le poney dit:chelnar dit:Bon l'instit a fait une bourde...
on n'est pas là pour la lapider mais il ou elle a tout de même fait n'importe quoi.
Si c'était ton enfant de 3-5 ans qui se retrouvait en classe devant une vidéo d'un gars, le braquemart dans la [mettez ce que vous souhaitez] d'une nana, tu dirais juste que c'est une bourde ?
Après la lapidation médiatique, je suis d'accord que c'est n'importe quoi.
je ne vise pas "le poney" c'est juste que c'est ce message qui m'a paru le plus "révélateur" de quelque d'intéressant (à mon sens, je ne généralise pas)...
on glisse tout de même... dans le commentaire.
on parle souvent d'information, de journalisme ou de politique ou d'art ou...
enfin de trucs qui prennent du temps normalement qui se réfléchissent qui se posent, dont les résultats "visibles" ne sont pas dans l'immédiateté.
or avec internet et la multiplication des réseaux sociaux on s'aperçoit que la vitesse aidant, on commente.
que cette "perversion" soit le souci d'une certaine presse qui pouvant désormais remplir son vide par encore plus de faits divers, c'est presque compréhensible...
mais n'importe quelle émission tv semble vouloir passer par là aussi.... et à chaque fois le mot "culturel" fait passer la pilule de publicité déguisée (dingue comme la culture correspond tjrs aux sorties du moment ^^).
et donc on peut commenter.. pour amener un jugement, une posture morale...
elle a fait n'importe quoi
si c'était ton enfant.
franchement... ça m'apparait comme de la perte de temps...
sans cette "information", son traitement à la va vite (pas par le forum, par "les médias" qui relaie un truc sans rien derrière qui puisse donner des infos), on ne glisserait pas ainsi, on ne se sentirait pas le besoin de "commenter" et donc de remplir les blancs de l'histoire.
on a un bout d''histoire, mais pas suffisamment pour que ça soit "durable", du coup on rajoute, on pense, on donne un avis, on comment, on s'évertue à faire de rien un "quelque chose"...
et si on s'en fout (de l'enseignante ou de n'importe quel autre sujet dont le traitement ressemble à celui-ci) alors "fallait pas venir" "rien ne t'oblige à venir"...
alors qu'en fait, le réflexe de curiosité me parait plus sain que celui de "préférence" (je n'écoute, ne visionne, ne lit, ne pense et ne mange que ce qui me plait, que ce dont je suis certain... )
...
autant il est difficile de penser la morale, l'éthique (et trac ^^) ou ce genre de truc et avoir des exemples "évidents" permet également de pouvoir illustrer ou comprendre des tournures d'esprits
autant une suite sans fin d'exemples m'apparait comme un leurre.
...
si l'on regarde le mariage "pour tous", aucun média de grand écoute n'a donné le contexte historique, économique, social des homos en france, de comment ils étaient passés en très peu de temps de "tu es un fou hérétique que l'on va emprisonné car tu es hors la loi", à "tu es libre mais responsable du sida", de "tu es un malade mental" à "tu dois accepter ta différence"... genre en quoi 30 ans et que donc beaucoup de gens avaient été éduqués dans un monde où les homos étaient "anormaux" socialement, mentalement...
aucun média n'a parlé économie, société, fait des comparaisons
aucun n'a pointé du doigt le paradoxe entre l'homo qui défile à la gay pride à 20 ans pour être "reconnu" et qui 20 après veut être "normalisé et reconnu par l'état"... et l'image de l'homo "coiffeuse folle" ou "garçon manqué" extravertie véhiculée par les médias..
tout de suite c'est sur le pathos : normal pas normal, anomalie ou pas, filiation, profil psychologique, pratique sexuelle, religion... tout ce qui "fait débat" et permet le commentaire.
...
donc pour un truc aussi complexe je n'ai perso toujours pas d'avis établi...
et déjà je peux commenter la bourde à la con d'une prof des écoles...
qui est peut être une grosse incompétente n'aimant pas les enfants, une femme étourdie, une sociopathe, une femme désespérée venant elle-même de perdre sa mère et son enfant, la victime d'une mauvaise blague, une alien venue testé la fiabilité des informations de l'afp...
parfois le besoin de certitude m'effraie.