Je publie mon premier recueil

Bonjour à tous…

Donc comme dit dans le titre je publie mon premier recueil (poésie et petits textes) d’une centaine de pages avec quelques illustrations (nombre non encore défini). Je ne travaille pas, je touche les minimas sociaux, en attendant (d’essayer) de vivre de mes écrits. Je lance donc une souscription et si je rassemble assez de promesses d’achat (environ 250) mon éditeur lance la publication (de 1000 exemplaires pour le premier tirage en espérant qu’il y en ai des dizaines et des dizaines d’autres :kingpouic: )

Voici le quatrième de couverture :
Francis Petitjean pratique l’écriture depuis une dizaine d’années. 32 décembre est son premier ouvrage publié. Ses textes allient à un désespoir assumé un espoir consenti, à une triste mélancolie un élan de renouveau, à la zone d’ombre présente dans chaque individu une lumière nouvelle car personnelle. Et de chaque texte émane une lumière volontairement diffuse que le lecteur aura tout loisir d’intensifier ou de laisser se refléter sur ses propres expériences.

et voici un extrait :
« A voir le fantôme hongrois descendant de bohème je me prends, fille et musulmane au phrasé délicat, pour l’oiseau de proie héros de ton poème. Tu m’avoues ton vertige, ta totale impuissance, à résister au prestige du fils de l’Innocence. Tu m’avoues ton inspiration qui s’élève du matin, je
t’avoue mon aspiration à partager les butins de la plage aux trésors aux bruissements de hanches, contre un baiser léger, ta silhouette blanche. »

Voilà, voilà, pour plus de détails, en cas de questions, ou pour vous procurer le bon de commande car votre grand-mère que vous aimez tant passe ses journées à lire de la poésie et pis que quand même, Noël c’est pas si loin, un petit mp et le tour est joué, je me tiens évidemment à votre entière disposition…

Si ce n’est pas indiscret, quel est l’éditeur en question ?

En tout cas, bravo !!! Car je sais combien il est difficile de faire publier de la poésie, genre difficile et mal apprécié des maisons d’éditions de nos jours… et c’est bien dommage.

éditions Thot (à côté de Grenoble)

félicitation pour cet édition.

32 décembre ?
il y a un rapport avec ça ?

ah!.. non…
connaissais pas
(oups :) )

bon toujours personne d’intéressé :(
allez, quoi, juste une commande rien que pour me faire plaisir
siouplaît, siouplaît, siouplaît…
non?

(si besoin de plus d’extraits pour vous faire une idée, no problemo…)

merci…

Providence

J’ai soutiré enfin un baiser doux espiègle
Misant sur ta candeur de fragile brindille
Brindille oh oui tu l’es provenant du nid d’aigle
Royale au plus haut point lorsque tes yeux scintillent

Un désir-tourbillon une folle cadence
Un reste de lueur un faible halo lunaire
Lunaire et assurée voici la providence
Qui emplit et ravit ton esprit visionnaire

J’ai dérobé la fin du livre des mensonges
Rebutant la misère habitant tout autour
Autour de nous le jour soudainement s’allonge
Et tu peux rayonner de tes plus beaux atours


Anne surréaliste
anne est la plume en sucre des pays caillouteux, le terrain malléable où poussent les fleurs en bois, la symphonie légère sortie des violons bleus dont jouent les musiciens devant les filles de joie ; un parapluie éclot, et s’ouvre, regardez, les enfants, la maison qui brûlent, dans le jour et la nuit qui règnent sur le louvre, comme des époux siamois parents de crépuscules ; des soleils et des lunes s’accouplent sans détour, profitant des prières de prêtresses suspectes, l’univers et ses proches et lointains alentours inspirent les artistes qui le soir les inspectent ; anne a la liberté des tribus indigènes, la foi surréaliste des mangeurs de bambous, quand le peintre entreprend de déchiffrer ses gênes, la pluie le pousse à fuir en des endroits tabous ; anne est la plume en sucre des pays caillouteux, le marais malléable qui pousse la tête en bas, la symphonie légère sortie des violons bleus qui bercent en salon de sculpturaux ébats.



ultime ravissement

tu es la clairière ombragée
d’où jaillit l’eau de source
le puits, le frais verger
dont rêve la grande ourse

tu es la fleur précieuse
un parterre de pétales
une étreinte délicieuse
dans la brise matinale

tu es l’aube qui pointe
l’indigo, l’arc-en-ciel
tu es la rime disjointe
d’où s’écoule le miel

tu es à mes alentours
comme un coin de jardin
l’objet de mon détour
sous les draps de satin

tu es l’instant paisible
où arrive le printemps
tu es le bien-être indicible
d’un ultime ravissement

Ah, ça me plaît beaucoup, merci de partager avec nous ces extraits ! :pouicbravo:

mais de rien, de rien…