Harmonies aussi , et probablement plein de jeux de ce type où l’on pose des éléments sur son plateau perso
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Non, je m’insurge.
Hier, 2 parties d’Harmonies.
Eh ben purée, la première, quelle crispation ! On est là, il nous reste 3 juteux cubes à poser, les bons terrains sont sur la table et… et BIM, Stop, c’est déjà fini, une joueuse a malheureusement sonné une condition de fin de partie, qui est immédiate, pas même de dernier tour.
C’était ma fille, et elle a essayé par tous les moyens de ne pas arriver à “2 cases vides restantes” mais pas moyens, elle était aussi frustrée que nous.
Par dépit, on en a relancé une, et ça a été encore pire… cette fin en plein milieu alors qu’on commence à prendre son envol…
Allez, j’aime beaucoup Harmonies, mais si le plateau en fin de partie est vraiment très joli à regarder, j’ai beaucoup de mal à le trouver “Satisfaisant”, vu que par essence il est impossible de répondre pile aux conditions de toutes nos cartes et ça, ça peut être très frustrant.
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J’ai plein de jeux qui m’apporte la pleine satisfaction du devoir accompli 
Je pense que la goodification y est aussi pour beaucoup 
, mais de tête comme ça à froid je citerai 
:
Le GOAT (NDG4)
Ark Nova (NDG4)
Agricola (NDG3)
TfM le jeu de Dédé (NDG3)
Les Châteaux de Bourgogne (NDG4)
Narak (NDG3)
Kingdomino Origins (NDG2)
Carcassonne (NDG3)
Chateau Combo (NDG1)
Hamonies (NDG2)
Viticulture (NDG3)
Et tant d’autres … 
Je suis d’accord. C’est quasiment impossible de “finir” son plateau à harmonies, ça me frustre un peu aussi.
Il faudrait presque pouvoir faire deux trois tours de plus.
Azul, c’est pareil, le plateau n’est jamais rempli complètement quand la partie s’arrête
Je trouve qu’un bon jeu est un jeu qui te frustre. ais il faut un bon dosage. Trop, ça décourage, c’est mal équilibré. Un peu, ça donne envie d’y retourner, ça permet d’ajouter de l’Histoire à la partie, à base de "si j’avis eu une pièce / une action / une ressource de plus, j’arrivais à faire ça.
Un jeu où tu parviens à tout faire donne une impression de trop cool, de moins d’enjeu, d’en avoir fait le tour.
Du coup, chez moi, le jeu qui satisfait, qui donne de la pleinitude est celui qui pique un tout petit peu en bouche, histoire de donner plus de saveur au plat…
Ceux que vous citez, où vous faites “tout”, c’est plus du “c’est bon, mais non merci, je n’en reprendrais pas”…
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J’avais déjà évoqué ce sentiment en parlant de Concordia je crois.
Beaucoup de jeux, surtout experts, se jouent en un nombre de tours fini, nombre de tours totalement artificiel même thematiquement. Du coup on peut se retrouver dans une situation dans laquelle le vainqueur a certes gagné, mais finirait bon dernier s’il y avait seulement un tour de plus. D’ailleurs, un bon joueur bien souvent arrivera à griller toutes ses ressources pour rafler un maximum d’avantages au dernier tour car il prend en compte que c’est le dernier. Ces jeux là, je trouve, donnent une sacrée sensation « d’inaccompli ». Pourquoi pas un tour de plus à Narak, à SETI et à bien d’autres. S’arrêter au bout de 5 tours n’a aucune justification thématique, c’est juste une contrainte arbitraire qui permet de finir le jeu, mais pas l’exploration de Narak ni celle du système solaire. Je reste sur ma faim avec ces jeux.
Les jeux qui donnent véritablement un sentiment d’accomplissement ont, à mon avis, un but, pas une fin artificielle, que ce soit en nombre de points ou en nombre de tour.
La série des Pandémies donnent un véritable sentiment d’accomplissement : le groupe a vaincu la pandémie… ou les invasions barbare… ou sauron…
Clank aussi donne ce sentiment, qu’on a gagné ou perdu, de toute façon, on a fait un tour dans l’antre d’un dragon, on a fait des trucs, etc…
Un jeu comme mémoire 44 ou autre de la série C&C peut aussi bien donner ce sentiment que ne pas le donner. Bien souvent l’objectif est d’accumuler un certain nombre de points de victoire. Parfois la victoire est nette, et il y a un sentiment d’accompli au moins pour le vainqueur, mais parfois c’est une victoire à la Pyrrhus, obtenue en ayant des unités réduites à peau de chagrin, et qui n’auraient pas résisté à une contre attaque et on n’a pas de raison de considérer que le perdant a de bon motif pour arrêter le combat. Tout les wargame n’ont pas ce défaut, mais souvent, surtout les wargames les plus accessibles, l’ont un peu.
TFM a plutôt tendance à donner ce sentiment d’accomplissement. Le but est clair. Il est partagé. Le sentiment de frustration ne peut venir que par l’arrivée d’une carte un peu trop puissante qui accélère la transformation plus vite que probable.
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World Wonders avec plein de monuments sur mon plateau à la fin.
La pleine satisfaction du devoir accompli ?
Il s’agit plutôt pour moi de la satisfaction de s’être bien battu 
, d’avoir fait le maximum face à une menace assez conséquente.
Burgle Bros, Horreur à Arkham JCE ou Marvel Champions JCE, Oath, Pandemic, Projet Gaïa, Spirit Island, The Loop…
Je vois plutôt ça de cette façon. Les jeux de contemplation, zen, cosy, relax, c’est complètement autre chose pour moi.
Je perds tout le temps à Earth (comme à beaucouo d’autres jeux) mais je suis toujours satisfait d’avoir tous mes cubes et toutes mes canopées.
Tfm cartes et dés, Legacy of Yu, pandemic, under a falling Sky, set a Watch, 1572 expédition perdue, Vengeance Roll and Fight, welcomek to the moon, …bref des jeux qui ont un objectif clair, précis… pas juste faire des points
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Love letter quand je suis le dernier joueur en lice. J’ai niqué tout le monde : sentiment du devoir accompli
Finir un Unlock sans indice est toujours un peu satisfaisant. Finir sans indice et dans le temps imparti : rhââ lovely .
Finir sans indice, dans le temps imparti, sur un bon scénario et des énigmes intéressantes :
Par contre les jeux qui visent la zenitude toute la partie plutôt que la plénitude à la fin : beurk.
Et ça tombe bien Zenith ne rentre pas dans cette catégorie 
Oui effectivement, dans ce type de jeu, l’accomplissement est plus binaire, ils procurent plus la sensation de se dire ouf, j’ai tout bien fini (même si j’en ai bavé).
Les unlock rentrent bien aussi dans cette catégorie !
Avec ou sans indice, on est allé au bout du truc.
Même si je joue pour gagner, le plaisir de jouer et/ou le bon moment passé passe régulièrement avant le gain.
Un jeu comme Fief, dont on se rappelle les parties, qui se joue comme une aventure, qu’on ne maîtrise pas toujours en terme d’aléas mais qui est toujours épique, est un bon exemple de jeu satisfaisant pour moi: les alliances, les trahisons, la peste, les bonnes ou mauvaises récoltes, les sièges qui durent laissent systématiquement de bons souvenirs.
D’une manière générale, les wargames le sont aussi. La perte d’une partie incite plus à chercher là où ça n’a pas marché plutôt qu’à être déçu par la défaite.
Les jeux d’ambiance, notamment les jeux à rôles cachés (Timebomb, Nosferatu, etc.) sont toujours satisfaisants pour moi par l’ambiance obtenue, le gain des multiples parties étant anecdotique.
Les jeux de courses sont particuliers :un jeu comme “Formule dé”, censé décrire quelque chose de très précis, me laisse sur ma faim par les jets de dés qui sont en incohérence avec la précision du sport.
Au contraire, un jeu comme “The Great race”, qui se veut beaucoup moins précis, est toujours satisfaisant pour nous car épique.
Aucun jeu de plateau ne me donne autant de satisfaction que les jeux de quiz où l’on réussit avec son équipe à pulvériser les autres grâce à l’alliance de nos connaissances communes. C’est de toi que je cause le 10 des questions cinéma à TTMC.
En jeux vidéo en revanche, je gagne systématiquement à Towerfall Ascension, ce qui me met dans un état second, proche du transcendantal (je ne joue que contre des débutants).