Hier, à la Revanche, j’ai eu la chance de participer à une belle demo d’Efemeris, avec Sergio, Manon et sa maman ^^ ! .
Je dois dire, que de prime abord, j’avais déjà certaines affinités avec le jeu qui avait tout pour me séduire, entre une thématique très inspirée et aventureuse soutenue par des illustrations et un travail graphique ultra classe et racé (encore bravo Manon, je suis fan !!), et enfin une mécanique de jeu qui fleurait bon le 4x en mode light et qui m’intriguait sévère. J’avais donc un peu les crocs pour tester Efemeris ! ^^
Et au final… c’est carton plein !!!
Le jeu, bien qu’au stade de prototype, envoie déjà du lourd, entre les délicates figurines de galions et frégates bien classieuses, le matériel graphique, tout à la fois design, ergonomique pour les dashboards et très inspirant avec les cartes au lavis de l’équipage.
C’est un vrai plaisir gestuel et ludique de gérer son armada et dans une première phase, de poser les tuiles stellaires afin d’ouvrir les voies de navigation du plateau de jeu, il y a un petit côté exploration spatiale, très sympa. C’est déjà un jeu dans le jeu, où le placement des tuiles influera sur les stratégies (isoler des planètes, combiner des systèmes…) à venir, donc gros plus pour la rejouabilité et le gage d’avoir des parties qui ne se ressemblent pas.
Une fois la carte déployée, on commence alors à envisager ses conquêtes, là encore, c’est le choix de sa nation et de son capitaine qui aura une incidence sur notre stratégie (ou pas), en utilisant ses pouvoirs et en privilégiant les déplacements, l’échange/le négoce ou la fronde offensive, là aussi, ça donne un très bon sentiment de rejouabilité et d’une bonne courbe de progression, pour appréhender chacune des capacités des différentes nations.
Pour la suite, avec Sergio, nous nous sommes vaillamment battus contre la flotte de Française de Manon (on avait les espagnols), on a conquis des planètes, contournés des trous noirs (ou y avons poussé les frégates adverses), bâtis en urgence des forteresses devant les galions à fleur de Lys mais force est de constater que le talent et la “fourberie” de l’armada française ont eu raison de nos efforts, et même si on a été à une bordée de la victoire, on a finalement dù s’incliner !
Bravo les filles ! ^^
Or donc, mon ressenti, après cette première partie, c’est que ça a un petit goût de “reviens-y”, on a envie de suite de prendre sa revanche (mais les derniers trains en ont décidés autrement :-/), la mécanique de jeu est très épurée, le ramage s’accorde parfaitement au plumage, c’est très élégant, et j’ai le sentiment d’avoir un jeu qui combine les qualités d’un jeu abstrait, mais sans sa froideur, grâce à une forte thématique qui vient la soutenir et raconter une histoire durant la partie. On a le sentiment de vivre une aventure, de découvrir de nouveaux horizons, en affrontant des dangers stellaires ou en échappant à des canonnades adverses. Sergio a vraiment su expurger la mécanique d’Efemeris de tous les scories superficielles pour en garder l’essentiel, un jeu simple à comprendre mais long à maitriser, un très bel ouvrage !
En discutant un peu, derrière la partie, Sergio a livré quelques infos sur le jeu, qui promettent de très belles choses (au travers des SG), et surtout un fort enrichissement de gameplay et de stratégies de jeu, avec une version plus foisonnante via de nouveaux éléments de jeu sur la carte stellaire ou au sein des équipages et des nations.
Je ne me permettrais pas d’en parler ici (je laisse Sergio ou Manon le faire), mais je suis ultra hypé pour la suite en espérant très sincèrement que la campagne permettra de débloquer toutes ces nouvelles richesses, qui donneront au final, une seconde version “experte” pour Ephemeris ! Ce sera vraiment un jeu top à deux niveaux de pratique, si on parvient au bout de l’aventure.
Voilà, que dire de plus ? Ah si ! Sergio n’a pas jugé bon de le dire sur la page du Kick, car ça lui paraissait évident pour lui (mais pas pour moi), mais je me permets de le dire (pour le coup), certains se posent la question du prix peut être un brin élevé du jeu, mais en fait ça se justifie, par une prod française, un thermoformage intégral pour le rangement, et une qualité ++ pour le cartonnage et l’impression, bref tout plein d’éléments qui sont souvent proposé en SG ailleurs, mais qui ici, seront (tu me reprends si je ne me trompe) déjà acquis. Manon et Sergio voulant tout à la fois, faire un bon jeu, mais aussi un bel objet, qu’on aura plaisir à sortir, montrer et manipuler…
Bon, j’ai fini, je vais surement passer pour un gros fanboy bas du front, mais qu’importe, j’ai vraiment apprécié cette découverte, c’est un vrai coup de coeur, c’est sincère et j’espère que toute l’équipe DTDA mènera à bon port sa nouvelle création.