KiwiToast dit :Il n'y a que moi qui trouve ça drôle un gars qui s'appelle Nicky Larson et qui comprend pas que les femmes ne veulent pas de lui dans leurs soirées ?
Pour moi, tout est dit. :D
Il faut peut-être aussi garder en mémoire notre histoire.
Durant longtemps l’interdiction de la présence des personnes d’un certain sexe, ou d’une certaine confession dans des lieux publiques ou dans des institutions était une règle imposée arbitrairement.
Comme les limites à ce qu’une femme pouvait faire seule ( sans l’autorisation de son mari).
Ces limites et interdictions ne reposaient sur rien de factuel. Sur rien de concret ni de vérifiable. Elles n’étaient pas là pour protéger ces personnes vis-à-vis de quelque chose de dangereux ou inadapté.
( contrairement par exemple,à ce que l’on peut permettre, ou non par rapport à un critère d’âge avec des mineurs).
Des luttes des revendications ont eu lieux pour changer et faire disparaître ces discriminations liées au sexe. Permettre de vivre ensemble toutes les activités en fonction de ses choix.
C’est de là que découle en partie notre culture de laïcité et de mixité. Notre choix de vivre ensemble sans possibilité d’interdiction officielle , publique, formelle.
Donc il faut comprendre que lorsque des structures ou des groupes revendiquent et formalise la séparation sur des critères physiques ou culturelles etc.
Cela donne une impression de retour en arrière et puisse choquer.
KiwiToast dit :Il n'y a que moi qui trouve ça drôle un gars qui s'appelle Nicky Larson et qui comprend pas que les femmes ne veulent pas de lui dans leurs soirées ?
Pour moi, tout est dit. :D
👍👍👍
Prince-Baron dit :Il faut peut-être aussi garder en mémoire notre histoire.
Durant longtemps l'interdiction de la présence des personnes d'un certain sexe, ou d'une certaine confession dans des lieux publiques ou dans des institutions était une règle imposée arbitrairement.
Comme les limites à ce qu'une femme pouvait faire seule ( sans l'autorisation de son mari).
Ces limites et interdictions ne reposaient sur rien de factuel. Sur rien de concret ni de vérifiable. Elles n'étaient pas là pour protéger ces personnes vis-à-vis de quelque chose de dangereux ou inadapté.
( contrairement par exemple,à ce que l'on peut permettre, ou non par rapport à un critère d'âge avec des mineurs).
Des luttes des revendications ont eu lieux pour changer et faire disparaître ces discriminations liées au sexe. Permettre de vivre ensemble toutes les activités en fonction de ses choix.
C'est de là que découle en partie notre culture de laïcité et de mixité. Notre choix de vivre ensemble sans possibilité d'interdiction officielle , publique, formelle.
Donc il faut comprendre que lorsque des structures ou des groupes revendiquent et formalise la séparation sur des critères physiques ou culturelles etc.
Cela donne une impression de retour en arrière et puisse choquer.
En quoi la liberté de la mixité doit entraver celle de faire une soirée entre filles ou entre mecs ?
il ne faut avoir rien compris à ce que signifie liberté pour imaginer cela !
Si j’entends ton raisonnement nous sommes tombés d’une injonction, la séparation des sexes, à une autre, la mixité, dans nos loisirs !
jmguiche dit :Prince-Baron dit :Il faut peut-être aussi garder en mémoire notre histoire.
Durant longtemps l'interdiction de la présence des personnes d'un certain sexe, ou d'une certaine confession dans des lieux publiques ou dans des institutions était une règle imposée arbitrairement.
Comme les limites à ce qu'une femme pouvait faire seule ( sans l'autorisation de son mari).
Ces limites et interdictions ne reposaient sur rien de factuel. Sur rien de concret ni de vérifiable. Elles n'étaient pas là pour protéger ces personnes vis-à-vis de quelque chose de dangereux ou inadapté.
( contrairement par exemple,à ce que l'on peut permettre, ou non par rapport à un critère d'âge avec des mineurs).
Des luttes des revendications ont eu lieux pour changer et faire disparaître ces discriminations liées au sexe. Permettre de vivre ensemble toutes les activités en fonction de ses choix.
C'est de là que découle en partie notre culture de laïcité et de mixité. Notre choix de vivre ensemble sans possibilité d'interdiction officielle , publique, formelle.
Donc il faut comprendre que lorsque des structures ou des groupes revendiquent et formalise la séparation sur des critères physiques ou culturelles etc.
Cela donne une impression de retour en arrière et puisse choquer.En quoi la liberté de la mixité doit entraver celle de faire une soirée entre filles ou entre mecs ?
il ne faut avoir rien compris à ce que signifie liberté pour imaginer cela !
Si je peux me permettre:
C'est une chose de le réaliser dans le cercle privé (qui ne me choque pas) ou chacun est libre, mais c'est très différent de l'organiser dans un café-jeux, qui est un espace public qui doit le rester, un espace ouvert et convivial, sans restriction, sans exclure.
studiordl dit :jmguiche dit :Prince-Baron dit :Il faut peut-être aussi garder en mémoire notre histoire.
Durant longtemps l'interdiction de la présence des personnes d'un certain sexe, ou d'une certaine confession dans des lieux publiques ou dans des institutions était une règle imposée arbitrairement.
Comme les limites à ce qu'une femme pouvait faire seule ( sans l'autorisation de son mari).
Ces limites et interdictions ne reposaient sur rien de factuel. Sur rien de concret ni de vérifiable. Elles n'étaient pas là pour protéger ces personnes vis-à-vis de quelque chose de dangereux ou inadapté.
( contrairement par exemple,à ce que l'on peut permettre, ou non par rapport à un critère d'âge avec des mineurs).
Des luttes des revendications ont eu lieux pour changer et faire disparaître ces discriminations liées au sexe. Permettre de vivre ensemble toutes les activités en fonction de ses choix.
C'est de là que découle en partie notre culture de laïcité et de mixité. Notre choix de vivre ensemble sans possibilité d'interdiction officielle , publique, formelle.
Donc il faut comprendre que lorsque des structures ou des groupes revendiquent et formalise la séparation sur des critères physiques ou culturelles etc.
Cela donne une impression de retour en arrière et puisse choquer.En quoi la liberté de la mixité doit entraver celle de faire une soirée entre filles ou entre mecs ?
il ne faut avoir rien compris à ce que signifie liberté pour imaginer cela !Si je peux me permettre:
C'est une chose de le réaliser dans le cercle privé (qui ne me choque pas) ou chacun est libre, mais c'est très différent de l'organiser dans un café-jeux, qui est un espace public qui doit le rester, un espace ouvert et convivial, sans restriction, sans exclure.
Si c’est un café jeu.
N’importe qui a le droit de privatiser un espace de ce type pour faire ce qu’il veut le temps d’´une soirée sans qu’une bande de trolls vienne shitstormer.
Personnellement c’est l’exclusion qui me gêne (dans la formulation le: sans homme)
Cela sous entends que parce que tu fais partir d’un groupe donné il est impossible d’accéder a l’évènement.
Réserver un espace public (ponctuellement) à un groupe donné ça ne me dérange pas mais exclure un groupe donné d’un espace publique ça me dérange.
Au final (quant au résultat) c’est bonnet blanc et blanc bonnet mais je trouve que la formulation a son importance
jmguiche dit :studiordl dit :jmguiche dit :Prince-Baron dit :Il faut peut-être aussi garder en mémoire notre histoire.
Durant longtemps l'interdiction de la présence des personnes d'un certain sexe, ou d'une certaine confession dans des lieux publiques ou dans des institutions était une règle imposée arbitrairement.
Comme les limites à ce qu'une femme pouvait faire seule ( sans l'autorisation de son mari).
Ces limites et interdictions ne reposaient sur rien de factuel. Sur rien de concret ni de vérifiable. Elles n'étaient pas là pour protéger ces personnes vis-à-vis de quelque chose de dangereux ou inadapté.
( contrairement par exemple,à ce que l'on peut permettre, ou non par rapport à un critère d'âge avec des mineurs).
Des luttes des revendications ont eu lieux pour changer et faire disparaître ces discriminations liées au sexe. Permettre de vivre ensemble toutes les activités en fonction de ses choix.
C'est de là que découle en partie notre culture de laïcité et de mixité. Notre choix de vivre ensemble sans possibilité d'interdiction officielle , publique, formelle.
Donc il faut comprendre que lorsque des structures ou des groupes revendiquent et formalise la séparation sur des critères physiques ou culturelles etc.
Cela donne une impression de retour en arrière et puisse choquer.En quoi la liberté de la mixité doit entraver celle de faire une soirée entre filles ou entre mecs ?
il ne faut avoir rien compris à ce que signifie liberté pour imaginer cela !Si je peux me permettre:
C'est une chose de le réaliser dans le cercle privé (qui ne me choque pas) ou chacun est libre, mais c'est très différent de l'organiser dans un café-jeux, qui est un espace public qui doit le rester, un espace ouvert et convivial, sans restriction, sans exclure.C’est un café jeu.
N’importe qui a le droit de privatiser un espace de ce type pour faire ce qu’il veut le temps d’´une soirée sans qu’une bande de trolls vienne shitstormer.
Je ne sais pas si tu me mets dans le lot des trolls...mais si c'était une soirée privée à l'intérieur du café -jeux, par définition celle-ci serait restée privée, on ne l'aurait pas su et on ne serai pas en train d'en parler!
Ce n’était même pas un café jeu, mais une ludothèque !
Et ouai, si tu fais parti des gens qui sont intervenus pour que cette soirée n’ai pas lieu, tu a fait, à mon avis, œuvre de troll.
C’est nul, comme je trouve nul tout ce qui est réservé aux femmes, réservé aux hommes, réservé aux blancs, aux noirs… Dans le cas présent, des femmes se sont battues souvent au péril de leur vie pour pouvoir participer à des évènements qui étaient réservés aux hommes et on devrait applaudir l’inverse?? On parle d’inclusivité à toutes les sauces, elle est où l’inclusivité là? Seulement là où ça arrange oui.
Si tu estimes que les hommes avec qui tu joues se comportent mal, bein tu leur dis et tu ne joues pas avec eux, c’est tout…t’as pas à interdire l’entrée d’un truc public aux hommes cisgenre.
Et si tu veux te faire des soirées jeux de société uniquement avec des femmes ou des hommes non cisgenre (comme si tous les hommes cisgenres se comportaient en mâle alpha pffff), tu fais des soirées privées chez toi et voilà.
Le genre de sujet qui m’énerve grandement. Sous pretexte de donner plus de liberté aux femmes, aux minorités etc, on restreint la liberté des autres.
jmguiche dit :Comme je revendique le droit de faire des soirées entre mecs, sans momes ni filles, ( même si je n’utilise pas ce droit je l’ai), je ne comprends pas qu’on puisse s’offusquer que des filles fassent des soirées sans mecs ni momes (ma femme à ce droit et parfois l’utilise en acceptant des invitations de ce type dans un cercle de copines).Quand tu fais une soirée "entre mecs", ton objectif est de rester entre hommes, ou juste d'être avec tes copains sans leurs compagnes ? Pour moi c'est 2 choses bien différentes, dans un cas tu les exclus à cause de leur sexe, dans l'autre tu les exclus à cause de leur statut (de compagne).
Je fais fort heureusement aussi des soirées entre copains, sans leurs compagnes (qui par la force des choses sont des femmes), et si c'est sympa ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de femme, mais parce que les copains ne se comportent pas tout à fait de la même façon quand leur compagne n'est pas dans les parages.
Or dans cette ludothèque on parle d'une exclusion uniquement sur le critère du sexe, donc c'est bien ce qu'on appelle de la discrimination (maintenant je n'irais pas non plus jusqu'à dire que ça me met hors de moi, mais je m'interroge sur l'intérêt de la chose quand on parle d'un jeu de société qui est au contraire censé être rassembleur).
Nicky Larson dit :Peut on penser raisonnablement que ce genre d'initiative est symptomatique d'un échec (un de plus) de notre société ?»Dans l'article:
«L’événement a suscité une telle vague de réactions négatives, et violentes, sur les réseaux sociaux de la part d’hommes, que la ludothèque a décidé d’annuler la soirée.»
******************************
Le concept scientifique de panique morale, forgé en anglais en 1972 par le sociologue Stanley Cohen (en) (« moral panic »), désigne la réaction disproportionnée de certains groupes face à des pratiques culturelles ou personnelles en général minoritaires, jugées « déviantes » ou dangereuses pour la société. En dehors d'un contexte scientifique, on parle aussi en français de croisade morale, de vindicte populaire, de lynchage médiatique ou de cirque médiatique.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Panique_morale
En privé entre personnes qui se connaissent, entre copains on peut bien sur s’organiser des moments sur le thème et avec les personnes que l’on souhaite.
Mais là ou c’est différent et oú cela vient en contradiction avec les luttes qui ont forgées nos choix d’organisation sociale c’est lorsqu’une structure ouverte au publique choisit volontairement d’organiser un évènement avec des critères discriminants qui n’ont pas de fondement autre qu idéologique et communautaire.
Là le critère de recrutement n’a rien à voir avec un groupe privé qui se réuni par affinités relationnelles puisque les gens ne se connaissent pas.
Et historiquement ce type de ségrégation on a connu et vu les résultats.
Regrouper sur un critère de centre d’intérêt ou d’expérience commune cela peut se comprendre.
Mais interdire juste sur le sexe ou autre choix de vie c’est pas un bon moyen d’apprendre à vivre ensemble et à savoir gérer la différence.
Liopotame dit :
mais je m'interroge sur l'intérêt de la chose quand on parle d'un jeu de société qui est au contraire censé être rassembleur).
Sûrement parce que tu n'es pas la cible. Comme dit plus haut, s'il y a une demande, c'est qu'il y a une raison.
J'arrive pas à voir en quoi c'est un problème (excepté le fait que les hommes n'arrivent pas à avoir un comportement "neutre" vis-à-vis des femmes). Y'a plein de soirées jeux, s'il y en a une réservée à certaines personnes, c'est vraiment un problème ?
Si personnes ne vient à ces soirées, elles disparaîtront, s'il y a du monde, on peut raisonnablement se demander pourquoi.
Il y a en France plusieurs enseignes et des dizaines de salles de sport réservés aux femmes.
Et? Scandale tout ça… ?
antonella75 dit :Il y a en France plusieurs enseignes et des dizaines de salles de sport réservés aux femmes.
Et? Scandale tout ça... ?
Et pourquoi cette discrimination ?
Quels critères expliquent ce choix?
Prince-Baron dit :antonella75 dit :Il y a en France plusieurs enseignes et des dizaines de salles de sport réservés aux femmes.
Et? Scandale tout ça... ?Et pourquoi cette discrimination ?
Quels critères expliquent ce choix?
Et les salons de coiffure pour femmes? Discrimination ?
La question c'est ”pourquoi vouloir juger et empêcher les actions des autres?".
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Panique_morale
Blacksad290 dit :jwel_01 dit :Si on pouvait déjà déplacer le sujet dans les douves on gagnerait du temps....Oui complétement d'accord,encore un sujet à polémique stérile;
J'ai une question quand même (ou plusieurs)
Qui est ce qui créer les sujets ? il ya un comité qui se regroupe ? un calendrier à tenir ? un échéancier des débats à l'ordre du jour ?
Tric Trac étant en train d'agoniser, Fraisdeau et moi même avons été dépêché par le staff pour créer des sujet polémique à intervalle régulier.
OU
Je suis tomber sur un sujet qui concerne le jeu de société, j'ai posté le liens donné mon avis et puis basta.
Tric Trac est en train d’agoniser, mais c’est pas une raison pour venir pisser sur sa tombe.
Casimir Morel dit :Nicky Larson dit : [...]il y a à peine 30ans, les femmes devait lutter pour accéder aux mêmes classes que les hommes, se battaient pour obtenir la mixité au sein des classes... (ma mère ayant subi cette discrimination, car elle n'a pas pu faire une école d'ingénieur car c'était une femme, et ce malgré un bac E et un profil d'élève brillante).
Il y a 50 ans plutôt que 30 ans, non ? Et on parle peut-être de l'école militaire, il y avait d'autres écoles.
Celles qui entraient en école d'ingénieurs il y a 30 ans ont la cinquantaine aujourd'hui.
Sinon c'est plus une question de milieu, c'était mal vu pour les femmes de faire des études dans la grande bourgeoisie. Il n'y avait pas cette restriction dans les milieux populaires, de classe moyenne et aristocratiques.
Oui exact, il y a un peu moins de 50ans en effet.
Ma mère est issu d'une famille d'ouvrier donc populaire, et on lui a fait comprendre que ce genre de métier n'était pas fait pour elle et qu'il fallait qu'elle se réoriente. Sa mère ne souhaitant pas qu'elle fasse d'étude il lui resté que son père qui l'a encourager à poursuivre son cursus même si elle à quand même du faire autre chose. Autre chose de plus féminin, mais surtout pour mon grand père de moins couteux.
C'est à l'échelle d'une génération. je veut dire ce n'est pas si vieux. On ne peut pas oublier à cette échelle.