Hier, j'ai joué a ... page 1048 + (partie 1)

Mais QUE DIABLE allais-tu faire dans cette GALÈRE ?!? 
Amicalement,

Emmanuel qui doit regarder tes dates et te donner les siennes

Ornifan dit :Mais QUE DIABLE allais-tu faire dans cette GALÈRE ?!? 
Amicalement,

Emmanuel qui doit regarder tes dates et te donner les siennes

Un petit TTA ?

Ben je voulais juste amicalement les contaminer. Mais c’étaient des causes perdues…

Quelques parties de Compatibility avec un groupe qui a adoré.

Quelques Kingdom Builder aussi, 2 joueurs à chaque fois. Ce n’est pas la configuration que je préfère, je trouve que ça manque de tension et que c’est trop “facile” de chercher les tuiles pouvoir. Mais j’ai trop peu l’occasion de jouer à ce jeu donc je m’y fais. C’est vraiment un très grand jeu, d’une profondeur stratégique insoupçonnée : comme dans Dominion, il est possible d’analyser énormément de choses avec les éléments de départ et les premiers coups sont fondamentaux.

Un peu d’Innovation, après une longue pause. J’ai vu de la part de mon adversaire des coups d’une géniale créativité, c’est pour ça que j’adore ce jeu.

Deux Terraforming Mars à deux joueurs. Sans draft (et franchement, ça ne m’a pas paru plus hasardeux qu’avec).
Je joue Credicor dans les deux parties.
1e partie : Contre Interplanetary cinematics.
Mon adversaire développe bien les cartes sciences et est bien placé pour les objectifs et récompenses (il réussira finalement à en avoir deux de chaque). En plus il met en place un bon moteur de plante. De mon côté, je me focalise sur la production de titane : ma connaissance du jeu me permet de savoir que les cartes espace sont souvent chères et donc me permettent d’utiliser à bien mon pouvoir de corporation qui valorise les cartes chères. Mais je galère un peu à trouver ces fameuses cartes espace que je cherche et ça me donne quelques retards. Parallèlement, je me rends compte que les projets standards Ville et Forêt sont avantageux avec ma corporation Credicor (1e partie avec), ce qui me permet d’être quand même bien placé sur le plateau. 
La température et l’oxygène sont arrivé à bout alors qu’il restait 6 océans à placer. Je ne piochais jamais de cartes qui faisaient des océans (et le projet standard me paraissait peu rentable dans ma situation)… j’avais donc l’impression que la partie serait interminable. En fait, mon adversaire avait gardé en main la quasi totalité des cartes pour en faire ^^

Au final, j’ai un avantage en NT et en points de cartes, mais suis en retard sur le reste. Je perds 122 - 123. 

2e partie : Contre Tharsis Republic. On essaye la carte Elysium.
Dans ma main de départ, j’ai beaucoup de badges science et je développe donc assez tôt cet axe ce qui me donnera un avantage significatif sur le long terme. Contrairement à la partie précédente, je ne développe pas plus le titane que le reste. Mon moteur fonctionne mieux, entre autres via les multiples cartes me permettant de réduire des coûts. Mon adversaire, de façon logique par rapport à sa corporation, atteint un revenu de mégacrédits assez énorme (il aura été jusque 40) mais joue de façon plus dispersée.
J’utilise la carte bleue qui permet de placer un océan pas cher et donc je dispose tous les océans du jeu. L’oxygène arrive ensuite mais la température est à la traine : première fois que je vois ça je pense.
Quelques bons placements de villes me permettent de prendre de l’avance. Les objectifs et récompenses sont distribués équitablement. Score final : victoire pour moi 135 à 122. J’ai réussi à faire 39 points de cartes, un record.

En tout cas à deux joueurs, je trouve ça encore plus long, dans le sens où on pose encore plus de cartes puisqu’il faut faire plus d’effort pour faire monter les 3 paramètres globaux. Il y a aussi plus de générations donc plus de choix de cartes. Une différence significative que j’ai remarqué, c’est l’attrait des villes : à 2 joueurs, il est beaucoup plus facile de se faire un bon réseau de ville qui rapporte beaucoup de points, alors qu’à 3 ou 4 on se tire dans les pattes et il est plus difficile de faire des “bonnes” villes. En ce sens, le jeu à deux joue en faveur d’une corpo comme Tharsis Republic.

Je continue à trouver ce jeu trop long et répétitif mais je continue à avoir envie d’y jouer… ça reste pour moi incompréhensible, tant ces sentiments sont, d’habitude, incompatibles.

Le plateau Elysium est super bien pensé. Comme pour Concordia, si ce jeu continuait juste à avoir des extensions avec des nouveaux plateaux, moi ça m’irait très bien.

Hier soir, partie de BRASS à 4 avec fdubois, Manubis333 et Sylvain.

Oh que ce fut bon d’y rejouer après quelques (trop nombreuses) années sans y avoir retouché…

L’édition ROXLEY est très belle. Les jetons de poker sont classe et très agréables à manipuler. La carte ne m’a pas semblé trop sombre et ils ont fait un bon travail de couleurs sur les noms des villes afin de vite identifier le lieu des cartes (bien plus pratique et rapide par rapport à l’édition originale). Par contre, le seul point noir me semble être les canaux qui sont assez difficile à visualiser rendant pénible la lecture de la carte surtout pour ceux qui débutent (Sylvain qui n’avait qu’une partie dans les jambes se trompera d’ailleurs en canal en ayant construit une industrie pensant pouvoir construire un canal à partir de cette construction alors qu’il n’y avait que du rail pour la direction qu’il voulait prendre).

Vivement la prochaine!

fdubois dit :Hier soir :

Lorenzo à 4 joueurs (ma 9ème partie) : çà faisait longtemps que je n'y avais pas rejoué et je persiste à penser qu'il n'a pas besoin d'extension, le jeu de base possède suffisamment de variété : outre les jets de dés, l'ordre d'arrivée semi aléatoire des cartes dans les tours, le nombre de cartes (24 par tour soit 96 cartes en tout !!!!), c'est surtout l'interaction entre les joueurs qui fera les parties. Et à 4, l'ordre du tour devient primordial et fait l'objet d'une lutte féroce. Et je n'ai toujours pas introduit les personnages !!!
 

Waouhh 9 parties sans les personnages ? Incroyable ... 

Le jeu sans le draft de personnages a vraiment moins d’intérêt. Même avec des débutants il faut les introduire car au pire chaque personnage peut valoir une faveur et ça donne une petite flexibilité. Ça oriente aussi la façon de jouer donc ça aide un novice. Aussi les personnages sont la source de combos de folies. 

Concernant l’extention j’pense que c’est une excellente extention, impossible de revenir en arrière, la nouvelle tour est juste incroyable pour la rejouabilité, les nouveaux personnages offrent encore plus de combos et le fait d’avoir un départ asymétrique avec en plus un pouvoir de famille à la Marco Polo c’est juste jouissif. Le seul micro point noir c’est le coté random du nouveau jeton mais sincèrement c’est anecdotique. Je la recommande. 

A mon club avec des joueurs qui ne connaissaient pas ... Lorenzo à 5 avec extention + draft personnages ... fini en 2h30 et tout le monde veux en refaire une vite. Je l’avais pas sorti depuis longtemps a cause de Gloomhaven et pfouaaa grosse erreur. 

Izi dit : Le jeu sans le draft de personnages a vraiment moins d’intérêt. Même avec des débutants il faut les introduire car au pire chaque personnage peut valoir une faveur et ça donne une petite flexibilité. Ça oriente aussi la façon de jouer donc ça aide un novice. Aussi les personnages sont la source de combos de folies. 
Merci pour ta recommandation que j'essayerai de suivre lors de mes prochaines parties.
 
Izi dit : Concernant l’extention j’pense que c’est une excellente extention, impossible de revenir en arrière, la nouvelle tour est juste incroyable pour la rejouabilité
J'ai vraiment beaucoup de mal avec ce terme de "rejouabilité" et sur cette mode qui semble s'imposer, celle d'être obligé d'ajouter du matériel et des mécanismes pour varier les plaisirs. Je préfère parler de "variété" plutôt que de "rejouabilité" parce que Lorenzo est rejouable (cf mon post initial) : je suis convaincu que c'est un jeu qui peut se jouer de façon très agressive avec de la bouteille car il y a tous les éléments dans le jeu de base, principalement la lutte pour l'ordre du tour et ses corollaires :
- la lutte pour les spots d'actions (les tours, la récolte et la production)
- l'accroissement des coûts
- la lutte pour se disputer les points de prière

N'en prends pas ombrage : j'apprécie énormément tes conseils et je garde tes recommandations dans un coin de ma tête.

La rejouabilité est aussi une question de gout. Il suffit parfois d’une petite variante, ou extension, pour apprécier d’avantage le jeu et avoir l’envie d’y rejouer plus souvent.

Soirée jeu d’asso écourtée pour cause de déplacement pro le lendemain mais ça m’a permis de redécouvrir des “petits” jeux ^^

1 partie de Kanagawa à 4. 1 seule personne découvre, mais on est 2 à n’avoir joué qu’une fois. Jeu très sympa, même si on ne s’éclate pas non plus. C’est calme, joli et posé, on se relaxe quoi :) 

2 parties de CIV à 2. J’avais joué une seule fois en w-e jeu à 4 mais sans convictions, la partie avait été longue et assez pénible… Du coup, je n’avais pas retouché au jeu.

Je reprends la règle pour l’expliquer à mon vis-à-vis qui ne connaît pas. Franchement, en 5 min, on avait tout et le petit plateau personnel est très clair. On attaque et j’avoue que j’ai été agréablement surpris. Une victoire chacun, mais on se rend compte qu’elle repose souvent sur une inattention de l’adversaire et que le jeu nécessite vraiment d’avoir l’oeil et de bien connaître et suivre tous les pouvoirs et combos. J’ai très envie de rejouer pour voir si malgré tout vu le format ce n’est que de la majorité et on subit, ou si l’expérience est nécessaire pour bien profiter du jeu !

Entre Terraforming et CIV, ça fait deux changements d’avis en une semaine, c’est prolifique !

Zemeckis dit :La rejouabilité est aussi une question de gout. Il suffit parfois d'une petite variante, ou extension, pour apprécier d'avantage le jeu et avoir l'envie d'y rejouer plus souvent.

Je pourrais écrire un livre sur la rejouabilité. Il me semble que de plus en plus de joueurs cherchent de la rejouabilité avant même d'être entré dans un jeu, de la rejouabilité très voyante, très matérielle. La rejouabilité la plus intéressante est celle qui est liée à la variabilité ou à l'intensité du plaisir généré par des des situations de jeux diverses et variées. Bien souvent, seuls les joueurs qui sont entrés dans le jeu peuvent voir cette rejouabilité là. La rejouabilité très visible sans même avoir bien compris le jeu (pleins de pouvoirs, pleins de cartes,...) est intéressante aussi mais quel bonheur que d'avoir envie d'enchaîner les parties d'un jeu qui n'offre énormément de rejouabilité dans le plaisir et pas que dans la diversité du matériel.

sebduj dit :
Zemeckis dit :La rejouabilité est aussi une question de gout. Il suffit parfois d'une petite variante, ou extension, pour apprécier d'avantage le jeu et avoir l'envie d'y rejouer plus souvent.

Je pourrais écrire un livre sur la rejouabilité. Il me semble que de plus en plus de joueurs cherchent de la rejouabilité avant même d'être entré dans un jeu, de la rejouabilité très voyante, très matérielle. La rejouabilité la plus intéressante est celle qui est liée à la variabilité ou à l'intensité du plaisir généré par des des situations de jeux diverses et variées. Bien souvent, seuls les joueurs qui sont entrés dans le jeu peuvent voir cette rejouabilité là. La rejouabilité très visible sans même avoir bien compris le jeu (pleins de pouvoirs, pleins de cartes,...) est intéressante aussi mais quel bonheur que d'avoir envie d'enchaîner les parties d'un jeu qui n'offre énormément de rejouabilité dans le plaisir et pas que dans la diversité du matériel.

C'est sûr que vouloir de la rejouabilité a priori et à tout prix pour ne jouer que 3 ou 4 parties d'un jeu avant de passer au suivant... ça peut laisser sans voix.

palferso dit :Hier soir, partie de BRASS à 4 avec fdubois, Manubis333 et Sylvain.

Oh que ce fut bon d'y rejouer après quelques (trop nombreuses) années sans y avoir retouché...

L'édition ROXLEY est très belle. Les jetons de poker sont classe et très agréables à manipuler. La carte ne m'a pas semblé trop sombre et ils ont fait un bon travail de couleurs sur les noms des villes afin de vite identifier le lieu des cartes (bien plus pratique et rapide par rapport à l'édition originale). Par contre, le seul point noir me semble être les canaux qui sont assez difficile à visualiser rendant pénible la lecture de la carte surtout pour ceux qui débutent (Sylvain qui n'avait qu'une partie dans les jambes se trompera d'ailleurs en canal en ayant construit une industrie pensant pouvoir construire un canal à partir de cette construction alors qu'il n'y avait que du rail pour la direction qu'il voulait prendre).

Vivement la prochaine!

Merci d'avoir fait le déplacement pour venir jouer à l'extérieur. J'apprécie le geste.
cheeky
C'était ma 13ème partie et c'était bon d'y revenir, surtout en si bonne compagnie !

Ce jeu est exceptionnel, de par ses mécanismes, de par son thème mais surtout dans deux aspects qui, selon moi, font qu'il se démarque et qu'il n'a pas pris une ride (jeu sorti en 2007, faut il le rappeler) :

1) la narration : au départ, le Lancashire n'est pas du tout industrialisé. Néanmoins, il y a une forte demande extérieure pour la transformation du coton en fils textiles. Aussi, quelques industriels lèvent des fonds, s'endettent, partagent leur capital et réveillent les régions pauvres du Nord-Ouest de l'Angleterre : les premières mines de charbon émergent, faisant germer çà et là des îlots économiques fonctionnant en autarcie : ce charbon va permettre l'implantation à proximité de sidérurgies et des premières filatures de coton. Le fer et le charbon seront les ressources nécessaires au développement économique et à l'essor de la filière du coton. Bientôt, des infrastructures portuaires et des voies fluviales vont naître pour désenclaver ces îlots de production et tirer profit du nouveau débouché que représente le coton.

L'accumulation de profits aidant, la région va connaître un boom économique impressionnant : les canaux ne seront plus suffisant et le chemin de fer sera désormais une nécessité. La compétition sera de plus en plus féroce, d'une part pour écouler son coton (dont la demande s'amenuise déjà) et d'autre part pour s'adjuger les emplacements industriels stratégiques.

2) la coopétition : dans Brass, on ne peut pas faire tout tout seul. On peut y arriver (construire une mine et une sidérurgie ou une filature et un port à proximité l'un de l'autre) mais c'est coûteux et il est pratiquement obligatoire d'utiliser les infrastructures des autres joueurs pour la simple et bonne raison que cela nous fait gagner du temps et donc de l'argent. Comme Palferso nous l'a dit hier, il est préférable de garder à flot ses concurrents (dans une certaine mesure) puisque cela nous sera bénéfique à terme (en quelque sorte, on va mettre en place un cercle vertueux).....sans perdre de vue qu'il faudra lutter pour les meilleurs emplacements et pour bénéficier des opportunités avant la concurrence.

Au final, c'est un jeu qui propose énormément de choses d'un point de vue ludique (gestion de main, mise en place d'un moteur économique, aspect logistique, arbre technologique, coopétition...) avec somme toute très peu de matériel. Comme quoi, il n'est pas besoin de faire dans le kiloplastique et l'opulence dans le nombre de ressources pour faire un excellent jeu.

Brass est un jeu qui a fait date et que tout joueur sérieux se doit de posséder dans sa ludotèque.

Izi dit :
fdubois dit :Hier soir :

Lorenzo à 4 joueurs (ma 9ème partie) : çà faisait longtemps que je n'y avais pas rejoué et je persiste à penser qu'il n'a pas besoin d'extension, le jeu de base possède suffisamment de variété : outre les jets de dés, l'ordre d'arrivée semi aléatoire des cartes dans les tours, le nombre de cartes (24 par tour soit 96 cartes en tout !!!!), c'est surtout l'interaction entre les joueurs qui fera les parties. Et à 4, l'ordre du tour devient primordial et fait l'objet d'une lutte féroce. Et je n'ai toujours pas introduit les personnages !!!
 

Concernant l’extention j’pense que c’est une excellente extention, impossible de revenir en arrière, la nouvelle tour est juste incroyable pour la rejouabilité, les nouveaux personnages offrent encore plus de combos et le fait d’avoir un départ asymétrique avec en plus un pouvoir de famille à la Marco Polo c’est juste jouissif. Le seul micro point noir c’est le coté random du nouveau jeton mais sincèrement c’est anecdotique. Je la recommande. 

Et encore, il suffirait d'appliquer une petite variante disant que 1 jeton = 1 faveur pour "dérandomiser" tout ça.
sebduj dit :
Zemeckis dit :La rejouabilité est aussi une question de gout. Il suffit parfois d'une petite variante, ou extension, pour apprécier d'avantage le jeu et avoir l'envie d'y rejouer plus souvent.

Je pourrais écrire un livre sur la rejouabilité. Il me semble que de plus en plus de joueurs cherchent de la rejouabilité avant même d'être entré dans un jeu, de la rejouabilité très voyante, très matérielle. La rejouabilité la plus intéressante est celle qui est liée à la variabilité ou à l'intensité du plaisir généré par des des situations de jeux diverses et variées. Bien souvent, seuls les joueurs qui sont entrés dans le jeu peuvent voir cette rejouabilité là. La rejouabilité très visible sans même avoir bien compris le jeu (pleins de pouvoirs, pleins de cartes,...) est intéressante aussi mais quel bonheur que d'avoir envie d'enchaîner les parties d'un jeu qui n'offre énormément de rejouabilité dans le plaisir et pas que dans la diversité du matériel.

C'est sûr, la rejouabilité, je la vois plus dans la courbe d'apprentissage et de progrès qu'on peut faire dans un jeu, du temps qu'on met à faire le tour de ses différentes "voies", et des découvertes stratégiques qu'on fait encore après de nombreuses parties que dans toute autre chose.
Mais c'est sûrement difficile de faire un jeu bon à ce point.

fdubois dit :la coopétition : dans Brass, on ne peut pas faire tout tout seul.

J'aime beaucoup ton terme de coopétition!!!

En effet, l'interaction à BRASS ne se limite pas comme dans la grande majorité des jeux au fait de faire chier directement ou indirectement l'un ou l'autre mais aussi d'utiliser à son profit les industries et infrastructures des uns et des autres en pérennisant d'une certaine manière leurs investissements (en activant leurs industries par exemple).

Tout le numéro d'équilibriste va consister bien entendu à faire que cela nous profite un peu plus tant parfois en "aidant" un adversaire à activer un édifice qu'en faisant à d'autres moments, de l'autre côté du miroir, une "proposition"/un appel pertinent à activer une de nos entreprises.

La guerre constante à BRASS pour travailler efficacement à la création de contextes économico-géographiques plus favorables pour soi que pour les autres a plusieurs faces (comme tout à ce jeu) et est tout autant directement et violemment compétitive sur de multiples aspects que compétitivement "coopérative", en essayant de proposer à un joueur "demandeur" une meilleure "offre" que les autres (ce que tu appelles la coopétition).

sebduj dit :La rejouabilité la plus intéressante est celle qui est liée à la variabilité ou à l'intensité du plaisir généré par des des situations de jeux diverses et variées.

Amen. Ça me rappelle cet article : All deep games are legacy games.

sebduj dit :
Zemeckis dit :La rejouabilité est aussi une question de gout. Il suffit parfois d'une petite variante, ou extension, pour apprécier d'avantage le jeu et avoir l'envie d'y rejouer plus souvent.

Je pourrais écrire un livre sur la rejouabilité. Il me semble que de plus en plus de joueurs cherchent de la rejouabilité avant même d'être entré dans un jeu, de la rejouabilité très voyante, très matérielle. La rejouabilité la plus intéressante est celle qui est liée à la variabilité ou à l'intensité du plaisir généré par des des situations de jeux diverses et variées. Bien souvent, seuls les joueurs qui sont entrés dans le jeu peuvent voir cette rejouabilité là. La rejouabilité très visible sans même avoir bien compris le jeu (pleins de pouvoirs, pleins de cartes,...) est intéressante aussi mais quel bonheur que d'avoir envie d'enchaîner les parties d'un jeu qui n'offre énormément de rejouabilité dans le plaisir et pas que dans la diversité du matériel.

J'achèterais ce livre avec plaisir :)
 

Le Havre, 4j: et oui, un jeu de 10 ans, en Angleterre, toutes les autres tables autour avait leur belle boite de Brass, mais nous aussi, on pouvait s’endetter :slight_smile: malgré seulement 3 batiments, j’ai gagné en cuisant et vendant mes baguettes en boucle (certes avec 4 bateaux). Un bon représentant de la culture francaise en somme :slight_smile:

Quelques parties de Minivilles à 2, en mode initiation / apprentissage donc pas d’extensions.

J’ai gagné les deux premières, perdu les suivantes. J’explique trop bien


La prochaine fois, ce sera Five tribes, ça fait trop longtemps !


Micropolis
5j
Offert hier à ma fille de 9 ans, on l’a essayé tous en famille (de 6 à 14 ans + papa)
Eh bé c’est très bien ce jeu !
On s’amuse à construire sa petite fourmilière en maximisant les points.
C’est la benjamine du groupe (6 ans donc) qui gagne, notamment grâce à sa galerie
qui fait tout le tour de sa fourmilière, bien joué ! (bon pas forcément volontaire)

Le matos est au top (Matagot inside) avec les petites figurines fourmis soldats.