà en train de manger.
De même que Ludger et Cornelia.
Je sors mon déjeuner et on commence à échanger nos expériences de la matinée.
Ça fait du bien de se poser un peu.
Même si, par la suite, je me rendrai compte qu’être assise comme ça dans les marches de l’escalier m’a créé un horrible mal de dos.
Mais mince quoi, je ne suis pourtant pas si vieille que ça !!!

John et Porthos, qui étaient encore en train de peindre, nous rejoignent un peu plus tard, de même qu’Aliénor, Marceau et leurs enfants.
On papote en français et en allemand. Les groupes échangent.
Je demande si quelqu’un est intéressé pour Draftosaurus mais manifestement non.
Les amis allemands et les garçons repartent assez vite, vu qu’ils étaient là depuis plus longtemps.
Avec les autres on prend un peu notre temps et on établit un "plan d’attaque " pour l’après-midi : John et Aliénor veulent aller au discounter donc je vais leur montrer où c’est. Pendant ce temps, Marceau ira se balader avec les enfants.
 

Chapitre 14 : où je pars tester enfin un jeu…


Donc on arrive au discounter où John et Aliénor trainent une bonne éternité.
Aliénor prend quelques bricoles.
John prend un Zombicide et son extension.
Arrivé à la caisse, il est tout content de recevoir, en plus, 2 sets de tuiles d’extension en cadeau.
En revanche, dommage que je n’ai pas pris en photo la tête du type à la caisse au moment où John lui a demandé une facture pour se faire rembourser Zombicide par l’école vu que c’est pour utiliser avec les élèves…

On se sépare de nouveau.
John et Porthos repartent hall 6 (je vous avais dit qu’ils allaient y passer la journée).
Je propose à Aliénor de venir tester Dice Hospital avec moi. Elle se laisse tenter.
C’est parti direction le hall 5.

Comme mes achats/repérages principaux sont fait, je peux maintenant me permettre de prendre mon temps et de flâner…
En chemin, j’achète donc enfin mon Draftosaurus et sur un autre stand Aliénor et moi récupérons chacune un petit jeu Dwar7s Duel grâce à un coupon dans le guide du salon.
Il s’agit d’une version pour deux joueurs du jeu Dwar7s Fall financé sur kickstarter.
Je n’avais pas validé ma participation au kickstarter parce que le jeu me paraissait un peu simpliste, mais je suis quand même contente de recevoir gratuitement ce petit exemplaire de démo…

On arrive sur le stand où j’ai repéré Dice Hospital en anglais.
Il n’y a que deux tables, mais l’une devrait se libérer assez rapidement alors on décide d’attendre.
Aliénor propose à Marceau de nous rejoindre avec les enfants pour compléter la table et tester le jeu avec nous.
Alors que nous attendons, nous regardons l’heure et constatons que nous avons raté le début de l’opération “Spiel4Good”.
Il s’agit d’une opération caritative où des éditeurs ont donné des jeux (récents) pour être vendus sous formes de “pochettes surprises” (3 jeux pour 25€) et où les bénéfices sont reversés à l’association Balu und Du.
C’était prévu jeudi, vendredi et samedi (donc pas dimanche) de 15 à 17h.
Et il se trouve que c’est justement dans le hall 5 où nous sommes.
On se concerte. Aliénor est certaine de vouloir participer à l’opération mais moi j’ai déjà beaucoup de jeux et pas beaucoup de budget alors je suis plus réservée. On décide qu’Aliénor reste là pour récupérer la table dès qu’elle se libère et que moi je file à l’opération 3 jeux pour 25€, prends un pack pour Aliénor et ai l’occasion de me décider pour moi-même.

Nous sommes au stand H119 et j’ai noté que l’opération se déroule au stand H113 donc vraiment pas loin. J’y file et… ne trouve rien.
Je ressors mes feuilles. Quelle nouille, ça n’est pas H113 mais A113.
Erreur probablement due à l’allemand ou A et H se prononcent presque pareil. On va dire ça…
Bref, je vais en A113 le plus rapidement possible.
Enfin j’essaye, parce qu’il n’y a pas de stand A113.
Il y a bien un A119 et un A111, mais aucun numéro, aucun petit stand entre les deux.
Je vais, je viens et fini par demander sur l’un des deux stands.
On me dit “oui oui, c’est là-bas, au niveau de l’affiche rouge”.
Je vais jusqu’à l’affiche rouge et ne voit rien.
Je retourne demander et on me dit “mais si, au niveau du gros poteau blanc”.
J’y re-retourne et, effectivement, sur le poteau blanc, une affiche indique que l’opération est “en rupture”. Bon ben on aura économisé 25€ et je rejoins Aliénor sur le stand de Dice Hospital.

La table s’est bien libérée et on s’installe en attendant Marceau et les enfants.
Juste avant qu’ils arrivent, John m’envoie un message pour dire qu’il aimerait tester le lendemain “une version d’un prochain kickstarter : Endarth Covenant, un jeu qui se joue sur un écran avec des plateaux joueurs connectés, entre le jdr et le tabletop.”. Il me demande vers quelle heure ça convient pour réserver. Au final, il réserve pour 4 pour 13h.
 

Chapitre 15 : où nous allons à l’hopital

Retour à Dice Hospital…
Un animateur avait dit à Aliénor que l’auteur du jeu lui-même nous expliquerait le jeu et on trouvait ça génial.
Au final c’est quelqu’un d’autre qui nous explique le jeu.
Et je déchante un peu parce que le début des explications est assez laborieux…
Mais finalement ça n’est pas si mal que ça et une fois entrés dans le bain on comprend vite.
C’est surtout l’ordre du tour pour lequel les explications n’avaient pas été très claires.
Pour présenter le jeu sur le salon, ils le font jouer en 4 tours au lieu des 8 normaux.
Mais ça nous permet déjà de comprendre les mécaniques et de bien ressentir la pression due à l’afflux de malades dans notre hôpital. Tout le monde apprécie le jeu.
Et nous passons à la caisse.
Aliénor et Marceau prennent le jeu de base et l’extension deluxe.
Je fais la même chose parce que j’ai envie des grosses ambulances à peindre et des ressources en bois plutôt qu’en carton. Et oui, je suis faible. Mais bon, il y a une extension aussi avec…
Je mets du temps à effectuer mon achat, parce que je n’arrive pas à trouver mon porte-monnaie.
Ou plus exactement mon deuxième porte-monnaie.
En effet, j’ai réparti mon budget dans 3 portemonnaies différents. D’une part, parce que ça donne l’impression d’avoir moins d’argent donc je trouve que ça permet de réduire le risque de craquage. Et d’autre part, parce que si un pickpocket choppe mon porte-monnaie, il devrait m’en rester au moins deux autres. Et vu comment j’ai eu du mal à en trouver un au fond de mon sac pour payer Dice Hospital, je crois qu’un voleur n’a aucune chance.
Bref, je fini par trouver mon argent et payer mon jeu.
C’est un achat un peu hors budget et aussi un peu impulsif pour moi, mais j’avais ce jeu dans mon viseur depuis assez longtemps et l’offre est intéressante.
 

Chapitre 16 : où j’essaye de prendre l’avion

Notre groupe se sépare de nouveau.
Aliénor et Marceau partent avec leurs enfants et je vais me balader de mon côté.
Etant dans le hall 5, je décide de récupérer mon kickstarter de dicetopia qui ne devrait pas prendre trop de place dans mon sac, ni être trop lourd.
Dans mon compte-rendu d’Essen 2018, j’explique comment j’avais failli participer au kickstarter de Dicetopia, pourquoi je ne l’avais pas fait et comment je me suis retrouvée à finalement prendre le jeu à Essen. Nous étions les derniers à quitter le stand le samedi et les gens de All or none games repartaient le soir même et ne restaient pas le dimanche.
J’arrive donc sur le stand de dicetopia et explique que je viens récupérer mon pledge pour l’extension et que j’avais acheté le jeu l’année dernière à Essen. Et là, le gars me répond “ah mais oui, je me souviens bien de vous. Vous étiez là avec toute la petite famille.” Et il me fait un sacré blabla. Je suis impressionnée qu’il se souvienne aussi bien de nous.
Et c’est de bonne humeur et avec mon Dicetopia en poche que je quitte le stand.
Bon, en fait mon Dicetopia est dans mon sac et ce n’est pas Dicetopia mais l’extension.
J’ai pourtant bel un bien un Dicetopia aussi dans mon sac, qu’Aliénor m’avait demandé de prendre lors du kicstarter de l’extension.

Bref, je décide de retourner dans le hall 3 : celui que j’ai survolé le plus rapidement.
Je vais chez Jumbo dans l’espoir d’essayer Overbooked. Et j’ai de la chance : une table est libre.
Je contacte Aliénor pour lui proposer de me rejoindre mais elle est en plein milieu d’un jeu d’escargots avec les enfants. Un jeu qu’elle trouve très lent.
Au final elle me montrera le soir qu’elle a acheté le jeu et qu’il est plus malin qu’il n’y parait.
Mais ça reste un jeu destiné aux enfants.

Retour à Overbooked, jeu que j’avais repéré et qui semblait avoir un bon potentiel pour me plaire.
Il s’agit de placer des passagers dans un avion selon un système légèrement “à la tetris” et en tenant compte de certaines conditions pour marquer des points, comme les amoureux qui doivent être assis uniquement par deux, les enfants qui doivent être entourés d’adultes ou les sportifs qui veulent voyager en groupe.
Le jeu me tentait vraiment bien.
Mais j’ai beau attendre, personne ne vient compléter ma table.
Au final une animatrice a pitié de moi et décide de m’expliquer le jeu et de faire une partie avec moi.
Elle est contente aussi, parce qu’elle n’a jamais eu l’occasion de jouer une partie en entier…

Pendant la partie, un groupe costumé passe dans l’allée et, en le prenant en photo, je constate avec surprise et effroi que… je n’ai pas pris une seule photo de la journée. Et surtout, pas pendant le pique-nique ou en jouant à Dice Hospital.
Qui me connait notera que c’est vraiment un évènement incroyable.
Je remédie au problème en prenant aussitôt un selfie avec “mon” animatrice.
Nous terminons la partie et j’écrase la pauvre animatrice à plate coutures 16 à -7 (oui oui, moins 7).
Mais je n’en tire aucune satisfaction et ai surtout été un peu déçue par le jeu.
Le concept est sympa et m’a vraiment beaucoup plu, mais le jeu en lui-même est  beaucoup trop brise-neurones. Ce n’est pas que je n’aime pas ça, mais déjà là, à deux, le temps d’attente entre deux tours était parfois long alors je n’ose même pas imaginer à 3 ou 4.
Un jeu qui a donc du potentiel mais risque de ne jamais sortir chez nous.
Tant pis pour le jeu.
Tant mieux pour mon porte-monnaie…
 

Chapitre 17 : où je flâne tranquillement (flâner français, à ne pas confondre avec le flâner québécois qui veut dire mendier).

A ce moment-là, je reçois un message d’Aliénor, posté à 18h, qui m’annonce que les enfants sont crevés, qu’ils quittent le salon et qu’on se retrouvera à l’appart.
J’ai aussi un message de Cornelia me proposant de faire un jeu avec eux. Sauf que le message est déjà vieux de 45 minutes alors bien sûr c’est trop tard…
Il est un peu plus de 18h30.
Pas le temps de refaire un jeu.
Partant du hall 3, je décide de rejoindre tranquillement le hall 6 en flânant à travers les hall 1, 2, 4 et 6.
Et, bien sûr, en récupérant mes précommandes au passage (The Pursuit of Happiness, Habitats et Wayfinders).

Je passe devant le stand de Carcassone où je voulais prendre les cartes avant de partir, mais c’est en rupture. Tant pis. Tant mieux. C’est comme ça…

Je rejoins John et Porthos dans le hall 6 où ils sont encore en train de peindre.
Athos est parti avec les amis allemands.
Comme convenu, il ira manger une pizza avec eux et dormira dans leur caravane.
Ils arriveront même à jouer encore le soir…
Les amis allemands ne souhaitant pas rester le dimanche, ils déposeront Athos devant le salon avant de quitter Essen. Bien sûr, je lui ai donné son billet d’entrée pour qu’on n’ai pas forcément besoin de rentrer en même temps.

John me montre quelques trucs pendant que Porthos insiste pour aider le monsieur de Warhammer à ranger les peintures et les pinceaux.
Nous trainons encore un poil dans le hall 6 et faisons une dernière pause pipi avant de sortir du salon vers 19h25.
Il y a du monde qui attend pour les navettes, mais ça va.
Nous ne prenons pas la première qui est blindée et préférons prendre la seconde où nous avons des places assises et de l’espace pour poser nos sacs.
Nous arrivons très vite au parking et, le temps de rejoindre la voiture, ranger nos affaires et mettre le GPS en marche, il est 19h50 quand nous quittons le parking.
Le navigateur nous indique un temps de trajet de 18 minutes. Ca va.
 

Chapitre 18 : où nous accusons le coup d’une journée quand même fatigante

20h15 : nous sommes presque arrivés à l’appartement, mais nous avons raté l’entrée et c’est difficile de faire demi-tour.
Nous finissons par trouver et pouvons enfin décharger la voiture.
En plus on a de la chance : on trouve un place juste devant. Plus proche, c’est impossible.
Et nous sommes, en fin de compte, assez chargés.
Il y a, bien sur, nos achats de la journée, qu’il est hors de question de laisser dans la voiture.
Et puis nos affaires pour la nuit, dont un sac de couchage et un tapis de sol pour Porthos, vu que l’appartement ne compte que 4 couchages.
Et puis de quoi manger et préparer le pique-nique du lendemain.
Au final, ça fait un sacré bazar !!!

L’appartement est une belle trouvaille, sympa, bien décoré et bien équipé.
Nous décidons de laisser la chambre à Aliénor et Marceau (et leurs enfants, qui dormiront aussi par terre) et nous prenons le séjour où nous stockons nos affaires.
On se pose un peu après la fatigue de la journée et on se fait un petit apéro bière ou vin.
On en profite pour se montrer nos achats de la journée et se raconter un peu ce que chacun a fait.
Puis on attaque la préparation du repas.
Je suis agacée car j’ai l’impression de ne pas faire grand-chose pour aider, mais ma hanche a vraiment besoin de repos.

Nous avons prévu des pâtes à la carbonara et c’est à 21h30 que nous commençons le repas.
Nous avions aussi prévu d’inaugurer une partie des jeux achetés, mais la fatigue se fait considérablement sentir.
J’arrive juste à motiver Marceau et Porthos pour se faire un petit Draftosaurus à 22h45.
Oui, j’y tenais, à mon jeu. Et je ne suis pas déçue.
En plus, Marceau et Porthos aiment aussi.
Mais après ça, il est vraiment temps de se coucher.
Aliénor avait déjà fait se doucher les enfants avant, mais on constate quand même un petit souci avec l’appartement : c’est difficile d’être à 7 dans un appartement pour 4 quand les toilettes sont dans la salle de bain. Rien de bien grave, mais pas très pratique. (Au fait, c’était validé avec le propriétaire que nous serions 7).
C’est donc vers 23h30 que nous allons nous coucher, épuisés, prêts à passer une bonne nuit bien méritée…
 

Chapitre 19 : où la nuit ne m’apporte pas la sérénité

Au final, la nuit ne s’avère pas du tout aussi reposante que prévue.
En effet, étant tous les deux enrhumés, John et Porthos ronflent en alternance.
Chez nous, j’aurais vite été dormir dans le salon, mais là, je suis déjà dans le salon.

Vers 2h du matin, je me dis que c’est stupide de m’acharner vu que je sais très bien que je ne dormirai pas.
J’envisage les différentes possibilités qui s’offrent à moi :
- dans la voiture, j’ai vraiment peur d’avoir froid
- dans le couloir, j’entends Marceau ronfler encore plus fort
- dans la salle de bain, c’est en plein milieu du passage donc pas idéal pour ceux qui veulent aller aux toilettes ou dans la baignoire, ce qui n’est pas franchement confortable
- dans la cuisine, c’est la seule option qui paraisse acceptable, malgré le ronronnement du frigidaire 

Je prends donc les 3 gros coussins qui formaient le dossier du canapé-lit et les pose par terre dans la cuisine. Je prends mon oreiller et ma couverture et m’installe tant bien que mal, dans l’espoir d’arriver à dormir un peu.
 

Chapitre 20 : où j’accuse les sandwichs de tous les maux

A ma grande surprise, je me réveille vers 5h du matin, contente d’avoir quand même pu dormir un peu et, au vu des circonstances, satisfaite de mes 3h de sommeil.
Surtout que j’arrive à me rendormir pour encore une heure.
C’est donc vers 6h30 que je me réveille pour de bon.
Aliénor arrive sensiblement en même temps dans la cuisine et est surprise de me trouver là.
Nous papotons tranquillement et mettons le four à préchauffer pour faire cuire les petits pains.

Nous avons prévu de partir vers 8h45 pour arriver au salon environ un quart d’heure avant l’ouverture.
Petit déjeuner, blablabla, préparation des sandwichs, blablabla, toilette, blablabla, rangement, blablabla, nettoyage de l’appartement, blablabla, chargement de la voiture… au final, il est 9h10 quand nous arrivons enfin à quitter l’appartement.
J’arrive à la conclusion qu’à chaque fois ce sont les sandwichs qui nous mettent en retard et que pour l’année prochaine il faudra trouver une autre solution.

Au final, la circulation est extrêmement fluide. Il n’y a personne quand nous arrivons au parking et aucune attente pour les navettes. Aliénor et Marceau sont partis un peu après nous (le temps de déposer les clefs) et disent de ne pas nous attendre.
C’est donc à 9h58 que nous entrons, très heureux, dans le salon.
Aussitôt John part traîner dans le hall 6 alors que, cette fois, Porthos décide de venir essayer des jeux avec moi.

Pendant ce temps, Athos et les amis allemands ont pu faire un petit jeu au petit déjeuner avant de rembarquer la caravane.
Comme le téléphone d’Athos ne fonctionne plus, Cornelia et moi avons prévu de prendre contact pour fixer comment récupérer Athos.
A 9h, j’ai informé Cornelia que, si nous n’arrivons pas à nous joindre plus tard, Athos devait nous rejoindre à 12h45, dans le hall6 stand C105 chez Mistwall pour essayer un jeu.

A 10h13, Cornelia m’informe qu’ils déposent Athos entrée sud. Je lui dis de dire à Athos de nous rejoindre hall 5, environ stand C121 où nous sommes à ce moment-là. Mais Cornelia me répond qu’Athos est déjà parti.
Dommage…
 

Chapitre 21 : où l’on fait une rencontre inattendue

Porthos et moi commençons par regarder des dés qu’Aliénor nous a conseillé la veille, pour faire des maths ou du français et qui pourraient peut-être nous être utiles à l’école. J’hésite, surtout pour le français. Les boites sont en promo par rapport à la veille, mais je ne suis pas certaine que ça ait vraiment un intérêt pour l’école (nous avons des collégiens et c’est un peu simpliste…).
Je décide de revenir plus tard avec John, pour avoir son avis…

Nous prenons donc la direction du hall 4 où je souhaite essayer 10 Days in Europe, pour voir s’il pourrait être utilisé pour l’école.
En chemin, Athos nous tombe dessus.
Incroyable qu’au hasard de sa balade et de la nôtre nous ayons réussi à nous croiser !!!
Il décide de venir avec nous.
 

Chapitre 22 : où nous voyons du pays

Nous avons de la chance : une table est libre pour 10 Days in Europe et nous pouvons nous faire expliquer le jeu par une animatrice très gentille.
On passe un moment sympa sur le jeu. En plus je gagne.
Mais je ne suis pas convaincue à 100%.
On fait un petit débriefing avec les enfants.
Eux aussi ont trouvé le jeu sympa mais ne sont pas 100% convaincus parce que la part de hasard et de chance et trop importante. Le début est sympa et on apprécie de planifier son petit voyage, mais à la fin il nous manquait chacun UNE carte pour finir et nous en étions tous à jouer selon le mode "je pioche et je défausse la carte que je viens de piocher " juste dans l’attente de tomber enfin sur LA carte manquante.
Dommage. Et le fait que le jeu soit en anglais et chinois ne plaide pas en sa faveur.
Certes on n’a pas vraiment besoin du texte pour jouer, mais avoir les noms de pays en anglais n’est pas idéal si on souhaite utiliser le jeu à but pédagogique pour apprendre/réviser les pays d’Europe…
Je décide de m’accorder une réflexion supplémentaire.
Ce qui est souvent synonyme de "ma décision est déjà prise et je ne le prendrai pas ", ce qui sera bien le cas.

Après ce périple de 10 jours en Europe, nous souhaitons poser nos valises en Scandinavie.
Nous nous dirigeons donc vers le stand Queen Games du Hall 1 pour essayer Copenhagen.
Toutes les tables sont prises mais un animateur nous informe qu’une partie devrait bientôt se terminer puisque les pions sont proches de la fin de la piste de score.

Après plusieurs minutes, Athos constate que cette table a mis sa piste de score dans l’autre sens par rapport aux autres tables et qu’ils ne sont donc pas à la fin de la partie mais tout au début.
Je le signale à l’animateur qui est tout désolée de son erreur.
Mais on remarque qu’une autre table devrait véritablement bientôt terminer sa partie.
Les enfants restent pour garder la table pendant que je file au discounter voir vite fait par les vitres si les jeux sont les mêmes que la veille ou s’il y a eu un approvisionnement différent (et constater que l’offre n’a pas changé).

La table de Copenhagen se libère. On s’installe et on se fait expliquer les règles.
Nous sommes 3 et chacun adopte une stratégie différente.
C’est Athos qui, le premier, atteint les 12 points et signe ainsi sa victoire.
Il ne peut cependant pas s’empêcher de faire remarquer à Porthos qu’il aurait pu gagner depuis au moins 4 tours. Ce qui, bien sûr, énerve profondément Porthos.
Débriefing sur le jeu : Porthos déclare qu’il n’y jouera plus jamais. Athos aime et bien et je trouve ça sympa aussi. Mais j’ai peur que le jeu devienne un peu répétitif et qu’il ne sorte pas beaucoup.
Je décide d’attendre un moment où je le trouverai en promo, vu que le jeu est relativement cher et que même s’il est bon, ça n’est pas un énorme coup de cœur.
 

Chapitre 23 : où nous plongeons dans la technologie

Il est environ midi donc nous n’avons pas le temps de refaire un jeu avant de rejoindre John pour le test de jeu qu’il a réservé. Nous déambulons dans les halls en direction du hall 6.
Nous passons devant le stand Pokémon, où des boosters (paquets de cartes) sont offerts aux enfants. Porthos va en chercher et demande s’il peut en avoir pour ses frères. Il repart avec un énoOorme paquet de boosters.

A 12h45 précises, nous arrivons au stand de Mistwall.
Notre réservation est faite pour 13h, mais sur le coupon il est marqué qu’il faut arriver 10 minutes avant. John et là et Marceau aussi. En effet il a laissé Bernard faire de la peinture chez Warhammer (le stand d’à côté) pour se balader un peu et venir regarder notre jeu.

Sur le stand de Mistwall, il y a trois tables de démo et les parties en cours ne sont pas encore terminées.
Il sera aux alentours de 13h10 quand notre tour viendra enfin.
Le système de jeu est vraiment sympa.
Le plateau de jeu est remplacé par un écran intégrant un ordinateur.
Les figurines, les cartes, les tokens et les plateaux de jeu : tout est connecté à l’écran.
Quand on déplace une figurine posée sur l’écran, l’ordinateur l’identifie aussitôt.
Quand on fait une action, on scanne la carte ou le token correspondant et l’ordinateur réagit en conséquence.
La seule chose non connectée, ce sont les dés. Pour le coup, j’ai presque trouvé ça décevant.

Le début a été laborieux et j’ai trouvé que les explications qui nous ont été données n’étaient pas toujours très claires au début.
Mais notre animateur a changé en cours de partie et j’ai trouvé ça plus fluide ensuite.
Le jeu de démo étant en anglais, il a fallu traduire un peu pour Porthos. Mais l’animateur a apprécié qu’on prenne le temps de le faire en nous disant "il y a tellement de gens qui ne prennent même pas le temps de lire les textes qui s’affichent sur l’écran, c’est vraiment dommage… ".

Nous avons beaucoup apprécié le jeu que nous avons trouvé vraiment sympa.
Mais le prix sera clairement très certainement un gros frein à l’achat.
Ils n’ont pas pu/voulu nous donner d’estimation mais pour ma part je table au minimum sur du 600€. Mon mari pense qu’on sera plus proche des 1.000€…
Un autre frein à l’achat sera peut-être aussi la langue. Pour l’instant tout le jeu est en anglais.
Ils veulent proposer d’autres langues, mais rien n’est garanti pour l’instant.
Et à propos de garantie, je me demande bien comment ça se passe sur ce genre de produit via kickstarter ? Déjà sur un kickstarter “classique” le service après-vente n’est pas simple en cas de pièce manquante ou défectueuse, mais là…
Bref : on va suivre ce kickstarter quand il va sortir, mais de là à pledger, ça sera une toute autre affaire…
Parce qu’au final, le jeu a beau être bon et sympa, ça n’en reste pas moins un jeu qui pourrait être joué à 100% avec un jeu de plateau classique, qui a, lui, une espérance de vie quasi illimitée.

Après le jeu, l’équipe nous a donné des petits cadeaux et des fiches à remplir pour donner notre avis.

Chapitre 24 : où je découvre que le Memory peut être un sport de haut niveau

Le temps de remplir les questionnaires chez Mistwall, il était environ 14h30 quand nous sommes arrivés au point de pique-nique.

En entrant par les halls 7 et 8 la veille, nous avions repéré, hall 7, des tables de pique-nique.
Nous avions un peu peur qu’elles soient prises d’assaut le midi et en plus, nous avions déjà donné RDV aux amis allemands à l’escalier du hall 1.
Mais pour aujourd’hui, nous avions envie de tenter le coup en partant du principe qu’il y aurait peut-être moins de monde le dimanche et qu’en plus il serait plus tard.
Et donc à 14h30, nous trouvons tranquillement une table de pique-nique pour nous installer tous ensemble.

Pendant notre déjeuner, Aliénor nous raconte le concours de Memory auquel elle s’était inscrite avec Bianca. C’était à la fois rigolo et affligeant de l’entendre raconter comment des adultes se la jouaient hyper compétitifs au point d’en faire pleurer des petits gamines…

A la fin du pique-nique, nous nous disons au revoir en nous séparant, estimant que nous ne nous reverrons probablement pas ce jour-là.
John m’accompagne pour voir les jeux de dés que j’avais repéré le matin et qui pourraient éventuellement servir pour l’école.
Mais il estime, lui aussi, que ces jeux sont un peu trop simples pour utiliser au collège.
Nous passons donc notre chemin et nous séparons de nouveau.

Porthos repart avec John se balader dans les halls 5 et 6.
Dans le hall 6, John autorise Porthos à se balader tout seul à condition de ne pas sortir du hall 6 et de se retrouver à 16h30 sur le stand Army Painter.
C’est directement vers ce stand que John se dirige, pour voir s’ils ont un programme pour les écoles, comme le fait Warhammer. Peu de temps après, il est en pleine discussion quand il voit Porthos arriver, s’installer et se mettre à peindre, sans même remarquer que son père était là. Du coup, les deux sont restés sur le stand pour peindre…
 

Chapitre 25 : où nous avons droit à une explication de jeu que nous ne sommes pas prêts d’oublier

Athos et moi partons essayer de nouveaux jeux.

Je commence par me diriger vers les distributeurs de Bärenpark. Mais le jeu n’est pas une sortie de l’année donc il n’y a pas de table pour l’essayer.
Dommage, il me tentait bien…

Mon deuxième choix pour un essai se porte sur Faultier (ou Fast Sloths en anglais) qui me fait de l’œil.
On arrive d’abord devant l’éditeur en anglais où toutes les tables pour essayer le jeu sont occupées. Nous passons donc chez l’éditeur allemand juste à côté. Non seulement les tables sont occupées mais en plus le jeu est en rupture. Tant pis, on l’essayera à Darmstadt Spielt (un salon pas loin de chez nous où nous allons en novembre).
Je change mon fusil d’épaule pour aller essayer Dawn of Mankind mais, en chemin, nous passons devant Imperial Settlers – Empire of the North. On regarde un peu la partie en cours et les gens nous informent qu’ils ne vont pas terminer leur partie et vont bientôt arrêter. On décide de rester pour tester le jeu, vu qu’on aime bien l’Imperial Settlers d’origine.

En attendant que la table se libère, je refais un saut à la boutique Pegasus (vu que c’est le stand où nous sommes) et repère Cat Lady que j’ai mis sur la liste des jeux qui m’intéressent. Le prix de 8€ me parait bas par rapport à ce que j’avais en tête. Une rapide vérification sur internet me confirme que c’est une bonne affaire. Hop, dans la besace. Il est environ 16h30.

Je rejoins Athos et on s’installe à la table dès qu’elle se libère.  Un type nous demande s’il peut se joindre à nous. Nous acceptons volontiers mais je lui précise que nous ne sommes pas certains de faire la partie en entier, vu que c’est un jeu assez long. Ca lui convient. Avec ce bref échange, nous constatons que la langue commune sera l’allemand. Parfait. De toute manière, pour nous, français, anglais ou allemand, tout convient.

Un animateur Pegasus passe à proximité. Notre partenaire de jeu l’interpelle et lui demande de nous expliquer le jeu. L’animateur nous répond que ça n’est pas le jeu qu’il a l’habitude d’expliquer, mais que ça ira. Le partenaire de jeu propose à l’animateur de se joindre à nous pour la partie. Ils ont l’air de se connaître.
Et commence la pire explication de partie à laquelle j’ai eu droit de toute ma vie.
En fait, l’animateur ne connaissait rien du tout au jeu.
Je pense même qu’il n’avait jamais dû jouer ni à ce jeu, ni à l’Imperial Settlers original.
Ca n’est pas compliqué : je ne comprends RIEN et RIEN ne me parait logique.
En plus, l’animateur ne nous explique même pas les règles : il commence la partie directement pour nous expliquer en cours de route.
D’accord ce mode explicatif fonctionne pour certains jeux mais il est loin d’avoir ma préférence et je doute qu’il soit bien adapté pour un jeu de ce type.
En plus, l’animateur se contredit dans ce qu’il raconte et passe son temps à lire la règle.
Je commence à regretter ma présence à cette table et me dis que j’aurais mieux fait de prendre les règles moi-même.

Le pire, c’est que je connais bien le jeu d’origine et que j’ai regardé des vidéos explicatives de cette version donc je devrais m’y retrouver un peu. Mais non : je suis perdue.
Dès le milieu du premier tour, je me retrouve bloquée, chose que je trouve assez surprenante. Je n’ai plus de jetons action et l’animateur m’explique qu’il me faut des pommes pour en récupérer. Sauf que les 3 autres joueurs ont des cartes qui produisent des pommes et que moi je n’en ai pas. Donc je demande à l’animateur ce que je dois faire. Sa réponse est que je dois piocher des cartes pour espérer avoir une carte qui produise des pommes. Alors je demande “et si les cartes produisant des pommes sont à la fin de mon deck, je passe le jeu à piocher sans rien pourvoir faire ?”. Réponse surréaliste : “ben oui, c’est pas d’bol”.
C’est le coup final : si j’avais encore eu des doutes, il n’en reste plus aucun et je suis convaincue que notre animateur ne connait ne connait rien à ce jeu et n’y a jamais joué.

Athos et notre partenaire de jeux s’en sortent un peu mieux et je me demande combien de temps je vais être obligée de jouer avant de pouvoir mettre décemment fin à la partie.
Au milieu du deuxième tour, notre animateur se lève pour aller parler à quelqu’un. A nous, il ne dit rien. On ne sait même pas s’il compte revenir ou non. On attend un peu, puis on commence à discuter.
Je demande à notre partenaire s’il connait l’animateur personnellement, vu que c’est l’impression que ça donnait. Il répond que non. Alors on commence à discuter sur l’animateur et ses explications. La discussion vire vite à la critique. Critique négative. TRES négative. Athos pense même qu’il aurait pu expliquer le jeu mieux que ça. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il y a beaucoup trop d’incohérences et de choses qui ne vont pas.
Je demande à notre partenaire s’il est d’accord pour qu’on arrête la partie. Je pense que ce jeu a beaucoup de choses pour me plaire et j’ai envie de lui redonner une chance, mais là, si je continue, j’ai peur que ça ne fasse que me dégoûter. Le partenaire est OK pour arrêter et avec Athos on se dit qu’on pourra probablement l’essayer à Darmstadt Spielt.

Comme le partenaire est sympa et que personne n’attend la table, on reste un peu et il nous demande des conseils sur des jeux à voir. Vu qu’il a l’air d’aimer les jeux lourds, je l’oriente vers Anachrony.
Puis nous nous séparons et je propose à Athos d’essayer de tester Dawn of Mankind.
D’après ce que j’en est vu, c’est une sorte de jeu de civilisation “light” : Athos est partant.
 

Chapitre 26 : où l’humanité de développe bien

Et on a de la chance, il y a une table de libre.
Il faut dire qu’on se rapproche de plus en plus de l’heure de la fermeture et on sent que le salon commence déjà à se vider.
Vers 17 donc, nous nous installons et quelqu’un vient nous expliquer les règles.
Simples et rapides.
Il s’agit effectivement d’un mini jeu de civilisation où nous sommes à l’aube de l’humanité (ben oui, c’est le nom du jeu) et où nous devons faire progresser notre tribu en suivant des “axes technologiques”.
Nous accrochons bien au jeu et prenons beaucoup de plaisir à jouer, même si Athos gagne.
A la table d’à côté se trouvent 5 français en train de jouer aussi à Dawn of Mankind. Je me permets de leur demander deux ou trois fois des explications sur un petit point de règle, mais globalement le jeu est très fluide. Nous expédions notre partie en une trentaine de minutes alors que la table d’à côté est toujours en train de jouer (et qu’ils avaient déjà bien commencé quand nous sommes arrivés). Le jeu à 5 a l’air beaucoup plus long. Ce qui n’est pas illogique, mais là, le différenciel m’a l’air sacrément important. Ou alors nous avons vraiment joué très vite…

Petit débriefing entre Athos et moi : le jeu est bon et nous plait bien, mais est-ce qu’il ne va pas être répétitif ? Et surtout, la question que je pose systématiquement à Athos pour évaluer le potentiel et la rejouabilité d’un jeu : “si tu rejoues, tu refais la même chose ou tu joues différemment ?”. Pour le coup, Athos n’était pas catégorique à 100% comme il l’a déjà été sur d’autres jeux. Il pense qu’il ne refera pas forcément exactement la même chose, mais il y a quand même des chances qu’il suive les mêmes lignes directrices. Et c’est vrai que, même si les tuiles d’évolution sont réversibles, elles restent toujours à la même place. Bref : peur que le jeu tourne un peu en rond.
S’il avait été moins cher on l’aurait peut-être pris. A 35€ il reste sur place.
 

Chapitre 27 : où l’on part en chasse

C’est donc vers 17h30 que nous reprenons notre balade dans le salon, sensiblement au moment où Aliénor m’annonce qu’ils partent après avoir testé (et acheté) un dernier jeu : ils habitent plus loin que nous, ont des enfants plus jeunes et… ils ont ces français à accueillir.
Pour Athos et moi, il est trop tard pour tester un nouveau jeu alors je décide de déambuler à la recherche de bonnes affaires de dernière minute.

C’est tout naturellement que nos pas nous mènent au discounter du hall 1 où, plus tôt dans l’après-midi nous avons repéré qu’ils faisaient -50% sur toute la boutique.
Je regarde ce qu’il reste et il ne reste plus grand-chose qui m’intéresse.
Je décide de prendre un Cardline Explorateurs pour 1,5€. C’est toujours un petit truc sympa à avoir en stock pour un cadeau de dernière minute…

J’hésite pas mal sur 4 Gods, un jeu que j’ai déjà repéré depuis longtemps et sur lequel j’hésite déjà depuis longtemps. Athos, maître de la sagesse, fini par avoir raison de mes hésitations : “depuis des années que tu as repéré ce jeu, tu ne l’as toujours pas pris et si tu hésite encore à 7,5€, franchement ça n’est pas la peine de le prendre”.

J’hésite aussi à reprendre une extension de Zombicide pour John qui m’avait demandé de lui prendre une boite de base. Mais il n’y a plus de boites de base…
Je prends l’extension quand même. Et au moment où je suis à la caisse, John me téléphone pour dire qu’il est à l’entrée de la boutique. Athos va donc reposer l’extension de Zombicide pour laisser son père se décider lui-même. Je paye uniquement mon Cardline.
Je discute vite fait avec John, qui a laissé Porthos un peu plus loin, sur le stand Pokémon.
Nous décidons de nous retrouver dans le hall 6.
 Au final, John prendra 3 Zombicide pour l’école ainsi qu’un jeu en promo qui “ressemble à Colt Express mais dans l’espace”.

Athos et moi repartons ensemble.
Le salon devrait fermer d’ici une demi-heure. Du hall 1 nous prenons donc tranquillement le chemin vers le hall 6 en continuant d’être à l’affut des bonnes affaires.
Certains stands restent fidèles à leurs prix alors que d’autres bradent complètement pour écouler le stock, comme ce tout dernier stand que nous verrons dans le hall 6 qui, en plus de faire des prix cassés fait une opération “3 achetés/2 payés”. Quelques jeux intéressants, mais, contrairement à Aliénor, je ne céderai pas aux sirènes de la tentation. Pourtant, c’est vrai que c’est tentant, au dernier moment, de céder à tout ces prix cassés…

Une dernière bonne affaire tout de même, quelque part entre le hall 1 et le hall 6, qui me rend complètement extatique. A tout hasard, je regarde vite fait sur un stand qui n’a pas l’air d’avoir de super affaires mais propose -10% sur tout. Et là, je trouve LE jeu que je surveille depuis des mois (en plus de Roll Player) parce que je SAIS que je vais l’offrir à mon numéro 3 pour son anniversaire dans pas très longtemps. Des mois que j’espère avoir un bon prix sur ce jeu, que nous avons déjà en français mais que je voudrais avoir en allemand aussi. Et là, ce jeu que je vois toujours à 30€, il est à 15€ !!! Et avec les 10 de réduction, ça me le fait à 13. Je me jette donc sur ce Coco Papagei (Blanc-Manger Coco, en français dans le texte). Toute contente de ma trouvaille, c’est en frétillant de joie que je continue ma route vers le hall 6.
 

Chapitre 28 : où quelqu’un a les yeux qui pétillent de joie

Il est environ 18h, heure à laquelle le salon doit fermer et c’est impressionnant de voir tout le monde converger vers la sortie et les stands commencer à se vider, se ranger, se démonter.
J’envoie un message à John pour dire qu’on se retrouve aux tables de pique-nique, à côté des toilettes du hall 7.
Athos les attend là pendant que je refais un dernier tour dans le hall 6 où j’avais repéré des pistes à dés.
J’en ai déjà deux, de ces petites pistes à dé de voyage, que j’avais trouvées dans un magasin de déco, en feutrine pour 1€ les 2.
Mais il faut reconnaître que j’aimerai bien en avoir une, de ces toutes belles en néoprène. Et justement, le vendeur chez qui j’en avais vu des pas trop chères est en train de tout ranger. Ses pistes à dés sont déjà dans un carton mais il n’est pas encore fermé. Je lui demande s’il fait un petit prix pour la fin du salon et il me propose 1€ la piste. Pour ce prix-là, je lui en prends deux. J’aurais probablement dû en prendre plus, pour offrir.

Enfin je regagne définitivement (au moins pour cette année) le chemin de la sortie.
John et Porthos ont rejoint Athos.
Porthos est radieux de nous montrer tous les cadeaux qu’il a eu.
Sur le stand Pokémon, on lui a offert un sac et encore un énorme tas de booster Pokémon. En tout, il aura eu environ une soixantaine de boosters !!!
Mais ce qui lui fait plaisir, ce sont surtout les cadeaux qu’il a reçu sur le stand Army Painter. Les animateurs ont été impressionnés de leur voir sur le stand presque en permanence, aussi concentré, sérieux et appliqué, mais aussi toujours prêt à aider et ranger. Alors ils lui ont filé plein de figurines neuves ainsi que des figurines que des gens avaient commencé à peindre et laissé tomber mais sur lesquelles il est encore possible de faire de belles choses. Et surtout, ils lui ont donné une boite de peinture complète avec une dizaine de flacons de peinture. Un cadeau qui coûte normalement 25€ à l’achat.
 

Chapitre 29 : où il faut se résigner à partir

Nous mangeons quelques-uns des sandwichs qui nous restent et faisons une dernière pause pipi avant de sortir du salon. Nous prenons le bus à 18h40, soit 40 minutes après la fermeture du salon. La navette est très rapide, la récupération de la voiture aussi et c’est vers 19h que nous quittons le parking.
J’avais dit aux enfants restés à la maison que nous arriverions vers 19h30/20h. Ça ne va pas le faire…
J’appelle donc la maison pour prévenir qu’on arrivera plutôt vers 21h30.
Et c’est vers 21h15 que nous arrivons.
Notre numéro 3 nous a préparé des fajitas que nous mangeons avec plaisir et appétit malgré la fatigue et l’heure tardive.
Nous racontons un peu notre week-end à ceux qui sont restés à la maison, mais il est tard et demain c’est lundi alors il est plus que temps d’aller dormir.
Heureux de notre week-end, des jeux pleins les sacs et des souvenirs plein la tête, nous allons nous coucher avec plaisir.
Pas comme Aliénor et Marceau, qui se sont fait disputer par les "invités " français parce qu’ils sont arrivés à 22h au lieu des 21h prévues. Ça leur apprendra à rendre service …

Jolie tranche d’une vie à Essen.

A un moment, j’ai cru que ça allait devenir salace, je te cite: “Ca se passe super bien, on accroche carrément et on décide de pousser plus loin notre relation”, mais non finalement.

Govin dit :Jolie tranche d'une vie à Essen.

A un moment, j'ai cru ça allait devenir salace, je te cite: "Ca se passe super bien, on accroche carrément et on décide de pousser plus loin notre relation", mais non finalement.

Que veux-tu, je suis joueuse.. ;-)

Sympa le compte rendu, même si j’ai pensé comme Govin au début. :smiley:

Pour info, ils ont quel age à peu près vos schtroumpfs ? Et tu utilises quoi pour transporter les jeux pendant la journée ? (tu as l’air très mobile malgré les volumes :wink: )

Merci alyogali pour ton compte rendu que j’attendais avec impatience !
Pour moi qui n’irai jamais, c’est un peu “mon” Essen, tellement on s’y croirait. winkOn voit bien l’organisation et l’énergie d’une maman de 5 enfants.
J’espère que tu retourneras l’année prochaine à Essen, et que tu auras encore le courage de nous le raconter, que je puisse un peu en profiter moi aussi.

Idem, merci pour cette tranche de vie ludique!
j’irai, un jour, j’irai…

KiwiToast dit :Sympa le compte rendu, même si j'ai pensé comme Govin au début. :D

Pour info, ils ont quel age à peu près vos schtroumpfs ? Et tu utilises quoi pour transporter les jeux pendant la journée ? (tu as l'air très mobile malgré les volumes ;) )

J'utilise quoi pour transporter mes jeux ?
Mes enfants, bien sur !!!

Et mon mari aussi .


De toute façon ils ne font pas d'achats, eux.
Alors hop : au pique-nique leurs sacs se vident des sandwiches et se remplissent de jeux.
J'ai même failli faire porter Roll Player à mon mari, juste pour le fun de lui faire trimballer son cadeau d'anniversaire sans qu'il le sache.
Mais au dernier moment je n'ai pas osé et l'ai filé à mon fils...

Ceci étant, au final j'ai fait assez peu d'achats de "grosses boites" : Roll Player, Dice Hospital, Amul, les Inventeurs et Draftosaurus.
J'ai un sac à dos qui peut accueillir un gros jeu carré format standard (30x30) et quelques petites boites à côté.
Dans mon sac à dos, j'ai deux sacs "shopping" grand format que je peux sortir si besoin, ce que j'ai fait le samedi soir en récupérant mes précommandes.

Et j'ai aussi deux sacs plus petits que j'utilise pour les petits achats quand mon sac est plein ou que j'ai la flemme d'y chercher de la place entre les sandwichs et mon bric-à-brac (chargeur de téléphone, crayons, mini-pharmacie, porte-monnaie,...).
Mon sac à dos dispose de "clips" pour le fermer sur la poitrine.
J'utilise ce fermoir pour accrocher un petit sac shopping, comme ça je n'ai même pas besoin de le porter.

Ah oui, et je n'ai pas répondu sur l'âge des 3 mousquetaires qui étaient 5, c'est bien connu.
L'aîné a 16 ans et en aura 17 en mars.
Le deuxième a presque 15 ans et le troisième a presque 14 ans.
Les jumeaux auront 12 ans en janvier.

Ceci étant, comme certains certains moins aux jeux de société que d'autres, nous n'avons jamais fait Essen avec les 5 en même temps.
Mais ils sont déjà tous venus au moins une fois, rien que par curiosité.

 

Proute dit :Merci alyogali pour ton compte rendu que j'attendais avec impatience !
Pour moi qui n'irai jamais, c'est un peu "mon" Essen, tellement on s'y croirait. winkOn voit bien l'organisation et l'énergie d'une maman de 5 enfants.
J'espère que tu retourneras l'année prochaine à Essen, et que tu auras encore le courage de nous le raconter, que je puisse un peu en profiter moi aussi.

Il ne faut jamais dire "jamais"...

Bon, très honnêtement, j'ai plus d'énergie pour aller à Essen que pour faire le ménage.
C'est bizarre hein...

J'espère aussi retourner à Essen l'an prochain, mais ça m'a l'air bien parti pour.
Je pourrai presque écrire déjà les premiers chapitres, lol... surprise

En effet, avec mon mari, Alix et Marceau nous avons déjà validé que :
- aller à Essen sur deux jours, c'est vachement mieux que pour un seul donc on revalide pour l'année prochaine
- les sandwichs, c'est vraiment ce qui nous met toujours en retard le matin donc pour l'année prochaine on prendra des trucs tout prêts à l'avance, genre des brezels de chez lidl à 39cents ou leurs croissants, au jambon, leurs beureks, leurs mini-pizzas ou d'autres trucs de ce genre
- apporter de la bouffe à préparer pour le soir, c'est sûr que c'est plus économique, mais au final ça nous bouffe une énergie de dingue : il faut réfléchir à l'avance à ce qu'on va manger, faire les courses, tout emporter, emporter aussi de la vaisselle pare qu'on ne sait pas comment notre appart sera équipé. Puis après le salon et avoir déchargé la voiture, il faut encore trouver le courage de faire à dîner alors qu'on voudrait parler de nos jeux, les regarder, les admirer et peut-être même les essayer. Et puis après il faut encore tout nettoyer, ranger, embarquer dans la voiture. Bref, l'année prochaine tant pis pour les finances mais on se trouvera un kebab, un asiatique ou une pizzeria

Donc les plans pour Essen 202 sont déjà bien entamés.
On laisse retomber la poudre "après salon" et on commencera à se chercher un appart un peu plus tard.
Et bien sûr, il y aura un compte-rendu.
Parce que, mine de rien, j'aime bien, quelques années plus tard, relire tout ça et me dire "ah oui, 2019 c'est l'année où on avait eu cette explication lamentable sur empire of the North, j'avais presque oublié".
C'est aussi pour ça que j'aime bien écrire ces petits récits.
Parce que les tests de jeux, ça ne manque par sur internet et pour la majorité de ces jeux, la "hype" sera retombée en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire.
Alors que dans 20 ans, je serai bien contente de relire mes petites anecdotes.

Bon, c'est pas tout ça, mais je vais aller surveiller les garçons, qui jouent au poker avec leurs potes...

Idem, un compte-rendu qui permet une totale immersion dans un événement ludique que je ne connais que par les retours des uns et des autres.
Très intéressant et amusant à lire.