[ L'année du dragon ] : stressant !!!

[L’Année du Dragon]

Nous avons fait hier soir notre première partie de l’année du dragon ( à 3).
Excellent jeu, impresion unanime.
Nous avons retrouvé avec plaisir une certaine filiation avec Mull & Money et Notre-Dame, avec cet aspect “lutte” contre le jeu ( la pollution pour M&M et les rats pour Notre Dame).
Mais là où dans les 2 premùiers on avait la se,nsation de pouvoir “construire” quelque chose , ici on a beaucoup souffert face à tous les événements néfastes qui nous attendaient, et on a tous eu l’impression de surtout “se défendre” face au jeu. Cela va t’il s’améliorer au fil des parties, ou cela restera-t’il une constante à ce jeu ?
Pour préciser :
- nous avons laissé ( plus ou moins volontairement )un des joueurs quasiment toute la partie en tête sur la piste des personnages, lui laissant les choix gratuits. On a donc dû cracher au bassinet souvent pour accomplir l’action de notre choix…
- le joueur en tête n’a dû licencier qu’uine fois, celui qui a fini second trois fois, et moi, dernier, 4 fois… C’est beaucoup ? Dans la norme ?
- après les deux tuiles repos de départ, nous avons dû faire face à épidémie + séchresse + épidémie à nouveau !! Ca commençait fort , et a contribué à notre sensation d’avoir été pris à la gorge!!!

Se moquer de sa position sur l’échelle des personnages est un luxe que l’on peut s’offrir à condition de s’être muni en ressources (collecteurs d’impôts). Il faut à tout prix éviter d’avoir à abandonner des actions pour reprendre de l’argent.

Avec un départ comme le tien (deux épidémies), cela oblige à prendre des médecins dès le début, que l’on pourra licencier ensuite. La sécheresse arrivant tôt va retarder le moment d’étendre ses palais en nombre trop vite (on construira plutôt en hauteur au départ).

N’oublie pas que le but de ce jeu n’est pas d’avoir une province florissante, c’est d’engranger des points de victoire. Licencier un personnage dont on n’a plus besoin est souvent un bon moyen de gagner du temps plutôt qu’essayer d’agrandir des palais qu’on ne pourra pas maintenir…

Pour finir, et en réponse plus directe à ta question, oui, l’impression de lutter contre le jeu restera, même si elle se fera sentir plus ou moins selon les circonstances. Son importance dépend de l’ordre de survenance des événements, de l’agressivité des autres joueurs, de l’habitude que tu auras du jeu, également. Avec un peu d’expérience, tu commenceras à mieux sentir le bon moment pour te préparer à tel ou tel événement.
Ne te décourage pas, ce jeu mérite qu’on s’y attache :pouicok:

1 licenciement sur toute la partie. Il a fini avec 12 persos :shock:
C’est énorme, surtout pour une première partie avec un départ pareil.

sinon, tout l’art du jeu consiste à accepter de subir. Tu subiras aussi dans tes prochaines, mais ce sera voulu et calculé, donc ça passera.

Un des meilleurs jeux de cette année.

loic dit:1 licenciement sur toute la partie. Il a fini avec 12 persos :shock:
C'est énorme, surtout pour une première partie avec un départ pareil.
sinon, tout l'art du jeu consiste à accepter de subir. Tu subiras aussi dans tes prochaines, mais ce sera voulu et calculé, donc ça passera.
Un des meilleurs jeux de cette année.




en effet j'addore aussi ce jeu meme si c'est parfois frustrant

idem balbuti.

Ce jeu est vraiment bon.

moi c’est justement cette frustration qui me fait vénérer ce jeu…
Cette façon de lutter contre le jeu, d’en prendre plein la tête et de me sentir toujours au bord du débordement.
J’avais jamais connu de situation comme celle là.
Aime bien moi !

Edit : Bordeaux, bordeaux, bisca… Sud ouest représente !

Sans oublier les Pyrénées Atlantiques ! :artistpouic:

Merci pour vos commentaires. Je reprécise juste que nous avons beaucoup aimé le jeu. Ma question était de savoir si, au fil des parties, on va mieux s’en sortir ou souffrir ( et que c’est bon de souffrir ainsi) à chaque fois.

béarn dit:Sans oublier les Pyrénées Atlantiques ! :artistpouic:
Merci pour vos commentaires. Je reprécise juste que nous avons beaucoup aimé le jeu. Ma question était de savoir si, au fil des parties, on va mieux s'en sortir ou souffrir ( et que c'est bon de souffrir ainsi) à chaque fois.


Comme cela a été dit, au fil du temps, vous allez mieux gérer les évènements : pas pour avoir moins de morts, mais surtout pour en tirer plus de points de victoires. En fait, on apprend surtout à anticiper.
béarn dit:Sans oublier les Pyrénées Atlantiques ! :artistpouic:
Merci pour vos commentaires. Je reprécise juste que nous avons beaucoup aimé le jeu. Ma question était de savoir si, au fil des parties, on va mieux s'en sortir ou souffrir ( et que c'est bon de souffrir ainsi) à chaque fois.


Tu as surement été frustré parceque tu voulais absolument pas licencier des personages... mais c'est la Chine, quand on a plus besoin de la main d'oeuvre on la jette sans scrupules. :mrgreen:

Le sentiment d'être séré tout le temps restera, la frustration des licenciements partira car tu apprendras à les gérer.

pour moi la véritable difficulté est la gestion des deux ou trois premier événement ceux d’après on a le temps de les géré. Si on se laisse avoir au début du jeux on reste sur le carreaux jusqu’a la fin c’est le gros reproche que je fait a ce jeux

En même temps, on ne peut pas non plus être trop confiant et croire qu’on aura le temps de gérer plus tard. Faut juste pas faire de tour à blanc.

Je n’essaye même pas de gérer tous les événements :

J’engages un/deux perso que j’essaie d’utiliser immédiatement au prochain tour. Je fais du stock (argent, riz, feux) et ensuite j’ai deux persos que je peux virer, donc un événement que je peux “sauter” et préparer la suite.

Evidemment, ça marche selon la configuration des événements… Mais les parties sont plus relax.

3ème partie hier soir.
Un léger sentiment de gêne s’installe ( nous ne sommes jamais contents, décidément !). Nous avons l’impression que, si un joueur délaisse délibérément la course en tête sur l’échelle de prestige ( celle qui détermine l’ordre du tour), il ne pourra pas gagner, dans le sens où il n’existe pas de solution alternative. Lors de nos parties, celui qui a été le plus souvent en tête sur cette échelle a gagné, et celui qui a été le plus souvent en queue a porté sa croix.
1/ Existe t’il une stratégie, ou des orientations de jeu, si on est souvent dernier ( ou pas premier !) sur l’échelle de prestige ?
2/ Si non, cela voudrait dire que ce très bel habillage ne cache qu’une course à la position préférentielle sur cette échelle . C’est pas vrai, n’est-ce pas ? Hmm ?

béarn dit:3ème partie hier soir.
Un léger sentiment de gêne s'installe ( nous ne sommes jamais contents, décidément !). Nous avons l'impression que, si un joueur délaisse délibérément la course en tête sur l'échelle de prestige ( celle qui détermine l'ordre du tour), il ne pourra pas gagner, dans le sens où il n'existe pas de solution alternative. Lors de nos parties, celui qui a été le plus souvent en tête sur cette échelle a gagné, et celui qui a été le plus souvent en queue a porté sa croix.
1/ Existe t'il une stratégie, ou des orientations de jeu, si on est souvent dernier ( ou pas premier !) sur l'échelle de prestige ?
2/ Si non, cela voudrait dire que ce très bel habillage ne cache qu'une course à la position préférentielle sur cette échelle . C'est pas vrai, n'est-ce pas ? Hmm ?


Ne pas être premier sur la piste implique soit de ne pas avoir le choix de ses actions, soit de devoir payer 3 pour les effectuer. Déjà, on peut voir qu'une stratégie portée sur l'argent (collecteurs d'impôts...) peut contrebalancer une mauvaise position sur la piste d'ordre du tour. D'autre part, être dernier sur cette piste implique d'avoir des personnages "âgés", donc puissants, donc nécessitant moins d'actions pour le même résultat...