Infos environnementales !

Pour votre info personnelle :

le numéro de juin 2007 de la Lettre Recherche Environnement qui parle entre autre de l'élévation du niveau de la mer !

Et j'en ajouterai d'autres bientôt

PG

Yep...

moyen de l’air en surface est estimé entre 1,8 °C (dans une fourchette de vraisemblance
de 1,1 à 2,9 °C) et 4 °C (fourchette de 2,4 à 6,4 °C) à l’horizon 2100. Pour tous les scénarios,
les simulations produisent une contraction de la couverture neigeuse et une diminution des glaces de mer dans l’Arctique comme dans l’Antarctique. Pour certaines simulations, la glace disparaît presque entièrement en Arctique à la fin de l’été à partir de 2050. En 2100, l’élévation du niveau de la


Ca promet !

Surtout quand on voit les résultats de l enquete de 2004 ! :| :cry:



Le tabagisme des jeunes, le SIDA, l'alccol, l'obésité et les accidents sont plus dangereux que les OGMs, les produits alimentaires, la canicule et la radiographie... Comme quoi, plus on est ignorant moins c'est dangereux ! C'est pas mal, ça promet pour l'avenir...

Un article du Financial Times traduit par Courrier international.
Et je suis certain que l'on va encore trouver des tas de blaireaux pour s'ébaubir de la merveilleuse croissance chinoise.

POLLUTION • Le rapport qui embarrasse Pékin
Les autorités chinoises ont obtenu le retrait partiel d'un rapport de la Banque mondiale sur la pollution, faisant état de 750 000 morts prématurées qui surviennent chaque année dans le pays. C'est ce que révèle le Financial Times.

Pékin a manœuvré pour obtenir le retrait de près du tiers d‘un rapport de la Banque mondiale sur la pollution en Chine. Les autorités chinoises craignaient en effet que certaines révélations ne provoquent des tensions sociales. Selon le document, fruit d'une coopération de plusieurs années avec des ministères chinois, environ 750 000 personnes décèdent prématurément chaque année dans le pays, principalement à en raison la pollution atmosphérique dans les grandes villes.
L'Agence chinoise pour la protection de l'environnement et le ministère de la Santé ont demandé à la Banque mondiale de supprimer les chiffres sur les coûts humains de la pollution d'une première version du rapport achevée l'année dernière, ont fait savoir des conseillers de la Banque et des responsables chinois.
A en croire les conseillers auprès de l'équipe de chercheurs, les ministères avaient trouvé ces informations trop sensibles. "La Banque mondiale s'est vu demander de surseoir à leur publication, car elles sont jugées de nature à provoquer des troubles sociaux", a confié au Financial Times l'un de ces conseillers. Pour autant, ces chiffres n'ont pas été tenus totalement secrets : ils ont été révélés oralement lors de la conférence conjointe avec la Banque mondiale en mars à Pékin [ils ont aussi circulé dans la presse officielle chinoise – voir lien ci-contre].
Sur les vingt métropoles les plus polluées du monde, seize se trouvent en Chine, concluait déjà une enquête précédente de la Banque mondiale. Selon Guo Xiaomin, un ancien responsable de l'Agence pour l'environnement, aujourd'hui à la retraite, qui a coordonné les travaux de l'équipe chinoise de chercheurs, l'omission de certaines données dans le rapport sur la pollution s'explique par les doutes sur la fiabilité de la méthodologie employée. De plus, ajoute-t-il, ces informations "risquent de créer des malentendus".
Le rapport tronqué, intitulé "Le Coût de la pollution en Chine", n'est pas encore officiellement paru, mais une version téléchargeable sur Internet a été rendue publique lors d'une conférence à Pékin en mars.
Il y manque les conclusions selon lesquelles les niveaux élevés de pollution atmosphérique dans les villes chinoises sont à l'origine de 350 000 à 400 000 décès prématurés chaque année. Quelque 300 000 autres sont dus à la mauvaise qualité de l'air à l'intérieur des bâtiments. Enfin, 60 000 autres morts prématurées sont imputables à la pollution de l'eau.
L'Agence pour l'environnement et le ministère de la Santé chinois se sont refusés à tout commentaire. La Banque mondiale discute toujours avec le gouvernement chinois des conclusions du rapport. Selon une porte-parole de l'institution, "la version dévoilée à la conférence ne comprenait pas certains points, qui sont toujours en discussion". Les conclusions du rapport, précise-t-elle, seront publiées prochainement sous la forme d'une série de documents.
Richard McGregor
Financial Times

le site rénové de l'ifen

Phil Goude dit:le site rénové de l'ifen

pas mal fait ce site. Pour les anglophones il y a le World Resource Institute et le site EarthTrends qui est aussi bourré d'infos.
Sinon, nos amis TTciens du sud-ouest seront contents de savoir que le MON810 est arrivé près de chez eux, après avoir été suspendu en Allemagne au nom du principe de précaution :
Selon des données rendues publiques par le Ministère de l'Agriculture et de la Pêche, quelque 19 815 hectares de maïs transgénique ont été plantés en France en 2007. Même si ces surfaces sont inférieures aux 30 000 à 50 000 hectares qu'espéraient voir planter les semenciers, ce sont près de 20 000 hectares de trop selon Greenpeace.
La quasi totalité du maïs OGM est cultivée dans le Sud Ouest, en région Aquitaine et Midi-Pyrénées. Les départements de Haute-Garonne et du Tarn-et-Garonne sont les plus touchés. Ils cultivent chacun plus de 2 000 hectares de maïs OGM, ce qui provoquera inévitablement des contaminations des cultures voisines et portera un préjudice certain aux productions de qualité sous label et à l'agriculture biologique.
L'OGM cultivé dans les champs est le maïs MON810, de Monsanto, génétiquement modifié pour produire un insecticide et résister à la pyrale du maïs, un insecte ravageur. Une étude récente de Greenpeace a montré que la quantité de toxine produite par ce maïs pouvait varier d'un rapport de un à 100 d'un épi à l'autre, et qu'en conséquence, les études de toxicité réalisées par la compagnie n'avaient aucune valeur.
Face aux dangers sanitaires et écologiques que représente cet OGM, un nombre croissant de pays européens (et tout dernièrement l'Allemagne) ont pris un moratoire sur sa culture. En France, 86 % des citoyens (1) demandent une interdiction temporaire ou définitive des cultures en plein champ d'OGM. Pourtant, le gouvernement se refuse obstinément à prendre un moratoire sur le MON810.
Trois mois avant la tenue du Grenelle de l'environnement, Greenpeace demande donc au gouvernement de faire un geste fort pour protéger l'environnement et l'alimentation des risques transgéniques en instaurant un moratoire immédiat sur la culture du maïs transgénique MON810 et en réalisant la récolte préventive des 20 000 ha déjà plantés.
« C'est la seule façon d'éviter la pollution génétique des cultures voisines et ce sera certainement moins onéreux que de faire face aux multiples contentieux de contamination des champs non OGM », déclare Arnaud Apoteker.


Quelques commentaires sur le MON810 .

Et la carte :

Et L'Eurovignette, vous connaissez ?

L'objectif, c'est d'appuyer l'attraction aux différents modes de transports de marchandises ! (en language barbare c'est : l'intermodalité )

C'est a appliquer pour 2008 pour les + de 12 tonnes et à partir de 2012 pour les + de 3,5 tonnes.

c'est là

Cool.



L'environnement serait en cause dans 40 % des décès
LE MONDE | 16.08.07 | 16h39
Deux morts sur cinq dans le monde seraient liés directement ou indirectement à des facteurs environnementaux, selon une étude mise en ligne depuis le début du mois d'août sur le site de la revue Human Ecology, qui la publiera dans son numéro de décembre. Pour parvenir à ce chiffre, David Pimentel, professeur en écologie et en agronomie, et une équipe d'étudiants de l'université Cornell (Etat de New York) se sont appuyés sur plus de 120 articles scientifiques concernant les effets sur la santé humaine de l'augmentation de la population mondiale, de la malnutrition et de toutes sortes d'atteintes à l'environnement.
"Actuellement, 40 % des décès dans le monde résultent de différents facteurs environnementaux, notamment les polluants chimiques, le tabac et la malnutrition", concluent les chercheurs. Ceux-ci ont une conception très large de l'environnement, puisqu'ils incluent dans leur décompte les décès provoqués par certaines maladies comme le sida ou le paludisme. "Des changements dans la biodiversité, l'évolution de parasites et des invasions par des espèces exotiques aboutissent fréquemment à l'apparition de maladies", justifient-ils, prenant en exemple la déforestation, qui a favorisé l'apparition de foyers de paludisme dans certaines régions d'Afrique.
David Pimentel et son équipe analysent tour à tour les effets sur la mortalité humaine de la surpopulation, de la pollution de l'air et de l'eau, des polluants chimiques, de la dégradation des sols, de la contamination des aliments, de la malnutrition et de la résistance aux médicaments, avant de s'intéresser aux maladies émergentes ou réémergentes. "Le changement climatique semble créer un environnement favorable à certaines maladies et à des vecteurs de maladies", écrivent-ils.
CANCERS, MALNUTRITION ET SIDA
"Les facteurs environnementaux, notamment les substances chimiques, l'exposition aux ultraviolets ou à des radiations ionisantes, le tabac et la fumée de cuisson contribuent à 75 % de tous les cancers", précisent les chercheurs, citant une étude parue dans le British Medical Journal en 2004 et rappelant que le cancer fait 6 millions de victimes chaque année dans le monde. L'article précise parallèlement que 3 millions de tonnes de pesticides sont utilisées chaque année sur terre.
Parmi les principales causes de décès citées, certaines d'entre elles pouvant se croiser : des conditions sanitaires et un accès à l'eau insuffisants (5 millions de morts par an), la malnutrition (6 millions de morts), la pollution de l'air (3 millions de morts, dont deux tiers d'enfants de moins de cinq ans victimes d'infections respiratoires), le tabac (5 millions de morts), les déficiences en fer (9 millions), la tuberculose (3 millions) ou le sida (3 millions).
Les auteurs de l'article estiment que "compter sur les maladies et la malnutrition pour limiter la population du monde (...) serait une politique à hauts risques" et appellent de leurs voeux "une politique globale et juste de contrôle de l'augmentation de la population, combinée avec un programme efficace de gestion de l'environnement".
Gilles van Kote
Article paru dans l'édition du 17.08.07

Ca jette un froid.

Selon des observations satellites effectuées par le centre national américain de données sur la neige et la glace (NSIDC - National Snow and Ice Data Center), la superficie de la glace de mer ou banquise en Arctique a diminué de façon dramatique cet été, battant le précédent record de 2005.
Au 17 août, l'extension de la banquise arctique était de 5,26 millions de km² alors qu'en septembre 2005, la superficie enregistrée était de 5,32 millions de km², la plus faible superficie jamais mesurée par les satellites. Bien que ce nouveau record soit établi un mois avant celui de 2005, les dernières observations montrent que la glace continue de fondre, laissant présager des résultats pour 2007 encore plus inquiétants. En effet, les minimums sont généralement enregistrés jusqu'à fin septembre, ce qui correspond à la fin de l'été, le mois de septembre connaissant d'ailleurs le minimum mensuel le plus bas de l'année.
Déjà, "pendant la première semaine en juillet, la glace de mer en Arctique a commencé à disparaître à des niveaux que nous n'avions jamais vu auparavant" a déclaré Sheldon Drobot, qui dirige le groupe "Arctic Regional Ice Forecasting System" au Colorado Center for Astrodynamics Research, CCAR aux Etats-Unis.
La couverture de la banquise est particulièrement faible dans la partie orientale de l'Arctique au niveau de la mer de Sibérie Orientale et de la mer des Tchouktches et dans le nord de la mer de Beaufort en Alaska. Du côté atlantique de l'océan Arctique, les dégâts sont plus limités bien que supérieurs à la normale.
Selon le NSIDC, cette forte diminution de la superficie de la banquise serait liée aux conditions météorologiques inhabituelles durant le mois de juin et juillet. En effet, la présence de hautes pressions tenaces a fourni un important ensoleillement favorable à la fonte des glaces. Ainsi, les données satellites montrent que le ciel au dessus de la mer de Beaufort fût clair ou pratiquement 43 jours sur 55 du 1er juin au 23 juillet 2007.
De plus, des températures de 3 à 5°C supérieures aux normales ont été enregistrées, ainsi que des circulations atmosphériques favorables à la fonte des glaces de mer.
Une manifestation du changement climatique ?
La glace de mer arctique de mer demeure "l'un des meilleurs facteurs prédictifs de changements climatiques sur terre" note Sheldon Drobot qui ajoute qu'il y aura "probablement en septembre 2/3 de la banquise alors observée il y a 25 ans, une bonne indication que quelque chose de significatif se produit avec le climat". En effet, rappelons qu'en 1978, lors des premières observations par satellite, la banquise couvrait alors 7,5 millions de km².
Références
Arctic Sea Ice News Fall 2007, NSIDC (en anglais)
Arctic Sea Ice Extent Hits Record Low, Environment News Service (en anglais)


En même temps, c'est pas la fonte de la banquise qui va faire monter le niveau de la mer...

Keiyan, thermodynamique

Keiyan dit:En même temps, c'est pas la fonte de la banquise qui va faire monter le niveau de la mer...
Keiyan, thermodynamique


ben non, c'est bien connu.

http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-fonte-banquise-2005-10-06.xml

Hum, j'en déduis qu'un colorant blanc massivement répandu dans tous les océans résoudrait notre problème...

Pierre2.0 dit:Hum, j'en déduis qu'un colorant blanc massivement répandu dans tous les océans résoudrait notre problème...

rigole pas, certains scientifiques et mécanos du terraforming ont proposé une grande bâche blanches sur les pôles pour renforcer l'albedo... :|

Augmentation ou pas du niveau de la mer, l'eau envahit Paris par le front vertical. Quel stratège ce Neptune... Ou impatient ?

El comandante dit:
Keiyan dit:En même temps, c'est pas la fonte de la banquise qui va faire monter le niveau de la mer...
Keiyan, thermodynamique

ben non, c'est bien connu.

ben en fait, ca y participe, puisque l'eau de la banquise et l'eau de mer n'ont pas la même densitée, mais c'est de second ordre devant le gonflement par réchauffement et la fonte des glaces de terre

Remarquez, si on pouvait avoir la mer à Orléans, ça pourrait être sympa...
Bon d'accord, c'est pas drôle, les Bretons seraient surement engloutis :oops:

Cookie dit:Remarquez, si on pouvait avoir la mer à Orléans, ça pourrait être sympa...
Bon d'accord, c'est pas drôle, les Bretons seraient surement engloutis :oops:


Si, si la preuve: Ys ,t'a ris

Personne ne se souvient de la conférence internationale sur le changement climatique en 2003 au cours de laquelle Poutine a expliqué que finalement, pour la Russie, quelques degrés en plus, ce serait pas mal?!

blancas' dit:Personne ne se souvient de la conférence internationale sur le changement climatique en 2003 au cours de laquelle Poutine a expliqué que finalement, pour la Russie, quelques degrés en plus, ce serait pas mal?!

Il y a un peu plus longtemps (au moment de Kyoto ?), des scientifiques américains avaient eu une réflexion similaire. Plus chaud impliquerait 2 récoltes par an au lieu d'une (bon, en injectant les produits qui vont bien pour que la terre reste productive, il va de soi)
C'est sur qu'avec ce genre de vision :? , on peut espérer la mer à Orléans (déjà que les marécages, ça commence à faire trop :lol: )

Hier soir il y avait une émission sur France 5 sur Tuvalu un des premiers paradis touché par la fonte de la banquise. et dans le meme style sur un autre paradis en Alaska Shishmaref lui aussi menacé de disparition par la fonte de la banquise

http://www.francetvod.fr/site-vod/paradis-en-sursis/?episode=4