Mattintheweb dit:J'ai pas vu le film, mais ma copine y a été hier avec un de ses amis, et ils ont tous les 2 trouvé ça vraiment chiant et nul...
En même temps, ont-ils vraiment bien suivi le film...
En même temps, ont-ils vraiment bien suivi le film...
Jer dit:
Quand on annonce à quelqu'un qui connaît un peu le cinéma qu'on a vu le dernier Chabrol ou le dernier Allen, ça ne laisse aucun doute sur le genre de film qu'on a vu.
Dire la même chose du dernier Spielberg ou d'un Kubrick, qui ont touché à tous les genres, est plus délicat.
Alors bon moi j'avais bien compris ce que tu voulais dire et ce que j'ai voulu répondre c'est que s'il s'agit juste du rythme de production et de l'homogéniété de l'oeuvre, je vois pas trop l'intéret de les comparer. La comme ça je trouve que ça me fait pareil que de me dire qu'Amélie Notomb c'est le pendant, dans un autre registre, de Stephen King. D'ailleur tiens on n'a qu'a dire que Chabrol c'est le pendant dans une autre média de Mary Higgins Clark.
Voila, quoi...
Chabrol fait parti des cinéastes qui ont révolutionné le cinéma, même si aujourd'hui son traitement réaliste, sa vision du crime qui ronge la bourgeoisie ne sont plus nouveaux pour personne, il commet quand même toujours des bons films.
Interview de Chabrol sur le film
grolapinos dit:En même temps, ont-ils vraiment bien suivi le film...
Deuxième semaineS et toujours pas de film à Troyes....
bon je vais pas tarder à déménager moi
Le pire, c'est qu'il ne traîne même pas sur la Mule. Normal, c'est un film franchouillard
Sinon, je suis entièrement d'accord avec ça :
un telefilm est pour moi un film dont je ne perdrai stirctement rien en le regardant a la télé
a 8 euro la place je veut en avoit pour mon argent une grande partie des films français sont moins bien fait que les series americaines
cela n'enlève rien a l'histoire ou a la réalisation c'est une histoire de moyen
Je trie mes scéances de cinéma pour profiter du "cinéma". Le cinéma, c'est aussi (surtout ?) une histoire d'écran et de son, et dans la plupart des comédies ou des films (malheureusement) à la française, il n'y a pas grand chose de tout ça.
Un "36 quai des orfèvres" ou le dernier Jugnot ne gagnent AMHA strictement rien à être regardés sur grand écran. Tandis qu'un RING, un Matrix, un exorciste, ou un Seigneur des Anneaux passent encore mieux dans une salle noire.
J'émets un léger bémol concernant certaines comédies jubilatoires où la réaction du public autour de soi peut être communicative : malheureusement, parfois (souvent), on s'aperçoit par la suite, que seul sur son canapé devant le même film, on s'ennuie ferme (Mary à tout prix en est pour moi un parfait exemple).
Encore une fois, on ne parle pas de la qualité même des films, juste que le cinéma est un format spécifique, et que tous les films ne sont pas adaptés : la preuve en est le flop de certains au cinoche qui sont pourtant un énorme succès en DVD.
Rody dit:Le pire, c'est qu'il ne traîne même pas sur la Mule. Normal, c'est un film franchouillard
Je trie mes scéances de cinéma pour profiter du "cinéma". Le cinéma, c'est aussi (surtout ?) une histoire d'écran et de son, et dans la plupart des comédies ou des films (malheureusement) à la française.
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Un : je dois être franchouillarde alors...
Deux : le cinéma pour moi c'est avant tout une histoire et non pas des effets spéciaux, son ou autres...
Conclusion (hâtive ?) : nous ne sommes pas sur la même longueur d'ondes !
Je suis bien d'accord avec vous ma chère Girafe.
Être physiquement présent dans une salle de cinéma, ce n'est pas uniquement pour profiter des baffles et de la taille de l'écran.
C'est aussi pour se plonger avec beaucoup plus de concentration dans le film, c'est pouvoir apprécier de plus prés la mise en scène, le jeu des acteurs, l'histoire... tous ce qu'on manque un peu quand on voit le même film sur 50cm2, en avance rapide, en discutant, coupé de pub et entre des aller-retours vers le frigo.
pour parler du film :
-performance d'acteurs remarquables : tous très bons, sauf peut-être P. Bruel un peu inconsistant.
- sentiment mitigé qd même :
je suis une inconditionnelle de Chabrol; mais là, je trouve que sa galerie de portraits manque de cruauté et de profondeur...
je ne pense pas qu'il faille attendre du film une quelconque réflexion démonstrative sur le pouvoir, ni le récit fidèle d'une affaire politicojudiciaire;
je l'ai reçu comme une caricature et en ce sens, cela manque de vitriol, à mon goût...
les affrontements verbaux dans le bureau de madame la juge, manquent aussi pour moi de crédibilité;
je les trouvent un peu trop softs qd on imagine que s'affrontent les yeux dans les yeux,
d'un côté une femme qui représente le pouvoir judiciaire inquisitorial du juge d'instruction indépendant du pouvoir politique par statut,
et de l'autre, le patron d'un groupe les plus influents de la planète et/ou les hommes de l'ombre les plus retors maîtres d'enjeux politiques et financiers qui nous dépassent...
sentiment mitigé, donc...