La face immergée de l'iceberg

Début de conversation sur ce qui se voit de loin de la production JV, souvent pas très excitant (quoique) et sur ce qu’on voit quand on s’investit suffisamment pour regarder la production en profondeur.

Ce débat est le même dans tous les secteurs de la production culturelle.
On peut faire le même constat en littérature, en BD, en cinéma, en musique, en jeux video donc, mais aussi bien évidemment en jeu de société.

Donc je crois que c’est intéressant. On y va ?

(ce sujet a été ouvert suite à un HS à propos de jeu video, donc je l’ai placé ici mais je sais déjà que ça va parler jeu de société dès le deuxième message… forcément puisque je compte moi-même le faire)

Et donc pour commencer en douceur,
Je lis beaucoup que 2024 était une année bof en jeu video. Or moi je l’ai trouvée dingue. Le nombre de jeux extraordinaires qu’on a eu !
2023 pareil.
2022 est assez unanimement considérée comme une année incroyable, parce que des grosses productions ont eu leur succès, mais déjà sous le battage médiatique des très gros il y a eu des productions moins médiatiques avec des propositions très fortes, des idées, du savoir faire, de l’originalité, … bref loin des trucs formatés il existera toujours des pépites, des créations d’auteur.

C’est pareil en jeux de société. Reprenez ma dernière phrase. Telle qu’elle.
Et reprenez aussi quand je dis “je lis beaucoup que 2024 était une année bof en jeu video”… C’est vrai que vu de loin c’est pas fou. Insipide voire inexistant. Que du formaté sans âme.
Hé ben vous savez quoi ? On dirait mon impression du jeu de société de 2024 : insipide voire inexistant, que du formaté sans âme.
Sauf que moi je sais qu’en jds aussi il doit y avoir une face immergé de l’iceberg.

La différence c’est que j’essaye énormément de JV, je ne regarde pas ça de loin, surtout qu’aujourd’hui jouer à beaucoup de JV n’a jamais été aussi peu onéreux. Je reçois beaucoup de jeux gratuits et l’on m’en prête énormément. Tous les “Gros jeux” débarquent.

Je joue encore énormément mais la problématique qui est certaine, c’est que selon moi, le JV créatif dans les grosses productions est derrière car le JV bien que média récent, a explosé bien avant le JDS.
Les jeux que je termine sont minimes car le game-design est devenu pour beaucoup de jeu moyen. fade. sans saveurs. Pas parce que je n’ai plus le temps, car finalement j’en ai beaucoup plus que lors de la période incroyable Dreamcast/360 (rajoutez toutes les consoles entre ces deux générations). Mais bien parce que réitérer des titres aussi puissants que ce qu’a pu proposer le médium n’est quasiment plus possible à mes yeux. La course à la technologie (au réalisme visuel) a fait énormément de mal au (A)AAA.

Heureusement, Kunitsu-Gami Path of the Goddess et Astrobot (La Plate-forme 3D de ce niveau, n’existe quasiment plus hormis chez un certain éditeur) ont sauvé de par leurs idées et leurs efficacités sur la longueur une année tellement maussade, il y a encore un tout petit peu d’espoir pour que je continue à m’immerger dans des JV.

Là où la BD créativement reste un milieu a des années lumières.

Pour le JDS, je ne peux absolument pas dire que je m’y retrouve surtout que je joue globalement à quelques genres bien précis (L’eurogame bonjour), mais je ne cherche absolument pas la même chose dans le JDS que le JV. Je considère le second comme un art, pas du tout le premier. Et ça change énormément dans mon appréciation et ma vision sur les deux médias. Même la scène indé malheureusement, me laisse de plus en plus de marbre, l’aspect artistique est tellement peu mis en valeur désormais.

Légèrement hors sujet, je partage cette vidéo plutôt bien faite (de bonnes critiques et le document fait assez consensus chez les travailleurs du secteur, une fois n’est pas coutume pour Konbini) qui parle de la conjoncture du JV.

Hi-Fi Rush… Quel vent d’air frais même si la partie plate-forme/exploration n’avait que peu d’intérêt au final.

Je ne suis pas sûr de pouvoir te suivre sur ce terrain. Il y a eu un moment où j’achetais de nombreuses BD et où je prenais régulièrement une claque en allant muser à la FNAC. Mais quand je m’y rends désormais j’ai l’impression d’une multitude de copiés/collés rangés par thème et plus grand chose ne me surprend. Il y a sans doute un biais de vieux con blasé là dedans et il doit exister des pépites qui m’attendent cachées quelque part. Mais elles sont noyées dans une production à mon goût assez pauvre et qui se répète. Mais c’est sans doute inévitable dans toute industrie de loisirs dès lors qu’elle s’industrialise et c’est sans doute vrai pour les BD comme pour les jeux vidéo ou de société.

Personnellement, j’ai été bluffé par des super jeux vidéo récents que j’ai trouvé vraiment ambitieux ou originaux même si je suis d’accord qu’on trouve beaucoup de productions qui se contentent de reprendre les modes du moment.

@lymon-flowers C est bien le seul milieux depuis les années 90 où je me régale toujours autant. :heart_eyes:

J’enchaîne les lectures avec un enthousiasme certain et une curiosité toujours récompensée !

Je ne suis pas d’accord sur le fait qu’une surproduction entraîne une disparition d’oeuvre convaincante. Ce n’est pas du tout une problématique qu’importe le milieu. Ce n’est pas ça qui fait qu’à mes yeux le JV flanche lourdement depuis des années.

Je suis le compte @thomas-cloue.bsky.social sur Bluesky et je me fais à ces deux évidences :

  • Je n’y connais rien en BD
  • C’est un secteur culturel d’une énorme richesse de propositions.

C’est un des exemples sur lesquels je m’appuie pour argumenter que, vu de loin et en surface, toute production culturelle a l’air superficielle et limitée à des produits formatés et sans prise de risques. Mais que vu de l’intérieur et en explorant avec passion, c’est toujours tout autrement.
JV et JDS ne font pas exceptions. Même si les deux sont en crise. Comme l’est la BD et tout autre secteur de production culturel.

Et pour les quelques sceptiques concernant le jeu video, j’illustre mon propos de quelques exemples.
Sinon si j’ai posté ça en HS c’est que je ne suis pas sur Trictrac pour parler jeu video, je fais déjà partie de communautés ailleurs pour ça. Toute l’année je ne parle quasiment que de ça… L’idée c’était vraiment de faire un parallèle qui puisse nous parler. Parce que c’est évident que sous la surface la créativité existe toujours.

Chants of Sennaar (Pc, Switch, Xbox, Ps5) sorti en septembre 2023 est un jeu video français sorti de nulle part et fait avec peu de moyens (2 personnes) qui se hisse au niveau des jeux video les plus influents créativement parlant. En terme d’influence on rivalise avec Return of the Obra Dinn dont il s’inspire d’ailleurs sans s’en cacher.
Direction artistique économe assumée, le jeu marque principalement par son concept central : déchiffrer des langages hermétiques.
Notre personnage évolue dans les différents étages de la tour de Babel, parmi des peuples qui ont chacun leur langage hermétique, rendant la communication entre les peuples impossibles. Sauf que nous sommes un vecteur parce que nous allons littéralement apprendre les différentes langues, à force d’observations de gestes universels, d’énigmes textuelles mettant en scène des objets communs ou des actions communes.
C’est brillant et intellectuellement très stimulant.

Cocoon (Pc, Switch, Xbox, Ps5) sorti en octobre 2023, il a fait sensation dans le milieu du jeu video indépendant. Pensez-donc, à la tête du petit studio responsable de ce jeu on trouve 2 personnes qui étaient déjà responsables de Limbo et Inside. Rien que ça, ça pose un évènement. Le jeu se présente comme un jeu d’exploration vu du dessus, dans un monde mêlant viscéralement de l’organique et du mécanique. Alors oui c’est en faible nombre de polygone, sans textures, mais ça ne l’empêche pas d’avoir une direction artistique. Moi je le trouve très beau.
Mais ce qui compte le plus c’est qu’il est brillant. Sous une apparence de Zelda-like en top-down (le jv ça jargonne à mort… je suis désolé d’avance mais pour faire rapide faut emprunter le jargon), Cocoon cache en fait un puzzle-game (un jeu d’énigme) avec une science de la conception de niveau extrêmement maîtrisée (je dirais level-design par la suite).
Notre personnage se déplace de mondes en mondes avec la faculté d’emporter ces mondes sur son dos, à l’intérieur d’autres mondes. Oui. Mises en abîmes et effets :exploding_head: garantis.

Jusant (PC, Xbox, PS5) sorti en novembre 2023 (si je me souviens bien…) est plus simple. Moins ambitieux intellectuellement mais il lui aussi son concept fort : il s’agit d’un jeu d’escalade où le joueur utilise les gâchettes de la manette pour actionner soit la main gauche du grimpeur, soit la main droite. On avance de prises en prises en lisant bien la falaise pour trouver son chemin, on pose des pitons pour sauvegarder sa progression sinon gare à la chute. Le tout dans un univers visuel dépouillé mais inspiré, tantôt baigné de lumière, tantôt illuminé par une faune fluorescente. C’est un jeu d’exploration verticale assez court avec une nouvelle idée par niveau, magnifique et dans lequel l’immersion du joueur se fait par le gameplay plus que par l’histoire. C’est très fort.
Pour l’anecdote : ce jeu, développé et édité par le studio responsable de jeux assez fameux comme la licence Life is Strange, a eu un beau succès d’estime et critique mais jugé trop faible commercialement en ces temps difficiles. L’équipe a été démantelée.

Minishoot Adventure (PC) sorti en avril 2024 est lui aussi un sorti de nulle part. Conçu par deux français (frangins) passionnés, on est pas loin esthétiquement du jeu flash. Et conceptuellement, on n’est pas loin des meilleurs Zelda en 2D. Je n’exagère rien. En terme de plaisir de jeu, on est de toute façon bien au-dessus.
On déplace un vaisseau spatial dans un shoot-em-up vu du dessus, avec une maniabilité exemplaire et addictive, un joystick pour se déplacer, un joystick pour diriger le canon et tirer (twin-stick shooter, pour les connaisseurs). Le tout dans un monde pensé comme un Zelda, avec des donjons, des boss, des quarts de coeur à trouver, ainsi que des nouveaux pouvoirs.
C’est un des meilleurs jeux de 2024 et qui en a entendu parler ?
Non seulement cet alliage improbable fonctionne (mélanger du Zelda et du shoot-em-up) mais en plus chaque facette s’en trouve sublimée, améliorée.

Lorelei and the laser eyes (PC, Switch, PS5) sorti lui aussi cette année, est un projet fou du studio suédois Simogo qui avait déjà fait parler de lui par le passé notamment grâce au jeu musical Sayonara Wild Hearts. Ici, il s’agit d’un jeu qui questionne le rapport à l’art et à la création, qui adapte le film d’Alain Resnais “L’année dernière à Marienbad” en empruntant les codes du jeu du survival horreur à la Alone in the Dark ou les deux premiers Resident Evil. Mais sous ce vernis le jeu n’est qu’une immmense compilation d’énigmes (comme un professeur Layton torturé et excentrique). Des énigmes partout, enchâssées, dissimulées, ou à l’inverse exposée comme autant d’installations d’une exposition artistique.
Ça a l’air pompeux ? Oui. Ça l’est. Mais aussi et surtout ça n’oublie jamais d’être du jeu video.

Animal Well (PC, Switch, Xbox, PS5) sorti en mai 2024, est le projet d’un seul homme mais il n’est pas du tout passé inaperçu celui-ci. Il s’est même confronté aux énormes productions lors des cérémonies gavées de thunes de fin d’année. Un jeu d’exploration et plateforme vu de côté, dans le genre initié par les vieux Metroid (on dit Metroidvania pour aller vite) mais sans aucun combat. Tout n’est qu’énigmes environnementales, secrets, objets cachés sous plusieurs couches de metajeu. C’est énorme, original et boursouflé. Mais c’est incroyablement impressionnant. Ce jeu est un monstre. Comme FEZ l’était en 2013. Comme Tunic l’a été en 2022.

The Operator (PC/Mac) sorti cet été a l’intelligence de faire les bons choix la hauteur de ses moyens (projet porté par un seul auteur français) tout en se concentrant sur son ambition bien définie : plonger le joueur dans le rôle d’un opérateur du FBI. C’est à dire la personne qui reste dans les bureaux derrière son ordinateur et que les agents sur le terrain appellent pour faire des manipulations sur les images de videosurveillance, des recoupements d’indices dans les bases de données, zoomer sur une plaque d’immatriculation, ce genre de choses finalement très ludiques. Ce qui fonctionne, outre un travail irréprochable sur le son et les doublages, c’est précisément cette adéquation entre le rôle qu’on incarne (celui d’une interface) et justement l’interface qu’on manipule nous-même en tant que joueur. C’est diablement efficace. Le tout dans un contexte de conspiration d’état, à la X-Files.

The Rise of the Golden Idol (PC/Mac, Switch, Xbox, PS5, Mobiles) sorti en octobre 2024, la suite tant attendue du projet letton mochissime et géniallissime qu’était The Case of the Golden Idol, jeu d’enquête où l’on collectait des mots clefs sur des scènes de crime afin d’essayer d’identifier des coupables, des mobiles et un sens à toute cette histoire qui s’étalait sur des décennies de péripéties occultes. La suite reproduit l’exploit du premier, à savoir faire presqu’aussi bien que l’inspiration qu’était Return of the Obra Dinn tout en renouvelant le genre jusqu’à en définir les bases nouvelles. La résolution complexe progresse par petites touches de compréhension qui s’imbriquent dans un level design bâti en temps réel directement dans votre cerveau.

Je ne sais pas combien d’entre vous connaissent déjà combien de jeux de cette liste. Mais dites vous que ceux-là ne sont pas underground du tout. Si on s’intéresse à la production indé ce sont même des jeux très connus. Ce sont des équivalents* Terraforming Mars, Wingspan, Clank ou Marco Polo (= bien connus des spécialistes mais pas du tout du grand public). Pas du tout des Splotter (les jv underground ça existe aussi). Si par exemple vous n’avez jamais entendu parler d’aucuns d’entre eux, que ça vous aide à relativiser.

*Sauf que ces jeux video ont à peu près 1 an. Je ne réussirai pas à trouver autant de jds marquants sortis cette année. Et encore je n’ai cité que les plus marquants, mais j’ai eu bien d’autres coups de coeur tout aussi forts cette année mais de goûts disons plus personnels. Et je ne compte plus si je m’étais autorisé à piocher dans les 5 dernières années… dans les 10 dernières années… :exploding_head:

Donc décidément non, le jeu vidéo n’est pas mort. C’est l’industrie qui est moribonde.
Toute ressemblance avec… blablabla

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La réponse est dans la phrase. Il y a effectivement un raz de marée de sorties un peu fades qui noie les pépites, mais des pépites, il y en a toujours. Mais effectivement, on en trouve moins à la Fnac, faut aller en librairie spé, zieuter des forums dédiés, etc.

Tiens, j’en mets un seul, les CasàBulles, un libraire au top pour mettre en valeur les bons albums du moment.

Pour le jeu vidéo, il a quasi disparu chez moi. En 2024, ptet 8h de Trackmania avec le fiston et la même chose sur un mod Portal 2, et c’est tout.

Quand je serais à la retraite (dans seulement 17 ans au tarif du jour), je m’achèterais un beau PC pour plonger dans Stalker 5 Game of the Year moddé jusqu’à l’os, comme au bon vieux temps.

Edit : j’avais bien noté Jusant, c’est complètement tout à fait ma came.

Chants of Sennaar, démo jouée, achat prévu
Minishoot Adventure, démo jouée, achat prévu
Animal Well, achat prévu
FEZ, acheté, partiellement joué

Sympa, un tel topic…

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Ben disons qu’avec un PC de 2008 et ma ps3, ça va être chaud :slightly_smiling_face:; j’attends encore quelque mois et je devrais changer de PC mais pas sûr que j’achète une nouvelle console; je ne pense pas que je la rentabiliserai…

J’en connais plusieurs mais faut dire que j’ai un bon informateur.
En tout cas ça m’a donné envie d’essayer Animal Well !

Pas certain que ce soit pertinent… je ne suis pas un spécialiste en connaissance minières mais de ce que je suis (notamment les conférences d’Aurore Stéphan), les ressources sont quand même très sévèrement amenuisées et certains sont même normalement amenés à être épuisés dans les 5 années à venir. Alors si les lobbys ne gagnent pas leur combat pour défoncer les fonds marins (et même s’ils gagnent), tout l’électronique risque de coûter bien plus cher.
Certes il y a de la recherche sur des alternatives à certains métaux mais rien ne dit que cela baissera les coûts, sûrement pas d’ailleurs.

Du coup, il serait préférable que tu ne tardes pas trop à renouveler ton PC comme moi. C’est d’ailleurs uniquement pour cette raison que je vais bientôt changer.

Sinon, il y a cette “série” de vidéos qui commence, pour se faire une idée…

Aucun…
Le dernier jeu vidéo qui m’a intéressé c’est jagged alliance 3.
J’ai essayé des jeux similaires en 2024, dont un truc sur la 2GM mais je n’ai pas accroché.
Le prochain dont la sortie m’intéresse c’est CIV VII.

Les jeux de consoles, les jeux de plateforme, tout ce qui est réflexe… je n’ai jamais accroché.

J’ai lâché à partir du 3; déçu par les déséquilibres (ou non suivant le point de vue) des unités guerrières. Je me souviendrai notamment de 2 exemples épiques: un barbare qui encaisse tranquille un missile de croisière et un archer babylonien qui descend mon B17.:triumph:

En même temps, la cohabitation a une époque donnée d’armées de civilisations majeures, l’une avec des arcs, l’autre avec des B52, ça prête à rire… il est peut être normal que l’archer a appris deux trois truc en 2000 ans.
Mais est ce bien grave ?
Ha… mais au fait… c’est un jeu. L’important c’est qu’il soit fun… un archer qui descent un B52, c’est moins absurde qu’un hobbit qui vole un dragon. Au moins, l’archer et le b52 existent !
:wink:

Waou, tu le vends bien là !
Ce film :heart_eyes:

Pas convaincu. On est encore au-dessus de l’avant Covid avec une crise financière bien plus conséquente que sur la dernière décennies.

J’ai trouvé ça frais mais alors vraiment pas amusant. Aucun challenge, répétitif très rapidement. Un game-design qui n’arrive pas à faire illusion passé les premieres. Aucun génie. Heureusement la DA m’a davantage convaincu. Mais qu’est-ce que c’était plat.

Return of the Obra Dinn a été une de mes découvertes 2024 (alors qu’il a déja 5 ans? Mais j’avais bêtement été rebuté par les captures d’écran monochromes lors de sa sortie).
Du coup, je suis un peu à la bourre dans mes coups de coeur, mais ce jeu et Outer Wilds (un autre titre de 2019) ont été mes baffes ludiques de 2024.

Je m’aperçois que ce genre de jeux, assez courts (12h pour Obra Dinn, 15-20h pour Outer Wilds) et avec une proposition ludique assez tranchée et sortant de ma consommation habituelle, sont ceux que je vais finir et qui vont me marquer à long terme.
Alors qu’à côté, je me suis lassé très vite de Baldur’s Gate 3 et Age of Wonder 4, qui me donnaient l’impression d’y jouer en “pilote automatique” sans y prendre de plaisir, alors que ce sont pourtant des jeux très bien foutus et appartenant à des genres (RPGs tour par tour et 4X medfan) que j’adorais quand j’étais plus jeune.

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