Bon pour vous montrer que je sais que la chanson française a continué après les années 70
La conscience humaine a la gangrène et ça empeste Elle est malade, ils ont tout intérêt à c’qu’elle le reste Un océan de vide, une culture du néant Des cerveaux ramollis, des yeux rivés sur des écrans Hallucinant comme la machine est bien conçue Elle injecte son poison en flots ininterrompus Infos contradictoires tout se mélange tout est noyé Une page de pub et puis on zappe c’est vite oublié On a l’choix entre renoncer à être un homme Ou s’laisser aliéner et leur servir de bête de somme Mais qui me traite de fou d’illuminé de parano Nourrit cette conscience malade et refoule son égo Car dés le plus jeune âge on nous fait manger l’immangeable Ne pas cracher dans la soupe est impensable Putain d’époque voilà tout ce qui me reste au fond J’verse une goutte de miel dans un litre de plomb, ouais Une goutte De miel Dans un litre De plomb Quand les médias sont dans les mains des grands patrons Quand ils contrôlent ouvertement l’information Quand ces messieurs Boloré, Rothschild, Pinault, Dassault Lagardère et Bouygues se disputent les parts du gâteau Mais qu’est c’tu veux qu’ça donne ? A qui tu veux qu’ça profite ? Quelles idées crois-tu qu’ils vont passer dans leurs gros titres La vérité sort de la bouche des marchands d’armes Le Monde, l’Humanité versent leurs dernières larmes Et c’est comme ça qu’ils nous maintiennent en laisse Tous avachis tous en position d’faiblesse Peur qu’on n’se redresse et qu’on mette nos poings en grève Peur qu’la masse informe ne prenne corps et se soulève Tu peux toujours causer t’insurger contre l’outrance C’est eux qui mènent le jeu ça pèse si peu dans la balance Voila c’qu’elle cache leur liberté d’expression Je verse une goutte de miel dans un litre de plomb… Dans c’contexte J’ai la colère triste et amère pas pessimiste Les cyniques me saoulent, je déteste les défaitistes Pour moi il est hors de question d’jeter l’éponge J’arrive pas à m’y résoudre ça me tue quand j’y songe Alors je m’obstine sans courber la mine Ecrire sans relâche sans fléchir contre la machine Comme un besoin vital de répondre de laver l’affront Ecrire sans aucune retenue ni concession Avec ma condition ouvrière mon odeur épicée Le feu dans les yeux le verbe aiguisé Contre la bêtise et l’hypocrisie Contre l’injustice primitive de leur idéologie Pour qui nous ont-ils pris mais dis-moi qu’est c’qu’ils croyaient Qu’ils pourraient si facilement nous broyer C’est en sous-sol que se distille la rébellion Qu’on verse nos gouttes de miel Dans leur litre de plomb
Je vous promets un décodage d’indice dans l’après midi si tout ça ne vous dit rien. Mais grolapinos et petitmuel devraient dèjà avoir tilté sur l’un d’entre eux…
Allez c’est mon jour de bonté!
Indice N°3
bertrand dit:Tu montres juste que , en papy qui s’assume, tu écoutes la racaille de france Inter lorsqu’elle se délocalise, à Besançon par exemple…
Pas Beançon, Montreuil. Et de mon temps la racaille on appelait ça…
C’est bien le groupe “La Canaille” de Montreuil. Ils tirent leur nom d’une chanson de la Commune. Dans la vieille cité française Existe une race de fer Dont l’âme comme une fournaise A de son feu bronzé la chair. Tous ses fils naissent sur la paille, Pour palais ils n’ont qu’un taudis C’est la canaille Eh bien, j’en suis !
sanjuro dit:C'est le moment d'acheter Sherlock Holmes Detective Conseil
On me l'a offert à Noël, c'est pour ça que je suis doué.
Allez, une petite chanson facile à trouver pour les informaticiens:
"J'ai le Mac qu'est patraque Le PC déglingué‚ Le Pentium sans calcium J'ai l'écran qu'est tout blanc L' disque dur pas bien dur Le clavier tout bloqué Le Modem qu'a la flemme L' imprimante bien trop lente, La cartouche qui se bouche Et les buses qui abusent Les polices qui pâlissent L' dvd fatigué Le scanner qu'a ses nerfs L' menu pomme dans les pommes L' cd-rom c'est tout comme La mémoire sans espoir Les options en option La souris rabougrie Le mulot qu'est trop gros"
Nous avons eu mam’zelle Pompon Nous avons eu la grosse Charlotte Nini de Vannes et la Zonzon Qui arrosait chaque soir sa motte Au cognac et au marsala. Nous avons eu Marie Ficelle Qui revenait de Douala Et qui chatouillait le colonel. Nous avons eu Lulu Mange-Tout Nana-Frisson et miss Poilpoil Celle qui rendait les hommes fous Quand elle dansait avec ses voiles Qui cachait même pas son coeur Ni ses six poils de salsifis Nous avons eu Nini d’Honfleur Et Rita qui pissait au lit. Nous avons eu Bébé Fortiche Qu’était tatouée de bas en haut Elle avait des coeurs sur les miches Et les noms de nos généraux Calligraphiés sur sa praline Nous avons eu mam’zelle-monsieur Un ancien para d’Indochine Qu’avait vraiment pas froid aux yeux.