chelnar dit:Le seul jeu sans hasard est le morpion car il doit finir par un match nul. Aux échecs, il y a le hasard de savoir qui a les blancs .
Euh, même au Morpion c'est un peu plus facile pour le premier joueur. Il est tout à fait possible (voire même très probable) que les Échecs soient résolus un jour et que ça donne aussi un match nul.
Hesiode dit:Bonjour (ou plutot bonsoir), J'aimerai savoir si il existe des jeux (à 2 ou plus) ou la chance n'entre pas du tout en jeu ? (genre jeu de cube, carte, mais pas genre dooble, ...) Merci les trictraciens..
Bonsoir, Il en existe tout plein. Dungeon twister et Mr Jack, précédemment cités, ont leur part de hasard, ce qui est identifiable sur leurs fiches par une note de 1 dans l'évaluation de la chance.
De très nombreux jeux ont 0 (par exemple : Drôles de zèbres et bien entendu des brouettées de jeux apparentés aux échecs, dames, go & co). Il est possible de faire une recherche de jeux dans la base en triant sur le critère chance. Bonnes recherches.
Expectral dit:tu peux même trouver des jeux AVEC dés, et SANS hasard, comme Troyes
Désolé, mais je pense humblement qu'il faut relativiser. J'adore Troyes, il y a peu de hasard dans ce jeu (d'autant plus par rapport au fait qu'il se joue avec des dés). Mais les dés sont quand même là, les personnages peuvent au niveau stratégique soutenir des opportunités tactiques, les cartes d'activité de niveau 3 peuvent sortir de telle sorte que des cubes posés ultérieurement sur des cartes à effet différé seront optimisés. Bref, peu de hasard oui, sans hasard non.
Forcément, on peut rajouter l’ensemble des jeux abstraits du projet Gipf : Yinsh, Dvonn, Pünct et cie.
Quarto, Quixo et bien d’autres de la gamme Gigamic.
scand1sk dit: Il est tout à fait possible (voire même très probable) que les Échecs soient résolus un jour et que ça donne aussi un match nul.
Pas certain ça… L’avantage du trait aux blancs restera toujours un petit avantage. Et l’algorithme des coups possibles empêchera toujours de “résoudre l’équation pour arriver systématiquement au nul”. Les ordinateurs entre eux n’y arrivent pas. Il ne faut pas seulement considérer le jeu d’échecs comme un jeu de calcul. Il y a une (grosse) part d’imagination, de créativité, d’intuition, de compréhension des positions qui (certes sont liés aux calculs) mais qui rentrent aussi en ligne de compte. Les grands joueurs d’échecs ont toujours été ceux qui réinventaient la théorie…
Ludo M. dit:Il y a une (grosse) part d'imagination, de créativité, d'intuition, de compréhension des positions qui (certes sont liés aux calculs) mais qui rentrent aussi en ligne de compte.
Pour les joueurs que nous sommes (je suppose un niveau correct sans elo 1800+), c'est fort possible et je confirme. Pour les grand maîtres internationaux, cette part se réduit avec l'étude des ouvertures et la théorie des fins de parties. Il ne reste plus alors que les milieux de parties...
clanelle dit: Dungeon twister et Mr Jack, précédemment cités, ont leur part de hasard, ce qui est identifiable sur leurs fiches par une note de 1 dans l'évaluation de la chance.
Tout à fait. Le retournement d'une dalle à DT peut changer la donne et le tirage des tuiles perso à Mr Jack ajoute uner part de hasard. Faible dans les deux cas, mais pas inexistant. Quant à la crypte de la créature, il y a le hasard de la longueur du déplacement du monstre, ce qui n'est pas négligeable, et ajoute un peu de sel au truc. Maintenant, le déplacement du monstre est parfaitement anticipable, mais ce n'est pas forcément le sel du jeu. Y'a Stephenson's Rocket qui rentre dans cette catégorie, un jeu de train de Knizia injustement oublié. Sinon, aux échecs, le tirage au sort des blancs n'est pas négligeable (contrairement à d'autre jeux abstraits qui compensent l'avantage du premier joueur).
Ludo M. dit: Il ne faut pas seulement considérer le jeu d'échecs comme un jeu de calcul. Il y a une (grosse) part d'imagination, de créativité, d'intuition, de compréhension des positions qui (certes sont liés aux calculs) mais qui rentrent aussi en ligne de compte. Les grands joueurs d'échecs ont toujours été ceux qui réinventaient la théorie...
Je ne vous rejoins pas sur le hasard faible à Mister Jack. Le tirage des persos à chaque phase impaire impacte énormément le jeu (et encore plus à New York!)
Alors certes, c’est du hasard collectif car on sait à quelle sauce on va être mangé, mais ça reste une part importante d’aléatoire.
Ce qui n’enlève en rien le fait que ce soit un excellent jeu soit dit en passant
Ludo M. dit:Il y a une (grosse) part d'imagination, de créativité, d'intuition, de compréhension des positions qui (certes sont liés aux calculs) mais qui rentrent aussi en ligne de compte.
Pour les joueurs que nous sommes (je suppose un niveau correct sans elo 1800+), c'est fort possible et je confirme. Pour les grand maîtres internationaux, cette part se réduit avec l'étude des ouvertures et la théorie des fins de parties. Il ne reste plus alors que les milieux de parties...
En fait, ça peut être intéressant de considérer l'horizon de calcul comme du hasard (i.e., le nombre de coups au-delà duquel il n'est plus humain, ou même informatique, de calculer)… Le problème c'est que cet horizon est très différent d'un joueur à l'autre, et que même une fois atteint, l'expérience joue énormément sur la manière de le gérer (mais c'est là que ça devient intéressant)…
Docky dit: Pour les joueurs que nous sommes (je suppose un niveau correct sans elo 1800+), c'est fort possible et je confirme. Pour les grand maîtres internationaux, cette part se réduit avec l'étude des ouvertures et la théorie des fins de parties. Il ne reste plus alors que les milieux de parties...
La particularité d'un GMI comme G. Kasparaov c'était justement de trouver des nouveautés dans les... débuts de parties (même si cette dit nouveauté n'apparaissait qu'au 10ème coup, par exemple, on restait encore dans l'ouverture). Et même dans les fins de parties, autres que les finales élémentaires, des coups surprenants, improbables arrivent aussi à jaillir du cerveau des tous meilleurs joueurs. Bien entendu, et je te rejoins, c'est au milieu de partie que la créativité est à son comble.
A Ricochet Robots, l’ordre de sortie des cibles est aléatoire, mais n’a aucune influence sur les possibilités de gagner d’un joueur par rapport aux autres.
Outre la légion des jeux abstraits à 2 où le seul hasard est la détermination du premier joueur, j’aime beaucoup les jeux suivants où le seul hasard est la détermination des places autour de la table et de qui commence:
- tous les 18XX (enfin, tous ceux que je connais). - Medina - Durch die Wüste - Pingouins