Jeu produit culturel!?

Il me semblait avoir lu, que malgré la situation sanitaire 2020 avait été finalement une bonne année et même en augmentation côté vente de jeux. Non?
Et je parle pas des jeux en supermarché.

Prince-Baron dit :Il me semblait avoir lu, que malgré la situation sanitaire 2020 avait été finalement une bonne année et même en augmentation côté vente de jeux. Non?
Et je parle pas des jeux en supermarché.

Oui la vente de jeux a augmenté en 2020.
On en a abondamment parlé sur le forum, suite à l'émission Capital de décembre 2020.

Par contre, la ventilation hypermarchés / petites boutiques spécialisées en ville / supermarchés de jeux / e-commerce , si quelqu'un a, ce serait intéressant.

 

Je pense que l’on peut décoreller la reconnaissance des jeux en tant que bien culturel et la crise sanitaire.

Hormis les restaus et les ciné, tout est ouvert dans ma ville (même les bars… mais ça ce doit être une spécialité du sud-est). C’est plus le coté lieux de rencontre que le coté culturel qui influence ça. Toutes les boutiques sont ouvertes normalement. La question peut se poser pour les bars à jeux (qui eux sont fermés).

Vu les formes variées que peut prendre le jeu de société, allant du livre (e.g. livre dont vous êtes le héros) au jeu vidéo (e.g. jeu avec appli, genre Chronicle of crimes), qui sont déjà reconnus comme des biens culturels, qu’il associe différents artistes (illustrateurs, écrivain pour les jeux narratifs…), il me semble difficile de dire le contraire. Mais, il y a une distinction entre acceptation sociétale et inscription dans un cadre réglementaire. Pour ce dernier point, n’étant pas juriste, je n’ai aucune idée ce que ça implique… Il faudrait commencer par voir ça…


Fraisdeau dit :
Prince-Baron dit :Il me semblait avoir lu, que malgré la situation sanitaire 2020 avait été finalement une bonne année et même en augmentation côté vente de jeux. Non?
Et je parle pas des jeux en supermarché.

Par contre, la ventilation hypermarchés / petites boutiques spécialisées en ville / supermarchés de jeux / e-commerce , si quelqu'un a, ce serait intéressant.

 

Je pense qu'ils utilisent tous une clim'

Gabriel Ombre dit :Pourquoi essentiel ?

Pour être classé dans ce qui ne ferme pas, reste accessible en supermarché ?

Mes chaussettes me semblent tout autant essentielles sinon plus.

A moins que... Non... Ce ne doit pas être ça...

Le JdS serait-il un consommable, doté d'une durée de vie limitée à la hype qu'il dégage à sa sortie ?

Et donc... Jetable, oubliable voire à obsolescence pré programmée ?

Oui, dans ce cas là, je comprends que ce soit essentiel de vendre rapidement une boîte toute juste sortie de son conteneur asiatique avant que l'embellie ne refroidisse.

Attention, hein, ne vous méprenez pas. Il y a certes un peu de troll inside mais ouvrons un peu les yeux. Ça pullule de partout, les jeux. Je n'arrive même plus à suivre tellement il en sort. Nous avons tous nos classiques, inoubliables au chaud dans nos coeurs et nos esprits Et ceux là ne sont pas concernés par ma critique.

C'est comme les livres, il en sort... Mais faut pas me raconter que tout est une mine d'or.

Alors, à part l'intérêt économique et donc mercantile, je ne voir guère ce qui est essentiel d'aller s'évader chez son libraire ou son marchand de meeples.

On se rattrapera une fois tout ce merdier terminé.

En attendant, il ne vous reste rien à lire ou à jouer ?

 

+1

J'ai lu un article qui disait que beaucoup de Français déclaraient vouloir lire plus et que la lecture des français était en...baisse.
Lors d'un précédent confinement, il y a eu un foin médiatique sur la fermeture des librairies, dont certains arguaient du caractère essentiel.
Du jour où c'était fermé, c'était devenu essentiel.

Hier je suis allé me faire couper les tifs.
Ma coiffeuse a poussé un coup de gueule (c'est pas son genre habituellement) contre les clients qui ne venaient pas et qui, le jour de l'annonce de la fermeture des salons 2/3 jours + tard, se précipitaient en masse et étaient agressifs.
Nous verrons ce qu'il adviendra demain suivant les annonces présidentielles ce soir.

Bref, quand c'est fermé ou interdit, tout d'un coup, on en a besoin.

Certains commerces sont autorisés à ouvrir et sont pourtant fermés.
Exemple: traiteurs à emporter près de chez moi, beaucoup sont fermés.
Alors que des clients ont envie de bons produits, faute de restos.
Beaucoup de restos qui pourraient vendre à emporter ne le font pas.
Et là, il y a une réelle perte de savoir-faire du personnel. Et aussi de liens avec les clients et fournisseurs.

 

Aquasilver dit :
Fraisdeau dit :
Prince-Baron dit :Il me semblait avoir lu, que malgré la situation sanitaire 2020 avait été finalement une bonne année et même en augmentation côté vente de jeux. Non?
Et je parle pas des jeux en supermarché.

Par contre, la ventilation hypermarchés / petites boutiques spécialisées en ville / supermarchés de jeux / e-commerce , si quelqu'un a, ce serait intéressant.

 

Je pense qu'ils utilisent tous une clim'

Très bonne blague!

Mog dit :Je pense que l'on peut décoreller la reconnaissance des jeux en tant que bien culturel et la crise sanitaire.

Hhormis les restaus et les ciné, tout est ouvert dans la ville (même les bars... mais ça ce doit êtr eune spécialité du sud-est). C'est plus le coté lieux de rencontre que le coté culturel qui influence ça. Toutes les boutiques sont ouvertes normalement. La question peut se poser pour les bar à jeux (qui eux sont fermés).

Vu les formes variées que peut prendre le jeu de société, allant du livre (e.g. livre dont vous êtes le héros) au jeu vidéo (e.g. jeu avec appli, genre Chronicle of crimes), qui sont déjà reconnu scomme des biens culturels, qu'il associe différents artistes (illustrateurs, écrivain pour les jeux narratifs...), il me semble difficile de dire le contraire. Mais, il y a une distinction entre acceptation sociétale et inscription dans un cadre réglementaire. Pour ce dernier point, n'étant pas juriste, je n'ai aucune idée ce que ça implique... Il faudrait commencer par voir ça...


 

La https://www.societedesauteursdejeux.fr/ fait un travail sur le sujet.
Pour une meilleure reconnaissance des auteurs et des formalités administratives + claires et + simples.
Le rapprochement du monde du livre font partie de la stratégie, qui avance un peu.

Les comptes-rendus sont disponibles sur leur site. Ça donne une idée de l'avancement.

Globalement d’accord avec ce qui est dit sur le fil.
A moyen terme, il y a un travail sur la reconnaissance du jds comme produit culturel.

Mais cette démarche subira un classement vertical comme sans doute les milliers que doivent recevoir les Ministres en ce moment de toutes les corporations ou groupes qui ont chacun une bonne raison de demander d’ouvrir ou de fermer ceci ou cela.
D’ailleurs, le jeu, c’est quel Ministère ?

Et c’est complètement à contre-temps le jour ou le Président va parler, et sans doute annoncer au contraire de nouvelles restrictions.

DuncanIdaho dit :Ok pour le besoin de reconnaissance mais quel rapport avec la crise sanitaire ? Dire que les boutiques restent fermées car le jeu n'est pas reconnu comme produit culturel, c'est très bancal comme raisonnement. A l'heure actuelle, j'ai quand même beaucoup plus de facilités à acheter un jeu qu'à aller au cinéma, au théâtre, à un concert ou même au restaurant puisque la gastronomie est citée comme faisant partie intégrante de notre culture. Je peux me fourvoyer mais ce paragraphe hors-sujet me donne l'impression que le but réel de ce communiqué est d'obtenir une dérogation, pas de donner à ces métiers le prestige mérité, c'est dommage !

+ 1, 
​​​​​​S'il faut des arguments pour associer le jds aux biens culturels afin d'obtenir un cadre législatif pour les auteurs, je doute que ceux-ci soient les bons. L'utilisation de la crise apparaît au mieux maladroite, au pire opportuniste : je pense qu'il vaut mieux insister sur les caractéristiques intrinsèques du JDS, d'autant, comme ça a été dit, que le secteur se porte bien. Du coup l'argument de la crise sera toujours faible pour le politique.
Je ne peux pas donner de leçons car c'est un exercice difficile et je suis bien content de ne pas avoir à le faire, néanmoins si on ne se met pas à la place du personnage politique destinataire (qui se posera toujours la question " Qu'ai je à gagner à porter ce projet ?"),  ça n'a aucune chance d'aboutir.

M'y 2 cents sur le vif

Rodenbach dit :
DuncanIdaho dit :Ok pour le besoin de reconnaissance mais quel rapport avec la crise sanitaire ? Dire que les boutiques restent fermées car le jeu n'est pas reconnu comme produit culturel, c'est très bancal comme raisonnement. A l'heure actuelle, j'ai quand même beaucoup plus de facilités à acheter un jeu qu'à aller au cinéma, au théâtre, à un concert ou même au restaurant puisque la gastronomie est citée comme faisant partie intégrante de notre culture. Je peux me fourvoyer mais ce paragraphe hors-sujet me donne l'impression que le but réel de ce communiqué est d'obtenir une dérogation, pas de donner à ces métiers le prestige mérité, c'est dommage !

+ 1, 
​​​​​​S'il faut des arguments pour associer le jds aux biens culturels afin d'obtenir un cadre législatif pour les auteurs, je doute que ceux-ci soient les bons. L'utilisation de la crise apparaît au mieux maladroite, au pire opportuniste : je pense qu'il vaut mieux insister sur les caractéristiques intrinsèques du JDS, d'autant, comme ça a été dit, que le secteur de porte bien. Du coup l'argument de la crise sera toujours faible pour le politique.
Je ne peux pas donner de leçons car c'est un exercice difficile et je suis bien content de ne pas avoir à le faire, néanmoins si on ne se met pas à la place du personnage politique destinataire (qui se posera toujours la question " Qu'ai je à gagner à porter ce projet ?"),  ça n'a aucune chance d'aboutir.

M'y 2 cents sur le vif

Oui.
Et le timing est totalement absurde!
 

Nous sommes passés ces 50 dernières années de « tout est politique » à « tout est culturel ».

Les Anglo saxons font encore la différence entre le culturel et le divertissement (entertainment). Nous pas… Cela me semble parfois un peu ridicule… Candy crush est une activité culturelle… bon… ok… je suis bien incapable de définir ce qui est culturel ou pas du coup… A part le sport, tout activité de loisir devient culturelle ! Pourtant, le sport, que je prenne le sens philosophie (opposé à nature) du terme ou le sens sociologique (commun a un groupe d’individus) c’est culturel, dans les deux cas. Et si je prend le sens sous jascent  du courrier en premier post, « œuvre de l’esprit », mon climatiseur est un bien culturel (il y a un sacré travail de création dans la conception d’un climatiseur). Bien malin celui qui trouve un sens à tout ça et c’est bien pour cela que c’est le fisc qui défini la chose maintenant.

La reconnaissance du jeu de société comme produit culturel est avant tout une histoire de gros sous, de tva, d’exonération fiscale pour certaines activités et de statut fiscal des auteurs… À part le statut des auteurs, tout cela me fait ni chaud ni froid.

C’est fou que cette histoire de TVA revienne sans cesse sur le tapis.
Le seul produit culturel qui bénéficie d’une TVA réduite, c’est le livre. TOUS les autres (CD, DVD,…) ont une TVA normale. Même si le jeu de société obtient une reconnaissance culturelle, il n’aura pas la TVA réduite. Clairement, l’intérêt n’est pas là.

La tva est un détail, la reconnaissance culturelle pour un produit permet d’accéder au chèque culture ou à des revendications diverses tva pour les livres, subvention pour passer au numérique pour les salles de cinéma, fond de soutien du théâtre privé, subventions du cinéma, aide spécifiques aux libraire dont une exonération de cotisation foncière des entreprises pour les librairies indépendantes et le prix unique du livre…

Une fois le status du jeu comme produit culturel, le prochain « combat » va être la tva, l’exonération de cotisation foncière et le prix unique ! Je ne pense pas que le prix unique soit à l:avantage des consommateurs que nous sommes.

jmguiche dit :La tva est un détail, la reconnaissance culturelle pour un produit permet d’accéder au chèque culture ou à des revendications diverses tva pour les livres, subvention pour passer au numérique pour les salles de cinéma, fond de soutien du théâtre privé, subventions du cinéma, aide spécifiques aux libraire dont une exonération de cotisation foncière des entreprises pour les librairies indépendantes et le prix unique du livre...

Une fois le status du jeu comme produit culturel, le prochain « combat » va être la tva, l’exonération de cotisation foncière et le prix unique ! Je ne pense pas que le prix unique soit à l:avantage des consommateurs que nous sommes.

Mais d'où tu tiens ça ? Sur quelle base le jeu obtiendrait ça ? Les professionnels qui se sont penchés sur la question savent que la TVA à 5,5 est impossible à obtenir (et pas forcément souhaitable).
C'est plus pour les subventions, la reconnaissance du statut d'auteur,... que c'est intéressant.
Le premier combat consistera, au niveau éditorial, à mettre fin à la distorsion de concurrence avec les éditeurs de livres qui arrivent à vendre des jeux à 5.5% de TVA. Evidemment, on pourrait croire qu'il suffit de passer le jeu à 5.5, mais comme ce n'est pas souhaitable et que l'Etat ne cédera pas là-dessus (imagine la brêche pour le jeu vidéo), le but sera de s'assurer que quand Hachette, par exemple, vend un coffret jeu, il lui applique une TVA à 20 et non pas à 5.5 comme ils le sont font trop souvent aujourd'hui.

Quant à l'exonération de taxe foncière, elle devrait être obligatoire pour TOUS les commerces. Il est quand même aberrant qu'un commerçant paye la taxe foncière quand il est locataire (ce qui est le cas aujourd'hui pour tous les commerçants).
Et la reconnaissance en tant que produit culturel permet aussi de discuter avec le ministère de la Culture plutôt qu'avec celui de la Jeunesse et des Sports qui n'a aucun rapport avec le jeu ou presque.

Arrête de faire une fixete sur la tva, c’est juste un exemple. Mon propos est de sortir de l’image grandiose du produit « culturel » et de remettre l’église au milieu du village, c’est une affaire de sous et rien de plus.

Je ne dis pas que c’est mal, juste que c’est ça.

Et oui, avec hachette dans le lobby, la tva peut etre

Personne n’a encore abordé le sujet de la TVA .

jmguiche dit :Arrête de faire une fixete sur la tva, c’est juste un exemple. Mon propos est de sortir de l’image grandiose du produit « culturel » et de remettre l’église au milieu du village, c’est une affaire de sous et rien de plus.

Je ne dis pas que c’est mal, juste que c’est ça.

Et oui, avec hachette dans le lobby, la tva peut etre

Et les sous, c'est mal?
Les auteurs de musique touche + de 10% sur un "disque", les écrivains 8%, les auteurs de jeux de société 3%.
 

Il y a dans ce communiqué 2 raisons qui pencheraient pour un rangement du dossier sous la pile derrière le placard de Martine la comptable du 4ème étage du ministère :
- le monde ludique moderne est jeune : 25ans
- secteur encore fragile.

A mon sens en écrivant cela ils s’éloignent de la définition du “culturel” et se tirent une balle dans le pied.

Antoinette dit :Il y a dans ce communiqué 2 raisons qui pencheraient pour un rangement du dossier sous la pile derrière le placard de Martine la comptable du 4ème étage du ministère :
- le monde ludique moderne est jeune : 25ans
- secteur encore fragile.

A mon sens en écrivant cela ils s'éloignent de la définition du "culturel" et se tirent une balle dans le pied.

Martine n'aime pas les jeunes ? 

Que le statut des auteurs soit clarifié serait très bien, mais je vois pas le lien avec la reconnaissance de produit culturel.  Des auteurs/inventeurs il en existe dans plein de domaines. 

Le statut culturel cela me donne plus l’impression d’être pour l ego.

Les histoires administratives, financières ou liées aux impôts pouvant très bien être traités hors du cadre culturel.
Cadre qui en plus est défini et mis en œuvre à géométrie variable semble-t-il d’un secteur à l’autre