fbruntz dit:El comandante dit:C'est qui Bayrou ?
Pour l'instant il pèse juste 10% de tes concitoyens selon les sondages...
Ca me surprend toujours cette puissance de l'extrême-centre.
fbruntz dit:El comandante dit:C'est qui Bayrou ?
Pour l'instant il pèse juste 10% de tes concitoyens selon les sondages...
Espinha de Bacalhau dit:Cette gargouille n'est pas à l'image de Bayrou mais de Ahmed Benzizine un tailleur de pierre ayant participé à la restauration de la cathédrale Saint Jean à Lyon.
Enpassant dit:Espinha de Bacalhau dit:Cette gargouille n'est pas à l'image de Bayrou mais de Ahmed Benzizine un tailleur de pierre ayant participé à la restauration de la cathédrale Saint Jean à Lyon.
Je connais l'histoire mais avoue qu'il y a une forte ressemblance avec Bayrou.
Espinha de Bacalhau dit:
Le Diable. Le Christ.
L'esprit. La matière.
Le ciel. La terre.
C'est un passeur.
Et Bayrou en est un.
Bayrou ?
La caresse d’une feuille de Moltonel, et le punch de Rocky Balboa.
timbur, ne fait pas les poches
PS : Cheminade, c’est pas le vrai nom de John Carter ?
timbur dit:PS : Cheminade, c'est pas le vrai nom de John Carter ?
Rémy-lee dit:Bon à savoir....
http://reflets.info/la-france-en-faillite-yes-we-can/
Espinha, en partant de ton scénario, il me viens une question: pourquoi “Flamby” prendrait-il le moidre risque vis a vis de l’Europe et des marchés financiers a moins d’être pied au mur?
Que ce soit socialement ou la situation en France est encore sous contrôle, ou bien dans son propre camp, qu’une victoire et des postes soigneusement attribués va bien calmer, je ne vois pas ce qui pourrait le forcer a agir avant les premier vrais remous.
Méa question a été mal comprise, alors je recommence:
Qu’est ce qui pourrait bien inciter Mr Hollande a choisir le scénario 2?
Espinha de Bacalhau dit:Soit, il suit un scénario à la Papandreou en d’autres termes il obtempère face à la pression des marchés financiers et s’aligne sur le dispositif du traité de stabilité de coordination et de gouvernance pour sauver l’euro, et donc il fait le sale boulot qui n’a pas encore été fait par la droite c’est à dire la flexibilisation du marché du travail avec un contrat unique. Ce qui a été fait partout ailleurs Grèce, Portugal, Espagne et bientôt l’Italie.
Soit, se trouvant confronté à une contestation sociale et une opposition politique forte - émanant de son propre camp (courant Montebourg) elle renforcerait la montée du Front de Gauche, aujourd’hui à 15 % il risque très vite de déborder le PS - il prend alors conscience qu’il va à l’échec comme Papandreou, et acculé il se décide à rompre avec le carcan européen. Et engage la France dans une sortie de la zone euro.
Batteran dit:Méa question a été mal comprise, alors je recommence:
Qu'est ce qui pourrait bien inciter Mr Hollande a choisir le scénario 2?
Car d'un coté, il y a les pressions bien réelles des marchés financiés, de l'Europe, ect.
De l'autre des "scénarios catastrophe" sans réelle tangibilité sur la scene française.
tupak amaru dit: C'est tout a fait tangible et réalisable. Et cela n'entrainera pas une inflation de type weimar, encore une belle légende urbaine. C'est comme une vrai taxe sur les transactions financières, c'est comme les paradis fiscaux etc...
Batteran dit:Méa question a été mal comprise, alors je recommence:
Qu'est ce qui pourrait bien inciter Mr Hollande a choisir le scénario 2?
Grumly dit:Bref je suis d'accord il prendra l'option 1 ^^
Si j’analyse la situation sur le plan “stratégique”, selon ce qui est visible aujourd’hui:
- Les “pro-europe” sont majoritaires en europe, et consistent en un “noyau dur” autours des “6 premiers” et les nouveaux a l’est.
Pour un pays qui voudrait sortir seul de l’Euro:
- il lui faudra une nouvelle monnaie, et qui soit acceptée sur les marchés internationaux. Et en particulier le marché européen, qui va sérieusement se faire tirer l’oreille a ce sujet: il serait dommage pour la grece par exemple d’en être réduite a faire du troc de raisin de corynthe pour acheter des céréales!
Car c’est le danger d’une telle sortie de l’Euro: se retrouver avec une monnaie tellement dévaluée qu’elle n’est plus acceptée que sur le territoire national.
Ceci d’autant plus que les échanges a l’international du pays en question se font a 80% avec la zone euro.
Bref, le risque existe bien d’une situation encore pire que celle actuelle. C’est la dessus que se joue la pression.
La France par exemple rencontrerais les mêmes problèmes de risque d’être completement isolée au niveau des échanges a l’international et avec la zone euro, qui se conclueraient uniquement sur base de troc et au prix fort. Or le niveau d’interdépendance de chaque pays de la zone, au regard de la zone en entier, est terriblement fort! Le premier pays a la quitter devra faire face a tout les autres. C’est là aussi que se joue la cohésion de cette zone.
La situation de la grece est encore plus complexe géographiquement et politiquement parlant: elle est coincée entre l’europe et la turquie. Et s’il y a bien un pays que ça ne chargrinerais pas de voir la grece quitter l’euro, c’est bien la turquie! Elle se ferait même un malin plaisir a adhérer a l’euro ensuite. Mettant la grece dans une situation particulierement délicate avec son enemi, qui a toujours des revendications territoriales a son égard… Sans aller jusqu’a une adhésion de la turquie a l’Euro, qui la mettrait alors dans une position de force terrible face a une grece qui l’aurait quittée, perdre le soutient de l’Europe dans cette relation serait déjà très grave pour la grece. (même si elle peut sans doute compter sur d’autres soutients a l’international)
Bref, la seule solution a mon avis serait une sorte “d’alliance secrete” d’anti-europe au sein même de l’europe d’aujourd’hui (et d’autres pays a l’international aui auraient intéret a cet éclatement, suivez mon regard…). C’est uniquement cette alliance, et uniquement si elle présente toutes les garanties de solidité, qui permettrait a un pays sortant de la zone euro de faire face a toute la zone euro.
A ce stade, je n’y crois pas trop. En tout cas, a mon niveau, je n’ai pas assez d’infos pour parier dessus.
akhela dit:tupak amaru dit: C'est tout a fait tangible et réalisable. Et cela n'entrainera pas une inflation de type weimar, encore une belle légende urbaine. C'est comme une vrai taxe sur les transactions financières, c'est comme les paradis fiscaux etc...
tu as une voiture? quel est ton système de chauffage?
Les USA sont endettés si mes souvenirs sont bons de dix-sept mille milliards de dollars.
Ca ne tiendra plus éternellement, alors spéculer sur ce que fera hollande à son petit niveau… je pense que ce qui va arriver nous dépasse totalement et qu’il est impossible de prévoir ce qui va se produire.
Espinha de Bacalhau dit:@batteran
Le discours catastrophiste sur la sortie de l'euro ne repose sur aucune étude sérieuse. Il se trouve même des nobels d'économie Stiglitz et Krugman pour estimer que la sortie de l'euro pour un certain nombre de pays serait en fait un moindre mal.
Il s'agit d'un bel exemple encore une fois de pensée unique. Agitant des peurs irrationnelles pour mieux se masquer à soi-même l'échec de cette construction monétaire.
Des exemples de dissolutions d'union monétaire, il y en a un certain nombre dans l'histoire récente, et l'étude montre qu'elles n'ont pas eu les conséquences macro-économiques qu'on nous prédit pour l'euro. Souvent, la dévaluation a eu un effet vertueux dans la sortie de l'endettement (Argentine).
Citons la partition de l'inde avec le Pakistan.
Et la Tchèquie/Slovaquie.
Aucune catastrophe observée.
Batteran dit:Si j'analyse la situation sur le plan "stratégique", selon ce qui est visible aujourd'hui:
- Les "pro-europe" sont majoritaires en europe, et consistent en un "noyau dur" autours des "6 premiers" et les nouveaux a l'est.
Pour un pays qui voudrait sortir seul de l'Euro:
- il lui faudra une nouvelle monnaie, et qui soit acceptée sur les marchés internationaux. Et en particulier le marché européen, qui va sérieusement se faire tirer l'oreille a ce sujet: il serait dommage pour la grece par exemple d'en être réduite a faire du troc de raisin de corynthe pour acheter des céréales!
Car c'est le danger d'une telle sortie de l'Euro: se retrouver avec une monnaie tellement dévaluée qu'elle n'est plus acceptée que sur le territoire national.
Ceci d'autant plus que les échanges a l'international du pays en question se font a 80% avec la zone euro.
Bref, le risque existe bien d'une situation encore pire que celle actuelle. C'est la dessus que se joue la pression.
La France par exemple rencontrerais les mêmes problèmes de risque d'être complétement isolée au niveau des échanges a l'international et avec la zone euro, qui se conclueraient uniquement sur base de troc et au prix fort. Or le niveau d'interdépendance de chaque pays de la zone, au regard de la zone en entier, est terriblement fort! Le premier pays a la quitter devra faire face a tout les autres. C'est là aussi que se joue la cohésion de cette zone.
tupak amaru dit: pleins de trucs