ça reste très personnel comme regard et il manque quand même un grand pan de la production des ludonautes : what’s missing, Precognition , lost explorer, etc. Eventuellement je peux contribuer pour un 4 mains si quelqu’un veut se lancer dans la rétro d’un éditeur qui a fait beaucoup de choses (du très bon et du moins bon) en 15 ans.
A noter j’oubliais qu’au delà de la production technique, j’ai toujours une affection pour cet éditeur attachant humainement et toujours animé par la passion de ses projets , à un point qu’on peut lui pardonner parfois son excès d’enthousiasme (je pense à Precognition, qui était présenté comme précurseur d’une méca novatrice et qui visiblement n’était pas au rdv des attentes).
J’ai l’impression qu’on est beaucoup plus rentré depuis quelques temps dans une logique de jeu commercialement performant (typiquement un Wondrous Creature. Ultra efficace et séducteur à défaut d’avoir une personnalité particulière)
Il manque aussi CRIME BOX, un jeu que j’ai découvert que trop récemment & que je regrette de ne pas avoir remarqué à sa sortie … éphémère.
Dans la rubrique “regret”, il y a la troisième extension de COLT EXPRESS (l’attaque des indiens) qui n’est jamais sortie & qui me semblait bien plus prometteuse que celle du marshall …
Ludonautes pour moi, ce sont avant tout ces quatre jeux auxquels je rejoue encore régulièrement.
Colt Express: Un bon moment que je n’y ai plus joué, mais quel jeu quand même ! Un jeu de programmation d’ambiance, avec une vraie dimension cinématographique lorsque l’on voit l’action se dérouler sous nos yeux. Et le train en 3d, quelle bonne idée quand même.
Lewis et Clark: Dans mon top des jeux de gestion. Un mélange gestion/combos/course, ainsi qu’un côté punitif qui ne plaît pas à tout le monde, mais qui pour moi contribue au plaisir. Ceci dit, je suis plutôt d’accord avec ce qui est dit plus haut, tout se joue sur le début de partie, ensuite on déroule ou on subit.
Discoveries: Presque dommage qu’il ait le même thème que Lewis et Clark. Même si le thème fait sens par rapport au jeu, la comparaison le dessert. C’est pourtant un très bon jeu de dés et de combos. Peu exigeant, très satisfaisant, et il y a moyen de bien embêter ses adversaires.
Le Petit Prince: Un jeu aussi fourbe que ses illustrations sont mignonnes, toujours un plaisir de le ressortir. Fun fact: j’ai acheté 1001 îles (que je n’ai pas encore vu cité dans cette rétrospective) car j’aime le jeu, et aussi pour les illustrations de Marie Cardouat, mais je n’y ai jamais joué. Le Petit Prince fait bien l’affaire, la boîte est plus facilement transportable, et le thème ainsi que les illustrations font partie du plaisir.
Outre les jeux, Ludonautes ce sont des gens qui semblent attachants, passionnés, avec une communnication claire. Donc merci à eux pour les jeux ci-dessus, et bonne chance pour leurs nouveaux projets.
Comme pour d’autres, Le Petit Prince et Colt express pour moi, les deux Ludonautes de ma Ludo.
J’ai plein de souvenirs avec Le Petit Prince pour des parties jouées avec ma fille qui était encore petite mais qui avait tout compris des fourberies du jeu. J’ai aussi en mémoire une partie jouées à 5 entre vieux briscards et j’entends encore les lamentations de deux d’entre eux qui avaient été très gâtés question baobab. Ma boite est assez usées.
Lexis et Clark, j’ai curieusement jamais accroché.
Je souhaite bonne chance pour la suite aux passionnés qui travaillaient chez Ludonaute.
Ludonaute c’est aussi un peu la philosophie qu’on retrouvait chez Pearl Games. Des partis pris mécaniques assez forts, un souci de la présentation et des jeux qui n’ont pas rencontré leur public.
Colt Express, Le Petit Prince, Living Forest et Lewis et Clark ça fait quand même une belle vitrine. J’ai souvent lu des bonnes choses sur Discoveries, Shitenno et Yggdrasil.
Tycoon Games (lié au sulfureux proprio de Starling Games/Ever fell) c’est dommage, ce sont ceux qui ont récupéré les licences de CMON, et ça n’a pas l’air glorieux.
Je conserve un oeil attendri sur Ludonaute, d’une part en hommage à Lewis & Clark que j’apprécie beaucoup, et d’autre part car ils s’étaient à l’époque attardés sur mon proto mal dégrossi que j’ai eu la flemme de peaufiner et de leur rendre plus digeste / attractif !
j’ai eu en fait un peu la même expérience : Paneveggio (à l’époque Stradivarius) a plusieurs fois tourné entre les mains des ludonautes, qui ont bien aidé à son développement. Si le dénouement n’est pas le même puisque mon jeu a trouvé la voie de l’édition (finalement sans les ludonautes) , le proto à l’époque devait être aussi mal dégrossi que semblait être le tien
Ce sont ceux-là aussi auxquels nous rejouons régulièrement. Même si je les ai ou eu tous jusqu’à CIV, Oh Captain et Nomades compris (après j’ai entamé une période où j’achetais moins de jeux mais Living forest est sur ma liste d’envie)
Je suis tristesse mais j’espère que ce sera une nouvelle page heureuse pour eux, ce sont des amours de personnes sur les festivals
J’ai regardé la vidéo et lu le communiqué de presse, je leur tire mon chapeau : outre une production ludique finalement très raisonnable (ça n’est pas si souvent qu’on sent des éditeurs croire à ce point à tous les jeux qu’ils publient) et quelques belles étoiles ajoutées à la galaxie ludique, c’est l’accord entre leurs valeurs et leurs actes que je trouve admirable.
Je garderai toujours un souvenir ému de ma découverte de Lewis&Clark il y a 6-7 ans, on me l’avait prêté en me donnant un avis assez négatif que je n’ai pas du tout compris tant j’ai adoré ma première partie. Le concept, la mécanique, les illustrations, la tension en cours de jeu… ça m’a lancé dans la lecture passionnante du journal de bord des deux explorateurs qui n’a fait que renforcer mon attachement au jeu.
ça reste très personnel comme regard et il manque quand même un grand pan de la production des ludonautes : what’s missing, Precognition , lost explorer, etc. Eventuellement je peux contribuer pour un 4 mains si quelqu’un veut se lancer dans la rétro d’un éditeur qui a fait beaucoup de choses (du très bon et du moins bon) en 15 ans.
, à un point qu’on peut lui pardonner parfois son excès d’enthousiasme (je pense à Precognition, qui était présenté comme précurseur d’une méca novatrice et qui visiblement n’était pas au rdv des attentes).
