Vieux chat dit:MrGirafe dit:
Tout cela se sait depuis des siècles et ne remet aucunement en compte le système général de la note, tout simplement car il n'y a rien de mieux !
Euh en fait si ...
en fait si +1
et heureusement...
Vieux chat dit:MrGirafe dit:
Tout cela se sait depuis des siècles et ne remet aucunement en compte le système général de la note, tout simplement car il n'y a rien de mieux !
Euh en fait si ...
Deux trois précisions, tout de même :
Cette notation a été faite par une vingtaine de profs en formation. Ce n’est pas une “étude scientifique” mais un test qui avait pour but d’apprendre à des profs un certain nombre de choses, dont entres autres le fait que la notation est subjective. Après, le gars l’a monté en épingle, bravo pour lui.
Secundo, au bac, contrairement à ce qui s’est passé dans ce cas, les correcteurs sont loin d’être indépendants. Entre les copies-test, les réunions d’harmonisation et tout ça, on tasse déjà l’écart. Après, c’est sur que la notation dépend du correcteur. Après tout, on fait corriger par des humains, pas par des machines. Mais tout est fait pour que l’objectivité soit la meilleure possible. Après, l’inventeur du programme qui corrige le bac tout seul, il devient millionnaire en moins de deux ans. Mais pour l’instant, il est encore dans son garage à bricoler son PC.
Donc bon, la méthode utilisée pour prétendre que le bac est une loterie n’ayant rien à voir avec la méthode utilisée pour noter le bac, j’attends pour ma part un truc un peu plus sérieux avant de me prononcer.
Keiyan, renseignements généraux
Girafe dit:Vieux chat dit:Euh en fait si ...
en fait si +1 et heureusement...
Merci MRGirafe , Keyan et Jopajulu
bertrand dit:Merci MRGirafe , Keyan et JopajuluIl me sentait bien aussi sentir le lapin bouilli... ;o)
Pour avoir connu la loterie du bac et le prédéterminisme truqué de la licence d’Info, je crois que je préfère encore la loterie
MrGirafe dit:Girafe dit:Vieux chat dit:Euh en fait si ...
en fait si +1 et heureusement...
Alors nous voila sauvés ! Mais n'en disons pas plus.... Gardons cela secret...
Quand au pire système à l'exclusion des autres, c'est la démocratie me semble t-il
Vieux chat dit:Secret?
Voici le lien qui va bien --> (étude sur les notations)
MrGirafe dit:Vieux chat dit:Secret?
Voici le lien qui va bien --> (étude sur les notations)
As-tu lu le lien que tu me mets ? Sur quelles pages se trouvent les alternatives au système de notes ?
Aides-moi s'il te plait à trouver l'info si elle existe.
Ce midi, sur canal+, même débat sur la notation, à un moment donné ils font parler un expert pour présenter les alternatives, il dit il existe des alternatives mais qui ne mesurent pas la même chose et... C'est tout, on a rien eu comme info sauf la voix de l'expert...
Vieux chat dit:
En fait le lien parle d'une évaluation par compétence (acquis/non acquis) plutôt que par notes. C'est ça la véritable alternative.
Blue dit:Vieux chat dit:
En fait le lien parle d'une évaluation par compétence (acquis/non acquis) plutôt que par notes. C'est ça la véritable alternative.
C'est déjà utilisé en grande section de maternelle et en CP depuis longtemps (peut être dans d'autres classes),mais pour le bac, je vois mal comment utiliser ce système.
La note a évidemment ses limites mais la validation par acquisition/non acquisition également.
Une compétence, en particulier chez l’enfant n’est pas forcément définitivement acquise. Un enfant peut savoir faire quelque chose en mars, avoir perdu ce savoir en avril et le retrouver quelques semaines plus tard. Il y a une fausse impression figeante dans ce système acquis/non acquis.
Mais le principal défaut de ce système est l’extrême morcellement de l’évaluation et donc de la perception du travail de l’élève (y compris par lui même).
Un exemple, sachant que ce système de compétences arrive peu à peu (à titre expérimental pour l’instant) en collège et lycée. Un élève fait un devoir d’histoire. La note, toute subjective qu’elle soit donne une image de la valeur de la copie. On sait clairement si les attentes ont été ou pas satisfaites.
Si l’on raisonne par validation des acquis, on aura alors 3 ou 4 items sur le niveau et la maîtrise de la langue, plusieurs items (facilement 6 ou 7) sur le respect ou pas des formes de l’exercice (l’introduction, la problématique, les transitions…), d’autres items encore sur les connaissances apportées par l’élève, d’autres enfin sur la réflexion qu’il aura mené sur le sujet (pertinence du plan…).
Au total on peut facilement identifier plus de 20 items pour un exercice de type dissertation (je le sais car j’ai moi même élaboré une fiche de ce type).
Les choses sont claires pour les très bons élèves qui vont valider tout ou presque, et pour les très mauvais (je sais ce terme est politiquement incorrect) qui ne vont valider que très peu d’items.
Le problème va se poser pour des élèves moyens, pour les faibles mais travailleurs ou pour les doués mais fainéants. il y aura du validé, du non validé mais au final il est bien difficile de mesurer la valeur de la copie que l’on a devant soi. Ainsi il m’est arrivé en rendant ces fiches à mes élèves d’avoir des cas ou une majorité d’items étaient validés sans pour autant que la copie obtienne la moyenne et inversement de rendre une copie avec la moyenne alors que de nombreux items n’étaient pas validés.
Le problème à mon sens est que l’on veut scientiser l’évaluation en oubliant toutes les vertus de la subjectivité. Ainsi un élève méritant, sérieux qui a bossé peut obtenir un 10 que l’on refuserait à un fumiste malin. La validation prive l’enseignant de cette liberté.
Finalement je pense que le principal problème vient de ce que l’on a tendance à projeter sur la note. Ce n’est qu’une évaluation ponctuelle, sur un sujet donné, avec un état de forme du candiat donné et des préocccupations personneles données et avec des conditions de correction données. Rien de plus. Y voir une évaluation de l’élève est une aberration.
Vieux chat dit:Historiquement les notes servaient à classer les élèves. Or aujourd'hui ce n'est pas le classement qui compte mais le développement personnel de chaque élève.
MrGirafe dit:Attention. Demandez-vous quel effet a cette étude et pourquoi elle plait aux médias !!
Une telle étude permet de donner une excuse à ceux qui n'ont pas réussi dans le système scolaire et ont fini journaliste par exemple.
MrGirafe dit:
Le QCM ne permet que de tester des connaissances, pas le raisonnement. Les connaissances, maintenant, si on en a besoin, on les trouve sur le net. C'est la méthode qu'il faut noter.
Al1_57 dit:Blue dit:Vieux chat dit:
En fait le lien parle d'une évaluation par compétence (acquis/non acquis) plutôt que par notes. C'est ça la véritable alternative.
C'est déjà utilisé en grande section de maternelle et en CP depuis longtemps (peut être dans d'autres classes),mais pour le bac, je vois mal comment utiliser ce système.
par l'évaluation en contrôle continu en lieu et place ou complément de l'examen peut-être ?
Jopajulu dit:La note a évidemment ses limites mais la validation par acquisition/non acquisition également.
Une compétence, en particulier chez l'enfant n'est pas forcément définitivement acquise. Un enfant peut savoir faire quelque chose en mars, avoir perdu ce savoir en avril et le retrouver quelques semaines plus tard. Il y a une fausse impression figeante dans ce système acquis/non acquis.
Mais le principal défaut de ce système est l'extrême morcellement de l'évaluation et donc de la perception du travail de l'élève (y compris par lui même).
Un exemple, sachant que ce système de compétences arrive peu à peu (à titre expérimental pour l'instant) en collège et lycée. Un élève fait un devoir d'histoire. La note, toute subjective qu'elle soit donne une image de la valeur de la copie. On sait clairement si les attentes ont été ou pas satisfaites.
Si l'on raisonne par validation des acquis, on aura alors 3 ou 4 items sur le niveau et la maîtrise de la langue, plusieurs items (facilement 6 ou 7) sur le respect ou pas des formes de l'exercice (l'introduction, la problématique, les transitions...), d'autres items encore sur les connaissances apportées par l'élève, d'autres enfin sur la réflexion qu'il aura mené sur le sujet (pertinence du plan...).
Au total on peut facilement identifier plus de 20 items pour un exercice de type dissertation (je le sais car j'ai moi même élaboré une fiche de ce type).
Les choses sont claires pour les très bons élèves qui vont valider tout ou presque, et pour les très mauvais (je sais ce terme est politiquement incorrect) qui ne vont valider que très peu d'items.
Le problème va se poser pour des élèves moyens, pour les faibles mais travailleurs ou pour les doués mais fainéants. il y aura du validé, du non validé mais au final il est bien difficile de mesurer la valeur de la copie que l'on a devant soi. Ainsi il m'est arrivé en rendant ces fiches à mes élèves d'avoir des cas ou une majorité d'items étaient validés sans pour autant que la copie obtienne la moyenne et inversement de rendre une copie avec la moyenne alors que de nombreux items n'étaient pas validés.
Le problème à mon sens est que l'on veut scientiser l'évaluation en oubliant toutes les vertus de la subjectivité. Ainsi un élève méritant, sérieux qui a bossé peut obtenir un 10 que l'on refuserait à un fumiste malin. La validation prive l'enseignant de cette liberté.
Finalement je pense que le principal problème vient de ce que l'on a tendance à projeter sur la note. Ce n'est qu'une évaluation ponctuelle, sur un sujet donné, avec un état de forme du candiat donné et des préocccupations personneles données et avec des conditions de correction données. Rien de plus. Y voir une évaluation de l'élève est une aberration.
MrGirafe dit:Vieux chat dit:Historiquement les notes servaient à classer les élèves. Or aujourd'hui ce n'est pas le classement qui compte mais le développement personnel de chaque élève.
Pour les compétences basiques, je suis d'accord, on voit bien si un enfant reconnait sa gauche, fait des traits droits, de beaux ronds, arrive à lire ou raconter une histoire. En revanche, je ne vois pas comment appliquer ce système à partir du lycée, même au collège..
Quelles vont être ces compétences (l'usage du simple past - la reproduction - la guerre de 39/45 - le handball ...) ? Comment estimer qu'elles sont acquises ou non ? Un enseignant estimera qu'une compétence est acquise quand un autre estimera le contraire. Aura t-on des pondérations sur les compétences ou seront-elles toutes au même niveau ? A-t-on plusieurs niveaux d'acquisition de la compétence ou est-ce tout ou rien ?
Par ailleurs, il me semble que + que la note sur chaque matière au bac, c'est la mention générale qui compte, ce qu'on pourrait voir comme le niveau moyen des compétences acquises sur l'ensemble des matières.
Ensuite, à l'université, les notes n'ont plus aucune importance, si ce n'est pour avoir ou non le diplôme. Pour poursuivre ses études, seul compte le classement et l'établissement.
Attention, mon but est de découvrir ces systèmes de notations alternatifs qu'apparement je ne connais pas, en espérant pouvoir du coup diffuser leur usage, à condition que je les trouve évidemment mieux que le système de la note.
J'ajoute enfin que les copies qui posent problèmes ne sont pas les bonnes copies claires ni les mauvaises copies incompréhensibles. Ce sont les copies floues qui, si on voulait vraiment être stricte, ne pourraient avoir qu'une mauvaise note, mais qui profitent parfois d'une bonne note par interprétation positive du flou artistique de l'élève.
Peut être que c'est une erreur, mais sur le sujet, l'injustice est positive pour celui qui choppe la bonne note, celui qui en obtient une mauvaise n'avait qu'à rendre une copie plus claire et explicite.
Vieux chat dit:En fait ce qu'il faudrait c'est que les enseignants puissent mieux travailler en commun. Faire des évaluations communes et corriger les copies des autres classes en s'étant mis d'accord sur un barème (précis le barème évidemment).
Mais détendez-vous, enfin !
1) de toutes façons, au bac, dès que tes notes ne correspondent pas à une espèce de moyenne de notation de l’ensemble des correcteurs pour ton académie, on te demande bonnement et simplement de rajouter ou d’enlever quelques points aux copies qui posent problème… sans les recorriger vraiment, hein, non, non, non… juste faire en sorte qu’on atteigne ces sacro saints 80%…
2) Les livrets de compétence à la place des notes ça commence l’année prochaine au collège dans certaines académies pilotes, dont la mienne…
Yep…
Je me souviens d’un article de l’époque qui relatait les mêmes choses.
Un professeur du collège de France, donc le truc pas piqué des verts ! Ce même gars a fait une dissert’ de philo qu’il a volontairement “écrit” comme un lycéen.
Là c’est de la philo, mais le gars est / était reconnu comme un grand nom de la philo. Même test, les notes allaient de 2 à 18 ! Que dire.
Bah que bon, le BAC, c’est des fois un peu n’importe quoi mais bon, au final t’as quand même 80% qui l’ont ! Et que dans tous les cas tes notes passent devant une commission qui réajustent le tout. Après t’as les profs qui saquent volontairement, parce que ça les fait **** de corriger des copies, et qui mettent des sales notes, pour pas qu’on revienne leur demander de corriger les copies et ainsi ils peuvent se barrer durant toute la période des vacances scolaire.
Et là je citerai M.A.P. : “Des fois t’as envie de mettre un bon coup de pepom dans cette fourmillière !”