la tete au carré sur france inter - drogué des jeux video

Entilzar tu es un poil trop véhément, ça nuit à ton argumentaire. Je sais pourquoi tu l’es, moi aussi ça me casse un peu les co… cette nouvelle chasse aux sorcières, d’où mon post :

le poney dit:
On a dit ça de la télé à une époque puis des jeux de rôle puis des jeux vidéos puis du téléphone puis des réseaux sociaux virtuels etc… etc… il y aura toujours des vecteurs, le souci c’est qu’ils sont de plus en plus puissants.

De la même façon qu’on stigmatisait les jeux de rôle (pressage de cerveau, satanisme, etc…), on a le droit à des reportage TF1 sur les dangers des jeux vidéos.

J’ai adhéré à une partie de ton discours (notamment sur l’alcool !) mais également à celui de Mme K qui veut te dire que justement, ici, l’interlocuteur va un peu plus loin qu’un discours TF1. Bref ne dressons pas des bilans noirs ou blancs du net, c’est forcément gris.

Maintenant, avant d’appeler l’inquisition pour brûler les joueurs de MMORPG, j’aurai aimé qu’on balance un grand coup de pied au cul de ces parents qui laissent jouer leurs gamins de 10/12 ans à GTA (jeu que j’adoooore pourtant en tant qu’adulte) ou à un jeu plus de 2 heures ! Les parents sont souvent déresponsabilisés de ces excès alors qu’on constate souvent une absence de contrôle de leur part. C’est la faute du jeu et pas la faute de l’encadrement… Je ne suis pas d’accord.

Je reste persuadé que le gamin qui ne va même plus pisser pour jouer à Wow, est le même qui était avec un paquet de chips devant sa télé à 2 heures du mat’ la veille de classe, le même qui allait faire un foot plutôt que de faire ses devoirs… le vecteur, toujours le vecteur.

Les ados sont accros à Facebook ou à Msn mais pas au net (demandez leur de passer 1 h sur wikipedia pour y lire autre chose que des résumés de “plus belle la vie”…).

Encore une fois, le vecteur est plus puissant qu’avant, ça amène donc des excès plus visibles, mais niveau désociabilisation ce n’est en rien comparable devant la puissance de la drogue ou de l’alcool !

le poney dit: Les ados sont accros à Facebook ou à Msn mais pas au net (demandez leur de passer 1 h sur wikipedia pour y lire autre chose que des résumés de "plus belle la vie"...).


faux.
-les lycées sont numérisés et les élèves retrouvent leur agenda, les infos sur les cours, les emplois du temps, les documents administratifs, leur suivi de notes, sur internet.
pour certains collèges et certains clubs sportifs, c'est d'ailleurs la même chose : les sites remplacent les panneaux d'affichage et de façon bien plus efficace, amha.
-en fait, la première chose qu'ils font, lorsqu'ils ont une recherche à faire, c'est de se connecter.
le problème est justement de les faire aller un peu plus loin que Wikipédia et de les inciter à exercer leur esprit critique et logique, là comme ailleurs; mais ça marche pas si mal.
d'ailleurs, quelques fois la recherche aboutit aussi à une référence bibliographique disponible en bibliothèque.
-En outre, que ce soit pour la musique ou les vidéos, ils ont aussi une grande curiosité et le net est bien évidement leur outil privilègié d'accès.

mais je ne dirai pas qu'ils sont "accros" au net, c'est simplement que leur génération grandit avec ces facilités-là de communication. ce serait d'ailleurs dommage de ne pas apprendre à les maîtriser.
Entilzar dit:
Joue trop pendant des années, et il ne se passera rien.


Syndrôme du métacarpien pour moi.
Kouynemum dit:
le poney dit: Les ados sont accros à Facebook ou à Msn mais pas au net (demandez leur de passer 1 h sur wikipedia pour y lire autre chose que des résumés de "plus belle la vie"...).

faux.
-les lycées sont numérisés et les élèves retrouvent leur agenda, les infos sur les cours, les emplois du temps, les documents administratifs, leur suivi de notes, sur internet.
pour certains collèges et certains clubs sportifs, c'est d'ailleurs la même chose : les sites remplacent les panneaux d'affichage et de façon bien plus efficace, amha.

là tu me parles de l'offre et je ne suis pas convaincu que la demande soit aussi forte chez les ados ou plutôt qu'ils y passent un temps énorme. Mais je t'accorde bien volontiers qu'ils vont jeter un oeil sur les devoirs du lendemain ou l'horaire du club de tennis.

Kouynemum dit:
-en fait, la première chose qu'ils font, lorsqu'ils ont une recherche à faire, c'est de se connecter.
le problème est justement de les faire aller un peu plus loin que Wikipédia et de les inciter à exercer leur esprit critique et logique, là comme ailleurs; mais ça marche pas si mal.
d'ailleurs, quelques fois la recherche aboutit aussi à une référence bibliographique disponible en bibliothèque.

ce que tu dis est très vrai et s'applique aussi aux adultes qui sont parfois terriblement passifs devant une information.
Kouynemum dit:
mais je ne dirai pas qu'ils sont "accros" au net, c'est simplement que leur génération grandit avec ces facilités-là de communication. ce serait d'ailleurs dommage de ne pas apprendre à les maîtriser.

100 % d'accord, ils ont la chance d'avoir un outil bien plus intéressant qu'à notre époque avec la télé.
Entilzar dit:
Joue trop pendant des années, et il ne se passera rien.

J'ai comme un doute que cette affirmation soit vérifiée. En l'occurrence quand on dit "trop" c'est qu'il y a excès et donc conséquence. Alors effectivement du point de vue ponctuel un petit excès n'entraînera qu'une conséquence négligeable, mais là on parle d'un phénomène répété pendant des années (et comme on est dans le cadre d'un "trop" je doute que le contrôle du phénomène s'améliore avec le temps).
Ces excès se font forcément au détriment d'autre chose, sinon il ne jouerait pas trop mais seulement ce qu'il peut se permettre, et je ne vois pas comment cette répétition au fil des années n'auraient pas de conséquences sur la vie de la personne.
Entilzar dit:
Mes journées font 24h, comme les tiennes. S'il peut jouer 16h par jour, c'est qu'il est étudiant (plein de vacances, peu de cours) ou chômeur, généralement célibataire. Pas de désintéressement pro/familial.

Là j'ai du mal à le croire... Alors comme ça il y a des catégories de personnes (les étudiants notamment) qui peuvent se permettre de jouer 16h par jour et ça n'a aucune conséquence, c'est normal pour eux? Et en plus les étudiants ont "pleins de vacances" et surtout "peu de cours"?!?!?!? :)
Et j'imagine aussi que les étudiants n'ont pas à travailler en dehors des cours et qu'ils n'ont pas à étudier... c'est tellement facile les études supérieures, il suffit de faire acte de présence.
Bon en jouant 16h par jour et en dormant ne serait-ce que 5h il nous reste 3h dans la journée. Déjà pour être "socialisé" ne serait-ce qu'avec sa famille ça me semble un peu court... mais bon supposons que ses parents trouve normal de le voir en coup de vent, que ses amis trouvent normal de jamais le voir sortir de chez lui (ou de la salle info de sa fac) et que cette personne est donc socialisée. Ce que j'en dis c'est que cette personne n'est "étudiant" que de nom et que dans les faits il ne suit pas ses cours et n'aura pas son année. Niveau conséquence c'est déjà pas mal, et si le phénomène dure je n'en parle pas.
Je ne vais pas détailler le cas du chômeur cité plus haut, le pauvre... Genre il joue 16h par jour et va trouver un travail... uh uh uh!
Tiens au passage, l'étudiant sus-cité qui ne saurait s'arrêter de jouer 16h par jour, ne serait-il pas un futur chômeur/sans emploi jouant 16h par jour en puissance? Si c'est pas une conséquence ça! (finalement j'en ai parlé)
Entilzar dit:
- Ça commence mal : le Psy qui commence par dire qu'il n'y a addiction que si l'on veut arrêter mais que l'on ne peut pas tout seul. Magnifique : tous les fumeurs qui sont accrocs et ne veulent pas s'arrêter ne sont donc pas Addict. Alors là, bravo !

Je dirai que, techniquement parlant, à partir du moment où la personne ne veut pas arrêter de fumer il n'a pas de problème, même si dans les faits on sait qu'il renforce son addiction dans le même temps.
Si un fumeur arrête du jour au lendemain (sans résistance) on peut dire qu'il n'était pas accroc, puisqu'il a suffit qu'il choisisse de le faire. Bien entendu ce genre de personne doivent être plutôt rares statistiquement parlant (s'il y en a) n'empêche que quelque part ça doit être vrai qu'on ne peut pas obligatoirement "accuser" quelqu'un d'être accroc à quelque chose avant qu'il ait choisit et essayé de diminuer/arrêter sa consommation sans succès.
Enfin bon, la définition de l'addiction faîte par le psy semble assez raisonnable et je ne suis pas sûr qu'il faille s'emporter contre celle-ci outre mesure.
Entilzar dit:
* Alors non, la solitude est une cause, pas une conséquence.

Que la solitude puisse être une cause je n'en disconviendrai pas, et dans ce cas on peut même estimer qu'effectivement avoir des contacts par le biais d'un jeu est probablement un mieux.
Maintenant je ne vois pas pourquoi la solitude ne pourrait pas être la conséquence d'une potentielle addiction aux jeux vidéos, comme n'importe quelle addiction d'ailleurs. La personne du cas précédent (dont la solitude est la cause de sa grande pratique du jeu) est seule au sein même de sa famille, et bien de la même façon une personne jouant dans la cadre de l'excès à un jeu peut être seule même si le jeu en question a une dimension sociale. En effet il ne semble pas impossible que la personne puisse être globalement détachée de ce qui n'est pas dans le jeu.
Entilzar dit:
N'importe quel joueur sait que le Jeu n'est pas la Réalité, depuis toujours.


Qu'on ne me dise pas que quiconque ignore les méfaits de la cigarette, de l'alcool ou des drogues et ce depuis longtemps... Et pourtant on trouve encore et toujours des consommateurs excessifs de tout ça. Évidement "on sait que" et pourtant certains tombent dedans.

En fait la différence entre toi et le psy de l'émission c'est que tu parle de n'importe quel joueur alors que lui parle de certains joueurs. Quand on parle des dangers de l'alcool et des alcooliques on n'accuse pas tout les consommateurs d'alcool d'être des alcooliques, et effectivement parmi tout ces gens la majorité savent garder certaines limites, n'empêche que c'est pas plus mal de parler des dangers quand même.

Pour finir je trouve que ce genre d'émission a son utilité. D'une part parce que justement, contrairement à d'autres émissions à tendance sensationnalistes, le ton adopté est plutôt raisonnable et qu'il ne semble pas question de mettre tout le monde dans le même panier ou tout simplement de critiquer l'activité en elle même. D'autre part je pense que même si le phénomène n'est pas encore très important il est justement temps d'en parler... Si ça se trouve il n'évoluera jamais et tu as peut-être raison Entilzar, mais supposons que justement ça puisse empirer : autant avoir l'occasion de prendre ses précautions plutôt que se dire dans quelques années "mais pourquoi on a rien dit?". Enfin je ne pense pas que ce genre d'émission puisse vraiment provoquer un phénomène de diabolisation. Les jeunes adultes actuels, ceux susceptibles d'avoir de jeunes enfants ou susceptibles d'en avoir, sont issus de la génération qui a connu le boum des jeux vidéos et beaucoup les pratiquent encore, il y a donc peu de chance qu'ils commettent l'erreur de généraliser.
Elender dit:
Entilzar dit:
Joue trop pendant des années, et il ne se passera rien.

J'ai comme un doute que cette affirmation soit vérifiée. En l'occurrence quand on dit "trop" c'est qu'il y a excès et donc conséquence. Alors effectivement du point de vue ponctuel un petit excès n'entraînera qu'une conséquence négligeable, mais là on parle d'un phénomène répété pendant des années (et comme on est dans le cadre d'un "trop" je doute que le contrôle du phénomène s'améliore avec le temps).
Déjà, le "trop" me fait rire. C'est quoi, trop ? Pour une mère qui se plaint que son fils passe "trop" de temps devant le PC, cette durée ne sera pas la même que pour un geek qui admet qu'il joue trop. Donc déjà rien que là, il y a un souci car cette définition est subjective.
Ces excès se font forcément au détriment d'autre chose, sinon il ne jouerait pas trop mais seulement ce qu'il peut se permettre, et je ne vois pas comment cette répétition au fil des années n'auraient pas de conséquences sur la vie de la personne.
Oui et non. Il est clair que tu es monomaniaque, tu passes à côté de toutes un tas d'autres choses de la vie. Est-ce pour autant néfaste et à prohiber ? Si oui, volons au secours de tous ces gens qui pensent, rêvent et vivent (au hasard) musique, football, politique, religion.
Entilzar dit:
Mes journées font 24h, comme les tiennes. S'il peut jouer 16h par jour, c'est qu'il est étudiant (plein de vacances, peu de cours) ou chômeur, généralement célibataire. Pas de désintéressement pro/familial.

Là j'ai du mal à le croire... Alors comme ça il y a des catégories de personnes (les étudiants notamment) qui peuvent se permettre de jouer 16h par jour et ça n'a aucune conséquence, c'est normal pour eux? Et en plus les étudiants ont "pleins de vacances" et surtout "peu de cours"?!?!?!? :)
Et j'imagine aussi que les étudiants n'ont pas à travailler en dehors des cours et qu'ils n'ont pas à étudier... c'est tellement facile les études supérieures, il suffit de faire acte de présence.
Clairement. En ne faisant qu'acte de présence, et en ouvrant mes cours uniquement une semaine avant les partiels, j'ai fini à Bac+8, et pourtant le volume en Math Info, c'est autre chose que Psycho.
Je te parle bien des étudiants à la Fac là, pas de ceux qui font Prépa MP pour intégrer Normale Sup ou l'X. Mon ex l'a fait, elle n'avait le temps de rien faire. A ce propos, elle pensait, rêvait et vivait Maths et Physique. Une addict ?

Bon en jouant 16h par jour et en dormant ne serait-ce que 5h il nous reste 3h dans la journée. Déjà pour être "socialisé" ne serait-ce qu'avec sa famille ça me semble un peu court... mais bon supposons que ses parents trouve normal de le voir en coup de vent, que ses amis trouvent normal de jamais le voir sortir de chez lui (ou de la salle info de sa fac) et que cette personne est donc socialisée. Ce que j'en dis c'est que cette personne n'est "étudiant" que de nom et que dans les faits il ne suit pas ses cours et n'aura pas son année. Niveau conséquence c'est déjà pas mal, et si le phénomène dure je n'en parle pas.
Des gens qui vivaient en Salle Info, je peux te dire que j'en ai connus. Certains n'ont pas eu leur année, certes. Mais le problème était ailleurs : ça ne les intéressait pas, et donc ils faisaient autre chose pour meubler. Toujours le rapport cause/conséquence à ne pas inverser :)
Je ne vais pas détailler le cas du chômeur cité plus haut, le pauvre... Genre il joue 16h par jour et va trouver un travail... uh uh uh!
Mais nom de Zeus, qu'est ce qui te dit que le chômeur VEUT retrouver un boulot dans l'immédiat ? :D
Ceux que j'ai connus qui jouaient du matin au soir et du soir au matin n'avaient pas franchement envie d'en retrouver un. Ils s'accordaient un certain laps de temps à profiter de ce chômage, avant effectivement de refaire des démarches.

Tiens au passage, l'étudiant sus-cité qui ne saurait s'arrêter de jouer 16h par jour, ne serait-il pas un futur chômeur/sans emploi jouant 16h par jour en puissance? Si c'est pas une conséquence ça! (finalement j'en ai parlé)
Non, d'une part parce qu'il peut avoir son année, d'autre part parce que lorsqu'elle est terminée, il va se ré-orienter vers un truc qu'il apprécie davantage.
J'ajoute également que dans le lot de gros joueurs, il y a ceux qui jouent du boulot. Des Rangs 14 PvP sur WoW à l'époque où il fallait être limite connecté 24h/24, j'en ai connus aussi. C'était des Administrateurs Réseaux qui jouaient sur leur temps de travail (Admin réseau, quand le réseau tourne bien, c'est connu pour être une bonne planque) :D

Entilzar dit:
- Ça commence mal : le Psy qui commence par dire qu'il n'y a addiction que si l'on veut arrêter mais que l'on ne peut pas tout seul. Magnifique : tous les fumeurs qui sont accrocs et ne veulent pas s'arrêter ne sont donc pas Addict. Alors là, bravo !

Je dirai que, techniquement parlant, à partir du moment où la personne ne veut pas arrêter de fumer il n'a pas de problème, même si dans les faits on sait qu'il renforce son addiction dans le même temps.
Si, il y a un problème. Parce qu'à partir du moment où tu es accro, il devient très difficile de vouloir arrêter. Ton corps demande la substance, tu VEUX ta dose. Donc non, tu ne veux pas arrêter. Et pourtant, tu es carrément intoxiqué.
Si un fumeur arrête du jour au lendemain (sans résistance) on peut dire qu'il n'était pas accroc, puisqu'il a suffit qu'il choisisse de le faire. Bien entendu ce genre de personne doivent être plutôt rares statistiquement parlant (s'il y en a) n'empêche que quelque part ça doit être vrai qu'on ne peut pas obligatoirement "accuser" quelqu'un d'être accroc à quelque chose avant qu'il ait choisit et essayé de diminuer/arrêter sa consommation sans succès.
Il suffit qu'il choisisse... Mais pourquoi ne choisit il pas d'arrêter, alors ? Parce qu'il prend du plaisir à avoir sa dose quotidienne, symptôme même de la drogue :D
Enfin bon, la définition de l'addiction faîte par le psy semble assez raisonnable et je ne suis pas sûr qu'il faille s'emporter contre celle-ci outre mesure.
Outre mesure, non, mais contestable, oui.
Entilzar dit:
* Alors non, la solitude est une cause, pas une conséquence.

Que la solitude puisse être une cause je n'en disconviendrai pas, et dans ce cas on peut même estimer qu'effectivement avoir des contacts par le biais d'un jeu est probablement un mieux.
Maintenant je ne vois pas pourquoi la solitude ne pourrait pas être la conséquence d'une potentielle addiction aux jeux vidéos, comme n'importe quelle addiction d'ailleurs. La personne du cas précédent (dont la solitude est la cause de sa grande pratique du jeu) est seule au sein même de sa famille, et bien de la même façon une personne jouant dans la cadre de l'excès à un jeu peut être seule même si le jeu en question a une dimension sociale. En effet il ne semble pas impossible que la personne puisse être globalement détachée de ce qui n'est pas dans le jeu.
Euh, non. La solitude, c'est le sentiment de se sentir seul. Quand tu joues, et que tu y prends du plaisir, que tu côtoies d'autres joueurs, que tu parles/chat avec des gens toute la journée, tu ne te sens pas seul.
Il y a confusion entre solitude et isolement, là. Et une personne isolée ira chercher de quoi casser cet isolement là ou elle pourra. Pour un fan de JV, ce sera dans les MMO, comme un fan de foot ira dans un club de foot.
Toujours cause/conséquence à garder dans le bon ordre :)

Entilzar dit:
N'importe quel joueur sait que le Jeu n'est pas la Réalité, depuis toujours.

Qu'on ne me dise pas que quiconque ignore les méfaits de la cigarette, de l'alcool ou des drogues et ce depuis longtemps... Et pourtant on trouve encore et toujours des consommateurs excessifs de tout ça. Évidement "on sait que" et pourtant certains tombent dedans.
Cigarettes, alcool et drogues sont des substances qui sont apportées à l'organisme, et qui créent un phénomène de dépendance et d'accoutumance.
Pas les JV. Et c'est pourquoi je réfute ce parallèle qui est fait.

En fait la différence entre toi et le psy de l'émission c'est que tu parle de n'importe quel joueur alors que lui parle de certains joueurs. Quand on parle des dangers de l'alcool et des alcooliques on n'accuse pas tout les consommateurs d'alcool d'être des alcooliques, et effectivement parmi tout ces gens la majorité savent garder certaines limites, n'empêche que c'est pas plus mal de parler des dangers quand même.
Les dangers de l'alcool apparaissent très très rapidement : un verre ou deux suffisent à amoindrir les réflexes et peuvent donc être la source d'accidents de la route.
Pas les JV. Et c'est pourquoi je réfute ce parallèle qui est fait (bis) :)

Pour finir je trouve que ce genre d'émission a son utilité. D'une part parce que justement, contrairement à d'autres émissions à tendance sensationnalistes, le ton adopté est plutôt raisonnable et qu'il ne semble pas question de mettre tout le monde dans le même panier ou tout simplement de critiquer l'activité en elle même. D'autre part je pense que même si le phénomène n'est pas encore très important il est justement temps d'en parler... Si ça se trouve il n'évoluera jamais et tu as peut-être raison Entilzar, mais supposons que justement ça puisse empirer : autant avoir l'occasion de prendre ses précautions plutôt que se dire dans quelques années "mais pourquoi on a rien dit?". Enfin je ne pense pas que ce genre d'émission puisse vraiment provoquer un phénomène de diabolisation. Les jeunes adultes actuels, ceux susceptibles d'avoir de jeunes enfants ou susceptibles d'en avoir, sont issus de la génération qui a connu le boum des jeux vidéos et beaucoup les pratiquent encore, il y a donc peu de chance qu'ils commettent l'erreur de généraliser.
Non, parce que, comme je l'ai déjà dit, le fait d'en parler jette un regard péjoratif sur cette activité. Et c'est tous les joueurs de JV qui vont maintenant pâtir de cette réputation de no-life addict accro drogué qui va leur coller à la peau dès qu'ils vont dire qu'ils jouent à un MMORPG.
Sais-tu que l'on peut mourir s'il boit trop d'eau ? Article
ici. En fait on pour autant un sujet de société ? Des débats à la télé et à la radio ? Des articles de journaux ? Non, parce que, je cite :
"Nous avons affaire ici à des cas isolés", explique Richard Niddam, médecin à Paris. "On ne meurt pas en buvant de grosses quantités d'eau." Les risques de succomber à un excès d'eau paraissent infimes. "Ces personnes présentent un exceptionnel cas d'hyperhydratation ayant conduit au décès par œdèmes cérébral et pulmonaire", ajoute-t-il.
Risques infimes, cas isolés. C'est exactement la situation de cette pseudo-addiction aux JV. Alors j'aimerais autant qu'on la traite de la même manière que les morts par ingestion excessive d'eau :)
Je maintiens donc : on assiste à la même fronde anti-MMO qu'à l'époque anti-JV (souvenez-vous de ce "documentaire" pathétique sur M6 où un jeune ado a les mains qui tremblent d'avoir trop joué :bonnetpouic:) ou anti-JdR (tous des satanistes ou jeunes suicidaires).

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Entilzar dit:Déjà, le "trop" me fait rire. C'est quoi, trop ?

C'est un peu abusé de me sortir que ce "trop" te fait rire alors que je commente l'un de tes arguments, c'est quand même toi qui a écrit que trop jouer n'avait pas de conséquences, même si tu as repris ce "trop" des paroles d'un autre tu l'as utilisé de même... autant dire à ce moment là qu'il te faisait rire.
Ensuite il est vrai que son interprétation est un minimum subjective (m'enfin avec cet argument on va avoir du mal à discuter de beaucoup de chose) mais dans le cadre de la discussion il me semblait assez raisonnable de considérer que ce "trop" était susceptible d'entraîner des conséquences malgré tout.
Entilzar dit:
Oui et non. Il est clair que tu es monomaniaque, tu passes à côté de toutes un tas d'autres choses de la vie. Est-ce pour autant néfaste et à prohiber ? Si oui, volons au secours de tous ces gens qui pensent, rêvent et vivent (au hasard) musique, football, politique, religion.

Je suis monomaniaque? enfin peut-être je sais pas trop :)
Ceci dit il est probable que quiconque passe à côté de pleins de choses qui pourraient lui être agréable malgré tout... Ceci dit ça ne gâchera pas obligatoirement sa vie, ou du moins une partie, pour autant. Et sinon effectivement je pense que n'importe quelle activité effectuée avec excès est susceptible de produire un état d'addiction avec de potentielles conséquences, même celles que tu cites.
Entilzar dit:Clairement. En ne faisant qu'acte de présence, et en ouvrant mes cours uniquement une semaine avant les partiels, j'ai fini à Bac+8

On doit interpréter "acte de présence" différemment en l'occurrence. Là tu as fait plus qu'acte de présence si tu avais les moyens d'ouvrir des cours, ça implique que tu les as suivis ces cours. J'estimerai que ça t'as peut-être bien pris plus que 2h par jour, mais bon il est vrai que je ne peux rien affirmer.
Personnellement j'aurai beaucoup de mal à croire que quelqu'un puisse jouer 16h par jour et faire des études réussies. Quelqu'un d'un minimum doué peut effectivement se contenter de suivre les cours sans faire beaucoup plus d'effort et réussir mais rien que ça cadre mal avec tant à consacrer au jeu.
Il est vrai que 16h est un chiffre choisi selon je ne sais quel critère, mais en tout cas c'est clair que ce temps entre tout à fait dans le cadre d'un excès caractérisé de mon point de vue.
Entilzar dit:Des gens qui vivaient en Salle Info, je peux te dire que j'en ai connus. Certains n'ont pas eu leur année, certes. Mais le problème était ailleurs : ça ne les intéressait pas, et donc ils faisaient autre chose pour meubler.

Si ça se trouve c'est moi que tu as connu :)
Et pourtant j'en ai pas vu tant que ça d'autres. Je devais faire concurrence avec l'admin réseau niveau présence dans la salle (c'est vrai que c'est pas mal comme planque l'admin, mais bon il doit quand même travailler un peu... et puis ça reste un cas particulier).
A part ça je veux bien croire que tu ais connu un ado dont les jeux ont été une solution, des étudiants qui n'aimaient pas leur études et donc ne les suivaient pas, des chômeurs qui ne désirent pas travailler... donc des gens qui avaient du temps à tuer. Tu as connu des gens qui n'était pas accroc soit. Mais ce ne sont que quelques contre exemples. Si je tenais la même logique j'affirmerai que les drogués et les alcooliques n'existent pas, car je n'ai connu que des contre-exemples.
Le sujet de l'émission ne concernait pas ces personnes que tu as connu, mais celle qui était effectivement dans un excès, à priori non contrôlé.
D'un autre côté on a un psy (le fait qu'il soit psy n'est pas important c'est juste pour savoir de qui on parle) qui affirme qu'il a longuement parlé avec des gens qui ont connu des problèmes (et qui l'ont probablement reconnu eux-mêmes) liées à l'activité excessive du jeu... A priori lui comme toi sont dignes de foi alors à qui devrai-je donner plus de poids? Celui qui aurait connu quelques contre-exemples ou celui qui aurait connu quelques exemples? Pourquoi ce psy mentirait-il en fait?
Entilzar dit:Il suffit qu'il choisisse... Mais pourquoi ne choisit il pas d'arrêter, alors ? Parce qu'il prend du plaisir à avoir sa dose quotidienne, symptôme même de la drogue

Le fait est que l'on sait que certaines substances sont addictives, maintenant la question serait de se demander, par exemple, si on est en droit d'affirmer que n'importe quel fumeur pris au hasard est accroc. A titre personnel je ne pourrai effectivement l'affirmer que si je savais que ce fumeur en question avait essayé de s'arrêter sans succès (disons le, je suis pas du genre à parier sans savoir, mais techniquement même s'il y a de très fortes chances qu'un fumeur soit accroc ce n'est pas systématique... enfin ça dépend surtout depuis quand il fume en fait :) ). Quoique il y aurait peut-être moyen d'étudier son comportement ou sa physiologie mais c'est moins simple à mettre en place.
Entilzar dit:Euh, non. La solitude, c'est le sentiment de se sentir seul. Quand tu joues, et que tu y prends du plaisir, que tu côtoies d'autres joueurs, que tu parles/chat avec des gens toute la journée, tu ne te sens pas seul.

Je n'ai peut-être pas la bonne définition... mais l'idée reste la même.
Quoiqu'il en soit si quelqu'un est vraiment pris excessivement dans un jeu je ne pense pas que cet aspect social existe vraiment pour lui. Ca reviendrai à intégrer ces dialogues comme un élément du jeu plutôt qu'une discussion avec une personne. Bien entendu quand je parle d'excès il s'agit toujours d'une minorité non représentative de l'ensemble.
Entilzar dit:
Risques infimes, cas isolés. C'est exactement la situation de cette pseudo-addiction aux JV. Alors j'aimerais autant qu'on la traite de la même manière que les morts par ingestion excessive d'eau Sourire
Je maintiens donc : on assiste à la même fronde anti-MMO qu'à l'époque anti-JV (souvenez-vous de ce "documentaire" pathétique sur M6 où un jeune ado a les mains qui tremblent d'avoir trop joué Pfffffffffffff...) ou anti-JdR (tous des satanistes ou jeunes suicidaires).

Tu me dis que je ne devrai pas chercher certains parallèles avec des substances addictives et tu trouve ton exemple comparable à notre problème?
Nous consommons de l'eau depuis des millénaires et les risques comme les nombre de cas sont restés négligeables depuis, enfin probablement. Les jeux vidéos n'existent que depuis quelques années et le recul serait le même pour juger du fait que les risques resterons toujours et à jamais faibles? De plus il y a de nombreuses maladies qui restent assez minoritaires et pourtant on s'en occupe tout de même, donc je ne sais pas si c'est le seul argument à prendre en compte.
Entilzar dit:
Toujours cause/conséquence à garder dans le bon ordre


Je veux bien croire, et je ne nie pas, que tu ais observé des cas où l'élément en question serait la cause et non une conséquence... Mais en quoi cela justifie-t-il que cela ne puisse absolument pas être une conséquence dans certains cas que tu n'aurai pas observé?

De toute façon le fait que ce soit une cause ou une conséquence ne change pas le fait qu'il puisse y avoir un problème... Du coup si un symptôme peut aider à découvrir un mal autant le prendre en compte, mais pas abusivement bien entendu.
Elender dit:
Entilzar dit:Déjà, le "trop" me fait rire. C'est quoi, trop ?

C'est un peu abusé de me sortir que ce "trop" te fait rire alors que je commente l'un de tes arguments
Oui et non, ça m'ennuyait dès le début, car (voir argument suivant)
il me semblait assez raisonnable de considérer que ce "trop" était susceptible d'entraîner des conséquences malgré tout.
Il manque une durée identifiable. Si quand on parle de trop, on pense "22h/24, 7j/7 durant 3 ans", ben là, je ne peux nier que ça soit dangereux, que ça conduise à l'isolement, tout ça.
Si on pense 6h/j, ça peut déjà paraître trop pour beaucoup de gens, alors que ça reste tout à fait gérable.
Le fait que cette durée ne soit pas définie laisse la définition de "trop jouer" à la libre appréciation de chacun. Et donc, le souci, c'est que si pour un parent son fils joue trop à partir de 3h/jour, il va penser que dès ce moment là son fiston va être sujet à l'addiction/isolement/perte de repère/démence et tout ce que nous décrit joyeusement le psy. A mon sens, c'est TRÈS sournois et ça mène insidieusement à la défiance des JV.

Entilzar dit:
Oui et non. Il est clair que tu es monomaniaque, tu passes à côté de toutes un tas d'autres choses de la vie. Est-ce pour autant néfaste et à prohiber ? Si oui, volons au secours de tous ces gens qui pensent, rêvent et vivent (au hasard) musique, football, politique, religion.

Je suis monomaniaque? enfin peut-être je sais pas trop :)
Désolé, il manque un "si" :D
"Il est clair que SI tu es monomaniaque..." :)

Ceci dit il est probable que quiconque passe à côté de pleins de choses qui pourraient lui être agréable malgré tout... Ceci dit ça ne gâchera pas obligatoirement sa vie, ou du moins une partie, pour autant. Et sinon effectivement je pense que n'importe quelle activité effectuée avec excès est susceptible de produire un état d'addiction avec de potentielles conséquences, même celles que tu cites.
Je n'aime toujours pas ce terme d'addiction qui reste pour moi trop attaché aux drogues, et donc aux substances créant manque et dépendance.
Par ailleurs, si on n'avait jamais eu de monomaniaque des Sciences ou de la Musique, je crois qu'on n'aurait jamais eu d'Einstein ou de Mozart.
Alors que le bénéfice des addictions dignes de ce nom (alcool, drogues) doit se résumer à quelques poèmes incompréhensibles de Rimbault écrits grâce à l'absinthe ;)

Entilzar dit:Clairement. En ne faisant qu'acte de présence, et en ouvrant mes cours uniquement une semaine avant les partiels, j'ai fini à Bac+8

Il est vrai que 16h est un chiffre choisi selon je ne sais quel critère, mais en tout cas c'est clair que ce temps entre tout à fait dans le cadre d'un excès caractérisé de mon point de vue.
C'est le chiffre sorti durant l'émission, lors du "témoignage" extrême. Mais on ne sait pas depuis combien de temps, ni quelle situation professionnelle. Donc là encore, ça me gêne, comme pour le "trop". Si le type a joué 16h/j pendant ses 3 mois de vacances d'été, ben on s'en fout, c'est pas un problème. Il n'a pas pris le soleil et c'est tout.
Encore une fois, je trouve que sortir de chiffre sans autres considérations, pour ensuite débattre du sujet général, ça revient à assimiler tous les joueurs de JV à des no-life qui jouent 16h/j au détriment de tout le reste.
De la même manière que je ne nie pas que certains rôlistes se soient suicidés à la mort de leur personnage, faire une émission uniquement sur eux aboutit nécessairement (et volontairement !) à l'amalgame JdR = Suicide.
Je condamne donc ce genre de pratique qui consiste à faire d'un cas archi-extrême et archi-rare une émission qui généralise sur les dangers de l'activité en question.

Entilzar dit:Des gens qui vivaient en Salle Info, je peux te dire que j'en ai connus. Certains n'ont pas eu leur année, certes. Mais le problème était ailleurs : ça ne les intéressait pas, et donc ils faisaient autre chose pour meubler.

Le sujet de l'émission ne concernait pas ces personnes que tu as connu, mais celle qui était effectivement dans un excès, à priori non contrôlé.
[...]
Pourquoi ce psy mentirait-il en fait?
Je ne dis pas qu'il ment. Je ne mets pas en doute le fait qu'il ait rencontré de telles personnes.
Encore une fois, c'est le principe même de l'émission qui me gêne. Faire une émission sur CE sujet là, en invitant CE psy là : c'est réfléchi, il a pas été pris au hasard et l'angle choisi pour cette émission est évident : faire peur aux gens en montrant les dérives (pourtant rarissimes) du JV.
Tu pourrais prendre n'importe quelle activité au monde, tu décides simplement de ne montrer que les plus mauvais côtés, quitte à ne parler que de choses n'étant survenues que 3 fois en des décennies, et tu vois ce que ça donne. Interroge les gens qui ont suivi ton émission, s'ils ne connaissaient pas l'activité avant, ils en sont maintenant effrayés.
Ceux qui montent l'émission le savent, ils le font à dessein.

Entilzar dit:Il suffit qu'il choisisse... Mais pourquoi ne choisit il pas d'arrêter, alors ? Parce qu'il prend du plaisir à avoir sa dose quotidienne, symptôme même de la drogue

Le fait est que l'on sait que certaines substances sont addictives, maintenant la question serait de se demander, par exemple, si on est en droit d'affirmer que n'importe quel fumeur pris au hasard est accroc.
Soyons réalistes, observe un type, s'il fume un paquet par jour tu peux aller le voir en lui pariant qu'il ne peut pas arrêter :)
Y'a un film des Inconnus à ce sujet :)

Entilzar dit:Euh, non. La solitude, c'est le sentiment de se sentir seul. Quand tu joues, et que tu y prends du plaisir, que tu côtoies d'autres joueurs, que tu parles/chat avec des gens toute la journée, tu ne te sens pas seul.

Quoiqu'il en soit si quelqu'un est vraiment pris excessivement dans un jeu je ne pense pas que cet aspect social existe vraiment pour lui. Ca reviendrai à intégrer ces dialogues comme un élément du jeu plutôt qu'une discussion avec une personne. Bien entendu quand je parle d'excès il s'agit toujours d'une minorité non représentative de l'ensemble.
Alors là... Même si tu arrivais à me trouver cette personne là, elle serait aussi rare que mes personnes mortes d'avoir bu trop d'eau.
Elle ne mériterait donc pas une généralisation à une heure de grande écoute.


Entilzar dit:
Risques infimes, cas isolés. C'est exactement la situation de cette pseudo-addiction aux JV. Alors j'aimerais autant qu'on la traite de la même manière que les morts par ingestion excessive d'eau Sourire
Je maintiens donc : on assiste à la même fronde anti-MMO qu'à l'époque anti-JV (souvenez-vous de ce "documentaire" pathétique sur M6 où un jeune ado a les mains qui tremblent d'avoir trop joué Pfffffffffffff...) ou anti-JdR (tous des satanistes ou jeunes suicidaires).

Tu me dis que je ne devrai pas chercher certains parallèles avec des substances addictives et tu trouve ton exemple comparable à notre problème?
Pour le moment, oui, je trouve cette comparaison beaucoup plus saine que la comparaison JV/Alcool.
Si l'on veut vraiment faire une comparaison équitable, alors il faut choisir une activité, pas une substance psychotrope qui s'ingère. Et pas les jeux d'argent genre casino, car l'argent est moteur de toute notre économie et au centre de nos vies, alors que la mort de C'Thun, 99% de la population s'en cogne. Si je dis la musique, tu vas me dire que c'est millénaire alors que les JV ont bientôt 60 ans...


Entilzar dit:
Toujours cause/conséquence à garder dans le bon ordre

De toute façon le fait que ce soit une cause ou une conséquence ne change pas le fait qu'il puisse y avoir un problème... Du coup si un symptôme peut aider à découvrir un mal autant le prendre en compte, mais pas abusivement bien entendu. [/quote]
Ça déplace tout de même de manière très importante le problème. Ta Live/Free/Neuf Box est HS, du coup tu n'as plus Internet ni Téléphone. Tu tapes sur ton téléphone parce que c'est de sa faute si tu n'as plus Internet ? :pouicboulet:
Or, et ça au moins le psy l'a bien expliqué, on connait parfaitement toutes les causes qui peuvent faire qu'un ado trouve refuge (refuge, donc c'est que sa vie est pas rose) dans les JV : incompréhension des parents, brimades à l'école, isolement social, etc.
Entilzar dit:Clairement. En ne faisant qu'acte de présence, et en ouvrant mes cours uniquement une semaine avant les partiels, j'ai fini à Bac+8, et pourtant le volume en Math Info, c'est autre chose que Psycho.


Fais un bac+8 en psycho, on en reparle après. :evil:

Attention, source à la con, on est d’accord, mais tout de même :

Depuis lundi, une étude conduite par l’Université de Pittsburgh fait les choux gras de la presse et de la télévision. Des chercheurs auraient établi que passer trop de temps devant des médias électroniques (ce qui recouvre tout de même pas mal de choses) favoriserait l’apparition de dépression chez les adolescents et les jeunes adultes.

Sur 4 142 jeunes qui ne souffraient pas de dépression en 1995, 308 d’entre eux (soit 7,4 %) ont développé, tout au long de l’observation qui a duré 7 ans, des symptômes de dépression. Ces adolescents avaient passé en moyenne 5,68 heures par semaine devant des médias électroniques (2,3 heures à regarder la TV, 2,3 heures à écouter la radio, 0,62 heure à regarder des films et 0,41 heure à jouer à des jeux vidéo). Notez que l’utilisation d’Internet, encore trop peu répandue à l’époque, n’est pas mentionnée, tout comme celle des téléphones portables.

Sans vouloir jouer les analystes de bas étage, le temps passé devant ces médias ne nous semble pas excessif (cela ne représente même pas une heure par jour en moyenne, ce qui n’est tout de même pas un frein pour les activités sportives et sociales). Tout comme le pourcentage de “dépressifs” obtenu, qui nous pousse à rappeler que les phénomènes de dépression concerneraient 4 à 10 % de la population mondiale (variable en fonction des pays et des zones géographiques). L’étude nous semble même un peu obsolète en raison de l’évolution des médias et du comportement des jeunes depuis 2002 (rappelons que le “phénomène” Internet n’est pas pris en compte).

Pourtant, comme nous le mentionnions plus haut, la presse généraliste française, relayée par certaines émissions de télévision comme Télématin ou Le Grand Journal, n’a pu s’empêcher de s’y intéresser, caricaturant au passage les conclusions de l’étude pour les rendre suffisamment accrocheuses en termes d’audimat. Et le bon père de famille d’entendre, images de World of Warcraft à l’appui, que les écrans seraient susceptibles de rendre ses enfants dépressifs. Bon, ce n’est pas si grave : il pourra au moins les montrer chez Jean-Luc Delarue.


Notez surtout ce dernier paragraphe, qui dénonce la reprise de cette étude (déjà fortement à la con) dans une optique d’Audimat en tapant sur les Jeux Video, alors qu’il est précisé qu’ils ne représentent que 0.41 des 5.68h passées devant un écran.
Traitement de l’information un poil orienté ? :lol:

pffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffffff

j’ai pas compris