Un des “mais” que j’ai remarqué c’est que cette nouvelle possibilité de dépenser son argent via les livraisons de laine, offre des choix plus variés : livraisons de moutons à fond, de laine à fond, un mix des deux ?
car ces livraisons sont coûteuses en thunes, et il est difficile de faire de grosses livraisons à la fois de moutons et de laine (car bien souvent un mouton qui a beaucoup de points de moutons a peu de points de laine, et inversement).
Un autre “mais” c’est la possibilité de débloquer des spots de livraison avec son bateau. Il faut bien évaluer les spots à débloquer en laine et en moutons (on ne pourra pas tous les faire), et cette évaluation au plus juste ne me paraît pas si simple que ça.
On peut par exemple être trop ambitieux et dépenser de l’énergie (des actions) à atteindre le spot moutons 23 sans parvenir à le livrer au final. Ça ne paraît pas, mais mine de rien ça peut représenter pas mal de PV perdus via ces actions de navigation inutiles.
Inversement, si on manque d’ambition et qu’on anticipe mal, on peut très bien être obligé de livrer un super livraison à un petit spot bien pourri.
Idéalement il faut parvenir à bien timer la navigation sur les livraisons qui vont venir mais c’est probablement plus facile à dire qu’à faire.
Il a beaucoup d’idées intéressantes ce GWT, je lui sens bien le potentiel de détrôner la version GWT + extension Ruée vers le Nord.
Mais encore une fois, ça n’est clairement pas une version pour des joueurs qui découvrent la série. Cette version est vraiment très technique et aussi plus bac à sable que les précédentes.
ocelau dit : Bon je vois que des retours il va y en avoir pas mal , je vais vous lire avec attentionde mon côté, faut pas trop attendre de retour, je risque d'avoir du mal à le sortir avant un moment (pour quelques raisons qui ne regardent pas tout le monde ici).. Curieux de voir la tension car visiblement il y a plus facilement possibilité d'avoir de l'argent (tonte notamment) et plus de facilité aussi à avoir les personnages qu'il faut (via les personnages qui s'acquierent avec de l'or). Si tout ça est plus facile, j'imagine qu'il doit y avoir un "mais" quelque part
.
A suivre
Je l'ai acheté par achat compulsif et collectionite aigüe, même si j'espère le jouer quand ça ira mieux.
(les connaisseurs apprécieront), j'étais donc intrigué par ce qu'il allait penser de la nouveauté néo-zélandaise et surtout vers quels choix stratégiques il allait s'orienter au milieu de tous ces nouveaux éléments.Car disons-le tout de suite, il y a pas mal de nouvelles règles à ingurgiter. La mise en place est longue (19 étapes) et malgré mes lectures de règles et l'installation pour visualiser sur une table, j'ai réalisé que j'étais passé à coté du jeton à poser sur la piste exploration... au début, j'ai même pensé qu'il nous en manquait un, avant qu'une joueuse me suggère que peut-être on retirait un jeton blanc au choix du plateau individuel... bien vu
.Maintenant, je vais d'emblée faire une petite critique négative (la seule en ce qui me concerne), liée à la présence de carte dites "supports" d'un coté, et les cartes dites "bonus" de l'autre : Déjà, tout en prenant encore plus d'espace, ça allonge bien la mise en place (la sélection des cartes bonus), ensuite elle sont certes différentes (les bonus sont plus puissantes) mais avec quelques ressemblances quand même ; Et puis les manières de les acquérir ne sont pas identiques, aussi durant la partie, il a fallu faire un rappel régulier pour une joueuse qui avait du mal avec cette distinction support/bonus, mais je reconnais que c'est pas évident. Pour utiliser un mot à la mode ici, ça manque peut-être un peu d'épure sur ce point. J'en parle maintenant parce que cela m'avait sauter aux yeux rien qu'en lisant les règles.
Mais pour le reste, wahou !
On a passé un super moment, plongé dans la partie, avec chacun nos petites idées pour profiter de nos élevages de moutons. Durant les explications, mes partenaires avaient souvent pour commentaires "Ah oui, pas mal ça !", quand par exemple j'ai expliqué le nouveau marché séparé tuiles bonus/tuiles ouvriers, le changement de face de certains bâtiments neutres à un moment du jeu, la mise en place des cartes bonus (qui changent à chaque partie), la tonte des moutons pour gagner de l'argent, débloqué éventuellement un jeton et la tension que cela implique sur la main de carte, la piste exploration, les comptoirs, etc... Evidemment, il y a des points de ressemblance avec l'extension "La ruée vers le Nord" concernant le plateau maritime.Par contre, on va se faire é-cra-ser par l'expert en GWT...
Vous voulez les scores ?131 (le vainqueur) – 81 ("Atchoum!") - 77 ("Teurheu ! Teurheu !" Ça c'est moi) – 56 ("Oui ? Qui me parle ? Non, j'étais pas là !").
Comme souvent sur une première partie, j'ai "picoré" en faisant un peu de tout pour voir, mais en générale c'est jamais très bon. Mon seul fait d'arme est d'être arrivé au bout de la piste exploration (15 points) et un 32 points sur les cartes moutons, le meilleur à la table. Cependant, le vainqueur en marque quand même 30 sur les moutons. Il fait aussi notamment 28 points sur l'ensemble des comptoirs et 20 points sur les ports, mieux que chacun d'entre nous. Chose curieuse, le vainqueur avait développé entièrement la rangée bergère... sans en recruter une seule, mais à chaque fois "de la blonde" (sic), c'est à dire le personnage joker.
Impression générale après la partie ? Tout le monde a aimer, même moi évidemment malgré mes réserves précisées au début, et même la joueuse qui termine dernière avec un petit 56, mais un "Oui, il est bien!" franc et massif. Maintenant, nous étions tous les quatre d'accord pour dire que GWT NZ est le plus complexe de la trilogie et commencer par celui là pour des découvreurs de GWT ne serait pas une bonne idée.
J'ai pas retrouvé, mais c'est Ocelau je crois qui avait des doutes sur l'épure de deck. Durant, la partie, quelques cartes ont été défaussées, mais globalement, la main tourne beaucoup car on repioche souvent (et immédiatement) après avoir jouer une carte bonus par exemple ou avec les jetons piocher deux cartes. Certes, se débarrasser de quelques moutons de faible valeur peut-être intéressant mais hier soir, j'ai pas ressenti vraiment ce besoin. En revanche, le vainqueur l'a fait 3 (peut-être 4 ?) fois il me semble.
Pour finir, un petit détail : à la vente, habituellement, on refait ensuite entièrement sa main après avoir tout défaussé, cartes vendues comme invendues (doublons ou autres)... mais pas ici : les cartes non concernées par la vente peuvent être conservées et vous complétez votre main pour le tour suivant selon votre nombre de cartes autorisé.
Voilà pour cette première partie.
@Le zeptien
oui c’est moi qui parlait d’épure. Du coup celle que vous avez fait c’est en défaussant 2 jetons Picoche/défausse ou il y a un autre moyen? Les cartes qu’on acquiert n’accélère pas le deck , ce n’est pas un moteur de pioche c’est une carte neutre en terme de pioche, ce qui est différent (je dis ça de manière général car j’ai plusieurs fois entendu cette remarque). C’est un peu comme si en fait au lieu d’être dans le deck elle donnait un avantage permanent devant soit plutôt que one shot quand on la joue et repioche.
Merci du retour. Visiblement ça a l’air sympa.
@Blue
pas de souci 
D’autres moyens ? Il y a 3 jetons bonus qui permettent de sortir définitivement de ta main un mouton de ton troupeau de départ de valeur 2, mais en échange tu pioches un mouton Romney, ce qui n’est pas une mauvaise chose, il a une valeur commercial de 3, Valeur de laine 2 et il rapporte 3 points à la fin de la partie.
Cela semble un peu limité, mais la vraie question est de savoir si on peut se procurer assez de jetons échanges et j’ai relevé les moyens suivants : 3 tuiles bonus en donnent respectivement 3-1-1, tu peux en récupérer en recrutant des bergères (sur deux cases de sa rangée), tu peux aussi en avoir au moment d’acheter des moutons Sufolk, il y a une action sur un bâtiment personnel coté b, et enfin la récompense suite à la pose de deux comptoirs… je crois rien oublier. Si, on commence avec un jeton échange.
Maintenant, il faut pas te focaliser là-dessus : même si le deck dans GWT N-Z reste le moteur principal, le faire “tourner” pour avoir vite accès et le plus souvent possible aux cartes que l’on voudrait avoir, je peux me tromper, mais c’est un aspect du jeu parmi d’autres. Les cartes les plus faibles sont les moutons 1 et on en a 5 au départ. Ces moutons (Shropshire) servent souvent à une vente sur une tuile, comme dans les versions précédentes, mais ils peuvent aussi être tondus avant d’arrivée à Wellington, cela donne un peu d’argent et puis la tonte fait partie de ces mécanismes qui font bien tourner les cartes en mains.
En fait la question ne se pose pas vraiment car à part nos moutons et nos objectifs, on a que des cartes qui font repiocher (toutes les cartes bonus font repiocher).
Donc une fois que tu t’es débarrassé de tes moutons 1 (besoin de 2 ors et 4 jetons échanges), tu auras forcément une bonne main à Wellington (on livre à 13 assez vite, si on a acheté qqs moutons à 3 ou plus, augmenté sa main à 5, et fait en sorte d’avoir deux certificats via les cubes et le pion associé).
Le Zeptien dit :D'autres moyens ? Il y a 3 jetons bonus qui permettent de sortir définitivement de ta main un mouton de ton troupeau de départ de valeur 2, mais en échange tu pioches un mouton Romney, ce qui n'est pas une mauvaise chose, il a une valeur commercial de 3, Valeur de laine 2 et il rapporte 3 points à la fin de la partie.
Cela semble un peu limité, mais la vraie question est de savoir si on peut se procurer assez de jetons échanges et j'ai relevé les moyens suivants : 3 tuiles bonus en donnent respectivement 3-1-1, tu peux en récupérer en recrutant des bergères (sur deux cases de sa rangée), tu peux aussi en avoir au moment d'acheter des moutons Sufolk, il y a une action sur un bâtiment personnel coté b, et enfin la récompense suite à la pose de deux comptoirs... je crois rien oublier. Si, on commence avec un jeton échange.
Maintenant, il faut pas te focaliser là-dessus : même si le deck dans GWT N-Z reste le moteur principal, le faire "tourner" pour avoir vite accès et le plus souvent possible aux cartes que l'on voudrait avoir, je peux me tromper, mais c'est un aspect du jeu parmi d'autres. Les cartes les plus faibles sont les moutons 1 et on en a 5 au départ. Ces moutons (Shropshire) servent souvent à une vente sur une tuile, comme dans les versions précédentes, mais ils peuvent aussi être tondus avant d'arrivée à Wellington, cela donne un peu d'argent et puis la tonte fait partie de ces mécanismes qui font bien tourner les cartes en mains.
merci des précisions.
En fait si je me focalise sur ces histoires d'épure, c'est aussi parce que je pensais que NZ serait très orienté deckbuilding et que ça me plaisait bien comme idée. A priori c'est un enrichissement comme un autre, pas forcément le GWT dont je "rêvais", mais un très bon GWT vu vos retours
Deux mécanismes que j’aime bien aussi : les 4 bâtiments neutres retournés à mi-partie (proposant ainsi d’autres actions) et les 4 emplacements conditionnés par le niveau d’exploration pour pouvoir y construire un bâtiment.
Nouvelle partie hier soir de GWT-NZ, les mêmes 4 joueurs de la partie précédente (pour rappel : 131 - 81 - 77 - 58) , mais cette fois, le résultat ne fut pas du tout le même.
Notre spécialiste es gédoublevété, juste avant la partie, nous avait glissé un petit reproche :
“Le dernière fois, j’ai trouvé que vous aviez joué sans ligne directrice. Cette fois, essayez d’en choisir une et de vous y tenir”. Bon, ça fait un peu conseil donné à des noobs, mais nous allons mettre notre fierté de coté et puis quand un gars classé aux alentours de la 60ième place à ce jeu sur BGA vous dit ça, la sagesse consiste à l’écouter.
Alors voilà, j’ai adopté un plan très simple : De la bergère pour garder les moutons et du tondeur pour vendre la laine. Je vais remplir consciencieusement les deux rangées de ces deux personnages jusqu’au bout (raflant au passage 8 points pour la fin).
J’ai pourtant hésité au début : en effet, la tuile permettant plusieurs tontes était placée à 2 cases de Wellington. Il y avait donc un risque de tondre des moutons qui allaient me manquer pour la vente, la recomposition de la main pouvant être insuffisante. Mais à chaque fois, je m’en suis pas mal sorti, je n’ai jamais eu besoin de vendre sur l’emplacement 0 (et ses -8 points) ou l’emplacement 1.
J’ai peu construit (2 bâtiments, le 1a puis le 4b, très intéressant pour moi celui-là, que j’ai placé sur le 1a) et peu navigué (un seul comptoir installé sur le premier port).
Les autres participants ? Une joueuse s’est lancée dans la navigation et ventes, un joueur dans la construction de bâtiments, tuiles bonus à points et ventes et la quatrième comparse s’est un peu dispersée. Le spécialiste gédoublevété a cumulé les oiseaux, si bien qu’il est vite arrivé en haut de la piste exploration. Néanmoins, deux autres joueurs y sont parvenus également (moi, plutôt vers la fin de la partie), une seule joueuse (la navigatrice) s’est arrêté à deux cases du sommet.
Au décompte : avec mes 42 points de cartes moutons, je marque plus que mes trois adversaires réunis sur cette sources de points. Une grosse satisfaction. Toutefois, le favori est le meilleur sur les lieux de ventes, les points tuiles bonus et bien évidemment sur les points bâtiments.
Et avec tout ça, on termine sur des scores très serrés :
98 - 98 - 96 - 88
Pour l’anecdote, je suis considéré comme vainqueur car le second a commis un petit oubli au moins une fois (donner de l’or à un moment donné pour recruter une “blonde” joker). Quant à moi, j’ai oublié de poser un jeton sur un emplacement de vente de laine, impossible à rattraper cependant car cela aurait changé trop de chose).
Une partie intense et instructive ; “On remet ça quand ?”
Et lequel des gwt est le meilleur selon toi?
Difficile de te répondre pour le moment. J’ai joué plus d’une vingtaine de parties du premier GWT (ou peut-être plus, j’ai perdu quelques feuilles de marques je crois), je compte 8 parties sur l’Argentine et seulement 2 sur la Nouvelle-Zélande. Je peux pas encore me prononcer sur celui qui aurait mes préférences, mais je trouve en tout cas que le GWT-NZ est le plus complexe.
Cela dit, un point commun pour moi entre les trois : J’éprouve toujours la même difficulté à jouer une stratégie payante s’appuyant sur les bâtiments. Hier par exemple, certes j’étais pas orienté là-dessus, mais j’en ai construit deux juste pour avoir le 4b dont je parle, je n’ai pas cherché à en faire plus.
Un petit soucis supplémentaire que j’ai avec l’Argentine, c’est que je n’ai pas encore été très inspiré par les grangeros en tant qu’ouvriers (c.à.d installés sur la rangée du plateau individuel)…je trouve que c’est cher à mettre en place et… enfin voilà quoi. J’ai commencé un avis sur l’Argentine mais il me manque encore une ou deux parties pour vérifier quelque chose.
Merci, j’ai joué à GWT, très bonne expérience mais « usinagazesque » a mon souvenir… mais vraiment chouette. J’aimerais bien m’y remettre un de ces 4. (On a un souci dans le groupe, les joueurs de gestion sont moins dispo et le gros des joueurs sont très, majo, baston).
On est loin de l’elegance d’un Brass ou d’un Concordia mais je le trouve justement assez « épuré » pour un jeu de ce calibre & les différentes mécaniques sont bien imbriquées.
“Elégance d’un Brass ?” Cela va peut-être te surprendre mais il y a 15 ans, tous le monde ne disait pas cela. Certes, le jeu a eu rapidement du succès, mais je me souviens aussi de commentaires qui disaient que Brass avaient des règles tarabiscotées concernant la construction en générale, pour le fer “qui vole”, le fonctionnement tordu de la liaison Birkenhead-Liverpool, l’ère (jugée limite inutile) des canaux, le commerce extérieur trop aléatoire… pour soutenir la liaison de Birkenhead, on avait même vu fleurir des T-shirts “I love Birkenhead”, c’est te dire si il y avait du débat…
Une nouvelle partie à 4 hier soir sur le GWT New-Zealand, trois joueurs connaissant déjà le jeu, le quatrième ayant une bonne connaissance du premier mais une seule partie sur l’Argentine.
La partie d’hier avait donc aussi pour but de lui faire connaître le dernier opus.
Ce fut une grosse partie de trois heures avec 3 joueurs qui franchissent les 100 points 'et largement pour l’un d’entre eux, jugez plutôt : 149 (!) 124, 101,98.
Il était assez impressionnant de voir le vainqueur faire tourner son jeu très efficacement. Inspiré, on a eu l’impression qu’il ne faisait jamais de tour “faible” si bien qu’un 2/3 de la partie, on savait déjà qui allait sans doute l’emporter. 44 points de moutons, 42 sur les différents lieux de livraison, 25 points sur les bonus…douloureux hein ?
Il me semble que la version Argentine a plutôt les faveurs des amateurs de GWT en ce moment, le NZ étant jugé un peu trop chargé. Pourtant, à cause surtout des Grangéros auxquels je ne comprends rien, j’ai tendance à trouvé que ce petit dernier du trio me convient mieux, même si dans cette partie, j’ai été en-dessous du niveau exigé pour rivaliser avec les deux premiers.
C’est petit bras, 149. Je connais quelqu’un qui a fait 210 points.
polo_deepdelver dit :C'est petit bras, 149. Je connais quelqu'un qui a fait 210 points.
Notre cher DVD ?
polo_deepdelver dit :C'est petit bras, 149. Je connais quelqu'un qui a fait 210 points.
Oh pardon ! Mais la populace ludique ordinaire, dont je fais partie, à tendance à s'extasier facilement devant les chiffres que nous petits joueurs, avons tendance à trouver un peu extravagants. On essaiera de faire mieux la prochaine fois et si ce n'est pas le cas, je n'en parlerai plus ici afin d'éviter en plus d'associer le ridicule à notre médiocrité.
C’était une petite taquinerie, nous aussi un tel score nous avais surpris (j’ai fini deuxième avec 143 PV, et je suis aussi dans la populace ludique ordinaire).
D’autant plus que les scores ne signifient pas grand chose dans cette gamme à priori, vu que s’il y en a un (des) qui rushent les scores seront forcément plus bas et si tout le monde prend son temps, plus haut… Après jamais joué à New Zealand mais j’imagine que c’est un peu (beaucoup ?) la même non ?