C’est service un peu atypique que je m’apprête à vous demander. Je sais que trictrac n’est pas le meilleur endroit pour parler musique mais je sais aussi que la communauté de trictrac est une communauté cultivée, serviable et réactive… (comme je cire bien les pompes ! )
Alors voila, je suis à la recherche de “chansons d’amour” un peu originales et romantiques sans être trop niaises.
A titre indicatif, j’ai déjà cherché un peu de mon côté et celles que j’ai déjà sélectionnées sont (dans deux styles très différents) les suivantes :
Amoureuse de Aldebert
Lulue Marlène de Aldebert
Ta p’tite flamme de Amélie les crayons
J’envoie valser de Zazie
Les mots d’amour de Bénabar
Voila… si vous avez d’autres idées, je vous remercie de bien vouloir m’adresser des messages privés afin de ne pas embêter les 99,9% des gens qui n’en auront pas grand chose à faire.
Seulement des chansons francophones?
Ah… bonne question ! Euh… ben de préférence oui mais bon, je vais pas faire le difficile !
“I wanna be your dog” des Stooges.
“I want you” de Bob Dylan.
Rapidement, quelques classiques
Ma môme Jean Ferrat
Ma môme, ell’ joue pas les starlettes
Ell’ met pas des lunettes
De soleil
Ell’ pos’ pas pour les magazines
Ell’ travaille en usine
A Créteil
Dans une banlieue surpeuplée
On habite un meublé
Elle et moi
La fenêtre n’a qu’un carreau
Qui donne sur l’entrepôt
Et les toits
On va pas à Saint-Paul-de-Vence
On pass’ tout’s nos vacances
A Saint-Ouen
Comme famille on n’a qu’une marraine
Quelque part en Lorraine
Et c’est loin
Mais ma môme elle a vingt-cinq berges
Et j’crois bien qu’la Saint’Vierge
Des églises
N’a pas plus d’amour dans les yeux
Et ne sourit pas mieux
Quoi qu’on dise
L’été quand la vill’ s’ensommeille
Chez nous y a du soleil
Qui s’attarde
Je pose ma tête sur ses reins
Je prends douc’ment sa main
Et j’la garde
On s’dit toutes les choses qui nous viennent
C’est beau comm’ du Verlaine
On dirait
On regarde tomber le jour
Et puis on fait l’amour
En secret
Ma môme, ell’ joue pas les starlettes
Ell’ met pas des lunettes
De soleil
Ell’ pos’ pas pour les magazines
Ell’ travaille en usine
A Créteil
Ma gonzesse Renaud
Malgré le blouson clouté,
Sur mes épaules de v’lours.
J’aim’rais bien parfois chanter,
Autre chose que la zone.
Un genre de chanson d’amour
Pour ma p’tite amazone.
Pour celle qui tous les jours
Partage mon cassoulet.
Ma gonzesse, celle que j’suis avec.
Ma princesse, celle que j’suis son mec.
Oh oh oh
Faut dire qu’elle mérite bien,
Qu’j’y consacre une chanson.
Vu que j’suis amoureux d’elle,
Un peu comme dans les films,
Ou y a tous pleins de violons
Quand le héros y meure.
Dans les bras d’une infirmière,
Qu’est très belle et qui pleure.
Et pis elle est balancée ,
Un peu comme un Mayol,
Tu sais bien les statues,
Du jardin des Tuileries.
Qui hiver comme été
Exhibent leur guibolles,
Et se gèlent le cul
Et le reste aussi.
Ma gonzesse, celle que j’suis avec.
Ma princesse, celle que j’suis son mec.
Oh oh oh
Pis faut dire qu’elle a les yeux,
Tell’ment qui sont beaux,
On dirait bien qu’ils sont bleus,
On dirait des calots.
Parfois quand elle me regarde,
J’imagine des tas de choses,
Que je réalise plus tard
Quand on se retrouve tout seul.
Si tu dis qu’elle est moche,
Tu y manques de respect,
Je t’allonge une avoine
Ce sera pas du cinoche.
Mais si tu dis qu’elle est belle,
Comme je suis très jaloux,
Je t’éclate la cervelle
Faut rien dire du tout.
De ma gonzesse, celle que j’suis avec.
Ma princesse, celle que j’suis son mec.
Oh oh oh
J’aimerais bien un c’est jour,
Y collé un marmot,
Ouais un vrai qui chiale et tout
Et qu’a tout le temps les crocs.
Elle aussi elle aimerais ça,
Mais c’est pas possible,
Son mari y veut pas
Y dis qu’on est trop jeune.
Ma gonzesse, celle que j’suis avec.
Ma princesse, celle que j’suis son mec.
Ma gonzesse, celle que j’suis avec.
Ma princesse, celle que j’suis son mec.
Celle que j’suis avec, ma princesse.
La non-demande en mariage Brassens
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d’amoureux l’ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège…
R:
J’ai l’honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin
Laissons le champs libre à l’oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!
+R:
Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite
+R:
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L’encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.
+R:
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l’ombre, au fond d’un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût “nature”
+R:
De servante n’ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu’en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense
Que serais-je sans toi Aragon/Ferrat
Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?
J’ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j’ai vu désormais le monde à ta façon
J’ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J’ai tout appris de toi jusqu’au sens du frisson
{au Refrain}
J’ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne,
Qu’il fait jour à midi, qu’un ciel peut être bleu,
Que le bonheur n’est pas un quinquet de taverne
Tu m’as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l’homme ne sait plus ce que c’est qu’être deux
Tu m’as pris par la main comme un amant heureux
{au Refrain}
Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes,
N’est-ce pas un sanglot de la déconvenue,
Une corde brisée aux doigts du guitariste ?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues,
Terre, terre, voici ses rades inconnues
{au Refrain}
“Sache que je” Goldman.
bertrand dit:Rapidement, quelques classiques
Ma môme Jean Ferrat
Ma gonzesse Renaud
La non-demande en mariage Brassens
Que serais-je sans toi Aragon/Ferrat
Houla... ces chansons sont magnifiques mais elles sont des grands classiques de la chanson française et c'est exactement ce que je ne cherche pas !
Si j'avais chercher ce type de chanson, tu crois sincèrement que j'aurais eu besoin de poser la question ?![]()
Merci tout de même de t'intéresser à mon problème.
PS : C'est vrai qu'elles sont vraiment trop trop belles les chansons de Ferrat ! Rah... C'est beau l'amour !
Quelques anglophones
Sara Dylan
I laid on a dune, I looked at the sky,
When the children were babies and played on the beach.
You came up behind me, I saw you go by,
You were always so close and still within reach.
Sara, Sara,
Whatever made you want to change your mind?
Sara, Sara,
So easy to look at, so hard to define.
I can still see them playin’ with their pails in the sand,
They run to the water their buckets to fill.
I can still see the shells fallin’ out of their hands
As they follow each other back up the hill.
Sara, Sara,
Sweet virgin angel, sweet love of my life,
Sara, Sara,
Radiant jewel, mystical wife.
Sleepin’ in the woods by a fire in the night,
Drinkin’ white rum in a Portugal bar,
Them playin’ leapfrog and hearin’ about Snow White,
You in the marketplace in Savanna-la-Mar.
Sara, Sara,
It’s all so clear, I could never forget,
Sara, Sara,
Lovin’ you is the one thing I’ll never regret.
I can still hear the sounds of those Methodist bells,
I’d taken the cure and had just gotten through,
Stayin’ up for days in the Chelsea Hotel,
Writin’ “Sad-Eyed Lady of the Lowlands” for you.
Sara, Sara,
Wherever we travel we’re never apart.
Sara, oh Sara,
Beautiful lady, so dear to my heart.
How did I meet you? I don’t know.
A messenger sent me in a tropical storm.
You were there in the winter, moonlight on the snow
And on Lily Pond Lane when the weather was warm.
Sara, oh Sara,
Scorpio Sphinx in a calico dress,
Sara, Sara,
You must forgive me my unworthiness.
Now the beach is deserted except for some kelp
And a piece of an old ship that lies on the shore.
You always responded when I needed your help,
You gave me a map and a key to your door.
Sara, oh Sara,
Glamorous nymph with an arrow and bow,
Sara, oh Sara,
Don’t ever leave me, don’t ever go.
I Wanna Marry You Springsteen
I see you walking, baby, down the street
Pushing that baby carriage at your feet
I see that lonely ribbon in your hair
Tell me am I the man for whom you put it there
You never smile girl, you never speak
You just walk on by, darlin’, week after week
Raising two kids alone in this mixed up world
Must be a lonely life for a working girl
Little girl, I wanna marry you
Oh yeah, little girl, I wanna marry you
Yes I do
Little girl, I wanna mary you
Now, honey, I don’t wanna clip your wings
But a time comes when two people should think of these things
Having a home and a family
Facing up to their responsibilities
They say in the end true love prevails
But in the end true love can’t be no fairytale
To say I’ll make your dreams come true would be wrong
But maybe, darlin’, I could help them along
Little girl, I wanna marry you
Oh yeah, little girl, I wanna marry you
Yes I do
Little girl, I wanna mary you
My daddy said right before he died
That true, true love was just a lie
He went to his grave a broken heart
An unfulfilled life, makes a man hard
Oh darlin’
There’s something happy and there’s something sad
‘Bout wanting somebody, oh so bad,
I wear my love darlin’, without shame
I’d be proud if you would wear my name
Wonderful Tonight Clapton
It’s late in the evening; she’s wondering what clothes to wear.
She puts on her make-up and brushes her long blonde hair.
And then she asks me, “Do I look all right?”
And I say, “Yes, you look wonderful tonight.”
We go to a party and everyone turns to see
This beautiful lady that’s walking around with me.
And then she asks me, “Do you feel all right?”
And I say, “Yes, I feel wonderful tonight.”
I feel wonderful because I see
The love light in your eyes.
And the wonder of it all
Is that you just don’t realize how much I love you.
It’s time to go home now and I’ve got an aching head,
So I give her the car keys and she helps me to bed.
And then I tell her, as I turn out the light,
I say, “My darling, you were wonderful tonight.
Oh my darling, you were wonderful tonight.”
Loder dit:
Houla... ces chansons sont magnifiques mais elles sont des grands classiques de la chanson française et c'est exactement ce que je ne cherche pas !
Si j'avais chercher ce type de chanson, tu crois sincèrement que j'aurais eu besoin de poser la question ?![]()

Les anglophones pour me rattraper peut-être?
Je trouve I wanna mary you superbe.
Un peu plus de Springsteen
Back in your arms
In my dream our love was lost, I lived by luck and fate
I carried you inside of me, prayed it wouldn’t be too late
Now I’m standin’ on this empty road where nothin’ moves but the wind
Once I was your treasure and I saw your face in every star
But the promises we make at night, oh that’s all they are
Unless we fill them with faith and love they’re empty as the howlin’ wind
And honey I just wanna be back in your arms
Back in your arms again
You came to me with love and kindness
But all my life I’ve been a prisoner of my own blindness
I met you with indifference and I don’t know why
Now I wake from my dream, I wake from my dream to this world
Where all is shadow and darkness and above me a dark sky unfurls
And all the love I’ve thrown away and lost I’m longin’ for again
Now darlin’ I just wanna be back in your arms
Back in your arms again
If I should I fall behind
We said we’d walk together baby come what may
That come the twilight should we lose our way
If as we’re walkin a hand should slip free
I’ll wait for you
And should I fall behind
Wait for me
We swore we’d travel darlin’ side by side
We’d help each other stay in stride
But each lover’s steps fall so differently
But I’ll wait for you
And if I should fall behind
Wait for me
Now everyone dreams of a love lasting and true
But you and I know what this world can do
So let’s make our steps clear that the other may see
And I’ll wait for you
If I should fall behind
Wait for me
Now there’s a beautiful river in the valley ahead
There ‘neath the oak’s bough soon we will be wed
Should we lose each other in the shadow of the evening trees
I’ll wait for you
And should I fall behind
Wait for me
Darlin’ I’ll wait for you
Should I fall behind
Wait for me
World’s apart
I hold you in my arms, yeah that’s when it starts
I seek faith in your kiss and comfort in your heart
I taste the seed upon your lips, lay my tongue upon your scars
But when I look into your eyes we stand worlds apart
Where the distant oceans sing and rise to the plain
In this dry and troubled country your beauty remains
Down from the mountain road where the highway rolls to dark
'Neath Allah’s blessed rain we remain worlds apart
Sometimes the truth just ain’t enough
Or is it too much in times like this
Let’s throw the truth away we’ll find it in this kiss
In your skin upon my skin in the beating of our hearts
May the living let us in before the dead tear us apart
We’ll let blood build a bridge over mountains draped in stars
I’ll meet you on the ridge between these worlds apart
We’ve got this moment now to live then it’s all just dust and dark
Let’s let love give what it gives
Let’s let love give what it gives
Les Beach Boys ?
God Only Knows
I may not always love you
But long as there are stars above you
You never need to doubt it
Ill make you so sure about it
God only knows what I’d be without you
If you should ever leave me
Though life would still go on believe me
The world could show nothing to me
So what good would living do me
God only knows what I’d be without you
God only knows what I’d be without you
If you should ever leave me
Well life would still go on believe me
The world could show nothing to me
So what good would living do me
treat me like the dog i am de motley crue
sinon du groupe danger danger la chanson coming home
more than words de extreme
de dan reed network la chanson you’re under my skin ou stronger than steel
de lenny kravitz , more than anything in the world sur l’album ( celle la ça marche testé et approuvé un marriage 2 enfants)mama said
a plus
alain
Le goût des filles
Les Wriggles
Elle a bon goût
La bouche des filles
Elle est pleine de joues
De dents et de papilles
On s’enroule dans leur palais
Elles ont bon goût les filles et leurs baisers
Elle a bon goût
La peau des filles
De l’épaule au genou
Des genoux aux chevilles
On croque dans la chair de leurs fesses
Elles ont bon goût les filles et leurs caresses
Il a bon goût
Le coeur des filles
Malgré le flou
qui souvent le maquille
On s’y love dans du velours
Elles ont bon goût les filles et leur amour
Elle a pas de goût
L’absence des filles
Tous ces soirs où
Seul on se déshabille
Où seul on cherche en vain entre les draps
A retrouver le goût des filles qui n’y sont pas.
regarde du côté d’Higelin, l’album Amor Doloroso : J’t’aime telle, L’hiver au lit à Liverpool…
a quoi ca sert l’amour de Piaf
Ok !!! Merci à vous ! Je vais déjà essayer de regarder et surtout d’écouter un peu tous les morceaux conseillés.
Si d’autres idées vous viennes, je reste à votre écoute.
Merci encore !
Faudrait que je creuse dans ma mémoire et que j’explore mes CD…
T’as dit que tu voulais pas des classiques, en même temps, celles-ci ne sont pas archi-connues.
L’une des plus belles que je connaisse est Ma femme de Pierre Perret.
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Aux regards fabuleux des enfants étonnés
Aux grands yeux prophétiques où l’on voit se baigner
Des elfes mystérieuses en paillettes dorées
Tes longs cils font des trilles en fumée de gitane
Tes longs cils sont des rames aux vagues de la mer
Des pont-levis fermés par ma bouche salée
Tes longs cils font des trilles en fumée de gitane
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Tes baisers ont le suc des tortillas indiennes
Des fleurs d’acacia roses des gâteaux de Noël
De pâte feuilletée fourrée d’orties au miel
Ma femme aux pieds de lune aux empreintes de fleurs
Aux vérités poignards qui déchirent les nues
Ma femme au rire nu aux sanglots retenus
Ma femme aux pieds de lune aux empreintes de fleurs
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Aux cris d’oiseaux plaintifs dans ton sommeil d’enfant
Aux étreintes jalouses en mâchoires de tigre
Aux étreintes jalouses en pointe de diamant
Au ventre palpitant de caille ensanglantée
A la bouche tendue comme un quartier d’orange
Ma femme aux seins secrets aux lèvres de vendange
Au ventre palpitant de caille ensanglantée
Et je suis là moi je suis là sans rien te dire
Retenant les oiseaux dans ma bouche fermée
Et j’étrangle ma muse et j’étouffe ma lyre
Retenant les oiseaux dans ma bouche fermée
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Aux longs doigts de corail dans mes cheveux de laine
Aux longs doigts qui s’attardent aux bouches des fontaines
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu
Je t’aime
Sinon, trois chansons de Ferré (enfin, Caussimon et Ferré pour la première) :
Nous deux
Ils sont partis, sans crier gare
Avec leurs môme(s) et leurs guitares
Nos frères gitans de Saint-Ouen…
Ell’s sont parties, à tire-d’aile
Et sans retour, les hirondelles
Paris n’en avait plus besoin…
Flots de béton et de bêtise
Faut des drugstore(s) et du strip-tease
Des building(s) et des souterrains
Et de Boulogne et de Vincennes
Et des &laqno; quais fleuris » de la Seine
Bientôt, il ne restera rien…
Mais ce jour-là, ma tourterelle
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangin’ d’amour, ma maman…
Malgré les planche(s) et puis la terre
On s’ blottira comme on sait l’ faire
Nous deux !
Malgré la terre et puis les planches
On s’ câlin’ra, comm’ le dimanche
Quand on va pas au cinéma
Nous deux…
Et qu’après, on s’ retrouve en rêve
Fascinés comme Adam et Êve
Et tout fiers d’avoir trouvé ça :
Nous deux !
Tu vois, c’est écrit à la une :
On se disput’ déjà la Lune…
Enfants de demain, innocents !
Un général, sur les planètes
Vous suivra d’ loin, à la lunette
Et dira : C’est rouge de sang !..
À tant jongler avec la bombe
Un jour, faudra bien qu’elle tombe…
C’est son but et c’est notre lot…
Il faudra bien que ce jour vienne
Adieu Paris et adieu Vienne
Adieu Rome… et Monte-Carlo !..
Mais ce jour-là, ma tourterelle
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangin’ d’amour, ma maman…
Que tout se glace ou que tout flambe
Ça fait rien, si l’on est ensemble
Nous deux !
Que tout flambe ou que tout se glace
Nous aurons déjà notre place
Dans la légende des amants
Nous deux…
Alors, quand saut’ra la planète
Si jamais sonnent les trompettes
On s’en foutra divinement
Nous deux !
Les gens vont me traiter d’&laqno; artiste »
De sans-coeur !.. et si j’en suis triste
Je n’en serai pas étonné
Car ce coeur pitoyable et tendre
À toi seule, qui sus le prendre,
Depuis longtemps je l’ai donné…
Tout comme aujourd’hui, je te donne
Cette chanson de fin d’automne
Qui se voulait chanson d’amour…
Je ne suis ni saint, ni apôtre
Et, pour penser encore aux autres
Le temps qu’il me reste est trop court…
En attendant, ma tourterelle
Ma fille à moi, ma toute belle
Ma frangin’ d’amour, ma maman…
Puisque nos âmes vagabondent
Allons faire le tour du monde
Nous deux !
Puisque vagabondent nos âmes
Embrassons-nous tout près des lames
De l’Océan des mauvais jours
Nous deux…
Et puis, à nos amours, fidèles
Au cur des neiges éternelles
Allons nous perdre pour toujours !
Nous deux !..
L’amour fou
La mer en vous comme un cadeau
Et dans vos vagues enveloppée
Tandis que de vos doigts glacés
Vous m’inventez sur un seul mot
O Ma Frégate des hauts-fonds
Petite frangine du mal
Remettez-vous de la passion
Venez que je vous fasse mal
Je vous dirai des mots d’amour
Des mots de rien de tous les jours
Les mots du pire et du meilleur
Et puis des mots venus d’ailleurs
Je vous dirai que je t’aimais
Tu me diras que vous m’aimez
Vous me ferez ce que tu peux
Je vous dirai ce que tu veux
Je vous dirai ce que tu veux
Je vous aime d’amour
Si t’as seize ans et des poussières
A nous deux ça fait des années
Que je prépare ma galère
A te ramer à t’affoler
Voilà que tu cherches ton bien
Dans les vitrines de ma nuit
Achète-moi je ne vaux rien
Puisque l’amour n’a pas de prix
Comme une louve sous son loup
Quand je vous ferai des petits
Vous banderez vos yeux jaloux
Avec un loup de satin gris
Tout comme est gris le jour qui va
Petite sœur écoutez-moi
Comme un bateau entre mes doigts
Vous coulerez je vous le dois
Vous coulerez je vous le dois
Je vous aime d’amour
Si la mort avait ton regard
Je meurs ce soir sans regarder
Et te demanderai ma part
Au bord du vide et des baisers
L’amour ça ne meurt que la nuit
Alors habille-toi en moi
Avec un peu de rouge aussi
J’aurai ta mort entre mes bras
Lorsque vous me mettrez en croix
Dans votre forêt bien apprise
Et que je boirai tout en bas
La sève tant et tant promise
Je vous engouffrerai de sang
Pendant que vous serez charmée
Et je vous donnerai l’enfant
Que vous n’avez jamais été
Que vous n’avez jamais été
Je vous aime d’amour
Géométriquement tien
Ton corps est comme un vase clos
J’y pressens parfois une jarre
Comme engloutie au fond des eaux
Et qui attend des nageurs rares
Tes bijoux ton blé ton vouloir
Le plan de tes folles prairies
Mon squale qui viendra te voir
Du fond de moi si tu l’en pries
Une herbe douce comme un lit
Un lit de taffetas de carne
Une source dans le midi
Quand l’ombre glisse et me décharne
Un sentiment de rémission
Devant ta violette de Parme
Me voilà soumis comme un pion
Sur l’échiquier que ta main charme
Mon organe qui fait ta voix
Mon pardessus sur ta bronchite
Mon alphabet pour que tu croies
Que je suis là quand je te quitte
Ma symphonie dans ton jardin
La mer dans ta rivière close
L’aigre parfum de mon destin
Sur le delta d’où fuit ta rose
L’odeur canaille de ta peau
Tendue comme un arc vers sa cible
Quand pointe de mes oripeaux
Le point de mire inaccessible
Du feu pour le bel incendie
Que j’allumerai à ta forge
Cette nuit puisque tu me dis
Que ça te remonte à la gorge
Et moi qui ne suis pas régent
De tes propriétés câlines
J’irai comme l’apôtre Jean
Dormir un peu sur ta poitrine
J’y verrai des oiseaux de nuit
Et leurs géométriques ailes
Ne pourront dessiner l’ennui
Dont se meurent les parallèles
Axelle Red (parce que c’est toi)
Si tu crois un jour que je te laisserai tomber
pour un détail, pour une futilité.
N’aie pas peur, je saurais bien
faire la différence.
Si tu crains un jour que je te laisserai faner
la fin de l’été,
un mauvais cap à passer.
N’aie pas peur: personne d’autre ne pourrait
si facilement te remplacer.
Oh non, pas toi.
Vraiment pas toi.
Parce que c’est toi le seul à qui je peux dire
qu’avec toi, je n’ai plus peur de vieillir.
Parce que c’est toi.
Rien que pour ça.
Parce que j’avoue je suis pas non plus tentée
de rester seule dans un monde insensé.
Si tu crois un jour que tout est à refaire
qu’il faut changer;
on était si bien naguère.
N’aie pas peur, je ne veux pas tout compliquer
Pourquoi se fatiguer ?
Et commence pas à te cacher pour moi.
Oh non, je te connais trop bien pour ça.
Je connais par coëur ton visage,
tes désirs, ces endroits de ton corps
qui me disent encore
parce que nous c’est fort.
Parce que c’est toi j’serai tout affronter
et c’est toi à qui je pourrai pardonner.
Parce que c’est toi.
Rien que pour ça.
Parce que c’est toi,
je voudrais un jour un enfant
en non pas parce que c’est le moment.
Je veux te voir dedans :
je verrai dans ses yeux tous ces petits défauts
parce que parfait n’est plus mon créneau.
Parce que c’est toi.
Parce que c’est toi le seul à qui je peux dire
qu’avec toi je n’ai plus peur de vieillir.
Parce que c’est toi
Rien que pour ça
Parce que j’avoue je suis pas non plus tentée
de reste seule dans un monde insensé.
Parce que c’est toi
France Gall( Viens je t’emmène)
Toi qui as posé les yeux sur moi
Toi qui me parle pour que j’ai moins froid
Je te donnes tout ce que j’ai à moi
La clé d’un monde qui n’existe pas
Viens, je t’emmène
Où les étoiles retrouvent la lune en secret
Viens, je t’emmène
Où le soleil le soir va se reposer
J’ai tell’ment fermé les yeux
J’ai tell’ment rêvé
Que j’y suis arrivée
Viens, je t’emmène
Où les rivières vont boire et vont se cacher
Viens, je t’emmène
Où les nuages tristes vont s’amuser
J’ai tell’ment fermé les yeux
J’ai tell’ment rêvé
Que j’y suis arrivée
Plus loin, plus loin, plus loin que la baie de Yen Thaî
Plus loin, plus loin, plus loin que la mer de corail
Viens, je t’emmène
Derrière le miroir de l’autre côté
Viens, je t’emmène
Au pays du vent au pays des fées
J’ai tell’ment fermé les yeux
J’ai tell’ment rêvé
Que j’y suis arrivée
Viens, je t’emmène
Viens, je t’emmène
J’ai tellement fermé les yeux
J’ai tellement rêvé
Que j’y suis arrivé
Plus loin, plus loin, plus loin que la baie de Yen Thaî
Plus loin, plus loin, plus loin que la mer de corail
Viens, je t’emmène
Où l’illusion devient réalité
Viens, je t’emmène
Derrière le miroir de l’autre côté…
Je vais réfléchir sinon
Renan Luce - La lettre
— j’adore
J’ai reçu une lettre
Il y a un mois peut être
Arrivée par erreur
Maladresse de facteur
Aspergée de parfum
Rouge à lèvre carmin
J’aurais dû cette lettre
Ne pas l’ouvrir peut être
Mais moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre d’enjeu
Je veux bien qu’elle me nomme
Alphonse ou Fred c’est comme elle veut
C’est comme elle veut
Des jolies marguerites
Sur le haut de ses “i”
Des courbes manuscrites
Comme dans les abbayes
Quelques fautes d’orthographes
Une légère dyslexie
Et en guise de paraphe
La petite blonde sexy
Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre de jeu
Je n’aime pas les nones
Et j’en suis tombé amoureux
Amoureux
Elle écrit que dimanche
Elle s’ra sur la falaise
Où je l’ai prise par les hanches
Et que dans l’hypothèse
Où je n’aurais pas le tact
D’assumer mes ébats
Elle choisira l’impact
30 mètres plus bas
Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre d’enjeu
Je ne veux pas qu’elle s’assomme
Car j’en suis tombé amoureux
Amoureux
Grâce au cachet de la poste
D’une ville sur la manche
J’étais à l’avant poste
Au matin du dimanche
L’endroit était desert
Il faudra être patient
Des blondes suicidaires
Il n’y en a pas 100
Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre d’enjeu
Je veux battre Newton
Car j’en suis tombé amoureux
Amoureux
Elle surplombait la Manche
Quand je l’ai reconnue
J’ai saisir par la manche
Ma petite ingénue
Qui ne l’était pas tant
Au regard du profil
Qu’un petit habitant
Lui faisait sous le nombril
Et moi je suis un homme
Qui aime bien ce genre d’enjeu
Je veux bien qu’il me donne
(Papa)… S’il le veut