[Shit !]
Bon voilá ouverture d´un petit sujet sur le Gaz de Schiste…y a tant á dire
Je remets les sujets générés dans le topic sur le nucleaire:
Loran dit:Mauvais Karma dit:Au moins l’exploitation des gaz de schistes ne se fera pas avant la prochaine présidentielle.
L´exploitation non mais l´exploration si, malheureusement…
L´exploitation des gaz de schistes est vraiment une aberration humaine (une de plus) de surconsommation de ressources et de destruction d´environnement mais c´est un autre débat.
Loran dit:Mauvais Karma dit:xavo dit:
Claude allègre dans Le point.
Il est a vomir ce pseudo scientifique qui n'a peur de rien(ou surtout qui est payé par les industries), mais faudrait aller forer dans son jardin pour voir ce qu'il en pense.
"Cela implique que, si le tube de forage est bien étanche, il n'y a aucun risque de polluer la nappe phréatique en la traversant"
Bien sur , c'est jamais arrivé dans AUCUN forage que des tubes pètent ...
Y a qu' a voir aux E-U ce qu'en pensent les victimes des forages du gaz de schistes.
Tout á fait d´accord, en plus pour un ancien geologue, son plaidoyer est bourré d´imprecisions geologiques, ça fait pas tres serieux, evidemment pour quelqu´un qui n´y connait rien ça fait serieux mais ça ne l´est pas en fait.
1- Il faut arrêter de rester dans cet optique consumeriste hydrocarburiste qui est ethiquement malsaine.
2- Je prefere acheter si besoin mes HC á mes voisins qu´ils soient polonais, russes ou autres et qu´ils salopent leurs environnement eux-mêmes.
3- Aux USA, les exploitations peuvent se faire grace aux grands espaces, ils ont la place d´avoir des gisements d´huiles ou gaz de schiste de 10000 puits oú ils veulent,en Europe surtout en France c´est impensable...
4- Pour fracturer la roche, il faut environ 20000 m3 d´eau par puit, sur 10000 puits par gisements faites le calcul de la quantité d´eau necessaire. En plus il faut de l´eau potable, c´est á dire la plus pure et neutre possible afin qu´elle garde ses propriétés chimiques et dynamiques. Est-ce ça Mr Allegre preserver son environnement?, gaspiller sa resssource en eau ??
Je note au passage qu´en 2011 la production hydroelectrique en France a été inexplicablement de 30% inferieure á la normale, ne manquons-nous pas d´eau du á la secheresse en France par hasard ??
5- Pour retraiter les eaux polluées recuperées il faut de multiples bassins de retention et de traitement en surface, encore une fois le dommage environnemental en surface est irreversible, cela revient á condamner une enorme surface et la transformer en site industriel. Alors oui on a fait ça deja avec bon nombre d´industrie mais je crois qu´aujourd´hui en 2012 les gens ne l´accepteront plus.
6- Oui ça on le sait que les forages sont profonds (et lá ils se contredit avec la couche impermeables des gisements, quel blaireau ), plus profonds que pour des gisements classiques (car on va choper les roches meres en dessous) et la pollution des eaux chimiquement dopées ne pourra se faire que si la cimentation des puits est mal faite et fait passer ces eaux dans la nappe sus-jacente mais:
a- la pollution peut venir de la surface depuis les bassins de retention si il y a negligence
b- Pouvons-nous garantir une parfaite cimentation du puits quand on en fait 10000, 20000, 30000 ??, quand on voit comment travaillent les boites americaines exploitant le gaz de schsite ça fait peur...
c- On ne connait pas avec certitude l´impact de la fracturation hydraulique en terme de connectivité verticale dans la couche geologique. Si la couche est trop fine, l´eau pourrait se barrer au dessus et remonter jusqu´á la nappe phreatique.
d- L´exploitation des gaz de schiste existe depuis un peu de temps surtout aux US mais sa connaissance geologique et ses implications restent en grande partie avec encore beaucoup d´inconnues aujourd´hui, dire qu´on va tout maitriser de A á Z pour un respect total de l´environnement en confiant á ces charlots de compagnies texanes l´exploitation des sites français me parait completement irresponsables.
e- Le cout des normes drastiques environnementales telles que le propose le Mr ne va-t-elle tué dans l´oeuf les projets. Ou est l´interêt de produire 3 pets de gaz en forant 10000 puits (4 M d´euros chaque), en transportant des volumes d´eau gargantueques, en mettant en place des centrales d´épuration de surface et finalement pour un jour dessaler l´eau parce qu´il en aura plus, pour qu´on puisse en boire á partir de centrales tournant aux gaz de schiste !!!
f- j´arrête parce que le Mr Allegre il m´enerve, je trouve qu´il ferait mieux de fermer sa grande g....ce sont des gens comme lui qui portent prejudice au futur de notre société en faisant croire aux miroirs aux alouettes, eux ils seront morts quand nos enfants porteront le tribut nauseabond de leur mefaits dans leur corps et dans leur ame....
Un article du Monde interessant:
Faut-il avoir peur du gaz de schiste ?
LE MONDE | 14.09.2012 à 08h00 • Mis à jour le 14.09.2012 à 09h35
Par Marie-Béatrice Baudet, Jean-Michel Bezat, Stéphane Foucart et Hervé Kempf
L’impact sur le climat reste controversé L’un des arguments forts en faveur du gaz de schiste est son impact climatique, réputé plus faible que celui du charbon. A même quantité d’énergie produite, le gaz en général émet presque deux fois moins de dioxyde de carbone (CO2), principale cause du réchauffement climatique. Mais, en avril 2011, Robert Howarth a levé un lièvre de taille. Selon l’étude publiée par ce biogéochimiste américain, professeur à l’université Cornell (Etat de New York), 3,6 % à 7,9 % du gaz de schiste produit aux Etats-Unis s’échapperait dans l’atmosphère. Or ce gaz - principalement composé de méthane (CH4) - a un potentiel d’effet de serre beaucoup plus fort que le CO2.
Il ne reste cependant qu’un peu plus d’une décennie dans l’atmosphère, contre plus d’un siècle pour le CO2, et produit donc ses effets réchauffants sur une période plus courte… En définitive, selon Robert Howarth, le gaz de schiste serait pire que le charbon pour le climat, surtout si l’on considère l’effet climatique sur vingt ans et non sur un siècle, comme c’est habituellement l’usage.
Ces travaux ont été attaqués, notamment par le géologue Lawrence Cathles, lui aussi professeur à Cornell et ancien chercheur chez Chevron, l’une des principales compagnies pétrolières des Etats-Unis. Dans un commentaire critique publié par la revue Climatic Change, Lawrence Cathles estime que les calculs de son collègue sont erronés et qu’ils s’appuient sur des hypothèses par trop pessimistes.
Depuis, la pertinence des questions soulevées par Robert Howarth a été confirmée par des mesures de terrain menées par des chercheurs de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et l’université du Colorado à Boulder. Conduits par Gabrielle Pétron et publiés en février dans le Journal of Geophysical Research, ces travaux ont consisté à prélever des échantillons d’air dans la région de Denver-Julesburg, au nord-est du Colorado, où des “gaz de réservoirs compacts” (tight gas) sont exploités avec les mêmes techniques de fracturation que le gaz de schiste.
L’analyse de Gabrielle Pétron et de ses collègues aggrave encore celle de Robert Howarth : elle suggère qu’entre 2 % et 8 % du gaz de schiste extrait est relâché dans l’atmosphère - avec 4 % comme valeur la plus probable. Et encore, ces mesures ne prennent en compte que les fuites qui se produisent sur les sites d’exploitation, et non, comme l’a fait Robert Howarth, celles qui surviennent tout au long du cycle de vie du gaz, au cours de son acheminement et de son traitement.
Selon Total, l’étude de Gabrielle Pétron est le reflet d’un cas particulier, lié à des installations anciennes. “Nous avons mené une autre campagne de mesures dans l’Utah, dont nous espérons publier les résultats avant la fin de l’année, dit Gabrielle Pétron. Nous allons aussi mener une campagne de mesures par avion.” D’autres études sont également en cours en Pennsylvanie et au Texas.
Le débat scientifique est donc loin d’être clos. Cependant, le rapport sur le sujet commandé par la Commission européenne au consultant britannique AEA, publié début septembre, estime que, sur une échelle de temps d’un siècle, l’impact climatique du gaz de schiste reste très inférieur à celui du charbon. Pour Robert Howarth, prendre en compte l’impact sur vingt ans est plus pertinent, car les travaux les plus récents “montrent que sans une réduction immédiate des émissions globales de méthane, le climat se réchauffera vers un point de bascule dangereux dans les dix-huit à trente-cinq années qui viennent”, explique le chercheur.
Une exploitation qui présente des risques La réalité de plusieurs contaminations d’eaux souterraines dues à l’exploitation du gaz de schiste ne fait pas de doute. Dans un rapport d’étape publié en novembre 2011, l’agence fédérale américaine de protection de l’environnement (EPA) a compilé des cas de pollutions attribués aux activités gazières.
La liste n’est pas exhaustive, mais recense plus d’une quarantaine de situations dans lesquelles les populations se plaignent de pollutions diverses, qu’elles attribuent à l’exploitation de gaz non conventionnels : contamination de l’eau potable aux hydrocarbures, chute de la quantité d’eau disponible dans les points de prélèvement, augmentation de la salinité de l’eau, épandage de boues de forage, fuites du liquide de fracturation… L’accumulation de méthane dans une habitation et l’explosion de celle-ci a même été rapportée à Bainbridge (Ohio).
L’EPA a sélectionné plusieurs de ces sites pour y mener des investigations et doit publier une analyse complète dans les prochains mois. Dans le rapport commandé par la Commission européenne, le cabinet d’études AEA estime que les risques de contamination des eaux souterraines, mais aussi des eaux de surface, sont “élevés”. Cependant, ce n’est pas la fracturation hydraulique en elle-même qui est en cause, mais généralement des défauts de cimentation des puits.
Dans une autre étude, publiée en mai 2011 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, des chercheurs de l’université Duke (Caroline du Nord) ont montré qu’en Pennsylvanie et dans l’Etat de New York, le méthane en excès dans des points de prélèvement d’eau provenait bel et bien de l’exploitation du gaz de schiste, mais qu’il n’était pas remonté dans la nappe phréatique par les réseaux de fissures ouvertes par la fracturation. C’est donc lors de sa remontée dans le tubage qu’il a fuit dans les aquifères affleurant sous la surface.
“A ma connaissance, la fracturation hydraulique en elle-même n’a été incriminée que dans un unique cas, à Pavillion, dans le Wyoming, explique un responsable de Total. Mais il s’agit d’un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire puisque l’opérateur a fracturé la roche bien trop près de la surface, à environ 600 mètres.”
Selon le rapport d’AEA, la phase d’exploitation la plus risquée n’est pas la fracturation de la roche, mais la mise en production du puits. A ce moment, une part du fluide de fracturation qui a été injecté est régurgitée et revient à la surface. Ce fluide de retour peut être récupéré mais, en cas de fuite, le risque est celui d’une contamination des sols et des eaux de surface par les additifs chimiques du fluide. Mais aussi par des métaux lourds et des éléments radioactifs qui reviennent des profondeurs de la terre, dissous dans le mélange.
Pour Total, ces accidents intervenus outre-Atlantique sont surtout le fait de l’irruption de nombreux petits opérateurs, financièrement fragiles et peu regardants sur la sécurité de leurs installations. En outre, le fluide de retour peut être traité et recyclé, pour être réutilisé ou remis dans le circuit des eaux de surface.
Il n’en reste pas moins que les risques de pollution de l’air - en particulier par des composés organiques volatils et des hydrocarbures - sont également jugés “élevés” par le cabinet AEA. En avril, une équipe conduite par Lisa McKenzie (Colorado School of Public Health, université du Colorado à Aurora) a échantillonné l’air ambiant de Garfield (Colorado) et y a découvert des concentrations accrues d’hydrocarbures. Ces travaux, publiés en avril dans Science of the Total Environment estiment qu’il existe un risque accru de cancer du sang pour les personnes passant le plus clair de leur temps à moins de 800 mètres des puits.
Cette question des “émissions fugitives” pourrait être résolue grâce à l’utilisation de nouveaux matériels, d’ores et déjà disponibles, assure-t-on chez Total, où l’on insiste sur les carences réglementaires américaines.
Le forage modifie les territoires L’exploitation du gaz de schiste transforme de manière notable les territoires. Pas tant du point de vue du paysage - les hautes tours de forage ne restent en place que quelques semaines, le temps de creuser le puits - que de celui du terrain. L’installation des équipements, citernes et stockages, nécessaires à l’exploitation, suppose d’emblée de couvrir le sol d’une dalle de ciment ou de goudron sur laquelle les engins peuvent manoeuvrer et le puits être creusé. A la plate-forme s’ajoutent la route d’accès et le gazoduc pour évacuer l’hydrocarbure.
Selon l’étude d’AEA, remise en septembre à la Commission européenne, aux Etats-Unis, les plates-formes d’exploitation occupent ainsi en moyenne une surface de 3,6 hectares. L’association américaine Nature Conservancy confirme le chiffre dans une étude effectuée en Pennsylvanie. Celle-ci souligne aussi que “le déboisement fragmente la forêt, créant de nouvelles lisières, ce qui change les conditions d’habitat des espèces sensibles qui dépendent des conditions de la “forêt profonde””.
L’impact global est d’autant plus important que, contrairement à ceux du gaz naturel conventionnel, les gisements de gaz de schiste sont de toute petite taille. Pour exploiter un sous-sol, il faut donc forer à de très nombreux endroits. Selon AEA Technology, “il faut environ cinquante puits de gaz de schiste pour produire la même quantité de gaz qu’un puits en mer du Nord”.
Aux Etats-Unis, ce sont donc des milliers de puits qui sont creusés, provoquant un mitage du territoire dans les régions concernées. Selon la revue Environmental Health Perspectives de juillet, plus de 20 000 puits devraient être creusés chaque année dans ce pays d’ici à 2035, ainsi que 10 000 puits pour le pétrole de schiste.
Les compagnies pétrolières observent cependant que la tendance consiste à concentrer le plus grand nombre possible de puits par plate-forme, jusqu’à dix, afin de réduire l’impact sur le territoire.
Qu’advient-il du terrain après exploitation ? Il ne s’agit pas seulement d’évacuer les équipements de surface et la tête de puits, mais aussi de décaper le sol de son revêtement pour remettre de la terre naturelle et permettre le retour de la culture ou de la végétation originelle. L’expérience américaine est encore trop récente pour savoir si cette restauration est systématiquement pratiquée.
Des réserves à confirmer Le sous-sol contient sans doute beaucoup de gaz de schiste, mais on ne sait pas quelle quantité serait exploitable dans des conditions rentables. Géologues et entreprises restent très prudents sur le potentiel réel du gaz de schiste. En avril 2011, pourtant, l’administration américaine de l’énergie, l’EIA, a publié une évaluation des ressources mondiales selon laquelle les trente-deux grandes régions analysées - excluant l’essentiel de l’Afrique, de la Russie et de l’Asie centrale - recèleraient environ 185 000 milliards de mètres cubes de gaz de schiste, soit quasiment autant que les réserves estimées de gaz conventionnel.
La nouvelle, spectaculaire, a fait naître de grands espoirs dans de nombreux pays. Mais il est vite apparu que les estimations de l’EIA étaient très optimistes. Le rapport se fondait sur des présomptions en fonction des couches géologiques et non sur des analyses de terrain. En fait, explique un géologue de l’Institut français du pétrole Energies nouvelles, pour parvenir à des estimations plus précises, il faut réaliser des puits d’exploration, car les terrains présentent tous des conditions particulières. Ainsi, en Pologne, deux puits ont été creusés, produisant des résultats décevants. L’Institut national de géologie polonais a publié en avril une étude situant le potentiel du pays à un niveau près de dix fois inférieur à celui avancé par l’EIA.
On dispose cependant d’un “modèle” réel riche d’enseignements : les Etats-Unis, où le gaz de schiste, exploité avec intensité, est un grand succès depuis près de dix ans. Les géologues devraient pouvoir en tirer des conclusions applicables sur d’autres terrains. Mais le recul manque encore pour évaluer la durée et le potentiel total des gisements.
En France, l’énergie coûterait - un peu - moins cher La France peut-elle espérer que l’exploitation de gaz de schiste - si son sous-sol en contient - entraînera une baisse des prix de l’énergie ? Avancé par les défenseurs du gaz de schiste, l’argument s’appuie largement sur l’exemple des Etats-Unis, dont la situation est pourtant difficilement transposable. Les prix du gaz conventionnel s’y sont effondrés en raison d’un afflux massif de gaz de schiste sur le marché. Cela a entraîné, par ricochet, une baisse des prix du charbon, devenu, comme le nucléaire, moins compétitif.
Aux Etats-Unis, cet effondrement des cours du gaz a été une aubaine pour les industries électro-intensives (pétrochimie, sidérurgie, papeteries…). “On a une bonne visibilité sur les prix et les volumes de gaz non conventionnel à un horizon de quinze ans”, assure Stanley Nahon, directeur du secteur énergie du consultant Booz & Company. Les réserves sont en effet identifiées et le ministère américain de l’énergie (DoE) estime que les prix augmenteront progressivement, passant de 2,70 dollars par million de BTU (British thermal unit, soit 28 m3) actuellement, à 5 dollars en 2020 et 7 dollars en 2035.
En France, aucun expert n’ose clamer : les gaz de schiste, c’est l’Amérique ! “La situation américaine n’est pas reproductible en Europe, prévient le président de l’Institut français du pétrole Energies nouvelles. Aux Etats-Unis, l’industrie parapétrolière est très dynamique. On compte 1 000 installations de forage là-bas, une cinquantaine seulement ici.” Olivier Appert met aussi en avant une réglementation du secteur des mines plus favorable et une moindre densité démographique. Autant de facteurs qui permettent de baisser les coûts de production et de contourner les rejets de l’opinion.
“Les coûts de production seront plus élevés ici qu’aux Etats-Unis”, reconnaît Stanley Nahon. Et le prix final aussi. En outre, le “mix énergétique” est différent. Aux Etats-Unis, de nombreux exploitants de centrales électriques ont remplacé le charbon (50 % de l’électricité américaine) par le gaz, dégageant un double gain, financier et environnemental.
La France, qui a très peu de centrales au charbon et un parc nucléaire fournissant une électricité encore compétitive, ne retirerait pas de tels bénéfices. Les analystes ne voient pas non plus d’impact positif du gaz de schiste sur les prix du pétrole et des carburants. Leur développement rapide aux Etats-Unis n’a pas empêché le gallon d’essence de grimper à 3,85 dollars (2,99 euros) en septembre.
Reste le gaz naturel. C’est un combustible “trop cher en Europe”, estime Thierry Bros, analyste à la Société générale. Ce qui explique en partie la baisse de 11 % de la consommation en 2011. “Le développement des gaz non conventionnels peut entraîner une moindre pression sur les prix en Europe”, juge Olivier Appert. Les grands fournisseurs de la France (Norvège, Russie, Algérie) seraient en effet obligés de renégocier - à la baisse - les prix inscrits dans les contrats à long terme signés par GDF Suez.
Plus largement, le gaz de schiste pourrait profiter à l’économie nationale. Outre-Atlantique, les plus optimistes estiment qu’il a procuré 0,5 à 1 point de croissance supplémentaire grâce à l’emploi et à la relocalisation d’industries. Son développement en France réduirait aussi un peu la facture énergétique, qui a augmenté de 32 % en 2011 (61 milliards d’euros).
Un gisement d’emplois difficile à évaluer Quand il s’agit de mesurer l’impact de l’exploitation des huiles et gaz de schiste sur l’emploi, les chiffres valsent et se contredisent. Aux Etats-Unis, pays leader dans le secteur des hydrocarbures non conventionnels, une étude publiée en novembre 2011 par le cabinet Deloitte annonce près de 550 000 emplois créés en 2010. “C’est le chiffre qui circule, en effet, confirme-t-on chez un pétrolier. Certaines prévisions évoquent même 1,3 million de jobs d’ici à 2035. Mais rien n’est moins sûr…”
Des emplois créés ? Personne n’en doute, mais dire combien relève de la “futurologie” estime l’ONG Food & Water Watch dans une note datée du mois de mars. L’association souligne que “les projections les plus optimistes réalisées ne prennent pas en compte les conséquences des forages qui provoquent la destruction d’emplois dans le tourisme ou l’agriculture, par exemple”.
Et de rappeler que, lors de campagnes industrielles aussi techniques, les groupes pétroliers réservent les “jobs les mieux rémunérés à du personnel qualifié issu d’autres régions et non à des travailleurs locaux”. De même, l’ONG insiste sur le fait que les autres emplois créés sont temporaires, douze mois environ, le temps de mettre en état de marche les puits.
Dans une étude publiée en décembre 2011 dans la revue internationale Energy Economics, Jeremy G. Weber, chercheur au Département américain de l’agriculture, présente les résultats de l’enquête empirique qu’il a menée dans trois Etats concernés par l’exploitation du gaz de schiste : le Colorado, le Texas et le Wyoming. Ses travaux - les premiers qui s’appuient sur des expériences réelles - mettent en évidence que cette exploitation a entraîné “des hausses modestes en termes d’emplois, de salaires et de revenus financiers”.
Plus précisément, il démontre que chaque million de dollars de gaz produit conduit localement à la création de 2,35 emplois et produit 91 000 dollars (70 450 euros) de revenus salariaux. Des conclusions qui l’incitent à mettre en garde contre tout optimisme démesuré des prévisionnistes.
Je propose que notre expert édite son premier post en expliquant à minima et de façon didactique (comme un débat dans la vraie vie avec des powerpoint ) qui vise à informer une large population:
- qu’est ce que le gaz de schiste?
- qu’est ce que la fracturation hydraulique?
Mitsoukos dit:Je propose que notre expert édite son premier post en expliquant à minima et de façon didactique (comme un débat dans la vraie vie avec des powerpoint ) qui vise à informer une large population:
- qu'est ce que le gaz de schiste?
- qu'est ce que la fracturation hydraulique?
Vos désirs sont des ordres tres chere, tres bonne suggestion, je m´y mets des que j´ai un peu de temps entre demain et ce we, c´est que mes nuits sont redevenues courtes depuis peu....
Sur le sujet, c’est super simple : On se garde ça sous le coude et on l’utilisera (si on veut) quand le reste du monde aura mangé tout son pain blanc.
Pour une fois, on laisse des ressources aux générations futures ! Une mine économique en plus !
On laisse les autres pays se battre avec leurs technologies d’extraction, ils gaspillent leur territoire et leurs ressources s’ils le veulent… Et quand tout cela est stable, quand les technologies seront belles et propres (si cela arrive) on exploite nos ressources…
C’est de l’épargne, c’est mieux que de la dette !
On a su attendre 30 ans avant de prendre en compte la retraite du baby boom, on doit pouvoir laisser fructifier pendant 30 ans avant d’exploiter ces gaz de m****.
Je pense qu’on laisse GDF faire son beurre et attendre patiemment que les français crevant de faim demande eux même l’exploitation de cette merde… en espérant voir leur facture diminuer… Mais au final c’est GDF qui joue gagnant/gagnant… plus ça tarde plus ils justifieront facilement leurs augmentations… et au finale si ça leurs coûte 3 ou 4 fois moins chère nous auront peut être droit à une baisse symbolique des prix (3 ou 5%) avant de repartir à la hausse… Donc comme disait coluche qui c’est qui l’a dans le cul… ben c’est nous ceux qui on un cul…
Avant d’engraisser GDF, on peut faire en sorte de diminuer notre consommation non ?
Actuellement, nos euros français gagnés par le boulot français partent dans le pétrole et le gaz étranger.
Nous pourrions envisager de diminuer cette fuite des capitaux en dépensant un peu plus cet argent dans du travail français (bâtiment, isolation, fenêtre, panneaux solaires pour chauffer l’eau ou photovoltaique) non délocalisable, avec des technos et de la matière première qui peuvent être extraites et développées en France et sur lesquelles nous sommes forts et souvent en avance !!
Ca veut dire moins d’argent qui part à l’étranger pour le gaz et le pétrole, plus d’argent qui reste en France sur de l’emploi, donc plus d’argent dépensée dans les commerces etc. etc.
Et on se garde sous le coude, si on en a besoin un jour pour un meilleur usage, ces gaz de m**** pour ne pas détruire nos sous-sols ni simplement les faire partir en fumée dans nos chaudières.
on va consommer beaucoup moins c’est bien mais au final les prix flamberont encore et encore (peut être que ça fera moins mal puisqu’on aura dépensé des millions en travaux) et on paiera toujours nos abonnement donc au final même si GDF livre 20 fois moins de gaz il le vendront 15 fois plus chère qu’aujourd’hui. nous on aura le sentiment d’avoir bien fait d’isoler mais leurs marges aura augmenté d’autant…cette solution est plus sympa pour l’environnement certes mis encore une fois c’est GDF qui gagne ^^ et beaucoup plus et plus vite que nous… dans tout les cas de figure ils vont continuer à nous pomper
Et donc ? On ne fait rien ? On brule tout ?
Non on continue à élire l’elites pour se faire rouler dans la farine et on ferme sa g… Ou alors on fait la révolution mais comme personne n’a vraiment envie de la faire (moi le premier ) ben on attends encore 50 ans et on en reparle
celegorm dit:Non on continue à élire l'elites pour se faire rouler dans la farine et on ferme sa g.... Ou alors on fait la révolution mais comme personne n'a vraiment envie de la faire (moi le premier ) ben on attends encore 50 ans et on en reparle
Ah, je suppose donc que les révolutionnaires savent faire du gaz gratuit, alors ?
C’est marrant ça !
GDF peut produire son gaz au prix qu’il veut, si c’est GDF qui se fait de la marge, elle ira à ses salariés ou à ses actionnaires, et ceux-ci sont majoritairement en France donc ils utiliseront cet argent pour des services potentiellement consommés en France.
En revanche, le pétrole et le gaz viennent de l’étranger, l’argent part là-bas et ne sert absolument plus notre économie nationale.
Ca ne me gene pas que GDF se fasse des gros bénéfices si les français l’acceptent… Moi, je n’ai pas le gaz chez moi, on peut vivre sans le gaz…
Si GDF abuse, les chaudières seront changées et non remplacées… Vous pouvez dès aujourd’hui faire vos choix… Ca peut prendre 10 ans…
Le gaz de m*** peut attendre 20 ans, le temps de voir ce qu’il se passe, si on arrive à être moins cons.
Dans 20 ans, ce sera un pactole… Et les techniques seront plus performantes, plus respectueuses de l’environnement.
Bon ça n´interesse pas grand monde le Gaz de Schiste.
Alors pour la définition du mot, c´est assez inaproprié car le mot schiste designe en fait une structure de roche (une schistosité) et non un type, donc par ce biais un schiste designe deux roches completement differentes…l´un métamorphique, l´autre sédimentaire (devinez lequel nous interesse).
Le probleme c´est que le terme anglo-saxon est plus approprié: Gas Shale
Qui devrait se traduire par gaz d´argile ou gaz de marne.
Or l´argile en français designe á la fois le mineral et le type de roche (alors que l´on a Clay en anglais pour le mineral et Shale pour la roche)
Mais le terme le plus approprié serait en fait Gaz de Roche mère car il provient de la forte contenance en matiere organique d´argiles compactées ayant engendré et/ou retenu leur hydro-carbures.
Bon, des que je peux je vous parle de la fracturation hydraulique et des sweet spots…
Juste un mot sur la fracturation hydraulique, elle est interdite par la loi française depuis juillet 2011 comme il est interdit de rouler á plus de 130 sur autoroute…si vous depassez vous avez un PV…et si vous faites quand même de la fracturation hydraulique (mentionnées explicitement apres la loi par toutes les entreprises detenant des permis sur le sol français…) c´est 75000 euros d´amendes …ouais bon enfin c´est pas marrant du tout
On commence á comprendre pourquoi 62 permis n´ont toujours pas été annulé…
Tiens, la semaine dernière, j’ai un vent d’une nouvelle technique d’exploitation révolutionnaire bien propre comme y faut. C’est l’exctraction thermique à la fracturation pneumatique:
http://www.consoglobe.com/technique-exp … schiste-cg
Ca avance la technique par chez vous?
On va attendre 30 ans que les techniques soient encore mieux encore plus propres encore plus efficaces et on inondera le marché avec notre gaz de m*** bon marché quand tous les voisins n’en auront plus un seul litre…
C’est quoi 30 ans pour une nation ?