Oulà tu sais, quand on joue une carte “Marais” à Kingdom builder, pendant très longtemps, on jouait une carte “trou du cul” (ah le temps où nous étions des poètes…).
Il est vrai aussi que dans Bora-Bora - au passage l’un des 3 jeux de S. Feld que je préfère - on fait des offrandes à un dieu “jaune”, “bleu” ou “vert” (c’est ainsi qu’ils sont nommés dans les règles)… alors pourquoi pas leur proposer une 4 fromages ou, pour rester un tant soit peu dans le thème, une hawaïenne, cette aberration culturelle et culinaire qui consiste à mettre des tranches d’ananas sur une pizza. Moi, je dis qu’il faut pas avoir de palais pour manger ça, après chacun voit la pizza qu’il veut à sa porte… quant aux dieux, si ils avaient été appelés par exemple Kane, Lono ou Pele, c’est certain que cela aurait perdu trop de monde, particulièrement ceux pour qui tout est cubique, le bois, l’or, la nourriture, le tissu, même des gens parfois… 
Certains jeux proposent une introduction collée qui n’apporte rien. D’autres apportent un vrais plus dans l’appréhension et la compréhension des règles. Nous voulons aller à l’essentiel aussi, pour jouer vite, et on oublie trop souvent cette étape. J’ai trouvé une solution mais elle me prend du temps. Je lis les règles avant, je les déchiffres je mémorise une partie de l’introduction pour restituer les grandes lignes, d’une manière plus vivante. Et ça marche plutôt bien. 
Nous, pour bien entrer dans la thématique du jeu, on va plus loin que lire l’intro: on fait un stage en immersion dans le domaine.
- Formation au terrorisme kamikaze avant de jouer à Bomb Busters.
- Formation aux incendies avant de faire un Notre Dame.
- Découverte de l’alcoolisme avant un Vinhos.
- Vol en magasin avant un Magic Maze.
- Combat d’animaux avant un Pokémon.
- Petit braquage avant un Colt express.
- Gifle de Mme Macron avant un Take 5.
- et pour finir, Stage en prison avant un Democrazy.
Le jeu de société, ça nous apprend plein de bonnes valeurs ! 
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C’est exactement ça 
Moi non seulement je fais l’intro thématique, mais à Memoire 44 Overlord je donne des enveloppes avec des ordres secrets pour chaque général, avec objectif historique et tout, ça met tout de suite dans l’ambiance ! Et c’est pas le seul jeu où je customise un peu le matos pour améliorer l’immersion. Mais sur celui-ci en particulier ça marche bien.
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Je viens de terminer une nouvelle partie de Rock Hard 1977 et j’ai appris ainsi que la drogue, c’est mal : Une joueuse perd 5 points à la fin parce qu’elle termine en détox, un joueur qui voulait encore acheter des “bonbons roses” s’est fait refiler…ben un vrai bonbon rose (donc pas d’action supplémentaire et il perd de 2 points surement à cause de cela).
Blague à part, ce jeu est un exemple parfait du thème qui soutient les règles si bien que c’est un vrai plaisir de l’expliquer.
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Et ça met un peu en avant un des défaut de mémoire 44 : autant dans une bataille médiévale ou antique l,objectif d’une armée pouvait (ce n’était pas toujours le cas) foutre une raclée à l’autre, autant, dans un conflit plus récent, où la notion de « bataille décisive » n’avait plus de sens, c’était rarement le cas.
Un pont trop loin…
Bah du coup je comprends pas trop le reproche ?
Sur cette bataille en particulier l’objectif c’est de tenir les ponts, pas de “mettre une raclée à l’autre”.
Après techniquement si l’autre n’a plus de troupes à mettre sur les ponts pour les défendre c’est forcément plus compliqué pour lui !
En effet… pour cette bataille, mais ce n’est pas la majorité du genre.
Il n’y a pas de reproche par rapport à ce que tu fais, que je trouve plutôt cool.
Moi perso j’aborde toujours le thème mais en le résumant en une phrase.
Après c’est sur que certains jeux ne s’y prêtent pas.
Par exemple Fyfe hier que j’ai joué, heu … 
Même l’auteur n’a pas oser mettre un thème dessus et le dit clairement que c’est abstrait dans la partie intro.
Après j’improvise en disant on va ramasser des coquillages (ben quoi ça colle avec la couv )