Fred. dit:Quand je vous lis, je pense No Future. Triste constat. Pour ma prart, je suis un optimiste indécrotable. Le monde est réformable. Il appartient à chacun de faire qu'il le soit dans le sens de ses convictions en s'engageant au delà des discussions trictraciennes.
+1 "On ferait beaucoup plus de choses si on n'en croyait pas autant d'impossibles" - Condorcet Nous, on peut !
Hey, j'ai l'impression que je ne suis pas lu, moi.
Ce que j'en disais, c'est que les leviers existent, mais qu'ils ne sont influences et capacité de nuisance, rien d'autre.
Les idéauxpeuvent intervenir a l'origine (constitution...), mais pour le reste, ça n'est que politique et administration, avec toutes les dérives et jeux de pouvoir possibles et immaginables.
La société évolue toute seule, mais selon ces trafics d'influence.
Je pense surtout que ceux qui se réclament optimistes sous-estiment grandement la volonté et la capacité de malfaisance de l’adversaire. Son objectif n’est pas d’arriver à un compromis, c’est d’en avoir toujours plus et tout contrôler et pour cela, nous écraser n’est pas une option, c’est un but à atteindre. Ce n’est pas l’objectif final, mais il lui faut en passer par là. La seule inconnue là-dedans n’est pas notre sort, il est déjà scellé, mais l’affrontement qui va avoir lieu avec ceux qui ont un pied dans le système et un pied au dehors ; je pense notamment à la Chine et à la Russie.
En fait, après une petite analyse rapide, il manque quelques mécanismes a notre fonctionnement actuel:
- Une manière pour les citoyens d’interférer avec le fonctionnement/pouvoir législatif de façon plus directe que via la seule influence des groupes dont ils font partie.
- Une possibilité, via le mécanisme précédent, d’influer sur les questions de constitutionnalité de la même manière.
Nos amis les suisses possèdent a cet égard un mécanisme très interressant a mes yeux dit “d’initiative populaire” via référendum pour toute demande passant un certain nombre de signatures.
Ce mécanisme peut paraitre “gadget” ou incomplet vu d’ici, (coup des minarets dans la constitution…) mais il traduit réelement un manque dans le fonctionnement des institutions actuelles.
Fred. dit: Quand je vous lis, je pense No Future. Triste constat. Pour ma prart, je suis un optimiste indécrotable. Le monde est réformable. Il appartient à chacun de faire qu'il le soit dans le sens de ses convictions en s'engageant au delà des discussions trictraciennes.
Il y aura toujours un futur ou plutôt un après. Mais un après le mur. Ce n'est pas être optimiste que de penser le contraire, c'est s'autoriser à continuer dans son confort, embourgeoisé en pensant que les politiques pourront changer le cours du désastre annoncé sans que celà nous affecte.
Les convictions, ça ne coûte pas cher.
Sur ce joyeux Noël. Ah merde, les cadeaux c'est passé
Donc bonne année. Dans 2 jours on fait péter le champagne, le saumon, le caviar et le foie gras. On se remplit comme des œufs et on boit comme des trous et le lendemain de notre cellule de dégrisement on pourra à nouveau refaire le monde.
Fred. dit:Quand je vous lis, je pense No Future. Triste constat. Pour ma prart, je suis un optimiste indécrotable. Le monde est réformable. Il appartient à chacun de faire qu'il le soit dans le sens de ses convictions en s'engageant au delà des discussions trictraciennes.
+1 "On ferait beaucoup plus de choses si on n'en croyait pas autant d'impossibles" - Condorcet Nous, on peut !
On peut pas franchement dire que le ceusse à l'origine du slogan soit un soutien de l'autre pays du fromage mais bon ... la politique étant une grande famille de circonstance...
Il est quand même probable que nous soyons en “fin de période”, à l’approche d’une charnière.
Il est probable que la “logique” de la société actuelle risque d’être bouleversé. Il est certain que nos modes de vie et de consommation vont l’être aussi.
De même, il est bien probable que ces changements ne se produiront pas forcément dans la douceur. Dans l’histoire, cela n’a jamais été le cas.
D’où, une certaine inquiétude que je comprend. Même si ce n’est pas obligatoirement la fin du monde (de l’humanité), pas forcément le mur, c’est probablement la fin d’un monde, le notre, dans le quel nous (petite minorité) avons les assedics ou le RSA pour les plus mal loti et la sécu.
Le sens de l’histoire sera t il “Les assedics et le RSA et la sécu vu comme un droit pour tous, même le plus pauvre des indiens et chinois” ? Et pourquoi pas la fin de la loi du plus fort ? Souhaitons le.
On peut pas franchement dire que le ceusse à l'origine du slogan soit un soutien de l'autre pays du fromage mais bon ... la politique étant une grande famille de circonstance...
effectivement, on trouve le slogan sous une forme similaire dans les pays d'Amérique latine dans les années 90... Et il n'est pas improbable qu'il vienne d'ailleurs. Comme quoi, les copyrights médiatiques ne sont pas les vérités historiques, quelles que soient les empreintes qu'ils laissent dans nos cerveaux circonstanciés.
El comandante dit: effectivement, on trouve le slogan sous une forme similaire dans les pays d'Amérique latine dans les années 90... Et il n'est pas improbable qu'il vienne d'ailleurs.
Je parie que c'est Jaurès qui leur a soufflé lors de sa petite visite ... Comme ça la boucle est bouclée
jmguiche dit:Il est quand même probable que nous soyons en "fin de période", à l'approche d'une charnière. Il est probable que la "logique" de la société actuelle risque d'être bouleversé. Il est certain que nos modes de vie et de consommation vont l'être aussi. De même, il est bien probable que ces changements ne se produiront pas forcément dans la douceur.
Une autre façon de dire les choses... mais avec tact
jmguiche dit:Il est quand même probable que nous soyons en "fin de période", à l'approche d'une charnière. Il est probable que la "logique" de la société actuelle risque d'être bouleversé. Il est certain que nos modes de vie et de consommation vont l'être aussi. De même, il est bien probable que ces changements ne se produiront pas forcément dans la douceur.
Une autre façon de dire les choses... mais avec tact
J'ai quand même un peu la crainte que le mouvement allant du côté de la dérégulation, de la libéralisation-économique, de la financiarisation, de la destruction des systèmes de protection sociale et de la marchandisation de tout soit loin d'être fini. Il est même en pleine accélération. Cela peu rendre la rupture, le changement, d'autant plus violent et destructeur pour notre confort douillet.