El comandante dit:c'est vraiment le jdr pour les nuls...
Connaissais pas.
El comandante dit:c'est vraiment le jdr pour les nuls...
Ouaip. En même temps ça doit aider à faire tenir un scénar dans un temps imparti. Truc qu'il faudrait que j'apprenne à faire : j'en suis resté à mes repères temporels d'étudiant i.e. un scénar dure au minimum 16 heures (sinon on n'a pas le temps de finir toute les bières). Pour revenir au flowchart bidule, c'est certainement un qui va aider les MJ débutant (et rendre ce role moins effrayant aux néophytes) ; mais c'est typiquement le genre de truc qui ne sert très vite plus à rien. En particulier à Ambre, où ce sont les joueurs qui construisent le scénar (sans même le savoir, les choupinets).
voila excatement le genre d aide de jeu que je reve de voir inclus dans les ouvrages de jdr en complément du coté rédactionel.
c est concis,clair, précis et on s y retrouve en un clin d’oeil.
Dommage que les éditeurs fassent l impase…
Je te conseille de feuilleter le livret “flowchart” comme vous dites des masque de Nyarlathotep version sans-détour pour comprendre en quoi c’est d’une utilité limitée (30 pages de diagramme, qu’au final les joueurs vont se faire un plaisir de mettre à mal).
Après le jeu de rôle il est ce qu’on en fait.
ADD n’EST PAS forcément un dungeon crawler. C’est un système de jeu de rôle et à ce titre tu peux jouer avec des figouzes, des actions extrêmement tactique et baser le jeu sur de l’exploration de sous-terrains. Mais tu peux aussi tout à fait te dispenser complètement de ces mêmes figouzes et passer la soirée sur une intrigue politique où tu n’auras pas un seul jet de dés de la partie.
Un système oriente un peu les MJ mais il ne fait pas tout. Et des univers comme planescape remettent à plat les idées préconçues qu’on peut en avoir.
Ne pas oublier que la grande différence, ce qui fait l’identité du jeu de rôle comme “autre chose qu’un jeu de plateau”, c’est son aspect littéraire. Les schémas c’est bien pour mettre les choses à leur place dans la tête du MJ mais en pratique, je ne vois pas comment ça peut faire un scénar’ (ah comment qu’on fait quand d’entrée de jeu les joueurs buttent le commanditaire qui est tout en haut du tableau ? ).
Et pour finir je suis pas non plus un grand fan du découpage en “scène” qui est très cinématographique et théatrâle mais fini par trop limiter les joueurs comme le MJ: il faut jouer la scène 1 pour débloquer la scène 2, bof, bof … Il y a vraiment des milliers de façon de faire autrement.
Ce qui est important à mon sens, ce sont de bons PNJ que vous connaissez sur le bout des doigts, des lieux vivants avec lesquels vous êtes à l’aise et une intrigue solide dont vous connaissez les tenants et les aboutissants avant l’arrivée des PJ. A partir de ça on peut passer une très bonne soirée d’aventure avec une histoire crédible. Et les joueurs peuvent passer par A et B puis revenir à A en passant vite par C pour y revenir plus tard, peut être.
Et enfin l’échec d’un groupe d’aventurier n’est pas un drame et si l’intrigue n’est pas assez claire et/ou parlante pour eux ils auront toujours le loisir de faire autre chose que ce qui était prévu: des PNJ, des lieux et l’histoire de ces derniers suffisent bien souvent à permettre des improvisations “invisibles” et sympas .
Laissez ces trucs très techniques et mathématiques aux parties de descent et de zombicide, c’est très bon mais c’est pas le même plaisir .
Edité: j’avais pas vu la date des autres messages. Le prince-baron, un poil nécrophile …
petit 1 merci pour la leçon.
petit 2 je rappel que j ai dit que les logigrammes seraient utiles en complément et non à la place du texte.
petit 3 un logigramme comme un texte peut etre mal rédigé. ne pas confondre utilité et présentation.
petit 4 en quoi la présentation sous forme de logigramme rend t elle un scenario plus dirigiste qu un texte?
petit 5. en quoi une présentation en logigramme empeche t elle plus qu un texte d improviser lorsque les joueurs sortent de la trame?
julejim dit:[…].
Ne pas oublier que la grande différence, ce qui fait l’identité du jeu de rôle comme “autre chose qu’un jeu de plateau”, c’est son aspect littéraire.
…
Du coup je réponds.
Désolé si je donne souvent l’impression de parler d’un ton sentencieux déclamant une vérité, ce n’est ni ma pensée , ni mon intention.
Ca fait longtemps que je joue et j’ai une idée assez précise de ce que JE recherche et je répondais en fait à une personne un peu au-dessus qui disait que AD&D était essentiellement un jeu PMT, ce que je ne pense pas. Et quand je parle sur les fofos, je pars du principe que j’exprime exclusivement mon point de vue, mais je n’exclus par ailleurs pas forcément d’autres avis. Mais puisque c’est le mien j’ai une fâcheuse tendance à penser que je l’ai adopté parce qu’il était juste . Voilà ce préambule posé, je vais répondre juste aux deux-trois trucs, c’est pas inintéressant.
Logigramme, c’est plus jolie que flowchart, 'fectivement (un peu littéraire peut être ? ) . En fait le découpage en “scène” est au jeu de rôle ce que le script est au jeu vidéo, c’est mortel quand c’est bien fait mais ça ne vaudra jamais l’IA.
C’est un peu inévitable dans certains cas (enquête à rebondissement, tout ça) mais à mon goût le moins c’est le mieux. Le logigramme peut être un vrai frein à l’inattendu: il faut que ça se rejoigne !
Le faire pour définir les liens entre les pnjs, admettons, mais sur les choix des PJs ça ne peut être que restrictif ou incomplet.
Un exemple frais, du soir (j’ai relu a priori pas de révélations, j’ai censuré ce que révélait ce morceau) : épisode de descente du Reik à Warhammer. Ils vont en gros de Reikgard à Kemperbad . Après un arrêt pour aider un brave groupe de nain à quelques kilomètrs de ce dernier(prévu), il reparte vers Kemperbad. Là ,tiens une petite rencontre fluviale pour faire sentir un peu le poids du trajet (en dehors des divers pauses qu’il faut improviser pour commercer, se réapprovisionner, etc, …): la rencontre-type du Maria Borger. Je ne raconterai pas les détails (a priori pas de spoil là), mais cette petite rencontre sans grande profondeur s’est terminée avec un clerc de Véréna qui risque de quitter le groupe parce que le charlatan a tué deux personnes de sang froid. Ce dernier ayant fini la séance paralysé des deux jambes suite à un coup de dague de son employeur dont il venait, justement, de tuer le frère . Un évènement sans importance à l’échelle de la campagne, une demi case optionnelle sur un logigramme, devient l’énorme case orange en plein milieu avec quinze mille ramifications.
Là pour le MJ deux possibilités: je suis la ligne sans me soucier de ce qui s’est passé (système de logigramme et de scène, l’action A est terminé je m’achemine vers B ou C) en respectant le principe cinématographique et l’ellipse réparatrice ou j’essaie d’accompagner mes joueurs dans leur délire et du coup hop un bout de campagne à réécrire, voir une campagne entière. C’est con depuis le temps que je voulais le faire jouer, “l’ennemi intérieur” .
Je pense que fondamentalement on est d’accord néanmoins. Je comprends ce que tu veux dire dans l’idée d’avoir le canevas et effectivement, ça doit dépendre de sa réalisation. Mais ça ne peut être qu’un complément à un écrit riche en description. Comme aide de jeu.
Le logigramme fait à mon sens coincider temps et lieu sans peu de latitude en dehors du ou bien, le court circuitage lorsqu’il va de pair avec un scénario “à scène” n’est pas prévu et rend donc la chose souvent incommode. Le texte repose sur de la description, on peut facilement délier temps, durée, action et lieu si le texte est bien fait.
Puis un dernier truc c’est donc que le jeu de rôle serait pour moi “littéraire”. Alors déjà c’est pas un gros mot . Et on l’a aussi longtemps qualifié de loisir pour “matheux” à cause des nombreuses formules que nous utilisons. Le terme littéraire se dit pour moi de quelques choses qui présentent des qualités de la littérature. Le fait que l’action soit contée est un élément littéraire, au sens qu’il procède de la littérature, plus exactement d’une forme de création littéraire. Ca fait un peu pompeux dit comme ça, mais pour le dire autrement “si c’est y pas un genre de théâtre improvisé qu’s’machin, je m’en demande ben donc qu’est que c’est”. Mais ce n’est pas vraiment du théâtre improvisé, puisqu’il y a des accessoires ludiques pour nous ramener à une activité, peut être effectivement moins “littéraire”, de jeu “de plateau”.
C’est donc à mon idée cette évasion (le “roleplay”, la liberté d’action, la mise en oeuvre de l’imaginaire,…) qui est pour moi d’essence littéraire et qui est vraiment le mécanisme commun à tout ce que je qualifie de jeu de rôle. Le reste, qui encadre et règlemente, est commun avec le “jeu de plateau” , le “jeu de société”, le “wargame”(qui peuvent devenir très “roleplay” parfois, c’est un autre problème).
Je n’entendais pas littéraire au sens de livresque mais bien d’activité d’expression médiatisé par le langage. Oral et écrit pour ce qui concerne le jdr. Voilà. Et je suis pas fermé aux nouveaux concepts mais j’avoue que si on me remplace mes beaux livres plein d’images, de petits encadrés, avec ces grandes marges si pratiques, par de grands tableaux excel pleine page,j’ai peur d’avoir du mal à trouver ça chouette .
il faut aussi garder a l esprit que l’utilisation de logigrammes peut également s’appliquer pour la présentation des règles.
souvent un schéma est plus clair qu un long discours