[Flamme Rouge] Tour de France - S3E09 : Arras - Roubaix

Voilà, épreuve faites. Ultra casse pattes. A part gêner les concurrents asphalte et poumon, mon équipier n’a servi à rien. Je sens que je vais quitter les avants postes niveau chrono, à moins que se soit une débandade collective (#pavés).

Étape catastrophique pour ma part. Un départ prudent (trop ?) qui me fait subir les bouchons dans les pavés. Pas mal d’énergie perdue pour rien qui au final fait que mes coureurs terminent en cartes fatigues. 

N’ayant pas trop l’habitude des pavés, ma stratégie était clairement mauvaise.
on fera mieux à la prochaine yes

Course moisie pour VélOcc, on aurait mieux de rester dans le peloton …
C’est chaud à gérer les pavés ça confirme qu’il faut que j’achète l’extension x)

A mon avis, l’une des étapes les plus difficile de ce Tour de France, les pavés sont difficiles à appréhender (ayant déjà fait le TdF l’été dernier, j’avais un avantage dans la connaissance du terrain), n’importe quelle stratégie peut-être mis à mal avec les bots. Pour faire une bonne étape, il fallait clairement repérer les pièges du parcours et avoir un peu de chance pour voir sa stratégie ne pas tomber à l’eau.

Can’t wait the results
laugh

Il me reste encore a priori un résultat à enregistrer donc je m’abstiendrai de tout commentaire susceptible de divulgâcher.

Mais oui, cette étape était délicate à négocier, éventuellement hasardeuse et difficile. La plus difficile ? On en reparle en septembre à l’arrivée de la 17ème.
Et oui, un petit examen attentif du tracé n’était pas inutile… dans mon exposé initial j’ai alerté sur les risques spécifiques de cette étape.

La rudesse de l’épreuve est l’une des raisons qui m’ont incité à annoncer un jour de repos entre la 9ème et la 10ème.

By the way, je suis toujours aussi surpris de constater à quel point un jeu aussi “simple” peut restituer aussi sympathiquement des vraies sensations de course.

Les résultats seront proclamés au plus tard cette nuit.
Techniquement je ne peux pas lancer la10ème car le résultat “manquant” peut encore modifier un paramètre - mais à part ça, tout est prêt de mon côté.

effectivement, on risque de prendre cher sur cette étape là: un peu plus courte que d’habitude mais 29 case de montée et 15 de descente. Il suffit de na pas être dans la roue de qqn pour accumuler de la fatigue et là plus de journée de repos pour s’en remettre. Ce Tour de France promet d’être passionnant jusqu’à la fin…

Étape catastrophe également de mon côté… Peut-être trop prudent aussi en milieu de course… Ca sent pas bon pour le classement général :confused:

@Pingouin : ça tombe bien car dans le TdF 2018 officiel il y avait effectivement eu un jour de repos entre la 9e étape et la 10e.
A savoir aussi que toujours concernant le tour officiel, il y également un jour de repos qui fut programmé entre la 15e et la 16e épreuve. A toi de voir si tu veux là aussi coller au calendrier.

Nota : je poste 1h30 avant l'échéance officielle mais disons que je mise sur le fait que les 6 TTiens qui ne répondent plus depuis 6 courses ne vont pas ne manifester dans les 80 minutes qui viennent...

Flash spécial :
TOUR DE FRANCE

9ème étape : ARRAS - ROUBAIX

Le départ est donc donné à Arras, sous un ciel gris mais une bonne ambiance au sein du peloton. Le coup d'éclat des Zprigan à l'arrivée d'Amiens (et la confirmation que Rafi Fété Fifimple ne souffrait d'aucune blessure sérieuse) semble avoir ragaillardi tout le monde. La perspective d'une journée de repos avant la montagne y est peut-être aussi pour quelque chose...

Le peloton s'ébranle tranquillement dans les rues d'Arras, et chacun a à coeur de s'épargner car l'étape promet d'être rude.

Beaucoup de jeunes cette année, et peu nombreux sont ceux qui ont cette expérience si particulière des pavés. L'étape du jour va-t-elle profiter à un jeune inconscient, ou à un vieux roublard ? La fatigue accumulée va-t-elle juste susciter une arrivée groupée qui tournera à l'avantage d'un sprinter bien planqué ?
A vrai dire, la seule vraie ombre au tableau est que l'étape de pavés du Tour d'Europe en 2018 a été remportée par... Simon Sox, sa première victoire à ce niveau de compétition...
L'image du jour
Tric Trac
et certains l'ont vue d'encore plus près...


Les antonynoh sont d'ailleurs sous surveillance étroite : plusieurs équipes (notamment Zprigan et Poumon) se relaient pour couper leurs lignes au sein du peloton, et éviter qu'ils rejouent le désormais fameux "coup" de Mûr-de-Bretagne qui a fait tellement de mal.
A hauteur de Arleux, alors que le quart de la course est à peine bouclé, un petit groupe de sprinters emmené par Stefano Sovedeso et Séléné de la Fratrie s'extrait du peloton, la ligne du sprint intermédiaire vers Cambrai semblant bien dans les esprits. Pour les deux cités, il y a évidemment le maillot vert en ligne de mire, même si les barèmes du jour ne laissent qu'un espoir très mince d'un nouveau titulaire à Roubaix (20+30 points attribués, Séléné ayant 38 points de retard...) mais un rapprochement pourrait être bienvenu avant la montagne...
Les choses s'emballent brusquement : les sprinters accélèrent à Cambrai, et seul le "vieux routier" Raymond Coquiveille prend leur roue à l'approche de Wasnes-au-bac. Le petit groupe prend une avance confortable et, c'est sûr, le sprint se règlera entre ceux-là.

Tric Trac
C'est finalement le jeune Salvatore Spiccatto qui l'emporte, de presque rien devant Epiletoi, Bécaen, Lajabert et Oze ! Mais quelle débauche d'énergie !
Et c'est là qu'on voit que l'expérience peut vouloir dire quelque chose : Raymond Coquiveille n'a pas joué placé, il a juste voulu bénéficier de la fougue de la jeunesse pour se laisser tirer en avant. Bien au chaud à l'arrière des échappés, mais seul à être avec son coéquipier (un Stefano Sovedeso qui donne déjà des signes de fatigue), il lance une grosse attaque juste avant une zone de pavés assez piégeuse qu'il aborde du coup en tête, ce qui lui permet de choisir les meilleures zones pour épargner son vélo. Et oui, l'expérience, vous dit-on...

Derrière, les petits jeunes sentent vite ce que "pavés" veut dire... ils sont promptement repris par le peloton qui ne souhaite pas voir Coquiveille l'emporter en solitaire à Roubaix. Dans ces secteurs piégeux, les accrochages, crevaison et autres chutes se multiplient dans un désordre difficile à décrire. Après deux crevaisons, Sami Subishi semble bien décidé à épargner ses forces et ses chances de préserver son beau maillot à pois, et se retranche au fond du Gruppetto accompagné de Suppo Tanas et Stefano Sovedeso, lequel a tout donné dans le premier tiers pour accompagner son équipier, mais n'en peut manifestement plus...

Après Pecquecourt et la mi-course, personne ne semble avoir les ressources et l'inconscience nécessaires pour rattraper Coquiveille par ses propres moyens, et chacun s'épie tout en surveillant un vilain pavé qui surgirait sous la roue... les kilomètres défilent pourtant...

A Sars-et-Rosières, le trajet de l'étape rejoint le tracé historique de la mythique Paris-Roubaix, ce qui renforce encore les chances de Coquiveille d'aller au bout : il connaît tellement bien chaque nid-de-poule ici..
C'est pourtant le moment où sonne la révolte au sein du peloton : après quelques conciliabules, un trio mené par Rico Lamiré se jette en avant et enchaîne les relais pour mettre la pression sur Raymond Coquiveille qui, à ce moment, bénéficie de presque 2 minutes d'avance.
Ils mènent un superbe train, déjouant toutes les embûches du parcours sinueux. Coquiveille, manifestement averti par cond Directeur de course, tente d'accélérer mais il ne peut à lui seul tenir longtemps un tel rythme : son avance fond rapidement, et à Mons-en-Pévèle elle est passée en dessous de la barre symbolique de la minute.
Galvanisés par leur réussite, les poursuivants relancent encore ! Et leur entente fait plaisir à voir... Rico Lamiré semble le patron du groupe, il dispense conseils et consignes à ses compagnons du jour sans s'économiser. A Ennevelin la troïka retrouve Coquiveille dans leur ligne de mire et, au prix d'une nouvelle puissante série de relais, ils font la jonction, et c'est Pierrick Rack qui plante la dernière banderille en passant le rouleur vétéran de l'équipe Poumon à hauteur de Wannehain. La course est loin d'être finie mais Coquiveille a compris qu'il a laissé trop de forces dans son échappée et qu'il aura du mal à rivaliser avec les fougueux poursuivants qui sont parvenus à le rejoindre. L'expérience, vous dit-on...
Loin derrière, le peloton ne peut que constater les dégâts : la contre-attaque de Lamiré a été portée au bon moment et, à moins d'une défaillance majeure, il sera très difficile de revenir sur eux à la régulière. Une poursuite est pourtant lancée, sous l'impulsion conjointe des Vertigo, antonynoh et Zprigan, mais elle part certainement trop tard et de trop loin...

En tête de la course, le rythme ne faiblit pas ! Prenant tous les risques sur les pavés, les rouleurs enchaînent les tentatives d'échappée et autres estocades à l'approche de Roubaix. Pierrick Rack est le premier à lâcher, mais c'était compréhensible : il a aussi été celui qui a le plus relaté depuis Pecquencourt. Raymond Coquiveille finit également par céder, mais il a clairement été l'échappée du jour...
A l'approche de la Flamme Rouge, c'est donc le mano-a-mano entre Rico Lamiré et Romain Cocotte... et l'on en revient finalement à l'interrogation du départ : l'étape du jour va-t-elle profiter à un vieux roublard, ou à un jeune inconscient ?

Et c'est... un dérailleur qui va en décider.
La mécanique de Rico Lamiré, probablement endommagée sur les pavés, donne des signes alarmants et, juste avant l'entrée sur le stade, lâche carrément.
Le jeune Romain Cocotte fait son entrée en solitaire pour un dernier tour de piste presque surpris.

Tric Trac
c'est bien écrit VVSC sur le maillot ?

Après avoir mis pied à terre et procédé à un bricolage de fortune en guise de réparation, Lamiré est revenu en selle et franchit la ligne à son tour, furieux de n'avoir pu lutter jusqu'au bout mais malgré tout content de sa performance du jour.

Derrière eux, les arrivées s'échelonnent dans la douleur : l'étape a marqué les organismes comme les mécaniques. Rabi Bochet et Raymond Tada encadrent le jeune Roulta Bécaen qui a tout fait pour sauver son maillot blanc, puis un groupe de poursuivants arrive derrière, pour un sprint digne d'une arrivée d'étape, réglé par Speedy Gonzalez devant Robert Rooky et Staska Kowalski.

La poursuite lancée tardivement a été difficile à gérer par beaucoup, et l'on compte derrière beaucoup d'esseulés qui vont rallier Roubaix comme ils peuvent...

(tous les autres coureurs sont "rattrapés" par le Gruppetto... et sont donc crédités du même temps)
(et c'était un peu prévisible quand même... les meilleurs fantômes ont plus de facilité sur ce genre de tracé...)

Le maillot jaune Simon Sox cède près d'une minute sur le vainqueur du jour, mais l'opération n'est au final pas si mauvaise pour lui puisqu'il repousse ses concurrents directs au général (Fifimple, de la Fratrie et Sovedeso) d'une trentaine de secondes au moins.

Le vainqueur du jour fait d'ailleurs coup double car il rejoint Roulta Bécaen en tête du classement des jeunes ! Ce dernier ne gardera officiellement le maillot blanc qu'au bénéfice de la combativité : il faisait partie de la contre-attaque du jour et il s'affirme comme le concurrent le plus sérieux à Séléné de la Fratrie pour le dossard rouge !

A défaut d'avoir été réellement décisive, cette étape aura donné quelques enseignements : des coureurs sont résolus à en découdre, et l'on peut encore faire des écarts significatifs. Il y avait des pièges, mais la montagne en offrira d'autres et la course est encore loin d'être finie !

Lors de la journée de repos les compteurs seront (presque) remis à zéro, et... c'est une autre phase qui commence !