Je viens d’apprendre la mort de Gotlib, papa de Gai Luron et de Hamster Jovial entre autres.
Dire que hier encore je relisais l’intégrale de la rubrique à brac.
Rhhhhhhaaa pas lovely
Oh putain, non…
Un des rares auteurs que l’on retrouve en personnage de BD (ici chez Maëster).
2016…
Celui qui a été pour moi le pont vers la BD plus adulte lorsque j’étais môme…
Putain Gotlib!
Hier encore je me faisais une crise de fou-rire, sur un gag que pourtant je connais par coeur en relisant la rubrique à Brac.
Merci pour tout, Marcel!
Pour un petit rappel en forme d’hommage. Cette petit dessin qui m’avait fait hurler de rire, et m’a même servi d’avatar pendant un temps.
Gotlib n’était pas seulement l’auteur à qui je dois tants d’heures de franche rigoloade. C’était aussi le découvreur qui via Fluide a mis le pied à l’étrier à des trouzaines d’immenses talents de la BD actuelle.
Une sacrée page de tournée.
La R-à-B qui m’a le plus marqué était celle dans laquelle il croquait à la fois le charity-business et l’emballement médiatique, je crois qu’elle s’intitulait “Désamorçage”.
Elle n’était clairement pas faite pour rigoler.
Quelle tristesse que la disparition de ce dessinateur emblématique de ma jeunesse. la petite coccinelle qui faisait ses facéties au coin d’une case dans les rubriques à brac va bien nous manquer (même si Sieur Gotlib avait tiré sa révérence créatrice depuis un bon bout de temps). Gotlib a rejoint Cabu, Wolinsky et le maître Goscinny dans les nuages et j’espère qu’ils vont bien se marrer tout la haut!
Salut l’artiste et ce soir je relie un de ces tomes. Pourquoi pas un Super Dupont pour sauver la France?
Ben merde ! La lecture de ses albums/textes m’en aura fait passer de bons moments quand j’étais ado. C’est grâce à Fluide Glacial que je suis arrivé à m’intéresser à la bande dessinée. Gotlib dessinait peu à cette époque, mais ces édito étaient un régal (je les ai relus avec grand plaisir il y a peu de temps dans le recueil Jactances). Et il ne se limitait pas à l’humour, il y avait aussi de la tendresse, de la nostalgie, de la colère face à la bêtise de certains (tiens, c’est assez proche de ce que je ressens quand je lis ou écoute François Morel).
Que de souvenirs grâce à ce grand monsieur ! Je ressortirais bien tout de suite mes albums, s’ils n’étaient pas dans des cartons, suite à un déménagement inachevé. Allez, prochainement, je remets la main sur Hamster Jovial, Rhaa Lovely, Rhâ-Gnagna, les albums avec Alexis, la Rubrique à Brac, Pervers Pépère…
J’aurais bien terminer mon texte par une illustration piochée dans Google, mais je n’ai pas réussi à choisir.
timbur dit :La R-à-B qui m'a le plus marqué était celle dans laquelle il croquait à la fois le charity-business et l'emballement médiatique, je crois qu'elle s'intitulait "Désamorçage".
Elle n'était clairement pas faite pour rigoler.
Celle-ci, hélas, n'a pas pris une ride!
- Rah là là, c’qu’il était fort, ce Gotlib…
- Bah, c’est l’métier, mon p’tit, c’est l’métier.
Des franches barres de rire avec de l’humour qui dézingue a tout va sans etre insultant. Tellement rare …
La bonne nouvelle serait que apparement, Maester devrait refaire de la BD … on verra si l’AVC lui donnera de l’inspiration coté hospitalier !
Snif, heureux de voir un fil sur l’artiste ici. Ça me permet de lui rendre hommage.
Bye.
Tiens tant qu’à évoquer les meilleurs moments que je dois à l’artiste. Il avait carrément attenté à ma vie avec cette parodie de Druillet.
J’avais bien failli crever.
J’aurais bien du mal à citer ma planche préférée de Gotlib. Mais une qui m’a particulièrement marquée, c’était une histoire sur un petit garçon en contrôle de maths, qui sèche sur un problème et s’évade dans un monde imaginaire pour trouver la solution (il se met à la recherche du capitaine Capitaine pour lui demander son âge, bien entendu). C’était bien sûr très inspiré de Lewis Caroll, mais avec cet humour gotlibesque inimitable. J’ai adoré ce moment d’évasion et de pur non-sens.
Et aussi, un souvenir de ma vie estudiantine. J’étais en binôme TP de physique avec un pote fan de Gotlib lui aussi. Avec notre compte-rendu de TP, rédigé sérieusement, nous avons adjoint à l’attention du prof une page de BD dessinée par nos soins. Une petite historiette d’une page avec une moralité à la fin : “Un tel flair au mètre 2 : Michel sonne”. (je vous assure que l’historiette arrivait à justifier la morale).
Le prof n’avait malheureusement pas saisi la référence aux délicieuses fables de Maître Gotlib.
J’essaie de garder la banane pour lui rendre hommage, mais c’est dur… Y’a des noms comme ça quand ils disaparaissent ils laissent un trou béant dans l’humour BD. Ca avait commnencé il y a longtemps avec Goscinny, et ça risque pas de s’atténuer dans les prochaines années…
Chienne de mort!
Mon meilleur souvenir: Super Dupont contre Bruce Lee
Un précurseur s’en est allé… il reste son œuvre… à diffuser partager et développer.
Je vous recommande la biographie du sieur Gotlib écrite par le regretté Gilles Verlant.
Je reste grand fan du patineur d’argent et de l’exorciste.