Japon: la fin du Monde

Brougnouf dit:...



En clair, nous aurions là une pollution majeure de la côte, sans commune mesure avec celle de l'air. Et personne n'en parle.

Mais il faudrait en être sûr.

Cela me parait gros tout de même.
Brougnouf dit:....


A moins que tu veuilles dire qu'ils arrosent la cuve ... et en ce cas c'est moins grave .... mais moins efficace.
Fred. dit:
Brougnouf dit:....

A moins que tu veuilles dire qu'ils arrosent la cuve ... et en ce cas c'est moins grave .... mais moins efficace.

Absolument !
Ils arrosent la cuve en essayant de contrôler la température du réacteur.... en tout cas c'est ce qu'ils disent !
Brougnouf dit:
Fred. dit:...
Question à laquelle je ne trouve pas d'info. L'eau de mer est utilisée de quelle manière ?
Je n'ose pas croire quelle est injectée dans le circuit primaire et rejetée à la mer !
Avez vous des infos ?

L'eau de mer est pompée puis directement envoyée sur le coeur du réacteur pour tenter de le refroidir et ainsi éviter la fusion.
J'ai bien peur que l'eau soit ensuite rejetée par écoulement naturel jusque dans la mer.


Non non, une spécialiste expliquait sur France-Inter que l'eau de mer devenait de la vapeur, avec la chaleur. Une vapeur radioactive évidemment, rejetée dans l'air. Bref, c'est pas moins pire.
Mathias dit:
Non non, une spécialiste expliquait sur France-Inter que l'eau de mer devenait de la vapeur, avec la chaleur. Une vapeur radioactive évidemment, rejetée dans l'air. Bref, c'est pas moins pire.


Si l'eau de mer est balancée sur la cuve, elle devient de la vapeur .... mais non radioactive

Je ne sais pas la bas, mais en France, tout matériaux ou liquide, etc… est envoyé à la hague à partir du moment ou c’est contaminé, je pense que chez eux ils doivent avoir une structure de traitement des déchets nucléaires, enfin j’espère.

J’avais cru comprendre que ça passait dans le circuit. Les centrales ne resserviraient donc jamais puisque le sel allait tout corrodé (bon, en même temps, penser à les remettre en service même sans ça :roll: ). Donc, a priori, ça passe dans les “tuyauteries” habituelles, mais j’ai entendu ça d’une oreille ce WE.

J’ai entendu que la centrale a 40 ans et devait etre demantellee en fin d’annee. Donc quoiqu’il arrive, elle ne sera probablement pas re-utilisee.
Et dans ces conditions, ca n’a pas vraiment d’importance si l’eau de mer passe dans les circuits ou dans le coeur (en toute logique ils doivent surement la faire passer dans les deux). D’apres ce que j’ai compris, l’eau de mer est ensuite stockee pour traitement. De toutes facons meme si elle est renvoyee dans le Pacifique, ca vaut toujours mieux que l’autre alternative qui est de liberer la pression. Je fait confiance aux experts la-bas pour faire ce qui est le plus approprie.
Par contre la communication du gouvernement est catastrophique et il va payer le prix fort aux prochaines elections.

Brougnouf dit:
Fred. dit:...
Question à laquelle je ne trouve pas d'info. L'eau de mer est utilisée de quelle manière ?
Je n'ose pas croire quelle est injectée dans le circuit primaire et rejetée à la mer !
Avez vous des infos ?

L'eau de mer est pompée puis directement envoyée sur le coeur du réacteur pour tenter de le refroidir et ainsi éviter la fusion.
J'ai bien peur que l'eau soit ensuite rejetée par écoulement naturel jusque dans la mer.

Tu es sur de ce que tu avance ?
Parce que cela voudrait dire que le primaire a fuit et est ouvert.
S'il est ouvert , l'eau s'évapore.
Si l'eau s'évapore et qu'on irrigue à l'eau de mer, il sont en train de fabriquer une coeur à la croute de sel.
:pouicbravo:
Fred. dit:
Mathias dit:
Non non, une spécialiste expliquait sur France-Inter que l'eau de mer devenait de la vapeur, avec la chaleur. Une vapeur radioactive évidemment, rejetée dans l'air. Bref, c'est pas moins pire.

Si l'eau de mer est balancée sur la cuve, elle devient de la vapeur .... mais non radioactive


Et le sel ?

s’ils ont osé envoyé de l’eau de mer directement dans le circuit primaire sans filtré, les rejets seront une catastrophe écologique. et je pense pas qu’il stock l’eau. de plus l’eau chargé en sel, va laissé une couche de sodium, et si j’ai bien compris, ils évacue la pression en laissant s’ échappé un nuage. hydrogène + sodium cela va être hautement explosif, mais je pense qu’il sont près a tout tenté pour évité une fusion, et les infos disait seulement que le réacteurs montait en pression, pas encore de fuite radioactive, mais les risque très important faisant évacuer les zones proches, et pas sur que les enceinte tiennent, en plus des rejets non filtré, et donc légèrement contaminé, directement dans la nature.

bref c’est pas encore un Tchernobyl, mais c’en est très proche.

loic dit:Mais il est urgent de débloquer des crédits pour la recherche dans le domaine de l'énergie (dans le domaine nucléaire, je ne suis pas persuadé que ce soit indispensable, sinon dans le domaine des déchets).
Mais avouons que tant que le politique ne reprendra pas le dessus sur le financier, on est quand même mal barré.

Trois lettres : C.E.A.. Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives. C'est juste le plus grand organisme de recherche public de France (et je crois, européen, à vérifier). Figurez-vous que ça fait des décennies que ses chercheurs travaillent à améliorer nos sources d'énergie (aussi bien nucléaires, pour les rendre plus sures et plus propres, que renouvelables, pour les rendre plus fiables et plus accessibles). Sans compter les nombreuses avancées dans d'autres domaines (médical, par exemple) produites par le CEA. Et encore, j'ai pas parlé du CERN ou du réacteur ITER...
Alors, quand j'entends dire "il est urgent de débloquer des crédits pour la recherche dans le domaine de l'énergie", cà me fait rire jaune (non, pas de jeu de mot foireux sur le Japon (ah, merde, si)). Genre personne n'y a pensé avant et absolument rien n'est fait dans ce sens. Ne pas connaître le milieu de la recherche publique, c'est une chose tout à fait acceptable, mais avoir un avis dessus alors qu'on ne sait pas de quoi on parle, ça a tendance à me gaver...

Nighteye dit:s'ils ont osé envoyé de l'eau de mer directement dans le circuit primaire sans filtré, les rejets seront une catastrophe écologique. et je pense pas qu'il stock l'eau. de plus l'eau chargé en sel, va laissé une couche de sodium, et si j'ai bien compris, ils évacue la pression en laissant s' échappé un nuage. hydrogène + sodium cela va être hautement explosif, mais je pense qu'il sont près a tout tenté pour évité une fusion, et les infos disait seulement que le réacteurs montait en pression, pas encore de fuite radioactive, mais les risque très important faisant évacuer les zones proches, et pas sur que les enceinte tiennent, en plus des rejets non filtré, et donc légèrement contaminé, directement dans la nature.
bref c'est pas encore un Tchernobyl, mais c'en est très proche.


Petite précision d'un bac+8 chimiste en passant :
1) l'eau en s'évaporant va laisser une couche de chlorure de sodium, pas de sodium. Ce qui n'a absolument rien à voir. La différence entre les deux est juste énorme entre du sel de table inoffensif (sauf pour les gens sous dialyse, à la rigueur) et un métal pur qui explose au contact de l'eau.
2) Ce qui est hautement explosif, c'est hydrogène+oxygène, c'est même le plus puissant explosif chimique existant (je dis bien chimique, j'exclus les réactions nucléaires). Je suis pas spécialiste es explosifs, mais je vois pas en quoi la présence de chlorure de sodium (et encore une fois, pas de sodium) dans la réaction chimique mise en jeu puisse aggraver les choses.
3) Le chlorure de sodium a un point d'ébullition de l'ordre de 1500°C. Autant dire que, avant qu'il ne s'évapore et qu'on en retrouve dans le nuage de vapeur dégagé, on aura d'autres chats à fouetter.

Sur trictrac, on a tendance à fustiger les journalistes qui parlent de jeu de société sans connaître le milieu et qui font des raccourcis à la fois rapides, faux et réducteurs. Ben figurez-vous que quand ils essaient de parler de science, c'est cent fois pire, mais qu'en plus le public reprend les informations partielles qu'il a reçues, en les déformant encore plus. A la fin, il n'y a plus qu'un petit fond de vérité scientifique sous une bonne grosse couche de n'importe quoi en pack de 12.

Comme le disait un de mes anciens profs : "La chimie, c'est ceux qui en savent le moins qui en parlent le plus". Sur ce, vous m'excuserez, j'ai des bidons de produits toxiques à aller déverser dans une rivière tout en poussant un rire sardonique.

Thran, pas spécialement pro-nucléaire, pas spécialement anti-nucléaire, même pas chercheur dans le public, mais visiblement de mauvaise humeur à force d'entendre des contre-vérités scientifiques (bordel, on se croirait presque chez les Bogdanoff).

En attendant :
https://www.croix-rouge.fr/Je-donne/Don … code=T0031

greuh

jibentus dit:Un site qui regroupe les photographies de grands évènements par les photographes de presse, à voir absolument :
http://www.boston.com/bigpicture/2011/03/japan_earthquake_aftermath.html

choked...

Ces images montrent vraiment à quel point le pays (ou du moins certaines parties) est dévasté.

Yep…

http://www.usgs.gov/

http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/ … 140_35.php

Pour suivre l’avancée des tremblements de terre en cours au Japon. :|

bonjour,
je suis effrayé par les images montrés par la télé et ici et là, certaines villes ont été ravagés, c’est terrible.

/!\ Images pouvant être choquantes /!<br />
http://www.nytimes.com/interactive/2011 … pan.html#1

Mais y’en a d’autres qui sont juste :shock:.

L’image du jour de Vidberg est à voir. C’est beau l’altruisme, j’en pleurerais.

Keiyan, rentabilités

les secousses continuent…

ELU - Marchés-Bourse-séisme-énergie-nucléaire PREV-15/03 15:19
Après Tokyo, la panique s’empare des Bourses européennes et de Wall Street (ACTUALISATION, SYNTHESE)

HONG KONG, 15 mars 2011 (AFP) - La panique qui a touché la Bourse de Tokyo mardi, alors que le crise nucléaire au Japon ne cesse de s’aggraver, a gagné à leur tour les places européennes, puis Wall Street, toutes en très forte chute.
Au terme d’une des pires journées de son histoire, l’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s’est effondré de 10,55%, à la clôture, la troisième plus importante chute depuis sa création il y a plus d’un demi-siècle.
L’impact ne s’est pas fait attendre en Europe, toutes les Bourses européennes ayant démarré sur une sévère baisse, qui n’a eu de cesse de s’accentuer par la suite.
La Bourse de New York, qui avait limité ses pertes lundi, n’a pas échappé au traumatisme, juste après l’ouverture le Dow Jones a perdu 2,42% et le Nasdaq 2,89%, alors qu’au fil de la journée les nouvelles en provenance du Japon devenaient de plus en plus inquiétantes.
A Tokyo, aucun secteur n’a échappé à la déroute, des géants de l’électronique, comme Panasonic (-11,27%) ou Sony (-8,86%), aux constructeurs automobile, tel Toyota (-7,40%), Nissan (-3,32%) ou Honda. Même les firmes de BTP, qui avaient bondi lundi grâce aux perspectives de grands travaux nécessaires à la reconstruction du nord-est dévasté par un séisme et un tsunami, ont chuté lourdement à leur tour, tout comme l’immobilier.
L’action de la compagnie d’électricité japonaise Tokyo Electric Power (TEPCO) qui exploite les centrales Fukushima 1 a dévissé de 42,4% au cours des deux séances de lundi et mardi à la Bourse de Tokyo.
“C’est un vent panique, et pas seulement chez les investisseurs étrangers. Tout le monde veut se débarrasser de ses actions”, a expliqué Yosuke Shimizu, gestionnaire de titres chez Retela Crea Securities.
Les autres places régionales ont également connu un mouvement de net repli: la Bourse de Hong Kong a terminé en baisse de 2,86%, celle de Shanghai de 1,41%, Sydney s’est replié de 2,11%, Séoul de 2,40% et Singapour de 2,49%.
Dans la foulée, les places européennes ont toutes ouvert en forte baisse et en milieu d’après-midi, les pertes restaient particulièrement sévères, avec d’un côté un plongeon des valeurs du secteur nucléaire et de l’autre une flambée de celles des énergies alternatives. Dans l’après-midi, EDF perdait 4,02%, Areva 9,54%, EON 4,94% et RWE 5,15%.
Juste après l’ouverture de Wall Street, la Bourse de Francfort était en recul de 4,79%, celle de Londres de 2,43%, celle de Paris de 3,80%. Même chose à Milan (-3,45%), à Madrid (-2,70%) ou Amsterdam (-3,22%). La Bourse suisse (-4,24%) et les Bourses nordiques ont également décroché (-3,07% en Finlande, -2,87% en Norvège et -3,00% en Suède).
Les prix du pétrole accéléraient également leur plongeon mardi, perdant 3,60 dollars le baril à New York et 4,58 dollars à Londres.
La pression n’est pas appelée à retomber, puisque la crise nucléaire allait en s’aggravant mardi au Japon, après une nouvelle explosion et un incendie à la centrale de Fukushima 1, où les accidents se succèdent depuis le violent séisme de vendredi qui a probablement fait plus de 10.000 morts.
Pour tenter d’apaiser le marché, la Banque du Japon a continué d’injecter massivement des fonds dans le circuit interbancaire, portant à 23.000 milliards de yens (202 milliards d’euros) la somme totale mise sur le marché en deux jours, un montant inédit.
Le ministre délégué à la Politique économique Kaoru Yosano a assuré qu’il n’était “pas inquiet”, soulignant que la Bourse de Tokyo avait déjà connu ce genre de choc “quatre ou cinq fois” après la faillite de Lehman Brothers.
bur-ebe-abx/jpr/bh/ih
AFP
151519 MAR 11

C’est tellement du grand n’importe quoi que je vois même pas qui pourrait ne pas s’en rendre compte.