A vrai dire il y a des citadins et des campagnards (avec pleins de nuance entre les deux …). Par contre il y a des citadins qui vivent en campagne : maisonnette bien proprette, bétonnage de la propriété, plus de haies et arbres (trop d’entretien), et ceux qui sont de vrais campagnards : ils vivent AVEC la nature qui les entoure et non contre elle …
D’ailleurs qui connait encore la nature ? Pour se dire écolo, c’est à dire défenseur de la nature, faut-il encore la connaitre non ?
Il suffit d’aller dans le moindre village aux alentours de chez moi et de demander aux gens de différencier un frêne d’un tilleul : 80 % en est incapable (alors que ma fille à l’âge de 3 ans ne se saurait jamais trompée !) …
le seul jeux vraiment ecologique que je connaisse s’appelle heroquest 25th ! vous devriez l’acheter XD
Apprenez l’anglais.
Ca divisera le nombre de tirages localisés d’autant
expectral dit :Apprenez l'anglais.
Ca divisera le nombre de tirages localisés d'autant
Le francais utilise plus d'encre..?
apprenez le japonais, il y a moins de caractères pour dire la meme chose 😇
Doublon
Acathla dit :Le français est bien plus verbeux, oui :)expectral dit :Apprenez l'anglais.
Ca divisera le nombre de tirages localisés d'autantLe francais utilise plus d'encre..?
apprenez le japonais, il y a moins de caractères pour dire la meme chose 😇
C'est la mort pour pas mal de traduction. Mais on digresse.
jmguiche dit :Je ne suis pas certain que les ruraux polluent moins que les urbains. Je pense même le contraire.
https://www.liberation.fr/tribune/1997/10/29/la-pollution-par-habitant-est-moins-elevee-en-ville-qu-en-zone-rurale-donc-il-vaut-mieux-developper-_217964
https://www.kaizen-magazine.com/article/est-il-plus-ecolo-de-vivre-en-ville-ou-a-la-campagne-partie-1/
J’ai vécu à paris, en appartement, mon chauffage était plutôt économique vu l’empilement de logements où les fuites thermiques chauffaient les appartements autour... le coût énergétique par habitant bien moindre qu’une maison individuelle. J’allais à pied faire mes courses, en transport en commun pour aller travailler et sortir.
J’habite dans une maison à la campagne. Mon chauffage, pour une température moindre, est bien plus chère. Le moindre déplacement nécessite une voiture.
Autour de moi, tout le monde va faire ses courses en supermarché avec des produits ayant une empreinte carbone équivalente à ceux des grandes villes. L’offre de produit circuit court est plutôt faible peu variée et demande de toute façon de prendre la voiture.
Je pense que mon empreinte carbone était plus faible à Paris, sauf pour la quantité de médoc que je devais absorber tout les hivers !
L'intérêt premier de vivre à la campagne c’est de se nourrir de la nature environnante.
J'habite à la campagne, il est très rare que j’aille au supermarché et c'est logique : il y a des fruitiers, légumes, champignons, plantes comestibles un peu partout. J’élève et tue mes animaux. Je fais pleins de conserves pour l’hivers.
Juste sur le palier de ma porte pousse pleins de plantes très bonnes : consoude, bourrache, chénopode blanc, pourpier (très riche en je ne sais plus quoi mais bon, c’est très bon en salade), etc.
Aller à la campagne ou y vivre en ayant des habitudes de citadins autant retourner en ville plutôt que de bétonner ici ...
jmguiche dit :Je pense que mon empreinte carbone était plus faible à Paris, sauf pour la quantité de médoc que je devais absorber tout les hivers !
Ah ? Tu habites dans le Bordelais ?
Docky dit :jmguiche dit :Je pense que mon empreinte carbone était plus faible à Paris, sauf pour la quantité de médoc que je devais absorber tout les hivers !Ah ? Tu habites dans le Bordelais ?
Pour faire simple l’écologie cela fonctionne quand sa touche au porte-monnaie (professionnels ou particuliers), par exemple les crédits d’impôts c’est une bonne idée de départ, les dérives marchandes qui vont avec beaucoup moins.
Je veux bien que les actions permette aux citoyens de réveiller leur conscience mais le vrai levier pour que cela fonctionne, reste et sera toujours le nerf de la guerre “l’argent”.
Actuellement pour stabiliser la pollution mondial il faudrait pour bien faire, réduire l’activité humaine global de 50% (avec l’inertie tout ça), là tout de suite je vois pas bien comment.
pêle-mêle:
Arrêter d’aller chercher son pain en voiture le week-end au bout de la rue
Arrêter de manger aux fast food, 1 hamburger = 1 arbre de la forêt amazonienne abattue
Arrêter les emballages plastique
Arrêter de prendre l’avion (pour les vacances)
Arrêter de croire que les 4x4 polluent autant qu’une berline
Arrêter de prendre des bains, prenez des douches (mais pas des douches qui durent comme des bains)
Arrêter de croire que tout est recycler en déchetterie.
Arrêter de faire venir du bout du monde des trucs et bidules pas chère.
Arrêter d’aller aux toilettes parce que 8 millards de personnes qui chient cela fait un océan de mer… !
etc, etc…
La discussion à la base c’était jeux et écologie,
Pour le reste, chacun fait ce qu’il peut ou il peut et quand il peut.
L’impact des jeux n’est rien par rapport à la consommation quotidienne.
Avoir un jeu en poils de moutons compactés ou en écorce de pin recyclé n’a aucun sens et ne ferait que réduire sa durée de vie.
Les points sur lequels je m’attarderais :
Le jeu
J’ai ressorti un “pierre de sang” du grenier de mes parents pour jouer avec mes neveux.
Tout était dans un état plus ou moins correst, mais le carton a souffert. Par contre, le plastique a tenu le coup.
Le jeu a bien tourné.
J’ai ressortie aussi mon vieux “l’ile infernale” et si les cartes étaient un peu abimées, le reste fonctionnait parfaitement (tout en plastique)
J’ai aussi ressorti (coincidence?) un vieux “atlantis” (une ancienne version des mécanues de “the island”, mais en version tout en plastoc) et il etait en parfait état (sauf la boite, que j’ai du rescotcher à la bourrin).
J’ai acheté à une brocante une vieille édition de “labyrinthe” pour pas cher (3euros). on a fait une partie le week end dernier et ma femme a bien aimé et va le proposer aux neveux (elle a gagné, ça doit être pour ça).
Les jeux, c’est comme les livres. Ca reste. Et le plastique rend les jeux… moches, certes… mais plus resistants.
Un jeu EST recyclable. Il se transmet de générations et générations, passe de mains en mains dans les brocantes.
et après, ben, il finit par mourir, c’est normal.
Vous avez déjà jeté un jeu à la poubelle ? ça fait mal et c’est vraiment en dernier recours
(Comme le papier qui, au bout d’un moment, n’est plus recyclable et part à la brulerie, en silence)
L’emballage
Est ce que les gens acheteront des jeux avec des figs en vrac?
Est ce que le SAV qui en suivrait ne couterait pas plus cher, en temps/argent/ressources qu’un thermoformage ?
Vous avez déjà jeté des figurines à la poubelle?
Bilan hors sujet.
Je suis quelqu’un de naturellement pessimiste et fataliste.
Je pense que les decisions écologiques doivent être collégiales et que l’impact individuel est insignifiant et ne fait que satisfaire l’égo.
Ceux qui construisent leurs maisons en carton, se déplacent à pied, ne mangent pas, chient dans la paille, enguelent ceux qui ne font pas comme eux, pourront regarder la fin du monde en haussant les épaules et en déclamant avec une fièreté déplacée : “au moins, c’est pas de ma faute”.
FranHoiss dit :La discussion à la base c'était jeux et écologie,
Pour le reste, chacun fait ce qu'il peut ou il peut et quand il peut.
L'impact des jeux n'est rien par rapport à la consommation quotidienne.
Avoir un jeu en poils de moutons compactés ou en écorce de pin recyclé n'a aucun sens et ne ferait que réduire sa durée de vie.
Euh pas tout à fait sur, si on parle d'empreinte carbone entre le moment de la conception (les équipes qui travaillent aux projet se déplaçant pour aller bosser, par exemple) la fabrication (idem) la livraison en magasin ou chez le particulier (ou qu'il faille se déplacer pour aller le chercher en boutique) ou encore qui traverse pas la planète, parce que c'est KS indispensable.
Plus le marché de l'occasion (échange et vente via internet)
ça commence a faire une pierre de bonne taille de plus à l'édifice monumental.
Blacksad290 dit :FranHoiss dit :La discussion à la base c'était jeux et écologie,
Pour le reste, chacun fait ce qu'il peut ou il peut et quand il peut.
L'impact des jeux n'est rien par rapport à la consommation quotidienne.
Avoir un jeu en poils de moutons compactés ou en écorce de pin recyclé n'a aucun sens et ne ferait que réduire sa durée de vie.
Euh pas tout à fait sur, si on parle d'empreinte carbone entre le moment de la conception (les équipes qui travaillent aux projet se déplaçant pour aller bosser, par exemple) la fabrication (idem) la livraison en magasin ou chez le particulier (ou qu'il faille se déplacer pour aller le chercher en boutique) ou encore qui traverse pas la planète, parce que c'est KS indispensable.
Plus le marché de l'occasion (échange et vente via internet)
ça commence a faire une pierre de bonne taille de plus à l'édifice monumental.
Si on coupe une tête à l'hydre, il en a deux qui repoussent.
Si on supprime l'empreinte carbone du monde du jeu, il sera remplacé par autre chose.
Le débat serait donc "Est il écologique d'avoir des hobbies?"
En l’état actuel des choses , je serais tenté de dire non (comme je n’ai pas 4 heures devant moi, je fais court)
FranHoiss dit :Si on coupe une tête à l'hydre, il en a deux qui repoussent.Si on supprime l'empreinte carbone du monde du jeu, il sera remplacé par autre chose.
Le débat serait donc "Est il écologique d'avoir des hobbies?"
La réponse est non. Mais la "globalisation" du sujet est un peu abrupte.
Concernant l'écologie, on peut toujours relativiser un sujet avec une comparaison ultime (par ex. le hobby du JdS contre le transport maritime), et donc balayer le débat d'un revers de la main.
Mais c'est un peu dommage, puisqu'on sait que la réponse ultime c'est le suicide généralisé : la meilleure façon (et de loin la plus efficace) de diminuer son empreinte carbone est de disparaitre.
Voilà, j'ai gagné, on peut fermer le topic.
Ou alors, on peut quand même réellement en débattre. C'est comme les feux de forêt, ça démarre petit, puis les gens en parlent, l'idée se diffusent, les consciences se sensibilisent... Diminuer l'empreinte carbone du JdS n'est pas une bête idée, et si quelque chose le remplace, il sera également temps d'y penser, voire de l'anticiper.
Qu'il s'agisse des sacs plastique en supermarché, de la conso des diesels, de la légalisation de la marijuana ou de l'avortement.. ce sont souvent des idées qu'on pouvait penser stupide à un moment, mais qui ont fini par devenir un débat généralisé.
Pour recentrer un peu sur le sujet, je serais bien curieux de voir les résultat d'un jeu en Kickstarter dispo en 2 versions au même prix :
- pledge classique : figs, matos deluxe et tout le pataquès
- pledge "écologique" : tokens en carton, pas de figs mais fabriqué et assemblé près de chez toi en matos recyclé
Je sais bien que c'est la 1ère qui va cartonner (ho ho ho), mais je pense perso que je prendrais la 2ème, et l'expérience mérite d'être tentée pour en vérifier l'ampleur.
Parmi les différentes remarques lues sur ce sujet, j’en ai vu pas mal comparant la durée de vie plus longue d’un jeu par rapport à d’autres produits polluants à durée de vie courte (comme les emballages), voire avec obsolescence programmée.
Je pense que l’on peut relativiser cela à l’aune de la consommation du produit et pas à celle desa durée de vie potentielle.
Même si un jeu peut être utilisé sur plusieurs générations, je ne vois pas en quoi cela rend l’industrie du jeu moins polluante quand on voit que le marché du JdS est toujours en forte croissance, donc que nous consommons toujours plus de jeux, donc que nous polluons toujours plus pour les produire ou les transporter jusqu’à nous.
Ce n’est pas parce que le produit dure longtemps, que nous arrêtons d’en acheter pour autant, à la différence d’un PC qui lui n’est racheté que lorsque le précédent est devenu obsolète. (je ne dis pas pour autant que c’est mieux; ou pire)
Perso moi non. Le JDS est quasi une de mes seules passions, son impact environnemental est très faible (par rapport à d’autres sujets), je préfère faire un effort ailleurs qui aura un impact plus grand : laissez moi mon matos deluxe ^^.
MasterZao dit :Parmi les différentes remarques lues sur ce sujet, j'en ai vu pas mal comparant la durée de vie plus longue d'un jeu par rapport à d'autres produits polluants à durée de vie courte (comme les emballages), voire avec obsolescence programmée.
Je pense que l'on peut relativiser cela à l'aune de la consommation du produit et pas à celle desa durée de vie potentielle.
Même si un jeu peut être utilisé sur plusieurs générations, je ne vois pas en quoi cela rend l'industrie du jeu moins polluante quand on voit que le marché du JdS est toujours en forte croissance, donc que nous consommons toujours plus de jeux, donc que nous polluons toujours plus pour les produire ou les transporter jusqu'à nous.
Ce n'est pas parce que le produit dure longtemps, que nous arrêtons d'en acheter pour autant, à la différence d'un PC qui lui n'est racheté que lorsque le précédent est devenu obsolète. (je ne dis pas pour autant que c'est mieux; ou pire)
perso je le vois comme ça : quitte à acheter du carton et du plastique, je préfère que ce soit dans une boite de jeu que dans l'emballage d'un camembert (à quantité de matière égale). Si on doit réduire la consommation de produits polluants, autant démarrer par les produits jetables.
Les hobbies sont-ils polluants ??? Question qui me parait vide de sens tant cela est vaste …
Voici trois de mes hobbies :
L’apiculture.
Les balades en forêt ou en campagne (champignons, plantes diverses et variées et ramassage des déchets).
Bouturer, greffer des plantes, jardiner : j’ai planté plus de 200 arbres et arbustes chez moi (notamment des variétés anciennes de fruitiers).
Mes autres hobbies : les JDS, la lecture, l’origami, mes animaux (pas de télé, pas de téléphone haut de gamme, juste un vieil ordi).
Voici une question un peu plus pertinente : les gens qui ont comme hobbies les JDS polluent-ils plus ou moins que les autres (étude sociologique) ? Le JDS ne remplace-t-il pas en réalité d’autres hobbies bien plus polluants ?
En ce qui concerne mon cercle de joueurs habituels :
Mes amis partagent ce même hobby et pour la plupart d’entre eux peuvent être qualifiés de “bobos végans bouddhistes” SAUF qu’ils ne sont ni végans ni bobos ni bouddhistes … Le terme “vieux jeu” et paysans leurs conviennent mieux.
C’est d’ailleurs l’un des rares loisirs qu’ils s’octroient outre vivre avec leur environnement, profiter de celui-ci.
Il font partie de ces personnes qui pensent que ce n’est pas infamant d’avoir de temps en temps des tâches sur leurs vêtements, qu’il est sain d’avoir chez soit des araignées, que le froid de l’hiver est vivifiant, qu’avoir aux mains des crevasses, de la corne et sous les ongles un peu terre ce n’est la fin du monde, qu’on peut vivre sans se laver tous les jours, voir toutes les semaines, qu’aller au bout du monde pour connaitre celui-ci n’a que peu de sens quand ce qui nous entoure nous est parfois totallement inconnu…
Pour autant ils ne sont absolument pas écolos : ils ont simplement chassé de leur vie la plupart des choses qui leurs semblent superficielles, ils ne vivent pas dans un univers aseptisé qui est à leur yeux un non-sens biologique et une aberration sanitaire.
Beaucoup d’entre eux ont choisi de vivre à la campagne pour pouvoir vivre en extérieur, profiter de l’environnement qui les entoure et non pour vivre comme des citadins enfermés dans leur maison entourée de belles allées gravillonnées.
Ces personnes-là sont amateurs de JDS et s’en foutent royalement de l’écologie mais de par leur mode de vie sont probablement de faibles pollueurs.
Comme je l’ai dit auparavant les JDS représentent une pollution infime par rapport à la pollution engendrée par notre consommation quotidienne …
Enfin pour qualifier de pollueur quelqu’un il faudrait avant tout pouvoir définir ce qui est polluant et ce qui ne l’est pas (et pouvoir comparer les différents types de pollution) … Probablement aurait-on de grosses surprises …
Par exemple manger des produits bio est-ce-écologique ?
Actuellement la plupart des végétaux bio en magasin sont issus de monocultures cultivées de façon industrielle. Hors ces monocultures sont des environnements déséquilibrés et très pauvres (une seule espèce, peu de couverture végétale du sol) avec des rendements très faibles. Ce qui signifie que pour une production égale il faut des surfaces bien plus importantes … Par exemple en plaine céréalière un blé bio c’est 25 quintaux l’hectare alors qu’en agriculture raisonnée c’est 120 quintaux.
Je n’ai pas de réponse à ces questions et personne ne se les pose vraiment me semble-t-il.
Autre exemple : quelqu’un qui arrache toutes les haies, coupe tous les arbres chez lui, bétonne tout son terrain n’est pas considéré comme un pollueur alors que les conséquences de son comportement son écologiquement désastreuses à court, moyen, long terme (les plantes c’est le poumon de notre monde) …
aleph71 dit :Actuellement la plupart des végétaux bio en magasin sont issus de monocultures cultivées de façon industrielle. Hors ces monocultures sont des environnements déséquilibrés et très pauvres (une seule espèce, peu de couverture végétale du sol) avec des rendements très faibles. Ce qui signifie que pour une production égale il faut des surfaces bien plus importantes … Par exemple en plaine céréalière un blé bio c’est 25 quintaux l’hectare alors qu’en agriculture raisonnée c’est 120 quintaux.
Je n’ai pas de réponse à ces questions et personne ne se les pose vraiment me semble-t-il.
Allez, un peu de HS ☺
Alors oui, d'accord avec toi concernant le bio de chez Carrefour et compagnie. Ces sujets du "bio qui est pire que le reste", on le voit partout.
Cependant, il existe une alternative dont on parle trop peu : le bio local. Une AMAP du coin avec des produits du coin, un magasin spécialisé qui se fournit dans la région..
Je pense que pour à peu près n'importe quelle ville moyenne, AMAP et magasin spé, ça se trouve à une distance équivalente à celle vers la grande surface d'à côté.
En tout cas dans mon coin perdu d'Alsace du Sud (300 habitants), je bouffe les légumes bio du paysan d'à côté, les fromages, yaourts et la charcute (bio toujours) de la ferme du village. Idem quand j'habitais en Suisse, on était abonné à un panier hebdo de légumes du coin qui nous faisait toute l'année.
Donc les questions dont tu parles plus haut, je me les pose, et j'essaie d'éviter le bio industriel dont tu parles.
Relativisons quand même : je ne sais pas exactement comment sont cultivé le riz et les pâtes bios que j'ai l'habitude de manger.
Après, j'ai aucun soucis à ce que ça prenne plus de surface, je préfère 25 quintaux l'hectare de bio sur une terre qui se porte pas mal, où on pratique la rotation et cultures et où on limite les intrants qu'une monoculture intensive avec la course au rendement, comme ces tonnes d'hectares de mais dont s'est recouvert l'Alsace à la fin du siècle dernier. Comme dit la chanson : "3 petites fermes valent mieux qu'une grande".
Mais tout ça nous éloigne beaucoup du jeu.
Pour le reste, je me retrouve pas mal dans ton post et dois probablement ressembler un peu à tes amis bobo bouddiste en étant ni bobo ni bouddiste. (A la différence peut-être que je ne me fous pas royalement de l'écologie).
Et je pense également que des choix dont tu parles dans la vie de tous les jours (façon de manger, de chauffer sa maison, comportement un peu moins "aseptisé" dans l'ensemble ou ne pas acheter un smartphone tous les ans) ont plus d'impact que de s'imposer des restrictions sur un loisir tel que le JdS.
Mais comme toujours, chacun fait comme il peut/veut avec sa conscience.
Tiens par exemple, j'ai renoncé à traverser la France en avion pour passer un nouvel an avec les potes à La Rochelle. C'est ça de kérosène en moins, et du coup, je me dis que je peux bien pledger le all-in du Kickstarter de Monumental qui arrive ce soir (pas certain de prendre les figs cela dit).
Ma phrase précédente est probablement très idiote en soi, mais au fond, on fait tous un peu comme ça. Rien que d'avoir des pensées de ce genre, c'est déjà un petit pas en avant.