[jeukon] Garcimore crève l'écran !

Bon, allez, pour occuper cette après midi ensoleillée où nous sommes coincés au bureau, un jeu idiot.

Le principe : imaginez que Garcimore a obtenu le rôle principal d’un film. Quel est ce film ? Vous pouvez détailler autant que vous voulez : pitch, tagline, cast, réalisateur, voire tourner une bande annonce ou même le film entier.


Hi. Hi. Hi.

Exemple :
The Last Trick (ou “Le Tueur et le Magicien” ou “52 cartes pour survivre”) (1978) Starring : Garcimore, JP Belmondo. Réalisation : JM Pallardy Scénario : JM Pallardy
Comédie
Suite à un quiproquo pour la livraison d’un bouquet de rose, Garcimore reçoit un microfilm caché dans le pétale d’une rose qu’il porte à la boutonnière. Belmondo, devant recevoir le microfilm, va tenter de le récupérer à tout prix. Garcimore est heureux de ce spectateur régulier mais les quiproquos et les gags s’enchaînent et le magicien devient un véritable espion.
Notre avis : Si l’idée de départ peut être amusante, Pallardy à peine sorti de son succès avec “Vivre Pour Survivre” s’essaie à une comédie française finalement bien convenue. Le talent des deux acteurs choisis ne permet pas de sauver une pochade manquant clairement de rythme, et le réalisateur de “Journal Intime d’un Bûcheron” n’hésite pas à recourir à des scènes de nudité gratuite pour sauver son film du naufrage. On le regardera en hommage au regretté magicien.

t’as vraiment rien à faire toi…

moi non plus tu vas dire puisque je suis sur le net…

edit : pas prendre mal mon intervention hein ;-)

J’adore l’idée! c’est con, j’adore!
allez c’est parti!

Dans la tête de José Garcia Moreno ( de Spike Jonze; 1999)
starring: Garcimore;John Cul-de-sac; Cameron Naze

Un marionnettiste découvre par hasard un passage qui mène directement dans la tête de Garcimore. Il va enfin savoir si le prestidigitateur est un véritable génie ou un escroc ringard!
Tandis que d’autres vont tenter de s’enrichir sur ces révélations ou de profiter de tours exceptionnels que le prestidigitateur n’a pas encore pu peaufiner…

Notre avis: Une rumeur circule sur l’origine du film: Garcimore serait à l’origine du scénario! un coup de théâtre supplémentaire dans sa carrière déjà bien décalée! Le film signé toutefois Spike Jonze (et non Spike Jones tout aussi barré mais dans un autre contexte) montre une performance cinématographique qui demande un talent que ne possède pas le magicien. Le peu de scènes jouée par Garcimore le prouvent. Ce qui lui procure ce charme particulier qui fait de “Dans la tête de José Garcia Moreno”, une sorte d’ovni qu’il faut prendre au troisième degré!
Un film à voir et à revoir.

“The Lost Wizard”, de Jim Jarmush.

Les déambulations de Garcimore (à couper le souffle dans son propre rôle) qui, perdu entre deux avions, décide de se perdre dans un quartier de Brooklin.
En chemin il rencontre un vagabond dont la télé portable à piles ne capte que les chaînes françaises des années 80 (interprété par Tom Waits). Il reconnaît ainsi Garcimore et une amitié naît entre les deux hommes bien qu’ils ne parlent pas la même langue.
Garcimore paye un restaurant et une chambre d’hôtel au vagabond.
Mais il doit partir. Le vagabond offre sa télé à Garcimore.

Rentré chez lui, Garcimore allume la télé : elle diffuse de vieilles émissions américaines. Il y découvre le vagabond en train de chanter.

“A New Hop” (1976, Jorge Lucas).
Avec : Garcimore, David Probe, Harry Zonford, Marta Mill.

Alors que l’Empire renforce sa poigne sur la galaxie, un courageux groupe de rebelles mené par le droïd Gar-6-More dérobe les plans de l’Etoile noire. Gar-6-More, faisant appel à ses talents méconnus de prestijeditateur, fait disparaître les plans secrets dans la princesse Leïa qui passait par là. Commence, par bons de planète en planète (d’où le titre), une folle course-poursuite à travers la galaxie au cours de laquelle les pouvoirs de Gar-6-More ne cesseront de s’exprimer de manière tragi-comique, parvenant à faire disparaître des wookies de 2,50 m dans une petite soute, voire une planète entière.

Notre avis : ce plaisant western magico-futuriste, célébré pour la première fois au festival de Palavas-les-Flots par une critique unanime (bien qu’avinée) relève plus du Magicien d’oz que de 2001. L’artiste illusioniste s’y exprime ici au mieux de sa forme. Certaines scènes, notamment la récupération des plans cachés dans la princesse Leïa, sont à réserver à un public déjà mûr.

C’est trois films que j’ai envie de voir ! :)

greuh :lol:

:D

Bravo les gens!

Vite d’autres films!

GarcimoZ (1982, avec Garcimore, Patrick Sébastien et Charlotte Rampling)
Lorsque son dieu en forme de tête de clown volante traverse les cieux, Zuik’l (Garcimore), chef de la tribu qui fait s’endormir tous les humains à l’aide de tours de magie presque foirés, décide pour une fois d’investiguer. Il découvre que son dieu n’est en fait qu’une machine, pilotée par Kwi’vzlsx (P. Sébastien), un présentateur télé/comédien raté immortel qu’on ne présente plus. Celui-ci l’emmène dans l’étrange communauté où il vit et où l’humour n’existe plus. Son petit rire va séduire la belle X’gwël (C. Rampling) et à deux ils vont foutre le souk.

Notre avis : je démissionne (l’auteur de la rubrique cinéma)

Le tour infernal (1974 - Jean-Guy Lermain, avec Garcimore et Denise Fabre)

Gérard Tayoyo (Garcimore) réalise le plus grand tour de cartes jamais conçues (17 mètres de coté) au dernier étage de la tour du crédit Lyonnais, en présence de plus de 300 invités. Sa femme, Roberta Tayoyo (Denise Fabre), sous son grand chapeau et allergique aux arachides, ne s’aperçoit pas que le plat principal est du Poulet Mafé ! Prise de convulsions, elle renverse un chandelier sur la scène, déclenchant un incendie monstre.

Alors que les 300 invités tentent de s’enfuir, Gerard Tayoyo bloque l’ascenseur avec l’as de pique, en s’écriant “hi hi, cha marche pas”…

Notre avis : on attendait mieux de la reformation du couple mythique Denise Fabre/Garcimore. Garcimore peine à nous convaincre dans le rôle du méchant, tandis que Denise Fabre (qui aura pris 45 kilos pour le rôle) nous fait regretter les genoux de Noëlle Noblecourt. Restera de ce film catastrophe au budget pharaonique (10 000 nouveaux francs) des effets spéciaux redoutables d’efficacité et une musique de Charly Oleg, formidable !

GARLIEN
Dans l’espace profond on ne vous entendra pas chuinter.

Merdre : le firewall du taf m’interdit de poster l’affiche modifiée… :(
greuh

djoul dit:une musique de Charly Oleg


Le détail qui tue.
greuh :)

Allez, dans une autre humeur:

The last Trick:
De: Michel Gondry
Musique de: Goldfrapp
Avec: Garcimore (le magicien), Catherine Deneuve (lady glam), Mélanie Laurent (lady glam, jeune).

Les derniers jours d’un artiste aigri, autrefois magicien comique et populaire, rendu fou par une exigeance et un perfectionnisme sous-estimé.

Michel Gondry retrouve son terrain favori: l’imaginaire. Le film, sorte de huis-clos centré sur un couple en plein déclin (surprenant Garcimore), alterne les scènes intimistes (formidable scène de la salle de bain!) et des flashbacks surréalistes, emprunts d’une réelle fantasmagorie sonore et visuelle. Entre l’âpre réalisme de la solitude, et les paillettes de la gloire, Gondry nous offre un grand moment de cinéma. Magique.

An endless spiral (1996, réal. David Lynch avec Garcimore, Nathalie Portman, Brad Pitt. Musique : Aphex Twin)
A Los Angeles, le soleil se couche. John et Janet (Pitt & Portman) traînent de bouges sordides en squatts répugnants, dans une descente aux enfers. Au fur et à mesure de leurs fix, la réalité autour d’eux va devenir une notion floue.

Notre avis : c’est géniâââl, comme toutes les œuvres du maîîîîître. Les plans s’enchaînent dans une absence mystique de cohérence, laissant au spectateur le plaisir de dénouer l’intrigue complexe d’un chef d’œuvre étouffant. Les gros plans constants sur le nez de Garcimore en train de hurler renforce la mystique épistémologique de l’épigone susmystique du style-signature de Lynch. La note : T T T

greuh, qui exagère à peine.

greuh dit:[Les gros plans constants sur le nez de Garcimore en train de hurler renforce la mystique épistémologique de l'épigone susmystique du style-signature de Lynch. La note : T T T
greuh, qui exagère à peine.
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Au moins, on sait ce que tu lis! :P

Cour, Garcimore, cours! (Tom Tykwer; Franka Potente (Lola); Garcimore (Manni); musique: Potente, Tykwer; 1998)

Lola doit remettre une importante somme d’argent à un trafiquant de voitures mais ne voyant pas arriver Manni décide de prendre le métro pour se rendre au rendez-vous fixé. Malheureusement, en voyant des contrôleurs, elle s’enfuit laissant sur la banquette, le sac plastique contenant les billets! Manni s’ayant fait voler son scooter ne peut arriver à temps pour aller au rendez-vous avec Lola. Cette dernière décide alors de braquer une supérette…

Notre avis: On a jamais vu un Garcimore aussi frais et pimpant! il faut le voir pour le croire! Garcimore, qui a refusé de se faire doubler, entame une course effrénée tout au long du film pour tenter de modifier ce qui semble inéluctable. Les cheveux dans le vent, le petit rire qu’on lui connaît quand il traverse les rues fait de ce film une sorte d’ovni savoureux. Le film, construit sous trois formes différentes est une nouvelle fois un tour de magie à ne pas rater!