Coucou,
Alors oui, vaste débat que la violence et l’enfance, le féminisme et les boobs dans le jeu Conan ou ailleurs, quand il ne s’agit que d’une paire de seins…
De mon expérience personnelle (oh oui, raconte nous ta life Graour, elle est si palpitante !), Conan et la mythologie grecque, c’est vers 8/9 ans que j’ai découvert tout ça.
Je me souviens du saccage de Troie et le meurtre d’Astyanax m’avait choqué, mais je me souviens aussi du duel d’Achille et d’Hector, ça envoyait du bois, j’aimais bien Achille mais j’ai toujours préféré Hector…
Conan je l’ai connu sous toutes ses versions : roman, bd, film… ; et c’est super dur à 12 ans d’expliquer à notre prof de français pourquoi il est un héros : “certes il est un peu voleur, beaucoup barbare, il distribue des gnons et écume les tavernes en dépensant l’or de ses rapines en putes et en alcool… mais c’est le héros que je préfère… que j’explique pourquoi c’est un héros ? Hum, c’est un voleur alors c’est pas un héros d’après vous !?.. ouais ben là, non, tant pis, je vais choisir un autre personnage de roman pour mon devoir, hein, on va faire comme ça
”.
Bon, 30 ans plus tard : j’ai du Howard et du Mathieu Ricard sur ma table de chevet, j’aime les figurines féminines avec “des formes” et suis atterré par l’attitude de certains “mâles” et par les anecdotes dans la bd “les crocodiles”, je transmet ma passion pour Conan entre autres à mes neveux mais essaie de les sensibiliser sur certains sujets et veille sur eux, je trucide des figurines, j’aime la guerre sur un plateau, et pourtant j’évite autant que possible d’écraser un moustique (véridique).
Tout ça pour dire : be cool !!!
La déesse de la sagesse qui fait un concours de t-shirt mouillé, ok c’est pas forcément super, m’enfin c’est pas super grave non plus.
Je comprends aussi le coup de gueule, j’en ai aussi parfois, surtout après un petit cognac.
Tout ça pour dire que selon nos goûts développés grâce aux découvertes d’univers tels que la mythologie, Harry Potter, Conan, Casimir, Barbie ou les Pokemons, durant notre enfance, on n’en devient pas pour autant un sociopathe en puissance, un facho, une bimbo, un beauf… au choix.
On peut, comme moi, une fois adulte, cultiver le paradoxe, l’oxymore et la contradiction
.
Bon, sinon, vivement le début de cette campagne, j’ai commandé le cognac et le pop-corn, j’ai viré le chat du canapé, décroché le téléphone, et trucidé ma voisine qui est décidément trop bruyante pour que je sois peinard à la maison sans un boum boum ou des jérémiades alcoolisés qui viennent de l’apart d’à coté.
Graour.