Un petit compte rendu d’essen 2014, un de plus. Une partie pour la plupart, donc avis à chaud, je note mon envie de rejouer.
Dans l’ordre de mes parties
Roborama (play this one) : 
un jeu où vous devez conduire votre robot à l’aide de cartes (1-2-3…déplacements) jusqu’au secteur de votre adversaire en face. A la fin du mouvement de votre robot vous êtes sur une case vous permettant de réactiver une carte déplacement déjà utilisée pour la rendre disponible à nouveau. Peut être très calculatoire pour le coup. On a joué à 2, à 4 ça doit être le gros bordel. Pas mal dans le genre, matos un peu cheap, plateau pas très jojo. On a apprécié avec l’envie de tester à + de joueurs.
Onward to Venus : le dernier Wallace. Autant je suis très client des jeux du bonhomme, autant le thème me ravissait, autant là j’ai passé mon tour. Un jeu de déplacement, gestion des troupes, on combat des planètes à l’aide de cartes, etc…je n’ai pas trouvé d’originalité qui est d’habitude la marque de fabrique de sieur Wallace. Ma tablée a bien aimé elle. Bouh j’aurai aimé aimer, tant pis pour cette année.
Castle Crush 
: jeu en bois de construction/destruction avec un système malin de points de victoire. Pas bête mais une partie et c’est assez.
Massilia : 
Alors grosse envie pour moi d’y jouer après le sublime Vanuatu, et tout le tintoin autour de ce jeu. Désapointés nous fûmes. Bon clairement, y jouer à deux ne nous a pas aidé, mais il est tellement facile de se taper dessus à l’aide de la corruption, le malus engendré par le choix de cet action est bien moins pénalisant que la perte subie par l’adversaire à cause de votre coup. Du coup, c’est trop tentant de vider les étals adverses et de virer les marchés. On a joué les bonnes règles car elles étaient en français sur place. Plus d’argent ni de ressources en milieu de partie pour l’un et l’autre, on a stoppé le massacre. A voir à plus de joueurs si c’est plus controlable car moins tentant de pourrir l’autre, mais très surpris de la violence du jeu, autant être prévenu. Trop intéractif pour le coup (je sais c’est bizarre, car l’intéraction on en cherche d’habitude, même dans le kubenbois)
Orongo : le dernier Reiner. Le système est pas mal, on mise poings fermés ses coquillages pour avoir le droit de poser ses jetons et tenter de relier sur l’île des items pour gagner des points. Le premier enchérisseur perd sa mise et pose trois jetons, les deuxième garde sa mise mais n’en pose que deux, etc… celui qui ne met rien ne pose rien, mais récupère la mise du meilleur enchérisseur. Archi simple, vite bouclé, répétitif. Pas mauvais mais rien de nouveau sous le soleil.
Ivor the Engine : design tout mignon (mouais faut aimer), j’apprécie les jeux de surprised games et vient flaner chez eux tous les ans. Ici, on chope des cartes qui soit vont nous permettre d’amasser des moutons, soit une action spéciale si on la garde . Le but est d’amasser le plus de mouton sur le plateau. Partie à trois finalement assez statique, peu de possibilités de déplacement et on l’a regretté, du coup, l’interaction aurait pu être meilleure encore. Mignon mais ne nous a pas passionné.
Choson : 
la palme de l’explication de salon la plus pourrie. Le gars était très sympa mais n’a jamais joué je pense. Heureusement que j’avais déjà joué à Koryo pour le système. Il ne nous explique pas les effets des cartes et lance la partie. Je finis à 24 points, Cécile 19, et lui 0. Bref, impossible de savoir ce que vaut le jeu.
Abraca what : Un mélange de Code 77/tricoda/hanabi avec des pouvoirs. Un système de déduction avec pas mal de hasard quand même. Bon petit look, parfait avec des enfants j’imagine, on aurait bien acheté pour la ludothèque mais en rupture.
Deus : Un jeu de Civ’ en une heure, tel est le pari. Et c’est réussi. J’aime beaucoup le look du jeu, ça se joue très vite, les règles étant facile comme tout, ensuite on se laisse guider par les cartes. On a joué à deux, et on s’est développé très vite car peu de blocage finalement. On a très peu joué les temples, pour jouer plutôt sur le facteur course et engranger au plus vite les PV. Du coup la partie s’achève très vite, à notre grande surprise. Hâte d’y jouer a plus pour l’intéraction et les blocages. Bonne sensation. Le plus léger des pearl Games de notre avis.
Sushi dice : on balance des dés en duel, le premier à réussir la combinaison adéquat gagne la carte du centre. Le troisième luron qui ne joue pas peut intervenir s’il voit une combinaison commune. Rigolo deux minutes.
La suite plus tard
C’est tout ? 
Salut,
Je note tes trouvailles et je vais m’y intéresser.
Merci pour ce retour.
Ouééé, merci !
On attend la suite…
Merci pour ces retours, le retour des retours, c’est pas naze!
Hello bon j’espère vous voir l’année prochaine !!
D’ailleurs cette année, ma dixième, j’ai encore pu faire plein de rencontres sympas. Auteurs, joueurs de tous horizons, je me demande parfois si je ne préfère pas les allées d’Essen plutôt que les stands Et encore, j’ai loupé du monde (Swatch, Tub’ comme d’hab, reiXou…). Mais bon quel plaisir de revoir Alain13 en pleine forme, jouer avec des ludochons ou de PeLiens, se faire expliquer Onward par msieur Wallace, se faire vanner par l’ami sebduj, admirer les belles chemises de Govin, proposer le jeu de l’année aux grenoblois, enfin partager une table et une bière avec le gars Ludo, partager quelques jours de salon avec l’ami Peio et fêter la sortie de Hoyuk, ainsi que Colt Express avec l’ami Christophe, tout fier de son bébé, bravo les gars
Place aux jeux
Bakerspeed : un jeu où l’on doit se débarasser de ses cartes selon 3 critères. On lance les dés, on choisit le critère et on se débarasse au plus vite, ou pas. La fin est un peu bancale car les critères ne se retrouvent plus tous sur les cartes, du coup, l’intéret diminue au fil de la partie. Dommage c’était au départ sympathique
Melee: acheté à l’aveugle parce que moubourré sur le stand. Joué le soir à 2, qui n’est sans doute pas la meilleure config, en mode simple. C’est tout con, pas très beau, mais les duels valent leurs pesant de cacahuètes : on gagne le duel si l’adversaire ne devine pas le nombre de thune que j’ai en main. S’il devine c’est mort. On a jamais beaucoup d’argent dispo (entre 1 et 4 sur notre partie, donc deviner c’est faisable). Hasard ou psychologie, on s’en fout, poilade assurée quand ça tombe juste ou entre deux. Doit être très bon avec de joyeux chambreurs, ça tombe bien, j’en ai plein à disposition.
Dragon slayer : un petit jeu de prise de risque qui semblait prometteur car le stop ou encore était décidé par l’adversaire. En fait, par partie, chaque joueur peut challenger une seule et unique fois un autre joueur en l’obligeant à s’attaquer à un dragon. Je ne sais pas si c’est spécifique à notre partie, mais on a quasimment tout réussi. Le démonstrateur disait que c’était incroyable. Du coup, pas vraiment passionnant au final et pas acheté du coup.
El Gaucho : à ranger dans la catégorie poids léger avec un peu de pourrissage. Familial me semble incorrect because c’est assez méchant. Léger et méchant, j’aime en général et quand c’est réussi, c’est encore mieux. Et c’est ici le cas. On est pas du tout dans le même registre qu’hansa teutonica, comme j’ai pu lire, du même éditeur. Même poids que plusieurs jeux joués à Essen Murano, Mangrovia, Grog Island
El gaucho est celui qui m’a le plus plu des 4. D’une part le look plutôt sympa, et d’autres part la mécanique. Plusieurs idées sympas (les cowboys couchés, les actions spéciales toutes efficaces et fortes) favorisant une intéraction importante. Le jeu peut être méchant (vol de vaches adverses). Bref, j’ai plutôt aimé et me dit que ça marchera bien en jeu de ¾ d’heure 1 heure sur une fin de soirée avec un peu de reflexion dedans.
Speak easy : 
Un stratego like, jeu à 2. On avait pas vu le coup venir, une table libre (c’était rare ce jeudi), on est 2, on s’assoie. Pas ma came
Doodle City : un petit jeu du norvégien très sympa qui a fait et nous a expliqué Mangrovia. Ici on lance des dés, une feuille 6x6 avec des bâtiments sur certaines cases, la colonne est imposé par le seul dé bleu, la ligne est choisie par le joueur fonction des autres dés (blancs). On doit relier des tronçons de route pour joindre différents items, qui s’ils sont reliés, feront marquer des points. Pas déplaisant, mais ne nous a pas passionné. Comme les grenoblois semble t’il 
Murano : ( ) Le dernier de la Brand Family. Jeu poids moyen que j’ai apprécié pour son dynamisme. Les tours vont très vites. Une bonne idée de se servir du pourtour du plateau désignant les actions au moyen de gondoles que l’on déplace. Si le joueur veut une action en particulier, il doit déplacer les gondoles, et payer. Cette bonne idée m’a semblé limitée malheureusement car le nombre d’actions disponibles est suffisant pour toujours en avoir une intéressante, et ce, même à la fin du jeu où une action en particulier devient primordiale, mais à ce moment là du jeu, on a tous assez d’argent pour se la payer. Version allemande sur le stand, pas mal de texte sur les cartes, donc pas acheté, mais j’ai plutôt apprécié, même si encore une fois, l’originalité n’est pas ici de mise.
To be continued…
Ben oui t’étais où, tu t’es planqué non ?
J’ai loupé plein de monde pourtant je suis rarement resté aussi longtemps jusqu’à la fermeture du dimanche.
ElGrillo dit:Mais bon quel plaisir de revoir Alain13 en pleine forme, jouer avec des ludochons ou de PeLiens, se faire expliquer Onward par msieur Wallace, se faire vanner par l'ami sebduj, admirer les belles chemises de Govin, proposer le jeu de l'année aux grenoblois, enfin partager une table et une bière avec le gars Ludo, partager quelques jours de salon avec l'ami Peio et fêter la sortie de Hoyuk, ainsi que Colt Express avec l'ami Christophe, tout fier de son bébé, bravo les gars
L'année prochaine, si tu le veux, on change: tu partages une bière avec moi, et tu admires les chemises de Ludo. Dans mes souvenirs, quand je l'ai vu, il en portait une qui n'aurait pas dépareillée dans ma penderie.
Govin dit:ElGrillo dit:Mais bon quel plaisir de revoir Alain13 en pleine forme, jouer avec des ludochons ou de PeLiens, se faire expliquer Onward par msieur Wallace, se faire vanner par l'ami sebduj, admirer les belles chemises de Govin, proposer le jeu de l'année aux grenoblois, enfin partager une table et une bière avec le gars Ludo, partager quelques jours de salon avec l'ami Peio et fêter la sortie de Hoyuk, ainsi que Colt Express avec l'ami Christophe, tout fier de son bébé, bravo les gars
L'année prochaine, si tu le veux, on change: tu partages une bière avec moi, et tu admires les chemises de Ludo. Dans mes souvenirs, quand je l'ai vu, il en portait une qui n'aurait pas dépareillée dans ma penderie.
Tu m'as vu ?
Mais pas moi... Tu veux parler sans doute de ma tenue jaune qui pète ?
Ludo le gars dit:Tu m'as vu ?
Tu veux parler sans doute de ma tenue jaune qui pète ?
Pour tout te dire, tu es certainement le joueur que j'ai le plus croisé sur le salon, avec en point d'orgue ta séance shooting du fiston sur le stand GAG (Essen the Game).
C'est juste que tu ne sais pas qui je suis.
Govin dit:Ludo le gars dit:Tu m'as vu ?
Tu veux parler sans doute de ma tenue jaune qui pète ?
Pour tout te dire, tu es certainement le joueur que j'ai le plus croisé sur le salon, avec en point d'orgue ta séance shooting du fiston sur le stand GAG (Essen the Game).
C'est juste que tu ne sais pas qui je suis.
Mais si, on avait parlé et je crois joué ensemble il y a qq années. Tu aurais dû me causer garçon !
ReiXou dit:Ben oui t'étais où, tu t'es planqué non ?
J'ai loupé plein de monde pourtant je suis rarement resté aussi longtemps jusqu'à la fermeture du dimanche.
J'ai vu les grenoblois sauf toi! Je soupçonne Even de te prévenir quand je suis dans les parages avec son oreillette de l'espace
Niveau prix, cette année, comme constaté crescendo les années précédentes, tout a augmenté ma bonne dame ! Essen, clairement pour ça, c’était mieux avant (mode vieux con on). Fini les rabais à 50% des jeux présentés l’année précédente, fini les murs à 5-10 euros chez heidelberger (ça existe toujours mais ce ne sont pas les mêmes jeux…), même spiele offensive n’est plus si intéressant. Et que dire des nouveautés plus chères sur le salon que sur le net au même moment ! Tout fout le camp. Bon clairement, on y va plus pour les courses, on y va pour savoir ce qu’on va mettre dans le caddie dans les mois à venir, ou débusquer la trouvaille édité à 100 exemplaires, sold out le jeudi midi. A ce jeu là, j’ai acheté Kampen um Fredriksen (pas sur de l’orthographe) en norvégien, sur les conseils de cellpops. Hors de question de revenir de là bas sans la nouveauté exotique pourrave/génialissime/buggée, rayez les mentions inutiles, sinon Essen ne serait pas Essen. Hors de question de ne pas me faire enfler de 35 euros cette année, ou pas )
Ancient Terrible things : Un jeu de prise de risque, au look à la Cthulu, à base de dés et d’effets spéciaux via des cartes. On doit réaliser des combinaisons de dés pour flinguer du streum (full, suite, double paire…). Un peu d’interaction quand même (on se pique des ressources), un peu de texte en anglais sur les cartes (rien de bien costaud). On a tous apprécié autour de la table, c’est pas foncièrement original mais le moment est plaisant, et la prise de risque est parfois réellement payante. On a ramené une boite.
Blocky Mountains : repéré grâce à l’exccceellllent blog de M. Swatch, Vin d’jeu, mis en avant dans sa liste pré-Essen, ce qui nous a permis de nous attarder dans le hall 4, certe un peu isolé (je suis triste j’ai pas pu aller faire un bisou à Draxou sur son stand, il était occupé et après j’y suis pas revenu:( ). Jeu de dextérité où l’on doit, à l’aide d’un crochet, faire passer un bonhomme en bois d’un pièce de départ à celle d’arrivée. Le parcours est déterminé par des cartes, à niveau de difficulté choisie variable. C’est bien édité. On ne s’est pas intéressé trop aux règles, car oui il y en a. On a trouvé ça trop difficile pour des enfants, et cher pour notre budget ludothèque (mais bon y’a du matos quand même). Quand aux adultes, pas sur qu’on resorte le jeu souvent.
Spexxx : dans le même hall. Un jeu de combo de dés. Le principe est simple, on a droit à 4 jets de 6 dés (on garde-relance ce qu’on veut) et on place en ligne et en colonne sur un espèce de grand damier un cube correspondant à la meilleures combo réalisée. Aves nos cubes, on réalise alors des lignes de 3-4-5 cubes, d’où les points. Pas inintéressant car l’idée toute bête marche bien, pas très jojo, et assez répétitif, forcément. ça m’a permis de faire du spexxx avec Cécile, ma partenaire pour ces 4 jours. 
Zhanguo : Le dernier What’s your game. Disons le tout de suite, mon jeu préféré essayé sur ces 4 jours. Du costaud niveau règles (compter une bonne demie heure) mais bien moins qu’un Vinhos ou Madeira, qui m’avaient épuisé les autres années. Exactement ma came. Rien de transcendant d’un point de vue originalité, on est clairement en terrain connu niveau mécanisme. Maintenant plein de choses séduisantes : un look qui me parle, l’utilisation des cartes (la gardé-je pour son effet, la défaussé-je pour jouer l’action), le scoring tout azimut (faut aimer, ça score un peu partout en fin de jeu, pas évident de voir qui mène c’est vrai) mais qui permettra à coup sur des stratégies différentes, la piste des récompenses par la dépense des pions unifications (beaucoup aimé cette phase là), un peu de majo juste ce qu’il faut (les jeux de majo me lassent quand il n’y a que ça), les bonus à pourvoir lorsqu’on joue une carte plus forte ou plus faible, les déplacements des ressources et des travailleurs sur notre plateau individuel (le casse tête), et surtout surtout, un placement aléatoire des conditions de points et de victoire en début de jeu par les tuiles scoring et le tableau des taches qui assure des parties différentes et des adaptations à prévoir. Pas un gros gros coup de cœur, j’attend pour ça quelques parties de plus bien sur, mais un très bon à priori. Un jeu pile pour moi. Un peu long sur notre première partie (4h règles incluses) mais ça va baisser, forcément. Acheté bien sur.
Urban panic : Un plateau individuel, des batiments à y ajouter et à relier, batiments qui font gagner des points ou en perdre selon 5 critères, à la fin on compte les points, sachant que si on a développé un chouille plus la population et pas le job (2 des 5 critères) ben on casque niveau points, logique. A cela, on peut switcher deux tuiels, en piquer à l’adversaire, etc… c’est clairement pas mauvais mais pas assez fun/original/immersif pour nous convaincre.
Au passage merci à Johnny pour les explications sur le stand. Par contre, la prochaine fois, soigne ta pharyngite avant le salon, ça éviterait aux joueurs de la choper dans la foulée… 
Paititi : petit jeu de cartes très bien fichu. On collecte des cartes pioches de différentes forces afin de les dépenser pour choper face cachée des reliques enfouies. Reliques qui seront vendues à des expositions à certains moments déclenchés par les joueurs. En gros, si je pense être balèze en statue lama, je lance une expo et je prend plus de points que mes adversaires. Le principe est très sympa, sauf…sauf que je n’ai pioché que des cartes relique de valeur 1, et ce malgré de fortes cartes pioches !! Ou alors j’ai vraiment pas eu de bol, mais j’ai rien pu faire. De plus le jeu s ‘arrête très vite. Dommage !!! Typiquement je trouve ça malin comme tout mais le déséquilibre des valeurs et la rapidité de la partie m’ont dérouté. Faudrait en faire une autre pour voir comment ça se passe mais bon comme on a pas acheté le jeu, ça va pas être simple.
Patchwork : le jeu à 2 de Rosenberg. Bien édité, bien fichu. On sélectionne chacun notre tour une figure à la tétris, parmi 3, que l’on doit poser sur notre plateau en évitant les trous sinon malus au scoring de fin. Le truc c’est que chaque pièce à un coût en « boutons », et un nombre de points scorés immédiatement, et que ces boutons se récupèrent en dépassant certains seuils sur la piste de score. C’est malin, j’ai aimé pour une partie rapidos de temps en temps. L’explicateur que je croise tous les ans (speed le bonhomme, mais il explique très bien), m’a assuré du renouvellement des parties par la disposition des pièces au départ. Why not.
Beasty Bar : une partie à 4 avec les ludochons. Curieux d’une place avantageuse au fairplay, on est allé y faire un tour. Le jeu est très simple et chaotique. Dans une main de 4 cartes aux decks identiques entre les joueurs, on joue une carte animal à son tour, chaque bestiole a un pouvoir particulier influant sur la file d’attente d’une boite de nuit où seuls les deux premiers animaux rentrent dans la boite une fois 5 cartes posées. Ultra simple et plaisant, mais alors des animaux en boite de nuit j’y crois moyen, et des illustrations d’assez mauvais goût. Bref, pas tenté. Apparemment sentiment partagé entre nous
Potato Man : sur le stand de Zoch en attendant une table pour Mangrovia. Jeu de plis pas con, mais comme dans beaucoup de jeux de plis, beaucoup de coups automatiques et évidents, sauf deux-trois par manche.
Mangrovia : présenté par l’auteur, merci à lui. Jeu poids moyen de majorité de placements de vos pions sur des lignes ou colonnes. Pour pouvoir s’y poser, il faut avoir le bon terrain et les cartes à chiffres avec le montant exact de la case. Cartes qu’il faut allé cherhcer au moyen de deux actions par tour par un système assez malin de pose d’(un) « ouvrier » qui, plus il est placé tôt rend la première action forte mais la deuxième faible et tardive. Plus il est placé tard plus les actions sont rapprochées et efficaces, mais tardives par rapport aux autres joueurs. Ça tourne très bien, très belle édition, pas sur que l’originalité de la phase d’action suffise néanmoins pour rendre le jeu passsionnant après quelques parties. Jeu sold out après 3 jours et 300 copies car des soucis de fabrication. L’auteur ne nous a pas caché que l’éditeur avait modifié deux trois règles pour rendre le jeu plus light et nous a soufflé quelques conseils pour la jouer plus gamer, mais bon, m’en rappelle plus…
100 : Jeu de cartes de chez adlung, genre kems, où tu te débarrasses d’une cartes rapidos pour en prendre une autre et constituer une suite de nombre dans ta main de 10 cartes. Le premier arrivé gagne, youpi. Amusant, moche. Une partie c’est bien.
La suite, plus tard…(qui a dit qu’on ne jouait pas à Essen )
ElGrillo dit:ReiXou dit:Ben oui t'étais où, tu t'es planqué non ?
J'ai loupé plein de monde pourtant je suis rarement resté aussi longtemps jusqu'à la fermeture du dimanche.
J'ai vu les grenoblois sauf toi! Je soupçonne Even de te prévenir quand je suis dans les parages avec son oreillette de l'espace
Dire que j'ai pris Doodle city sur tes précieux conseil, merci
ElGrillo dit: ...des bétises
Je comprends pas comment on a fait pour ne pas se croiser cette année... D'autant qu'on ne peut pas venir pour les 24h de St Leu...
Mes must have d'Essen 2014 : Castle Crush, Melee et King's Pouch.
Mon must have des années précédentes rapporté cette année : Kosmonauts
Corbax dit:ElGrillo dit: ...des bétises
Je comprends pas comment on a fait pour ne pas se croiser cette année... D'autant qu'on ne peut pas venir pour les 24h de St Leu...
Mes must have d'Essen 2014 : Castle Crush, Melee et King's Pouch.
Mon must have des années précédentes rapporté cette année : Kosmonauts
T'y étais???
Tu viens pas aux 24h???
Double loose
benben dit:ElGrillo dit:ReiXou dit:Ben oui t'étais où, tu t'es planqué non ?
J'ai loupé plein de monde pourtant je suis rarement resté aussi longtemps jusqu'à la fermeture du dimanche.
J'ai vu les grenoblois sauf toi! Je soupçonne Even de te prévenir quand je suis dans les parages avec son oreillette de l'espace
Dire que j'ai pris Doodle city sur tes précieux conseil, merci
Pas de quoi, ça me fait plaisir. Pour le remboursement, on voit ça l'année prochaine si tu veux bien? (peut être auras tu oublié)
ElGrillo dit:Corbax dit:ElGrillo dit: ...des bétises
Je comprends pas comment on a fait pour ne pas se croiser cette année... D'autant qu'on ne peut pas venir pour les 24h de St Leu...
Mes must have d'Essen 2014 : Castle Crush, Melee et King's Pouch.
Mon must have des années précédentes rapporté cette année : Kosmonauts
T'y étais???
Tu viens pas aux 24h???
Double loose
On fera mieux l'année prochaine, promis.
Moi je t’ai pas vu mais bon j’y étais pas, donc forcément ça rend les choses plus compliquées
Hoyuk : alors là je vais pas être très objectif parce que l’auteur est un ami. Juste essayez le pour vous faire une idée. J’adore la bagarre pour les majo sur la carte, il faut être partout mais c’est pas possible. Les calamités apportent un peu de désordre, et ça peut faire mal. ça couine ça c’est bon. J’aime moins la phase des cartes. Voilà pour les plus et les moins pour ma part.
Grog island : Alors ça partait très bien. Plateau sympa, en compagnie d’Oliv’ et sa PeL team. La phase d’enchères à base de dés que l’on sélectionne est vraiment originale pour le coup. Si on n’encheri pas, on prend des avantages des secteurs libérés par les dés choisis par le meilleur enchérisseur, et profiter des avantages associés. Le meilleur enchérisseur réalise alors les meilleures actions (1 par dé choisi) fonction de ses cartes objectifs : placement sur les iles (majo sur les îles au décompte final), tuiles, etc… Le soucis qui s’est vite dessiné sur notre partie à 4, est qu’il apparaît primordial de s’installer tôt sur les iles pour gagner nos majo (puisque les places sont très limitées), donc on mise grosso modo ce qu’on possède, au max, et ensuite on est à sec, donc on attend de se renflouer. Résultat : finalement, à chaque tour, seuls deux joueurs au max peuvent rivaliser sur les enchères, les autres étant à l’ouest un tour ou deux. Bref, notre partie s’est déroulée comme ça, ou alors on a pas bien joué, mais j’aurai aimé aimer si ç’avait été moins automatique. J’attend un peu de retour sur celui là savoir si ça se déroule comme ça tout le temps.
Royals : Tu aimes la majo, tu veux bouffer de la majo, tu veux jouer à Royals !! Ce n’est que ça. Je dis pas, le jeu serait sorti il y a 10 ans, il aurait peut être cartonné, j’en sais rien, mais là, rien qui ne soit déjà complètement connu. Même les tuiles perso en puzzle double pièces qui m’intriguaient ne servent en fait qu’à départager en cas d’égalité au scoring. Après, c’est plutôt bien fichu dans le genre et ça tourne nickel. On pioche des cartes de couleurs (4 couleurs), on se place sur un type de perso dans les pays correspondants avec, ce qui nous permet d’avoir à la fois des majo sur le pays ou sur le perso. 3 décomptes à chaque fin de pioche. Grosso modo. Je ne vois pas du tout comment le jeu peut se renouveller. Par l’auteur de Heads of states, qui m’avait déjà fait le même effet à l’époque. En tous cas, lui est très sympa, on sent la passion.
Yard master : petit jeu de cartes où l’on doit faire des suites de cartes wagons que l’on achète préalablement au marché commun. Rien de bien neuf. On a passé
La Isla : Un petit Feld. 2 parties. C’est vraiment très très léger. On pioche 3 cartes, 3 fonctions possibles pas carte, on attribue une fonction à chaque carte reçue, puis on se pose sur le plateau afin d’ »encadrer » un animal et marquer des points. Les cartes permettent des bonus. Chaque animal progressera alors en valeur au fur et à mesure du jeu et rapportera plus ou moins de points. Si vous avez misé sur le bon cheval… Très opportuniste, on marque des points à chaque coup, aucune possibilité de contrer une tactique adverse, ou si peu, en tous cas, ça va dépendre de la pioche des cartes et des combos possibles… Pour une fin de soirée en ½ heure, ça le fait. Le jeu est bien foutu et pas mauvais mais pour ma part, après deux parties, je me suis un peu ennuyé à la deuxième déjà, pas bon signe
Aquasphère : Faut passer l’obstacle de ce plateau hideux pour découvrir sans doute un must have, l’avenir nous le dira. En tous cas le rapport thématique/mécanique est bien là, je ne vais pas jusqu’à parler d’immersion, quoique, pour un jeu qui se passe sous l’eau…bref, nos scientifiques gèrent une station aquatique chassant des poulpes (points), lançant des sous marins (points), récupérant des cristaux (ça c’est pour l’aspect contrainte), et récupérant des avantages (cartes, et customisation du labo pour les points de fin de partie) et surtout récupérant du temps (primordial). C’est très bien fichu, pour le coup, moi je trouve ça bien original. La phase de programmation est un vrai tord-neurones. Plusieurs orientations stratégiques possibles semble t’il, j’ai hâte d’y revenir car je me suis fais piler par le joueur qui chopait le max de jeton temps (ça semble être la voie impérative si on veut rivaliser).
Witness : coup de cœur. On se chuchote à l’oreille des indices qui vont servir à répondre ensemble à 3 questions finales afin de résoudre une enquête. C’est malin, brillant, fallait y penser. Et très bien édité. J’adore. Merci à Bertrand du PeL de m’en avoir fait l’éloge. ¼ d’heure ? Une petite enquête ?
Voilà c’est pas mal pour cette année, pas de grosse claque dans la face, mais encore une fois, avec tous les jeux dont on dispose à l’année, on devient plus sélectif. Essen c’est toujours bien, et ce même quand les jeux sont dans l’ensemble un peu moins bons qu’en 2012 ou 2013, le plaisir que j’ai à m’y rendre et rencontrer/jouer/boire une bière/manger au bruger king entre amis est toujours intact.