Sunda to Sahul illustre les pavages rhombiques, assimilables à des empilements de cubes.
Corinth/Yspahan permet de faire de jolies probabilités avec les nombres de Stirling (dénombrement des surjections). Il est peut-être possible d’amener de bons lycéens jusqu’à la formule de Dobinski et l’algorithme de Stam. [EDIT] Je me suis gentiment embrouillé entre les nombres de Bell et de Stirling. C’est lié mais je préfère préciser.
Plus élémentaire (trop ?), les combats dans un jeu comme Eclipse permettent d’illustrer la loi du minimum de deux variables géométriques indépendantes.
Les jeux de cartes à collectionner amènent au problème du collectionneur de vignettes. En lien avec les surjections, encore, d’ailleurs.
Si tu veux, j’ai des documents sur tous ces sujets.
L’essentialisme c’est mal. Mais sinon, je note -encore une fois- que nous sommes d’accord pour considérer que rasende roboten n’est pas un jeu. Car tu n’y es pas une quiche.
J’ai acheté et pour l’instant seulement feuilleté / parcouru. C’est sans aucun doute intéressant, mais je suppose que le terme “petit” devait définir le format du livre et j’ai faussement imaginé que ça qualifiait un niveau relativement abordable, un degré requis en maths assez raisonnable. Bon, j’ai du boulot maintenant !
OK. Mea culpa.
Au départ, le conseil s’adressait aussi à alakazam qui s’est présenté comme prof de maths & NSI et animant un atelier maths en jeans.
Ca reste un excellent livre pour ceux qui ont fait un peu de maths niveau bac+1 et qui sont motivés. Ca ne se lit pas tranquillement, mais ce n’est pas non plus hors de portée.
Et puis, ça se lit comme tout autre livre de maths : en diagonale en cherchant un passage intéressant, puis un autre, en revenant en arrière, en fouillant loin en avant ou dans un autre livre, toujours un papier et un crayon à la main…
The lost code, une sorte de Mastermind à plusieurs pourrait peut-être convenir. Il faut d’abord choisir une combinaison puis estimer une somme et enfin choisir un intervalle susceptible de faciliter une déduction.
Ah oui, je serai intéressé par tes docs ! Carrément !
Les jeux de type collection de vignettes : oui c’est une idée à creuser !
Pour les autres jeux, faut que je regarde si les maths sont “faciles” à mettre en oeuvre : il faut que les élèves arrivent à partir dans une direction sans les aider … c’est seulement après que l’on peut les aiguiller (une fois l’idée du raisonnement proposée par les élèves).
Il est vrai que pas mal de jeux se prêtent aux probas … y’en a beaucoup j’ai l’impression (can’t stop, pickomino, …). J’essaie aussi de rechercher des jeux faisant intervenir d’autres maths que les probas (les sujets mathenjeans tournent souvent autour de cet outil …).
Dans les jeux cités, je retiendrais davantage les jeux aux règles simples et aux parties courtes (si l’assimilation des règles est trop velue, les élèves ne se lanceront pas et il faut que les règles soient expliquées rapidement à un public amateur).
Au final, il semble que ces jeux pourraient être intéressants :
can’t stop
Linja
Dobble (du genre : comment en créer un …)
Cryptide
Après j’ai pas fini de regarder toutes les propositions …
Ce n’est pas un jeu de société mais il y a peut-être quelque chose d’intéressant à faire avec les fléchettes.
Pour ceux qui ne connaissent pas Luke Littler, Michael van Gerwen ou Thibault Tricole, je rappelle juste qu’il faut terminer par un double…mais il y a toute une réflexion (un algorithme ?) pour y arriver…
Vous êtes à 188 après avoir lancé deux fléchettes. Votre adversaire est à 140. Que visez-vous ? (le triple 18)
Vous êtes à 91 avec vos 3 fléchettes en main. Que visez-vous ? (le triple 17)
Peut être que questionner le fonctionnement et la conception des derniers jeux de M. Levet serait intéressant? (Kronologic, archeologic ou bien sûr Turing machine)