bien moi j’ai rencontré des prof qui travaillait 13 heure par semaine et qui le reste du temps faisait du bridge et j’en connais encore
qui corrigeait des copies ,c’est sur, entre differente competition du jeu sus cité , pendant les voyages en train
qui ne refaisait leur cour que quand le programme l’imposais
bref qui avait la belle vie
plein de prof qui aurait degouté des mec comme victor hugo d’apprendre a lire ou a écrire moi par exemple bref qui avait la belle vie
je sais qu’un nouveau prof ou un maitre auxiliaire a plus de travail qu’un prof qui a 20 ans de boites
il y’ a aussi des profs qui se défonce pour les enfants , en faisant des cour particulier et tout ça
je sais aussi qu’un prof des école a plus de boulot qu’un prof de lycée
je sais que tous les profs ne sont pas des fumistes
mais je sais que les IUFM produit plus de prof bete a concour que de prof reellement motivé, en fait sur mon experience perso, les deux ans ou j’ai fait l’iufm ceux qui ont eu les concours etait les betes en question non ceux qui avait une reelle vocation, m^me si il proclame le contraire
Je pense que les prof de lycée college sont priviligié par rapport a quelqu’un qui travaille en usine,et qu’il gagne plus de 1200 euro par mois
a plus
alain
philippe dit:J'aimerais ici débattre de façon constructive, en évitant les anathèmes croisés, de l'école et de sa place dans la cité.
adel10 dit:xxxx
Tu t'es trompé de sujet, va plutôt au topic vote utile....
Edit suppression d'une trollerie au sujet de l'ortograf
Jusqu’au collége inclus, j’attends de l’école qu’elle permette à un enfant de lire( plus exactement comprendre ce qu’il lit), écrire,compter, apprendre à s’exprimer, et à acquérir les outils pour lui permettre de formuler correctement ses idées et pensées, lui donner des bases sur la vie en société (histoire, géographie et education civique), lui permettre de s’ouvrir à l’extérieur( géographie, éduction artistique et musicale, sport, langues vivantes, langues mortes), des bases scientifiques ;
En faire un “honnête homme” ,au sein d’honnêtes hommes.
J’ose croire que tu plaisantes Adel10 ! Hein ? Allez, rassure moi ! Dis moi que tu ne tombes pas dans le cliché…
Don Lopertuis
Consernant le métier d’enseignant (école, collège, lycée…), j’ai eu l’occasion de lire un ouvrage dont j’ai malheureusement oublié le titre (il y a bien 5 ans de ça) qui évoquait les représentations des futurs enseignants sur leur métier, leurs motivations. L’auteur de cet ouvrage (un sociologue, tjs de mémoire) a bien montré qu’il existait de tout dans ce métier :
- des personnes motivées par les vacances/loisirs
- d’autre engagé, ayant de fortes convictions (ce qui ne veut pas dire bonnes convictions
)
- d’autres par dépis
- d’autre parce qu’ils rêvent de ce métier depuis longtps
…
Partant de là, on peut en partie comprendre pourquoi un tel enseigne comme ceci ou comme cela.
Pour ma part, ma femme est enseignante en cycle 2 (Grand section, CP, CE1) et franchement j’aimerai bien qu’elle se couche plus souvent avant minuit
) mais je concède qu’il y a des profs qui en font peu, et d’autres dans le norme, d’autres qui n’y arrivent pas (et qui se retrouve souvent un peu seul).
Personnellement, je trouve dommage que des gens deviennent enseignant par dépis ou pour le loisir car je trouve ce métier vraiment important. De même je trouve très dommageable que beaucoup d’enseignants qui galèrent (et ce quelqu’en soit les raisons) se retrouvent seul (on est seul face à sa classe en gnl) face aux difficultés qu’ils rencontrent.
Ma vision a moi de l’enseignement “traditionnel” (hors apprentissage qui est un schéma à part) c’est :
- Le primaire pour apprendre les outils d’apprentissage : lire, écrire, compter.
Cela veut dire pour moi qu’un élève de 6e doit savoir faire tout ça.
- Le collège et le lycée pour faire d’enfants des hommes et des femmes intelligents (doués de la fonction mentale d’organisation du réel en pensées comme dit le TLFI) et responsables, des “têtes bien faites dans des corps bien faits”. l’objet est donc pour moi de susciter la curiosité et de donner une culture générale suffisante pour bien appréhender le monde.
- Ensuite on prépare les jeunes adultes au monde du travail.
En cela plusieurs problèmes toujours selon moi et vu de l’extérieur :
Sur le primaire :
1°) Les redoublements en primaire n’existent quasiment plus, ce qui fait que des enfants arrivent en 6e à l’age normal, mais sans maîtriser les “fondamentaux”
2°) A considerer qu’on ait maintenu les redoublements, ré-expliquer quelque chose de la même façon n’est pas forcément le meilleur moyen de les faire comprendre. Ainsi peut-être que des classes spécifiques pour les enfants redoublants (donc qui n’ont pas compris ce qu’on leur expliquait) seraient plus efficaces.
Sur le secondaire :
1°) Même absence de redoublement, même si pour le coup c’est moins important puisque le savoir dispensé est “accessoire”
2°) Le contenu des programme étant essentiellement intellectuel, on dévalorise et on décourage l’orientation future vers des activités manuelles (à la différence de pays comme l’Allemagne par exemple).
Sur l’université :
Le nombre de places dans chaque UFR étant completement décorrelé du marché de l’emploi, on crée des jeunes chômeurs sur-diplômés, ce qui est un énorme gachis humain et financier.
Don Lopertuis dit:J'ose croire que tu plaisantes Adel10 ! Hein ? Allez, rassure moi ! Dis moi que tu ne tombes pas dans le cliché....![]()
Don Lopertuis
quel cliché ?
ce qui ne veut pas dire que tous les enseignant, ne font rien , il y'en a des bons
ce que je voulais dire par contre c'est que l'IUFM ne fabrique plus de vrais prof (m^me si il y' a des exceptions), mais des gens qui cherche juste un boulot, mais je ne les blames pas , parce que j'ai fait pareil,je rassure tous le monde je ne suis pas/plus enseignant
en tous cas je (je dit bien je )cotoie plus de prof dans les clichés que l'inverse, ce qui ne veut pas dire que ce sont des mauvais profs d'ailleurs, juste des profs qui utilise le systeme a leur avantage
voila
a plus
alain
Le primaire pour apprendre les outils d'apprentissage : lire, écrire, compter.
Cela veut dire pour moi qu'un élève de 6e doit savoir faire tout ça.
J'enseigne en CM2. Donc cette question me touche particulièrement car c'est en sortant de ma classe que tout cela doit être acquis. Le problème c'est que Lire, Ecrire, compter cela ne suffit pas si on a pas déjà commencer à exercer son jugement critique. La démarche scientifique, l'éducation civique ou la culture littéraire sont tout aussi importants.
Ce qu ej eveux dire c'est que ce n'est pa ssi simple. Après pour les redoublements : Statistiquement cela ne sert à rien. Le pourcentage de personne squi redoublent et ne rattrapent jamais leur retard (ils restent des élèves faibles) est énorme (de l'ordre de 80% de mémoire).
Ta proposition de classes spécialisées pour les redoublants est intéressantes mais difficile à mettre en pratique car cela demandera un professeur de plus pour combien d'élèves?
De plus lorsque l'enfant est jeune il ets parfois plu simportant de respecter sa classe d'âge que ses capacités. Il y a pas mal d'enfants qui apprennent rapidement à lire, écrire et la base de la numération en CP et dont les parents aimeraient les faire passer en CE1. Or bien souvent ces enfants ne sont pas encore "matures".. ce sont encore de spetits qui se sentent bien là où ils sont en CP ... De même un redoublement est toujours une épreuve psychologique car c'est admettre que l'on est différent, que nos capacités intellectuelles ne fontionnent pas aussi vite que celles de enfants du même âge.. C'est très dur à vivre pour un enfant et cela mène bien souvent à une deuxième année inefficace.
Vieux chat dit:Ta proposition de classes spécialisées pour les redoublants est intéressantes mais difficile à mettre en pratique car cela demandera un professeur de plus pour combien d'élèves?
......
C'est très dur à vivre pour un enfant et cela mène bien souvent à une deuxième année inefficace.
La façon dont j'imaginais ces classes pour redoublants, c'est de rassembler tous les enfants qui n'ont pas le niveau pour passer en classe suivante pour faire avec eux une 2e fois le programme de l'année, mais autrement, avec une autre approche pédagogique qu'ils pourraient mieux appréhender.
Cela pourrait se faire dans la même école, ou en rassemblant les élèves de plusieurs écoles en une seule classe (cela voudrait dire changement d'école pour une année pour certain d'entre eux).
Dans l'absolu, à nombre d'elèves par classe constant, il n'y aurait pas besoin d'enseignant supplémentaire.
En pratique, je pense qu'il faudrait plus de temps par enfant, donc qu'il faudrait réduire le nombre d'elèves dans ces classes de redoublants, ce qui demanderait un peu plus de professeurs des écoles.
Pour revenir au statistiques sur l'interêt d'un redoublement que tu cites, je crois que c'est justement parce qu'ils étaient "mal faits" que les redoublements n'étaient pas efficace.
Je vais me répeter mais si j'explique quelque chose à quelqu'un, qu'il ne comprend pas, qu'il me le dit, et que je ré-explique exactement de la même façon, ça ne marchera pas. Un redoublement dans la même classe, avec le même instit et le même programme, c'est un peu la même chose.
bigsam dit:Vieux chat dit:Ta proposition de classes spécialisées pour les redoublants est intéressantes mais difficile à mettre en pratique car cela demandera un professeur de plus pour combien d'élèves?
......
C'est très dur à vivre pour un enfant et cela mène bien souvent à une deuxième année inefficace.
La façon dont j'imaginais ces classes pour redoublants, c'est de rassembler tous les enfants qui n'ont pas le niveau pour passer en classe suivante pour faire avec eux une 2e fois le programme de l'année, mais autrement, avec une autre approche pédagogique qu'ils pourraient mieux appréhender.
Cela pourrait se faire dans la même école, ou en rassemblant les élèves de plusieurs écoles en une seule classe (cela voudrait dire changement d'école pour une année pour certain d'entre eux).
...
En pratique, je pense qu'il faudrait plus de temps par enfant, donc qu'il faudrait réduire le nombre d'elèves dans ces classes de redoublants, ce qui demanderait un peu plus de professeurs des écoles.
En fait une structure similaire existe déjà, même si elle n'est pas prévu dans ce cadre là.C'est la CLasse d'Intégration Scolaire.
http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page123.htm.
On pourrait facilement imaginer une structure analogue pour les "redoublants" en primaire.
Pour ce qui est des redoublants, je ne pense pas que regrouper ceux qui ont des difficultés soit une bonne solution car ça va revenir à stigmatiser des classes entières.
Dernièrement, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence de Meyrieu (directeur de l’IUFM de Lyon) qui proposait des choses très intéressantes concernant les élèves en difficulté ou redoublant.
L’idée généraleserait de créer des tps d’enseignements spécieux, venant s’ajouter aux cours qu’ils reçoivent déjà. Ces cours ne seraient pas généraux, mais constitueraient plus des renforcements sur les disciplines posant problème.
Ce type d’aménagement existe déjà, mais reste très faible sur le plan quantitatif. Ce n’est pas avec 1 ou 2 heures de plus que les choses vont s’améliorer.
De plus, je continue de penser que les différentes structures proposant de l’accompagnement scolaire devrait être associés à l’Educ Nat. pour justement aider au mieux ces élèves, en proposant une aide adaptée. C’est plus facile d’organiser une aide individualisée pour les structures associatives ou type centre social, mais pour être efficace il convient de créer un partenariat assos, éduc nat.
Enfin pour ce qui est du contenu de l’école primaine : lire, écrire, compter…
Il est clair que c’est important d’apprendre à lire etc. Mais ce n’est pas suffisant. Le sens critique, ce n’est pas quelque chose qu’on introduit uniquement au collège (d’ailleur, ça n’existe pas comme cours, le sens critique n’est pas enseigné, si ce n’est par quelques enseignants qui se sont emparés que la question).
Quand on y regarde de près, les enfants, dès leur plus jeune âge, sont confrontés à de très nombreuses informations (télévision, publicité, internet…) dont les objectifs n’ont rien de vertueux. Faut-il les laisser désarmer face à cela ? Faut-il les laisser le plus longtps possible éloigner de la complexité et de la richesse du monde qui les entoure ? Je ne pense pas. Aussi travailler sur le sens critique, sur le rôle de chacun dans un groupe, une collectivité est essentiel même avec les plus jeunes. Evidemment en fonction de l’âge, des capacités des enfants, ces choses sont à aborder à avec manière et des méthodes adaptées. C’est à mes yeux une erreur que de passer à côté de cela sous prétexte qu’il est important de savoir lire, écrire, compter.
Un des buts de l’école (quelque soit le niveau) ne devrait-il pas simplement d’être de permettre à chaque individu (enfant) de s’adapter au mieux dans le monde qui l’entoure ? Je pense que si. Lire, écrire, compter est essentiel dans une société de l’écrit comme la notre. Mais dans un context de mondialisation des échanges (je ne parle pas d’économie, mais plus de communication) et de massification des média il est tout autant important d’apprendre à s’ouvrir sur le monde à et à décrypter les informations que l’on reçoit.
On ne peut pas être un citoyen (à savoir quelqu’un vivant dans une collectivité et capable de prendre des décisions au sein de cette collectivité) sans comprendre ce qui se passe au sein de la société dans laquelle on vit.
L’école ne peut pas se contenter de faire la même chose qu’au début du XXème siècle, tout simplement parce que le monde est différent et que les attentes envers un citoyen sont très différentes. Sauf si bien sur, on souhaite effectuer un bond en arrière.
En fait lire, écrire, compter ne rend pas “meilleur citoyen” mais plus efficace.
Je me rappellerai toujours ce qu ej’ai entendu un jour à la radio.
C’était à propos du génocide au Rwanda. Un rescapé était interrogé sur un point : comment se fait-il qu’au Rwanda il y ai eut des intellectuels qui aien cautionné ce génocide?
Le rescapé a eut une réplique qui pour moi cerne bien à quoi doit servir l’école : l’intelligence ne rend pas meilleur, elle rend plus efficace.
Et c’est là le noeud du problème. On veut que l’école prépare les élèves à être de bons travailleurs, efficaces dans leur futur travail. Or cela ne fera pas forcément de meilleurs citoyens.
Evidemment qu’il faut les préparer au monde du travail, mais ce n’est pas en faisant l’impasse sur le sens critique que l’on y arrivera. C’est pour cela qu’il y a de la philosophie au lycée.
Le problème c’est que les élèves eux-mêmes sont réfractaires à ce genre d’enseignement. Bien souvent ils veulent juste apprendre ce qu’il y a à savoir pour avoir un métier.
Mais comme le disait une prof d’Eco que j’ai eu : L’école n’est pas là pour vous donner un métier mais pour former des esprits.
On peut résumer cela en disant que l’école travaille pour la société et non pour les sociétés.
Vieux chat dit:En fait lire, écrire, compter ne rend pas "meilleur citoyen" mais plus efficace.
Je me rappellerai toujours ce qu ej'ai entendu un jour à la radio.
C'était à propos du génocide au Rwanda. Un rescapé était interrogé sur un point : comment se fait-il qu'au Rwanda il y ai eut des intellectuels qui aien cautionné ce génocide?
Le rescapé a eut une réplique qui pour moi cerne bien à quoi doit servir l'école : l'intelligence ne rend pas meilleur, elle rend plus efficace.
Oui, sans doute, mais d'u autre côté, il y a une certaine culture qui forme le sens humain : ce que l'on appelle traditionnellement les "humanités". En étudiant des textes grcs et romains portant sur les problèmes politiques de l'époque, tu réfléchis à ta condition de citoyen tout en développant tes aptitudes intellectuelles. Coup double... (et je repioche)
adel10 dit:ce qui ne veut pas dire que tous les enseignant, ne font rien , il y'en a des bons
Je te suis bien là-dessus, mais la façon dont tu l'exprimais laissait penser que les enseignants qui font correctement leur job constituent une exception
l'IUFM ne fabrique plus de vrais prof (m^me si il y' a des exceptions), mais des gens qui cherche juste un boulot, mais je ne les blames pas , parce que j'ai fait pareil
L'IUFM n'a jamais fabriqué de vrais profs, d'ailleurs j'aurais moi-même du mal à savoir ce que c'est qu'un véritable prof tant les pratique diffèrent d'un inidividu à l'autre, d'une classe à l'autre.
Soyons réalistes, je suis passé à l'IUFM et je ne pense pas qu'on y apprenne à être prof. Tout au plus à s'organiser, mais guère plus. Le métier, c'est sur le tas qu'on l'apprend, auprès des gamins eux-mêmes : ils constituent le meilleur jury possible, mais impitoyable !
en tous cas je (je dit bien je )cotoie plus de prof dans les clichés que l'inverse, ce qui ne veut pas dire que ce sont des mauvais profs d'ailleurs, juste des profs qui utilise le systeme a leur avantage
Je le comprends, j'ai également cette impression parfois avec certains collègues - ça me fait un peu mal de le reconnaître -. Mais quand je vois tous les autres qui se défoncent pour les gamins (bon pas en vacances, faut pas exagérer non plus !
Don Lopertuis
Je croyais que ce débat aavait eu lieu dans les écoles, collèges et lycées de France ?
http://www.debatnational.education.fr/index.php?rid=87
Je n’ai pas lu la synthèse, mais il doit y avoir des réponses là dedans.
Pour ma part, je trouve la question trop compliquée pour y répondre maintenant parce que là, j’ai surtout envie de dormir ![]()
J’ai vu je ne sais plus où que la réussite d’un élève devait venir à 33% des parents, à 33% de l’école et 33% de l’élève lui même (on va me laisser tranquille avec les arrondis, hein). C’est évidemment assez grossier, puisque ça va évoluer avec l’âge de l’enfant… Dans le supérieur par exemple, on peut espérer 10% des parents, 33% de l’école et 57% de l’élève, dans le primaire plus des parents…
Effectivement j’ai l’impression que les parents comme les élèves ont de plus en plus tendance à renier leur part, comme l’indiquait Greuh au début. Mais l’école ne peut pas tout faire (surtout avec des budgets en baisse et une organisation un peu figée et surrannée, même si le budget de l’Education Nationale en France reste relativement élevé par rapport au PIB), surtout face à une société de plus en plus hétérogène et difficile à gérer. C’est peut être aussi dû en partie au manque d’éducation des parents (en particulier, la révolution qu’a représenté la prise de conscience de l’égalité homme/femme n’a peut être pas été suffisamment bien gérée).
Personnellement, j’enseigne dans le supérieur, en DUT, et je suis désemparé devant des étudiants de 18 ans totalement immatures, inconscients de la chance qu’ils ont de recevoir une formation professionnelle complète, profitent à fond du système (certains ne font acte de présence que parce que leur bourse d’études est en jeu et au final empêchent les autres de travailler !), se découragent à la moindre difficulté, attendent des profs qu’ils fassent des cours qui s’apprennent tout seuls sans avoir besoin de les écouter, viennent se plaindre quand ils ont un cours de trop par rapport à l’autre groupe (si encore c’était pour réclamer que l’autre groupe rattrape les heures injustement manquées…), j’en passe et des meilleures.
Ça peut parfois s’expliquer par des erreurs d’orientation (on dirait que beaucoup considèrent l’informatique comme une “planque” où c’est pas grave d’avoir des lacunes en maths ou de faire l’impasse sur une autre matière, et tombent de haut aux premiers cours d’introduction à l’algorithmique), mais quand ça concerne une majorité d’étudiants, ça en devient inquiétant et déclenche une véritable spirale vicieuse où les étudiants découragent les enseignants (d’autant que dans le supérieur, l’enseignement ne vient qu’en second après la recherche scientifique dans leur vocation) qui découragent plus encore les étudiants…
Par rapport à ce que tu viens de dire scand1sk concernant les étudiants qui ne savent pas ce qu’ils font là, qui sont immatures, je pense que le système scolaire y est pour beaucoup.
La question de l’orientation est importante, hors, à ce niveau là, rien (ou presque rien) n’est fait. On est dans un système qui oriente pas l’exclusion. De plus, les élèves n’ont souvent pas grand chose à dire et se contente donc de suivre le mouvement.
Arrive le BAC et le moment où il faut choisir. On passe d’un parcours unique (ou presque) à une multitude de choix, d’options… J’ai souvenir, en terminal, d’avoir rencontré 1 fois le conseiller d’orientation alors qu’il fallait choisir pour son avenir. Ca ne m’étonne donc pas que nombreux sont ceux qui se retrouvent à faire des études qui ne les intéressent guère.
De plus, à l’école, on n’apprend généralement pas à penser par soi-même, mais bien à apprendre par coeur, ou à appliquer des formules toutes faites. Je caricature certainement un peu, mais on ne peut pas nier que la part laisser à la libre-critique, à la réflexion est très minoritaire voir inexistante dans certains parcours.
Maintenant, pour ce qui est de la question du rôle de l’école, je tiens à dire que je trouve particulièrement dommage la manière dont cette question est traitée à l’heure actuelle.
Tout d’abord, le débat mené dans les écoles, collèges… n’a pas servi à grand chose, car il s’agissait à mes yeux plus d’une collecte de doléance dans un 1er temps puis le ministère à poser ses solutions.
Ensuite, ce qui me déçoit encore plus, ce sont les faux-débats abordées depuis 1 an concernant l’école, à savoir :
- méthode BaBA vs méthode globale
- la carte scolaire.
Le 1er débat, est un débat technique, qui ne regarde en rien le politique. Comment préférer une méthode, alors même qu’on n’est pas enseignant et qu’on a aucune expérience en la matière (à moins que les Fillion et De Robien se soient mis à enseigner entre tps). De plus, ça fait longtemps qu’une grande majorité des enseignants pratiquent les 2 méthodes, en même tps.
Mais bon, c’est sans doute plus facile de faire porter la faute sur les enseignants plutot que d’interroger un système tout entier.
Le 2nd débat ne sert pas à grand chose. Une fois qu’on a dit que quelque uns profitent du système (comme partout en France et clairement c’est laid) et que la répartition des élèves et donc le regroupement des élèves en difficulté est liées à l’urbanisation, on ne peut guère aller plus loin. Sauf qu’en libéralisant le système on s’expose à plus d’abus. Sans doute peut-on en réaménageant la carte scolaire corrigé quelques petites choses, mais là encore on esquive les questions essentielles :
A QUOI SERT L’ECOLE ?
QUELLE FORMATION POUR LES ENSEIGNANTS ?
LA DEMOCRATISATION DE LA REUSSITE SCOLAIRE ?
Ce qui est le plus inquiétant, c’est que les 2 candidats ayant le plus de chance de se faire élir (Royal, Sarkozy) et beaucoup d’autres, ne vont pas très loin dans leur réflexion/proposition sur l’école et c’est bien dommage. Sans doute un thème beaucoup trop sensible pour ces gens qui comme on l’entend partout sont courageux. ![]()