Là je ne comprends pas l'argument. Quels modèles d'organisations, présentes ou passées, as tu qui nous dispensent de travailler ne serait ce que pour se nourrir?
'Tite reflexion philo du jour, façon "pot pourri":Tout dépends de la définition de "travail". Dans notre cas, celui de notre petit sujet trictracien, je propose:
- Effort physique ou intellectuel conscient, délibéré, professionel ou non, ne donnant pas nécessairement lieu à un résultat abouti, mais ayant sa finalité, et dont la rétribution peut être morale et/ou matérielle, mais necessaire pour assurer (au moins en partie) les besoins élémentaires (et superflus) du travailleur.
Dans tout les cas, une chose qui matérialise les besoins élémentaires est l'argent. Toute personne ayant une source d'argent indépendante de tout travail suffisante pour assurer ses besoins ne "travaille" donc pas, selon ma définition, quand bien même ça ne l'empèche pas d'exercer une ou plusieurs activitées rémunérées ou non ^^
Pour les exemples de personnes ne "travaillant" pas, même en exercant une activité rémunérée :
- L'esclavagiste, notemment pour le passé.
- Rentier, RMIste, fonctionnaire, chômeur, parasites en tout genres, enfants, retraités, fous, malades, ect. (ok, ok, je retire ce passage)
- Exploitation droïdique, pour le futur. Ou celle de singes savants. Ou de clones. On peut trouver de très bon essais de science-fiction pour ça. Histoire qui se finissent mal pour la plupart.
A ce titre, une société dans notre monde qui ne travaille pas est une société ou les sources d'argent indépendantes de tout travail sont suffisantes pour assurer les besoins de toute la population.
> J'aurais tendance a dire que certains paradis fiscaux pourraient y arriver si seulement la répartition des richesses ainsi obtenues était mieux gérée. Mais même là, il faut un "travail" minimum de la part de certaines personnes, qui permettent a cet argent de circuler et d'être productif. Ne serait ce que pour les circuits de distribution de denrées, ect.
Mais même dans tout ces cas, le "travail" existe toujours, il est le fait des parents, des exploités, des esclaves, de la communauté, des traders fuyant la fiscalité, ect. Il y a toujours quelqu'un qui travaille quelque part, même pour ceux qui ne travaillent pas a un instant 't'.
Une idée qui me vient a l'esprit: il est possible d'imaginer une société, ou un groupe de personnes "assise" sur un tel tas de pognon qu'elle n'est plus besoin de travailler. Cependant la question est alors: pendant combien de temps? Nous sommes immortels a travers nos enfants, et l'univers est infini a notre échèlle: il faudrait donc une quantité infinie d'argent pour viabiliser ce petit système fermé. A ce titre, de "l'argent" en quantité finie a un instant 't' n'y suffit pas. Les esclaves, se reproduisant et fournissant une quantité de générations infinies et un travail donc infini sont une bien meilleure 'monnaie'.
Evidemment, les systèmes esclavagistes ont une vilaine tendance a s'éffondrer, nous a montré l'histoire.
Ensuite, si on considère une société "finie", par exemple un groupe de personnes ne désirant pas d'enfants, alors on peut donner un chiffre, qui sera par exemple en dollards et sera le "tapis" permettant a ces personnes de ne pas travailler. (ce qui ne les empèche pas d'exercer malgrès tout une activité, génératrice elle-même de "monnaie").
Dans le même extrème, si on considère notre monde comme "fini", alors on peut se contenter de piocher dans les richesses encore disponibles.
On en arrive alors a un compromis, qui n'est pas loin de nos sociétés actuelles: un 'tapis" de richesses suffisant pour "absorber les coups durs" et permettre a une "certaine quantité" de personnes de ne pas travailler, tout en assurant leurs besoins. Et une autre quantité de personnes qui, elles, travaillent plus ou moins selon ma définition, dépendant de la taille du "tapis".
Après, je le répète, ça dépends de ta définition du travail.