[Le Fantôme de l’Opéra]
Nouveau jeu de la gamme Mr. Jack, le Fantôme de l’Opéra est la nouvelle création de Bruno Cathala et de Ludovic Maublanc.
Après avoir fait quelques parties ce weekend, je n’ai aps peur de dire que ce jeu est une bombe !
Pour ceux qui connaissent les jeux de la série Mr. Jack, on voit très vite où on nous emmene : il s’agit d’une fusion entre Mr. Jack Pocket et ses différents quartiers (10 salles au lieu de 9 quartiers) et les pouvoirs des différents personnages que l’on utilise dans les Mr. Jack “grosse boîte”.
Tout le sel du jeu réside dans le fait que l’enquêteur va chercher à disculper un maximum de monde alors que le fantôme va devoir essayer de faire en sorte que le plus de monde paraisse suspect. Et il n’y a que peu de temps avant que la cantatrice mette les voiles, parce qu’elle flippe !
La mécanique principale du jeu est la même que pour le reste de la gamme : le fantôme tire une identité qu’il garde secrète parmi les tuiles Innocents. L’enquêteur commence alors le premier tour jeu.
Les 8 tuiles personnages sont mélangés et on en tire 4 pour le tour en cours, l’enquêteur en choisit 1, le fait agir, puis le fantôme en choisit 2 et les fait agir dans l’ordre qu’il souhaite et enfin l’enquêteur prend le dernier personnage et le fait agir. Le fantôme doit maintenant dire s’il peut faire peur à la cantatrice ou pas (il ne peut pas mentir, évidemment). En fonction de sa réponse, un certain nombre de suspects sont disculpés et le fantôme avance la cantatrice vers la sortie en fonction du nombre de suspects qui restent en lice (+1 case si le fantôme a fait peur à la cantatrice). Puis on retourne les 4 personnages restants et cette fois le fantôme choisit un personnage en premier, puis l’enquêteur 2 et enfin le fantôme joue le dernier.
On enchaîne ainsi les tours jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un suspect pour une victoire de l’enquêteur ou alors que al cantatrice est atteint ou dépassé la sortie pour une victoire du fantôme.
La mécanique qui s’ajoute à tout ça est celle de la possibilité pour le fantôme de faire un sale coup à la cantatrice : s’il se trouve seul dans une pièce éclairée ou s’il est dans une pièce dans le noir même s’il n’est pas seul, il peut agir. Sinon, en présence d’autres personnages dans une pièce éclairée, il ne peut agir.
De la réponse du fantôme découle la disculpation d’une certain nombre de protagonistes à la fin de chaque tour et de la vitesse de fuite de la cantatrice.
Les personnages choisis sont forcément déplacés d’au moins 1 case et au maximum du nombre de personnages qui résident dans la case de départ. Les pièces sont reliées entre elles par des couloirs qui ne permettent d’atteindre que certaines pièces, donc le mouvement est essentiel pour le positionnement des suspects qui restent.
A cela s’ajoute 1 pièce parmi les 10 qui est dans le noir et un couloir qui est verrouillé.
Après quelques parties, on aperçoit de bonnes combos entre certains personnages, surtout en fonction de ce qu’on veut/doit faire. Il faut bien que les deux joueurs imaginent ce que l’adversaire peut faire avec les personnages restants, on ne voit pas toujours la tuile qui arrive et jouer trop vite est assez souvent dangereux.