je viens de recevoir une actu ,le jeu est annulé… j’espère qu’ils pourront rembourser.!
Vu qu’ils mettent la clé sous la porte parce qu’ils n’ont plus d’argent, tu penses vraiment que tous les backers seront remboursés…? Ceux qui ont réussi à récupérer leur argent sont ceux qui en ont fait la demande, donc tu sais ce qu’il te reste à faire.
Mister Nico dit :Vu qu'ils mettent la clé sous la porte parce qu'ils n'ont plus d'argent, tu penses vraiment que tous les backers seront remboursés..? Ceux qui ont réussi à récupérer leur argent sont ceux qui en ont fait la demande, donc tu sais ce qu'il te reste à faire.
Je suis l'un des backers. J'ai reçu le mail a l'instant. Je l'ai trouvé assez sincère et honnête, et je pense que si les backers avaient été un peu plus patient, Mangrove Games aurait peut être trouvé une solution.
Avant de faire souffler un vent de panique en laissant entendre que seul les premiers à demander un remboursement l'auront, on peut peut-être leur laisser le bénéfice du doute et voir si ils feront les choses correctement non ?
Dans son mail, il est assez clair pourtant (à moins que tu parles sans avoir reçu le mail, donc sans être backer, donc sans être réellement impliqué dans la chose) :
Au cours des prochaines semaines et des prochains mois, je vais procéder à la fermeture de Mangrove Games, je ne souhaite pas brûler les étapes afin de ne léser aucun de mes collaborateurs, et procéder également au remboursement de vos contributions, merci de garder à l'esprit que le pourcentage prélevé par kickstarter ne pourra malheureusement pas vous être restitué.
Personnellement, je vais faire le choix de ne cracher sur personne et lui laisser le temps de fermer sa boite. Ca doit être assez difficile comme ça sans qu'il ai besoin de troll inutiles ...
Ce que peut dire une entreprise (qui ferme), c’est une chose, ce qu’il se passe dans la réalité peut être tout autre. Vu que t’as l’air de juger rapidement les gens sans savoir, je vais moi aussi me permettre d’avancer que tu n’es pas quelqu’un qui s’est suffisamment fait brûler sur des projets participatifs.
Si on est logique 2 secondes, vu qu’il y a déjà eu des frais engagés, il n’y a déjà plus, dans les coffres de l’éditeur, la totalité du montant contribué par les backers. Si tu penses encore que tu vas recevoir un remboursement total de ta contribution, c’est ton choix. Mais peut-être que d’autres ne veulent pas prendre ce même risque.
Ou alors tous ceux qui demandent un remboursement sont des trolls?
en tout cas ça rappel à tous ce qu’est Kickstarter. C’est pas une plateforme de précommande.! Dommage pour le projet il avait l’air pas mal
Shikamaru826 dit :en tout cas ça rappel à tous ce qu'est Kickstarter. C'est pas une plateforme de précommande.! Dommage pour le projet il avait l'air pas mal
Oui, ce n'est pas le premier projet que je pledge qui tombe à l'eau. Par contre, on ne m'y reprendra plus à pledger chez les tous petits d'aussi grosses sommes.
Avec ce Kickstarter je me suis fait avoir aussi à moitié sur myth… ils ont livré du matos mais pas les figs…
Shikamaru826 dit :en tout cas ça rappel à tous ce qu'est Kickstarter. C'est pas une plateforme de précommande.! Dommage pour le projet il avait l'air pas mal
Note que tu peux tout à fait précommander quelque chose et que la boutique fasse faillite, c'est arrivé et il n'y a pas si longtemps que ça avec Ludikbazar.
En tout cas mon proto devient collector…, et plus sérieusement, beaucoup de courage à Mangrove, car ce n’est jamais une belle période, de fermer ce genre de livre, et beaucoup de courage et d’empathie, aux bakers, en espérant que l’éditeur trouve les mots justes et puisse satisfaire tout le monde…
Une chose à rajouter : l’auteur du jeu n’a été mis au courant de la mise en faillite que la veille de l’annonce. Je veux bien croire qu’à chacun son job, mais de là à tenir au courant son principal collaborateur la veille de ce genre de décision…
Mister Nico dit :Une chose à rajouter : l'auteur du jeu n'a été mis au courant de la mise en faillite que la veille de l'annonce. Je veux bien croire qu'à chacun son job, mais de là à tenir au courant son principal collaborateur la veille de ce genre de décision...
OUi j'avoue que ça manque de tact, après j'imagine que lorsqu'on est dans le jus, beaucoup de choses doivent passer dans l'esprit....
Shikamaru826 dit :je viens de recevoir une actu ,le jeu est annulé.. j'espère qu'ils pourront rembourser.!
Hors sujet total : mettre tous tes posts en gras, c'est pour se démarquer ?
Si oui, c'est réussi, mais le gras sur internet, on mets ça pour accentuer. Et dans le cas présent, à chaque fois que je te lis, j'ai l'impression d'entendre quelqu'un qui hurle...
Si vraiment tu veux sortir du lot, peut-être plutôt choisir une couleur..
non désolé c’est juste que je galère avec la façon d’écrire (faut appuyer 3 fois sur la lettre ,m’était arrêté à 2.! )
Mister Nico dit :Ce que peut dire une entreprise (qui ferme), c'est une chose, ce qu'il se passe dans la réalité peut être tout autre. Vu que t'as l'air de juger rapidement les gens sans savoir, je vais moi aussi me permettre d'avancer que tu n'es pas quelqu'un qui s'est suffisamment fait brûler sur des projets participatifs.
Si on est logique 2 secondes, vu qu'il y a déjà eu des frais engagés, il n'y a déjà plus, dans les coffres de l'éditeur, la totalité du montant contribué par les backers. Si tu penses encore que tu vas recevoir un remboursement total de ta contribution, c'est ton choix. Mais peut-être que d'autres ne veulent pas prendre ce même risque.
Ou alors tous ceux qui demandent un remboursement sont des trolls?
De toute façon s'ils ont démarrer la liquidation de la société (ce qui ne semble pas le cas), le remboursement des pledges réclamés après cette date ne changera pas grand chose sur les priorités... par contre il vaut mieux faire sa demande au cas où il y est quelques miettes à récupérer. Tout ça dépendra des dettes fiscales et sociales qu'a pu creuser la boite...
A voir avec un vrai juriste sur le droit d’entreprise, mais je vois la chose comme ça: si, par exemple, quelqu’un fait sa demande maintenant dans les règles (lettre recommandée type si je me souviens bien), mais que l’éditeur ne fait pas le remboursement “dans les temps” (là encore, à voir), c’est leur responsabilité légale qui est en jeu, et par là même, la responsabilité légale du dirigeant. Et ce n’est pas en fermant la boîte après coup qu’on peut dire “ah mais non, la boîte a fermé, je ne suis plus responsable des infractions à la loi que mon entreprise a commise”.
Autrement dit, si Mangrove games n’a pas encore fermé ses portes, ils auraient tout intérêt à procéder aux remboursements demandés “correctement”, sous peine de risquer des sanctions qui coûteront cher.
Mister Nico dit :A voir avec un vrai juriste sur le droit d'entreprise, mais je vois la chose comme ça: si, par exemple, quelqu'un fait sa demande maintenant dans les règles (lettre recommandée type si je me souviens bien), mais que l'éditeur ne fait pas le remboursement "dans les temps" (là encore, à voir), c'est leur responsabilité légale qui est en jeu, et par là même, la responsabilité légale du dirigeant. Et ce n'est pas en fermant la boîte après coup qu'on peut dire "ah mais non, la boîte a fermé, je ne suis plus responsable des infractions à la loi que mon entreprise a commise".
Autrement dit, si Mangrove games n'a pas encore fermé ses portes, ils auraient tout intérêt à procéder aux remboursements demandés "correctement", sous peine de risquer des sanctions qui coûteront cher.
Y a des lois aussi régissant et priorisant les débiteurs en cas de fermeture administrative d'une société.
La procédure de liquidation judiciaire est applicable à toute entreprise commerciale, tout artisan, commerçant ou toute personne morale. Il y a liquidation lorsqu'il y a un état de cessation de paiement, c'est-à-dire lorsque les actifs présents ne peuvent faire face au passif exigible
Arrêt des poursuites individuelles
Le jugement d'ouverture empêche toute action en justice tendant à la condamnation du débiteur au paiement de sommes d'argent ou à la résolution d'un contrat pour défaut de paiement.
Toutes les voies d'exécution des créanciers sont neutralisées.
Arrêt du cours des intérêts
Le jugement d'ouverture arrête le cours des intérêts (conventionnels, légaux, etc.) et majorations, à l'exception des intérêts des prêts de plus d'1 an.
Les garants du débiteur ne bénéficient pas de cette mesure.
Rupture des contrats de travail des salariés
Les contrats de travail liant les salariés et l'employeur sont rompus dans un délai de 15 jours suivant le jugement prononçant la liquidation judiciaire ou suivant l'expiration de l'autorisation de poursuite de l'activité.
Ce délai est porté à 21 jours lorsqu'un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est établi.
Les créances nées de la rupture du contrat de travail (salaires, primes, indemnités, cotisations et contributions sociales...) sont couvertes par l'assurance de garantie des salaires (AGS) dès lors que la rupture intervient notamment :
dans les 15 jours suivant le jugement prononçant la liquidation judiciaire ;
dans les 21 jours en cas de PSE ;
pendant le maintien provisoire de l'activité autorisée par jugement de liquidation et dans les 15 jours suivant l'expiration de l'autorisation de poursuite de l'activité.
Règlement des créanciers
Toutes les créances que les créanciers détiennent contre l'entreprise, deviennent immédiatement exigibles, même si elles ne sont pas encore échues.
Dans un délai de 2 mois à partir de la publication du jugement d'ouverture au Bodacc, les créanciers qui disposent d'une créance qui existait avant le jugement d'ouverture doivent adresser une déclaration de créances au liquidateur.
ludodelaludo, tout ce que tu viens de citer ne s’applique que lorsque la procédure est enclenchée. Tant que ce n’est pas le cas, la société tient debout et reste responsable devant ses obligations légales.
Tant qu’on n’a pas d’information exact sur ce point, ceux qui cherchent encore a obtenir un remboursement ont tout intérêt à considérer que c’est encore faisable de faire une demande.
Mister Nico dit :A voir avec un vrai juriste sur le droit d'entreprise, mais je vois la chose comme ça: si, par exemple, quelqu'un fait sa demande maintenant dans les règles (lettre recommandée type si je me souviens bien), mais que l'éditeur ne fait pas le remboursement "dans les temps" (là encore, à voir), c'est leur responsabilité légale qui est en jeu, et par là même, la responsabilité légale du dirigeant. Et ce n'est pas en fermant la boîte après coup qu'on peut dire "ah mais non, la boîte a fermé, je ne suis plus responsable des infractions à la loi que mon entreprise a commise".
Autrement dit, si Mangrove games n'a pas encore fermé ses portes, ils auraient tout intérêt à procéder aux remboursements demandés "correctement", sous peine de risquer des sanctions qui coûteront cher.
Edit: modifié suite à la réponse entre temps de ludodelaludo.
Si je ne dis pas de betises, la boîte rembourse ses créanciers dans la limite des avoirs disponibles.
C'est d'ailleurs à cela que sert une liquidation judiciaire, souvent précédée d'une première phase de redressement judiciaire: l'entrepreneur va voir le tribunal de commerce et dit "stop, je ne peux plus m'en sortir, je préfère arrêter la casse". A partir de l'ouverture de la procédure, le chef d'entreprise dispose d'une certaine forme de "protection juridique". Les créanciers ne peuvent plus venir le relancer comme ludodelaludo le souligne.
Après la phase éventuelle de redressement, le liquidateur judiciaire désigné par le tribunal a alors pour mission de liquider la totalité des avoirs dont dispose la société (finance, immobilier, mobilier) afin de générer du cash permettant de rembourser les créanciers, traités par ordre de priorité.
Car en effet, certains créanciers sont jugés comme prioritaires par rapport à d'autres. Pour la majeure partie des créanciers, jugés non prioritaires, l'ordre de traitement repose généralement sur l'ordre dans lequel ils se sont manifestés. Malheureusement, pour les derniers arrivés, il n'y a souvent plus rien à récupérer.... Si la boîte avait les moyens de payer tout le monde, elle ne mettrait sans doute pas la clef sous la porte ("les actifs ne peuvent faire face au passif exigible")
Dans tous les cas, et sauf erreur de ma part, le dirigeant ne peut être tenu pour responsable à titre personnel qu'en cas de faute de gestion avérée. Autrement, il ne pourra être inquiété par les créanciers non remboursés.
Mais là encore, les modalités varient en fonction de la forme sociale de l'entreprise (SA, SARL, autoentrepreneur, etc.). Certaines accordent une protection accrue au patron, faisant bien le distingo entre patrimoine de l'entreprise et celui du dirigeant. Alors que d'autres l'exposent en effet directement à titre personnel.
Qui dit créanciers dit procédure de liquidation. Cf mon dernier message juste au-dessus du tien.
Après, la discussion est souvent revenue concernant les KS, le statut du backer demeure par certains aspects un peu “batard” et soumis à interprétation / jurisprudences.
Autant le fournisseur de matières premières ou l’usine de production dispose avec l’éditeur d’un contrat commercial en bonne et dûe forme permettant au lesé de se positionner en tant que créancier vis à vis de l’éditeur faisant défaut.
Autant le statut du backer n’est pas clairement identifié. Du moins pas avec autant de clarté.