Dans la 2ème édition, l’auteur a procédé à quelques légères révisions. En particulier, quand, lors d’une enchère, la parole arrive au vendeur (= dernier enchérisseur), celui-ci peut acheter la tuile pour un ducat de moins que la dernière enchère. Dans la 1ère edition, il pouvait le faire pour la valeur de la dernière enchère +1 (et pas -1).
Lors d’une partie récente, j’ai été surpris de constater que, presque toujours, c’était le vendeur qui achetait la tuile mise aux enchères. Du coup, je me demande si je ne préfèrerais pas la variante de la 1ère édition.
Qu’en pensez-vous ? Quelle est votre variante préférée? Avec ou sans réduction de 1 ducat ?
Aucune des deux: c’est terrible car cette phase d’enchère m’a obligé d’arrêter d’y joueur alors que j’aimais bien le jeu. Elle n’a aucune logique et ne sert qu’à insuffler des liquidités. En cela, elle rappelle un peu les enchères de Montana du même auteur, qui sont également peu logiques, mais d’avantage quand même que celles de Goa, qui ne peuvent s’expliquer d’aucune façon à part d’amener du cash dans la mécanique de jeu. Mes joueurs pensaient vraiment que je m’étais trompé dans les règles, cette règle ne peut fonctionner qu’avec des joueurs qui ne se posent pas du tout la question du thème et de la logique de l’action.
Effectivement, cette phase d’enchères sert, entre autres, à “faire circuler” l’argent. C’est aussi le coeur du jeu. A chaque enchère, tu dois te poser les questions: ai-je besoin de cette tuile ? Un besoin vital pour la suite de la partie ? Combien suis-je prêt à miser ? Mais est-ce que n’ai pas en core plus besoin de la tuile suivante mise à l’enchère ? Sans oublier: est-ce que mes adversaires ont besoin de cette tuile ? Combien d’argent ont-ils ? Combien sont-ils prêt à mettre ?
Pour moi, la mécanique des enchères est mise en oeuvre de façon parfaite dans Goa (à la question en titre près ). Et elle apporte (évidemment) au jeu une grosse interaction entre les joueurs. Sans les enchères, le jeu n’existe pas.
Goa, un jeu démodé (enchères, look, épure), aux règles simples, mais riche et tendu
3ème edition à venir. La campagne de financement sera lancée en Mars.
Il fallait pas payer [plus forte enchère +1] dans la 1e édition ?
Bref, de mon côté je suis séduit par la version 2, où on paie 1 de moins. J’ai l’impression qu’avant on achetait quasi systématiquement PAS ce qu’on mettait en vente.
Avec la version 2, on y réfléchit davantage, alors même que ça représente un manque à gagner, et ça oblige les adversaires à pousser leurs enchères pour t’empêcher d’acheter ta propre tuile.
Tu sais je suis un gros gros fan des jeux d’encheres, en particulier ceux de knizia…
Mais là le décalage face à la réalité de ce qu’est une enchère est trop important…
Etonnant de la part de Dorn, un prof d’économie!!!
Tout d’abord, on est dans le ludique et pas l’économie.
Deuxio, c’est un jeu à allemande donc il n’y a pas vraiment d’immersion à y trouver, quelque soit la mécanique.
Enfin, ce sont des enchères à 1 tour ce qui est très spécifique comme enchère.
L’auteur à voulu que celui qui a désigné la tuile ait le dernier mot et l’oblige donc à commencer en misant 0.
Des deux variantes, je préfère la seconde. Car elle est mieux liée à la première phase de placement : tu choisis les tuiles sur lesquelles tu auras une réduction et pas seulement le fait de la mettre aux enchères et parler en dernier dessus.
Après, je trouve que ça change beaucoup le jeu par rapport à la V1. Dans la V1, tu peux espérer que les autres joueurs mettent aux enchères ce qui t’intéresse toi. Là, tu sais que tu auras un désavantage par rapport à lui si ce n’est pas toi qui désigne la tuile.
). Et elle apporte (évidemment) au jeu une grosse interaction entre les joueurs. Sans les enchères, le jeu n’existe pas.
