Face à la crise, une partie non négligeable des étudiants sont actuellement dans une galère sans nom, avec aucune source de revenu.
Ce qui me parait urgent dans un premier temps, c’est d’adapter le revenu de solidarité pour qu’il soit également versé aux 18-24 ans. Car présentement seuls les personnes de 25 ans ou + peuvent en bénéficier.
Ce qui veut dire qu’on assume que les tout jeunes adultes n’ont même pas le droit à un minimum vital pour survivre.
Point de vu d’un économiste keynésien:
Quelques précisions sur le courant idéologique de l’intervenant:
Celui-ci construit son argumentaire autour du modèle keynésien. Il dit que le modèle orthodoxe (le seul enseigné) à montrer ses failles dès 2008 et durant lesquels c’est incohérence et ces limites ont été mis en lumière (ce qui n’est pas faux).
Après il a sens doute trop de certitude en son propre modèle (en sciences on dit que tout les modèles sont faux mais certains sont utiles). L’utilité que je vois dans le modèle keynésien (système à base monétaire) c’est qu’il permet de mettre en perspective que les conclusions du modèle orthodoxe néolibéral (basé sur le schéma d’un système de troc, sans base monétaire par simplification) ne sont pas forcément toujours pertinentes.
Bref, c’est un débat idéologique sur comment résoudre les problèmes. Et chaque modèle préconisera des solutions différentes. Est ce qu’au moins l’un des deux modèles vise juste ? Rien n’est moins sûr. Mais il est peu probable que le modèle orthodoxe qui s’est planté précédemment n’amène à plus d’efficacité cette fois ci (d’autant plus si des facteurs aggravant s’en mêlent). Cependant ça a quelque chose de rassurant (bien qu’irrationnel) de faire avec ce que l’on connaît déjà.
Histoire de pas faire que dans le pessimisme, je vous partage l’initiative de certains territoires qui sont dans la dynamique de ramener de l’activité et de l’emploi dans les quartiers où ces derniers temps de nombreuses entreprise avaient au préalable périclitées.
TERRITOIRES ZÉRO CHÔMEURS : ET SI ÇA MARCHAIT VRAIMENT ?
https://m.youtube.com/watch?v=Gwy5PmWbmGs
Tu veux un coup de main pour intégrer la vidéo ?
Faut aller dans le code source.
@el payo: étant donné que c’est un sujet annexe, j’ai préféré le mettre sous forme de lien.
Mais j’apprécie la boutade
el payo dit :Tu veux un coup de main pour intégrer la vidéo ?
Faut aller dans le code source.
Ohhh... ça c'est petit.
Vicen dit :Point de vu d'un économiste keynésien:
Quelques précisions sur le courant idéologique de l'intervenant:
Celui-ci construit son argumentaire autour du modèle keynésien. Il dit que le modèle orthodoxe (le seul enseigné) à montrer ses failles dès 2008 et durant lesquels c'est incohérence et ces limites ont été mis en lumière (ce qui n'est pas faux).
Après il a sens doute trop de certitude en son propre modèle (en sciences on dit que tout les modèles sont faux mais certains sont utiles). L'utilité que je vois dans le modèle keynésien (système à base monétaire) c'est qu'il permet de mettre en perspective que les conclusions du modèle orthodoxe néolibéral (basé sur le schéma d'un système de troc, sans base monétaire par simplification) ne sont pas forcément toujours pertinentes.
Bref, c'est un débat idéologique sur comment résoudre les problèmes. Et chaque modèle préconisera des solutions différentes. Est ce qu'au moins l'un des deux modèles vise juste ? Rien n'est moins sûr. Mais il est peu probable que le modèle orthodoxe qui s'est planté précédemment n'amène à plus d'efficacité cette fois ci (d'autant plus si des facteurs aggravant s'en mêlent). Cependant ça a quelque chose de rassurant (bien qu'irrationnel) de faire avec ce que l'on connaît déjà.
Le choix de tes mots donnent toutes les contradictions de l’économie. Elle se présente comme une science mais n’est finalement qu’idéologies.
@jmguiche: en soi ce ne serait pas grave, si seulement il n’y avait pas qu’un seul modèle idéologique enseigné dans les écoles d’économies. C’est limite de l’endoctrinement.
Et du coup quel que soit le bord politique des partis au pouvoir, les types qui les conseillent en matière économique se réfère au modèle orthodoxe, et donc proposent toujours une approche néolibérales.
C’est pourquoi donner la parole à un hétérodoxe de temps en temps ça fait pas de mal.
Concernant l’aspect “scientifique” (ou plutôt son abscence)
Le modèle orthodoxe néolibéral conclut notamment deux choses: (parmi d’autres)
- il ne peut pas y avoir de surproduction.
- il y a toujours le plein emploi.
magique !
Cela provient du concept que l’offre détermine et rencontre toujours la demande.
Vous voyez à quel point on peut avoir confiance en les conclusions d’un tel modèle, aussi pertinent.
Si l’économie était une science, les données invalideraient l’hypothèse et les types seraient dans l’obligation de revoir leur copie. Mais comme ce n’est pas une science mais de la propagande, on conserve le modèle qui nous arrange (en cachant sous le tapis ses aberrations) et on t’enrobe ça en parlant de science-économique pour y ajouter du crédit.
A savoir qu’une multitude d’autre courants économiques (dont le Marxisme et d’autres moins connus) ne sont pas représentés dans le tableau. (Si on en connaît vaguement les préceptes idéologiques, connaître les modèles sous-jacents sur lesquels ils reposent est encore une autre paire de manches).
En résumé, si un économiste vous dit, “non il ne faut pas faire ceci, mais plutôt cela, car tel effet…” vous saurez maintenant que son expertise est potentiellement biaisée par les lacunes du modèle économique qu’il utilise.
Mais bon, on s’éloigne un peu du sujet de la crise.