Comme @el-payo , je n’en veux pas.
Au boulot (informatique) on ne nous parle que de ça (les plus enthousiastes autant comme souvent ceux qui y comprennent le moins).
On nous pousse à l’utiliser pour développer, mais on voit bien ce que ça donne : des jeunes qui ne savent plus développer par leurs propres moyens, qui codent très vite quand l’IA le fait pour eux mais qui se retrouvent complètement bloqués quand l’IA ne sait pas faire et qui n’ont absolument aucune maîtrise de leur code (ce n’est pas un discours catastrophiste, c’est aujourd’hui bien une réalité).
L’IA nous enlève le plaisir de la créativité et ne nous laisse que les tâches rébarbatives : contrôler, corriger. Je sais bien comment l’humain fonctionne, le contrôle c’est ce qu’il y a de plus pénible, donc on va faire confiance à l’IA. Je sais que je ne veux pas mieux qu’un autre, et je refuse absolument de rentrer dans cette spirale, donc je continue à faire avec les moyens traditionnels.
Je fais partie au bureau d’un front non-officiel anti-IA qui essaie de s’opposer à ceux qui la pousse et d’en montrer les limites. Partout on lit que c’est une bulle qui va bientôt éclater, je ne comprends pas que certains continuent à vouloir nous enfoncer dedans.
On cite souvent le blogueur Ploum qui nous donne des arguments : Quand éclatera la bulle IA…
Mais avec ça je suis moins d’accord. Qu’on le veuille ou non, on la subit.
Ça commence par des images d’illustration qu’on nous ajoute partout, moches et absolument inutiles la plupart du temps, mais bon, l’IA permet d’avoir des images gratuites alors autant en profiter pour en mettre autant que possible ! (et on oublie le bafouillement des droits d’auteur et les quantités astronomiques d’énergie que ça commence)
Ensuite vient la suspicion, je ne peux plus voir une image sur le net sans me poser la question et chercher des détails qui montreraient qu’elle a été générée par IA. C’est usant.
Pareil pour le texte, on en vient à se demander si ce qu’on lit a bien été écrit par un humain. L’absence de fautes d’orthographe ou de syntaxe devient un motif de suspicion : un comble !
Ça me fait beaucoup penser à cette époque des débuts du cinéma 3D, même quand on n’en voulait pas, ça devenait parfois très difficile de voir certains films sans 3D. Heureusement il semblerait que le consommateur ait fini par avoir gain de cause, c’est devenu beaucoup moins courant. J’espère seulement que ça fera pareil avec l’IA.
Et en ce qui concerne le JDS : s’il y a des soupçons ou preuve d’usage de l’IA pour les illustrations, c’est tout simplement niet.