[Flamme Rouge] Solo 2018 - Saison 2 : Tour d'Europe !



Et c’est officiellement parti pour le sommet symbolique de ce Tour d’Europe !!!

Lisez attentivement tout le post SVP

5ème ETAPE : CIMA COPPI



Notez bien qu’il n’y a que 2PK : entrée de tuile H et 4ème ligne de la tuile L.
Le replat de la tuile D ne compte pas.

Pour les comptables :
la course permet de marquer jusqu’à 36 points au classement de la montagne
(6 au PK1, 10 au PK2, et jusqu’à 20 points pour la victoire d’étape)

(Autant dire que c’est là que le maillot se joue…)


### ATTENTION ###

Pour cette étape seulement

MISE EN PLACE SPECIALE

Tric Trac
Le Grimpeur est donc en retrait par rapport à une montagne “classique”


REGLE SPECIALE : Porteur d’eau

Un cycliste en contact (gauche droite devant derrière) avec un autre peut prendre une fatigue supplémentaire, en échange de quoi l’autre cycliste se déplacera de minimum 4 le tour prochain (utilisable une seule fois sur la course).


ENFIN…
Je rappelle que vous devez constituer vos decks avec les CF signalées dans la liste (a priori à jour) en page 1


Les derniers résultats doivent me parvenir par le formulaire habituel au plus tard le samedi 29 septembre 2018 à 13h45
(mais si tout arrive avant je ne porterai pas plainte)


Pierre Mince va-t-il finir par craquer sur le toit de l’Europe ?
Bernard Rhino va-t-il lâcher son rutilant maillot à pois ?
Les vrais joueurs vont-ils enfin faire la peau des fantômes aux classements par équipe ?

Vous le saurez en suivant les commentaires de cette passionnante étape !

Que la force soit avec vous !



(édit)

Oups, j’ai faillit oublié les fatigues au démarrage. Effectivement, faites bien gaffe à ça tout le monde.
D’autant que Séléné est dans le rouge (sur l’échelle de Pingouin).

Et mettez vous un pense bête pour le pouvoir porteur d’eau, pour y penser durant la course.
Ce serait bête de pas profité de l’Eau Potable Ordonnancée aux joueurs.

Rapport succin de course :

Et bien course derrière Raymon Coquiveille tout du long. Qui remporte les deux PK et la course sans jamais défaillir. Gionricardo Onmorémenti c’est fait avoir dans un blocus de masse. Cela lui apprendra à être trop confient et laisser un avantage à son coéquipier rouleur de l’équipe poumon.

Le train de course assez vif du début n’aura pour autant pas empêché mes deux cyclistes de se refaire une jeunesse grâce à un domestique au taquet. Dont une fois grâce au pouvoir porteur d’eau au bénéfice de Séléné dans la grande ascension. (Elle a dû toutefois quand même sacrifier un neuf durant cette ascension). Le domestique n’aura plus servi après ça mais je suis assez satisfait de sa perf.

Épreuve pas si terrible finalement (merci le combo domestique porteur d’eau), même si j’aurai pu faire mieux avec moins de fatigues au départ. J’étais très surpris du peu de fatigue me restant au final. Quelque part, c’est le fait que Raymond m’ait tout piqué qui a fait que d’un autre côté, j’étais à l’abri du vent. Je peux cependant dire adieu à tout espoir de chopper le maillot à pois.




Le peloton bruisse de mille rumeurs depuis quelques jours. les performances des uns et des autres sont examinées à la loupe, mais AsPhalTe est particulièrement dans l’oeil du cyclone.

Chez AlcaTorda, c’est la soupe à la grimace. Les coureurs, pourtant plutôt en forme, peinent à s’illustrer vraiment… à part une obscure 5ème place et qeulques points glanés çà et là, autant dire : rien.
Certes, il faut s’épargner sur une course à étape, mais finir frais et en fond de classement : who gives a shit ? Il s’agit donc de mettre en place une stratégie plus offensive.

La course commence sous les pires auspices : le dérailleur de Staska Kowlaski fait des siennes, et le départ est déjà complètement manqué ! Heureusement, le peloton n’est pas parti sur des bases trop rapides.

vous avez de jolis petit c…(aleçons) les gars,
ce serait dommage de ne pas en profiter non ?

Respectueux des consignes, les compères rouges fournissent l’effort qu’il faut pour animer le peloton. Rico, plus en forme, prend les commandes de la poursuite avec autorité. Hélas, Bernard Rhino est également en forme et il ne faiblit pas dans la première ascension du jour, bien secondé par son équipe qui contient les velléités de Lamiré. Au fond du peloton, Staska et Onmorémenti se jaugent, et ne semblent pas vouloir tirer trop vite leurs cartouches.

Rhino passe le PK1 en solitaire tandis que le peloton, emmené par Raymond Coquiveille, revient sur lui alors que Rico Lamiré met peut-être un peu trop de zèle à jouer les premiers rôles : au prix de gros efforts, il bloque la remontée de Gianricardo Onmorémenti et permet à Staska de rester dans sa roue… mais, ce faisant, il laisse Rhino reprendre ses distances à l’occasion de la descente. La stratégie des rouges (si stratégie il y a…) ne bénéficie-t-elle pas en premier lieu à AsPhalTe ?

Eh bien non, car le vétéran connaît son premier coup de pompe de la journée, et se voit rattraper par le peloton emmené par son vieux rival Coquiveille ! Mais l’accélération est fatale à l’unité de l’équipe AlcaTorda, dont le fidèle équipier est lâché dans la descente. Coquiveille prend les commandes avec autorité, mais c’est le coup de tonnerre à l’arrière, où Staska Kowalski place sa première banderille au meilleur moment !

admirez le déhanché

Laissant Onmorémenti le souffle soupé, elle remonte tout le peloton et vient se caler dans la roue du senior de l’équipe Eco. Elle négocie avec Rhino, pour qu’ils se relaient alors que la Cima Coppi se dresse devant eux… Et ils prennent les commandes !!! Mais est-ce une si bonne tactique ?

Rhino n’est pas un perdreau de l’année, et pourtant c’est lui qui se fait piéger à ouvrir la route alors que, dans son sillage, Staska profite au mieux de la courte descente.

“j’aime bien qu’un plan se déroule sans accrocs

Le début de l’ascension est déjà l’occasion d’une cassure peut-être définitive : Rico Lamiré a lâché, mais il fait de son mieux avec son équipier pour rester dans le rythme.
Kowalski continue à tisser sa toile à la perfection laissant Coquiveille et Rhino prendre les relais les plus difficiles dans la redoutable ascension. A l’arrière la course est impitoyable : c’est au tour de l’AsPhalTe de bloquer les vélleités de Onmorémenti, et cette obstruction permet à Lamiré de recoller !

Le passage du Cima Coppi est titanesque ! Bien aidé par son coéquipier, Onmorémenti redouble d’efforts et passe le barrage AsPhalte mais c’est trop court ! Et c’est Rhino qui rafle une nouvelle fois les points du mythique PK2, mais Staska Kowalski est juste à côté, et dans la forme de sa vie !

“honneur aux anciens” d’accord… mais des fois, ça saoûle

Peut-être vexée de s’être fait flouer, ou seulement désireuse de tuer le suspense, Staska porte une accélération monstrueuse dans la descente, qui laisse le vieux baroudeur sans réaction. Pierre Mince tente de prendre sa roue mais il part de trop loin, et la jeune sprinteuse franchit la ligne les bras levés ! Mission accomplie ! Elle remporte cette course de légende au nez et à la barbe des plus chevronnés, et surtout loin devant GianRicardo Onmorémenti qui finit presque en anonyme sur le tracé qui était presque son objectif du Tour.
Na na na na nèèèèère

Derrière, Rico Lamiré est revenu du Diable Vauvert pour passer presque tout le peloton en revue dans l’emballage final. On est loin du doublé mais, compte tenu du déroulement de la course, même son résultat est une performance !


Bref. J’ai fait ce que j’ai pu, pas mécontent d’une première victoire sur table cette saison… Mais, pas de bol, ce faisant c’est sur moi que retombe la honte d’attribuer un résultat à Pierre Mince… saleté de statistiques…

Vicen dit :Et Mince, fichue Pierre !
Multiplier par le nombre de table mes bots sont trop fort. C'est pour ainsi dire l'armée des clones.
Y a que le rouleur officiel qui ne nous supplante pas. Et encore, il est pas mal positionné sur l'étape du Massif Central.
Va falloir dépister ce qu'ils ont dans les urines un de ses quatre.frown
Espérons que la petite bouteille d'eau plate ordonnancée aux joueurs, suffise à les remonter à bloc.

Sinon, il faudrait prendre en compte leur performance moyenne sur l'ensemble des tables plutôt que la meilleure, histoire de les rendre moins imbattable et de replacer le challenge des maillots entre les joueurs. Parce que là, je ne vois pas qui d'autre qu'un fantôme pourra prétendre à un quelconque prix final.

Resinon, je m'attendais à prendre une plus grosse claque sur cette dernière étape... finalement, je n'ai pas été le seul à souffrir ! Bon, c'est mal barré pour le général, c'est sûr, mais je peux toujours tenter de viser une place sur le podium par équipes. Il est calculé comment d'ailleurs le temps du trophée par équipes ?

Rwain dit :
Vicen dit :Et Mince, fichue Pierre !
Multiplier par le nombre de table mes bots sont trop fort. C'est pour ainsi dire l'armée des clones.
Y a que le rouleur officiel qui ne nous supplante pas. Et encore, il est pas mal positionné sur l'étape du Massif Central.
Va falloir dépister ce qu'ils ont dans les urines un de ses quatre.frown
Espérons que la petite bouteille d'eau plate ordonnancée aux joueurs, suffise à les remonter à bloc.

Sinon, il faudrait prendre en compte leur performance moyenne sur l'ensemble des tables plutôt que la meilleure, histoire de les rendre moins imbattable et de replacer le challenge des maillots entre les joueurs.

Le débat est intéressant mais je préfèrerais qu'il ait lieu ailleurs ou plus tard
Je précise toutefois que cette question s'est déjà posée dans le secret de l'alcôve des MP - ce n'est pas comme si nous avions été parfaitement insconcients.
Il y avait plein de solutions possibles, dont celles-ci, que j'ai examinées sous l'angle statistique d'abord, puis empirique ensuite

J'y porte (comme à d'autres) une objection principale : cela peut conduire (et, en pratique, aurait conduit) un coureur à remporter une étape qu'il n'a pas gagné sur sa propre table, ce qui est symboliquement pour le moins curieux.
 

Parce que là, je ne vois pas qui d'autre qu'un fantôme pourra prétendre à un quelconque prix final.

ça oui, on est d'accord que c'est gênant. Pour cette saison, j'ai une solution radicale : pour les points, dégager les fantômes (ils prennent les points mais ne figurent dans aucun classement. Après tout, la compétition est entre nous :)

Pour les temps, on souffre de la trop grande régularité du Poursuivant, et seulement de ça. Il y a une solution relativement élégante mais ça m'embête de la mettre en place a posteriori (pas pour des raisons techniques)
 

Resinon, je m'attendais à prendre une plus grosse claque sur cette dernière étape... finalement, je n'ai pas été le seul à souffrir ! Bon, c'est mal barré pour le général, c'est sûr, mais je peux toujours tenter de viser une place sur le podium par équipes. Il est calculé comment d'ailleurs le temps du trophée par équipes ?

On additionne les temps des deux meilleurs coureurs, sauf le contre-la-montre où l'on ne retient que le temps du 2ème.
Là encore, AsPhalTe bénéficie du double effet kisscool : Pierre Mince trop fort et Bernard Rhino trop régulier.

Mais on voit que ça tient à pas grand'chose : une seule fois dans le Gruppetto et il rentre dans le rang... le problème c'est qu'il sort toujours, le bougre...

 

Dans ce cas parlons en plutôt , si on en parle.

@pingouin : jettes un oeil à l’autre topic… la FICST (dont je suis membre honoraire) a toujours une solution.

Tric TracLe départ de cette cinquième étape est donné sous un orage menaçant.

Tric TracD’emblée l’équipe ZIC adopte une stratégie de suiveurs et laisse la poursuite après Bernard Rhino s’organiser…

Tric TracTric Trac
Pierre Mince et Luigi Grupetto bloque bien le peloton…

Tric TracTric Trac
Ainsi Bernard Rhino passe aisément en tête au premier PK1, tandis que Santana Ranzabal inquiète son directeur sportif…

Tric TracTric TracGianricardo Onmorémenti tente alors une sortie…mais il est repris dans la vallée…

Tric TracTric TracOu Bernard Rhino semble quelque peu fléchir dans les premières pentes du col…

Tric TracTric Trac
Mais il insiste encore, voulant certainement assurer son maillot à pois et passer en tête du col…

Tric TracLe moment ou Domi Steck, n’en pouvant visiblement plus s’effondre dans un fossé…laissant Santana dans la mouise…tandis que l’objectif est atteint pour Bernard Rhino.

Tric TracC’est le moment que choisi Roberto Cana pour se caler dans la roue de Giancarlo Onmorémenti

Tric TracTric Trac
Et porter son attaque alors que Bernard Rhino semble à bout de forces…

Tric TracEt Roberto Cana règle le sprint de cette cinquième étape de fort belle manière !
(J’ai bien tenu compte de l’aspiration pour les résultats du baroudeur et des deux équipiers Poumons)


Santana Ranzabal effectue alors un retour du diable Vauvert et fini à l’aspiration des deux inséparables équipiers Asphalte mais il est bel et bien dernier…

Flash News
Lisez la dépêche du tour...

Trouble dans l'équipe Asphalte suite à un vice de contrat

On apprend qu'une close stipulait aux membres de l'équipe Asphalte, que ces derniers ne devaient pas attaquer durant les échappées de Bernard Rhino. Le truc c'est qu'ils ne savaient pas au moment de signer que celui-ci s'échapperait sur toutes les étapes !

Si bien que Bernard, outré d'être sans cesse poursuivit, a donc fini par faire appelle aux services d'avocat de la Fédération International de Cyclisme Sur Table (qui avait rédigé pour lui son contrat).

Résultat : l'équipe asphalte a dû se séparer du baroudeur tout en lui versant un dédommagement, dont un pourcentage non négligeable (pour ne pas dire prohibitif) reversé à ses avocats.

On a pas tout les détails de l'arrangement, mais une chose est sûr...
Bernard Rhino arborera désormais le maillot de la FICST !

Dans le même temps, Pauline Ferrant-Sabot, la nouvelle pouline de l'équipe asphalte a été recrutée en renfort pour palier à l'événement, et participera au tour lors de la prochaine étape.

Interviewé, Pierre Mince s'est dit ravi d'avance de pouvoir bientôt faire équipe avec la nouvelle. Car dit il, il sera sans doute très fatigué après l'ascension de Cima Coppi, étape durant laquelle il espère ajouter le maillot à pois à sa collection.

Nul doute que de son côté, Bernard Rhino tentera de conserver le seul maillot qui échappe encore à son ex coéquipier.

 
Vicen

Etape 5 :


Tric Trac
Bernard Rhino de l’équipe As-Phal-te est tout de suite rejoint par Pierre Mince qui attaque des le premier kilomètre.

Tric Trac
Barnabé Domest protège efficacement le reste de l’équipe ONZE. L’équipe Poumon reste à l’abri dans le peloton: l’étape d’aujourd’hui est idéale pour Gianricardo Onmorémenti


L’échappée est rejointe à l’attaque de la première difficulté du jour.

Tric Trac
Bernard Savavite reste dans les roues de Gianricardo Onmorémenti et Raymond Coquiveille. A l’arrière, Laurent Roulafond se fait piéger mais ne s’affole pas.

Tric Trac
Au premier PK, c’est Pierre Mince qui passe en tête, suivi de près par Bernard Rhino. La descente est rapide pour les deux leaders qui creusent l’écart !

Tric Trac
Barnabé Domest a attendu Laurent Roulafond dans la montée pour limiter les dégats. L’équipe Poumon mène la chasse …


Bernard Savavite place une attaque afin de revenir sur l’échappée, mais il aspire dans sa roue l’ensemble du peloton qui est en file indienne.


A l’attaque de la dernière difficulté, l’équipe Poumon reprend la course en main.

Tric Trac
Bernard Savavite semble en difficulté !!! est ce du bluff ? Alors que Gianricardo Onmorémenti mène le train dans l’ascension, Bernard Savavite se replace dans les roues et reprend des forces dans la portion de descente.

Tric Trac
Laurent Roulafond est une nouvelle fois distancé dans les premières pentes… Cette étape risque d’être compliqué pour lui !

Tric Trac
Gianricardo Onmorémenti ne laisse à personne le soin de donner le tempo lors de cette ascension ! c’est vraiment le patron de la montagne ! Laurent Roulafond semble aller mieux et se replace.

Tric Trac
Bernard Savavite et Laurent Roulafond de l’équipe ONZE restent idéalement placés en vue de l’arrivée.


Au PK2, Gianricardo Onmorémenti bacule en tête et entame la descente suivi de son coéquipier Raymond Coquiveille et Bernard Savavite.

Tric Trac
Ce dernier place une nouvelle attaque mais cela ne suffit pas pour franchir la ligne ! Il est suivi de Gianricardo Onmorémenti qui ne baisse pas les bras. Laurent Roulafond termine en trombe et manque de peu la victoire qui revient à son coéquipier Bernard Savavite !

Tric Trac
Raymond Coquiveille complète le podium.

Première victoire d’étape pour l’équipe
ONZE qui réussit le doublé !!! L’équipe As-Phal-te termine décrochée.

Je viens de terminer ma course… je n’ai pas le temps de faire le CR complet dès maintenant mais je tenais à vous faire part d’une nouvelle incroyable :

J ai eu un PK !!!


Mon tout premier PK depuis le début du tour… je suis tout ému

Rwain dit :Je viens de terminer ma course... je n'ai pas le temps de faire le CR complet dès maintenant mais je tenais à vous faire part d'une nouvelle incroyable :

J ai eu un PK !!!!!!


Mon tout premier PK depuis le début du tour... je suis tout ému

Et pas n'importe lequel, messieurs-dames...

Ze PK !


 

C’est un peu dans la confusion, que se fait le départ de cette 5ème étape.
En effet, il semblerait que Bernard Rhino se soit rapproché de la FICST pour négocier son départ de l’équipe Asphalte!
Suite à une mésentente avec ses coéquipiers, Bernard effectuera probablement sa dernière étape sur cette compétition.
Rózsa et Sipos, suspicieux depuis le début sur la Team Asphalte (pratique d’être suspicieux quand on tombe sur plus fort que soi) semblent soulagés de cette décision, même si, ils attendent de voir la prochaine recrue, Pauline Ferrant-Sabot, à l’oeuvre.
En attendant, Bernard est bel et bien présent sur la ligne de départ de cette grosse étape montagneuse qui s’annonce complexe pour la team Szuper Beton!
Les consignes pour nos coureurs, essayer de récupérer des étapes précédentes sans se laisser trop distancer.
Sipos, qui redoute la montagne, semble fébrile, tandis que Rózsa espère pouvoir prendre quelques points malgré la fatigue accumulée.

Sipos, qui part de loin, décide de se placer dès le début dans le groupe et permet au peloton de rester dans la roue de Bernard. Petit départ de l’équipe Asphalte, surement perturbée par ses problèmes internes.



Bernard Rhino et Gianricardo attaquent la 1ère difficulté du jour en tête. Raymond Coquiveille est dans leurs roues.


Finalement, Bernard résiste bien et rafle les points du 1er PK.
Petite cassure dans le peloton. Rózsa parvient à rester dans le 1er groupe tandis qu’à l’arrière Sipos, un peu stressé, n’a pas du tout géré ses efforts et a déjà fait appel au compagnon du jour afin de lui quémander un bidon.


Devant toujours le même trio de tête…


…L’équipe Asphalte tente 2 attaques de suite mais Gianricardo a des jambes et réussi à prendre de l’avance sur le plat.


Très belle réaction de Raymond Coquiveille qui arrive à reprendre Gianricardo au pied de la 2ème difficulté. Les Szuper Beton restent toujours à l’abri derrière…


… ce qui déplaît à Sipos, qui décide de revenir aux devants du peloton avant d’attaquer la côte.
Gianricardo continue son ascension avec une facilité déconcertante.




Son objectif est clair: prendre les points au 2ème PK.


Pendant ce temps, grosse difficulté à l’arrière pour Rózsa qui ne peut, ni bénéficier de la petite portion en descente, ni s’abriter derrière ses coéquipiers.
Son compagnon du jour commence sérieusement à fatiguer et ne peut plus le ravitailler. Rózsa maudit son coéquipier Sipos d’avoir utiliser cette aide précieuse si tôt dans la course.


Points pris par Gianricardo au sommet de la 2ème montée…


…qui sort de l’ombre au bas de la descente avant l’arrivée. Toujours suivi par Raymond Coquiveille et l’équipe Asphalte regroupée.


Rózsa est toujours à la peine au sommet et n’arrive pas à recoller.


Alors que Gianricardo pensait la victoire acquise, Raymond fournit un ultime effort, et lui passe sous le nez devant la ligne d’arrivée!
Podium complété par Pierre Mince juste devant Sipos qui prend la 4ème place.


Rózsa ne pourra même pas profiter de la descente pour souffler et devra fournir son dernier gros effort pour franchir la ligne, en 7ème position et complètement éreinté!

Bilan très très moyen pour la team Szuper Beton! Finalement c’est Sipos qui s’en sort le mieux avec cette 4ème place et surtout qui a su gérer ses efforts en vu de la prochaine étape.
On ne peux pas en dire autant pour Rózsa qui a vécu un véritable calvaire et qui se demande s’il pourra prendre part au prochain départ!
Très belle course de Gianricardo mais aussi surtout, de Raymond Coquiveille qui rafle cette belle victoire d’étape.

La Team Szuper Beton n’a plus qu’a espérer d’autres litiges au sein des autres équipes en lice, et l’intervention de la FICST, pour espérer figurer en bonne position dans les classements. Et ce n’est malheureusement pas avec leurs primes de course qu’ils pourront verser les pots de vin nécessaire…

:slight_smile:
belle course beaux commentaires et belles photos !

Wouu mon rouleur a bien bossé. Il a très bien amorcé les montées. Un combat au couteau avec le rouleur éco tout le long de la course avec le même tempo. Au coude à coude mon rouleur passe second le pk1 au profit de son adversaire du moment. Ralentissant tous deux ensuite avant une réaccélération commune pour se trouver en tête avant ce pic, que dis je… Et la grimpette se fait en trio: mon rouleur en tête, le rouleur éco juste derrière et… mon sprinter ! Bien protégé durant la première partie par le compagnon stagiaire (XD), et ayant bénéficié d’aspirations opportunes, celui ci eut lancé son 9 avant la montée pour passer devant la masse et se retrouver juste devant la seule case disponible devant le peloton, se mettant alors en très bonne position pour affronter la pente. Même si la montée se passe bien, mon sprinter tirera la langue au sommet laissant le duo de devant partir chercher la victoire. Mais c’est avec la satisfaction d’avoir vu son coéquipier glaner le pk2. Après une descente bienvenue, le dernier coup de pédale propulsera mon rouleur à la victoire juste devant le rouleur éco. Mon sprinter lui finit 3ème dans le même tour car sa descente fut explosive avec son dernier 9.

Satisfait de cette course, même si les organismes ont trinqué… Les conséquences se verront à l’étape suivante sans aucun doute.

sprigan dit :
Satisfait de cette course, même si les organismes ont trinqué... Les conséquences se verront à l'étape suivante sans aucun doute.

Et la suivante risque d'être pire.

C'est l'une des premières étapes goodies de l'année de la sortie. Et Gigamic à beau l'avoir nommée "sprint de montagne", y a majoritairement de la montagne et non du sprint. Ce stage est ultra punitif avec les sprinteurs, car y a pas beaucoup de fenêtre pour jouer ses neufs*.

C'est d'ailleurs sur cette dernière étape de montagne qu'on sera fixé sur qui emporte le maillot à pois (à moins que les scores soient très serrés).

*Je l'avais intégré uniquement car y a le système gruppetto, mais il était pas prévu que celui ci soit si punitif (avec les aléas du multi-table).
Le fait d'avoir beaucoup de participants rend les extrêmes plus extrême encore. Mais c'est une bonne leçon pour les saisons prochaines.


Edit : pourquoi mettre une étape que je n'affectionne pas dans le Tour ? Justement parce que je la déteste (histoire d'être au moins une fois à la même enseigne que les autres, qui n'ont choisi aucune étape).

En ce matin pluvieux de Septembre, c’est avec un sourire radieux que Dimitri Lajabert, frère du célèbre sprinteur Seigneur Lajabert, arborait le maillot rose d’équipier de l’équipe EPO. Première course en tant que semi-pro pour le jeune frère du leadeur de l’équipe. Après une ou deux heures de préparation mentale par coach Rwain (à base de “t’es un équipier, tu te crèves pour tes deux leaders et tu la ramènes pas, sinon tu finiras comme Le Belanc, VIRE !!!”), le voici enfin monté sur le vélo, au départ d’une épreuve considérée comme une des plus dures de ce tour d’Europe, avec la montée de la Cima Coppi, qui fait peur aux jambes de nos sprinteurs !
Cet événement pour Dimitri, le plus grand jour de sa vie sans doute, n’attire guère la masse de reporteurs qui couvrent l’événement. Depuis que les histoires internes de l’équipe AsPhalTe ont éclaté dans le peloton, ça fourmille de journalistes autour du bus noir de l’équipe n°1 du tour. Tous n’ont d’yeux que pour Pierre Mince et Bernard Rhino …
Et si le maillot jaune semblait serein et radieux ce matin, osant même quelques interviews, personne ne put voir le vieux baroudeur hors de sa caravane. Prendra-t-il le départ aux couleurs de l’AsPhalTe ?

La réponse est donnée quelques heures plus tard, et c’est un coup de tonnerre dans le peloton : le baroudeur arbore un maillot blanc sans sponsor pour cette course !!! Le lien avec AsPhalTe semble bel et bien rompu, et visiblement, cela n’affecte guère l’état d’esprit de notre baroudeur qui, fidèle à son habitude, lance la première attaque.

Mais bim ! Coup de tonnerre dans le peloton ! C’est le maillot jaune en personne, Pierre Mince, qui lance la poursuite face au Rhino. Et en quelques secondes, il avale son ex-équipier, mettant un point d’honneur à lui passer devant avant la première montée. Visiblement, le contentieux est fort entre les deux anciens leadeurs de l’AsPhalTe, et les beaux sourires affichés par le maillot jaune ce matin étaient de la couleur de sa tunique.

La bataille fait rage entre Mince et Rhino, le maillot jaune semble bien décidé à venir titiller le maillot à pois sur son terrain ! Rhino a le visage fermé, et il accroche les roues de Mince, mais on sent que le maillot jaune a plus de puissance dans la montée, et qu’il va tout faire pour priver le baroudeur des points du PK1 ! Il y a vraiment de l’eau dans le gaz entre les deux dossards ! Et cette bataille fait des victimes derrière : personne n’arrive à suivre le rythme et une cassure se crée dès les premières pentes…
Chez l’EPO, c’est le petit frère Lajabert qui emmène les deux leaders dans sa roue… à croire que les consignes sont bien passées ?


Pas de surprise au haut de cette première montée, Pierre Mince a tenu à marquer les esprits en se hissant seul en tête au sommet ! Coup dur pour le Rhino qui perd des points précieux dans la course au maillot à pois. Visiblement, le baroudeur prend un coup au moral après cette démonstration de puissance de l’AsPhalTe… ce qui profite à Onmorémenti qui revient dans les roues des leaders après une belle accélération en fin de montée.
Le rythme est élevé, très élevé ! Et les Coyotes peinent à suivre. Rivenque prend un coup de vent dans les premières pentes, et il ne parvient pas à coller au peloton. Pire encore, Lajabert est à l’arrêt ! Une crevaison peut-être ? Toujours est-il que le leader de l’EPO est loin, très loin… mais bien calé dans les roues de son petit frère, qui prend son rôle de porteur de bidon à coeur et protège bien son grand frère du vent.


Et Pierre Mince continue de mener à vive allure le peloton, marqué serré par les coureurs Poumon… Onmorémenti, dont les premiers résultats ont été des plus décevants, aurait-il enfin retrouvé ses jambes de grimpeur ? En tout cas, cela bouge bien aussi derrière. Rivenque, traumatisé par les bouchons de sa dernière étape, a lâché ses équipiers pour venir recoller aux coureurs de tête. Quant aux Lajabert, ils ont dansé un drôle de balais ! Alors que Dimitri a protégé Seigneur durant toute la montée, il s’est pris un énorme vent dans la descente quand le sprinteur a tout donné pour recoller au peloton…

Et là, surprise, ça ralentit ! L’arrivée de la Cima Coppi freine visiblement les velléités offensives des coureurs de tête. Mince et Onmorémenti roulent au pas, reprenant des forces avant d’entamer la plus grosse ascension du tour. Visiblement, cette stratégie n’est pas dans l’optique de Rivenque, qui se lance seul à l’assaut de cette impressionnante montée. En tout cas, ce tassement profite à Dimitri Lajabert, qui parvient à revenir dans les roues de son grand frère… et à Bernard Rhino, qui semble complètement cramé (aurait-il été privé de “soupe” par ses directeurs sportifs avant l’étape ?)

Rivenque est parti pour son ascension du Tour ! Après avoir soufflé durant la première moitié de l’étape, il semble bien décidé à mener un train d’enfer dans la Cima Coppi. Le peloton s’étire en file indienne et Mince est obligé de fournir de nouveaux efforts pour recoller à l’attaque du rouleur EPO. Les Poumons restent en embuscade pendant qu’on assiste à un geste incroyable en fin de peloton !
Seigneur Lajabert, en pleine fringale, semble à la ramasse totale dans les premiers mètres de la montée. Il avait déjà montré de gros signes de fatigue en début d’étape et la fin de course semble lui promettre une lente agonie… sauf que son frère arrive à ses côtés pour lui transmettre un bidon. Une ou deux goulées et une bonne poussée plus tard, Seigneur semble retrouver des ailes ! Bon, Dimitri, lui, s’écroule sur le côté… pour le plus grand plaisir de son directeur sportif. En voilà un qui a respecté les consignes.


Devant, Onmorémenti fournit un effort de dingue pour revenir sur Rivenque et marquer les points du PK2. Mais il fournit son effort bien trop tard et c’est le rouleur EPO qui arrive en tête du plus grand sommet de ce tour d’Europe ! C’est la joie chez les Coyotes, et ce d’autant plus que Lajabert semble ragaillardi par son “rafraîchissement” spécial. Bon, Dimitri est à l’agonie sur le bord du chemin, mais qui est-ce que cela intéresse ???


Dans la descente, Rivenque met un énorme vent à Onmorémenti, qui voit même Lajabert revenir d’on ne sait où à un rythme assez incroyable. Le sprinteur EPO règle tout le monde dans la descente et vient prendre la seconde place derrière son équipier. C’est la soupe à la grimace chez les AsPhalTe, la lutte de pouvoir sur les premières pentes entre Mince et Rhino aura coûté trop d’énergie aux deux porteurs de maillot.
Joie et bonheur chez l’EPO par contre, qui efface un peu la déception de l’étape précédente. Et le Dimitri semble prometteur… s’il parvient à se relever et à respirer normalement, peut-être qu’il pourra participer à la prochaine étape.

Incroyables comptes rendus, messieurs !
Le niveau monte chaque fois un peu plus !


Je signale à toutes fins utiles que la clôture est prévue pour samedi prochain.
Certes, ça fait cinq jours, mais bon :
Il me manque un certain nombre de résultats, quand même…