Le féminisme et vous...

XXVII dit: C'est dans ces couples qu'il faut faire comprendre à la femme (Ba oui, c'est elle qui élève les enfants) qu'il n'y a pas de rôle prédéfini par le sexe. Parce que c'est elle qui va influer le plus sur la psyché de ses enfants...
Et du boulot, il y en a, parce que même chez les gens qui se croient ouverts et modernes, les stéréotypes ont la vie dure...
(Et je ne dois pas être exempts de reproche à mon avis.)


déjà, le "c'est elle qui élève les enfants" est peut être un stéréotype. Bon, forcément, les femmes sont plus souvent impliquées (femme au foyer, congé parental, 4/5e...) mais je doute que ça soit une obligation !
Hiark dit:
XXVII dit: C'est dans ces couples qu'il faut faire comprendre à la femme (Ba oui, c'est elle qui élève les enfants) qu'il n'y a pas de rôle prédéfini par le sexe. Parce que c'est elle qui va influer le plus sur la psyché de ses enfants...
Et du boulot, il y en a, parce que même chez les gens qui se croient ouverts et modernes, les stéréotypes ont la vie dure...
(Et je ne dois pas être exempts de reproche à mon avis.)

déjà, le "c'est elle qui élève les enfants" est peut être un stéréotype. Bon, forcément, les femmes sont plus souvent impliquées (femme au foyer, congé parental, 4/5e...) mais je doute que ça soit une obligation !


Si tu me lis bien, je parle des couples que je catalogue comme "traditionnel" donc homme au travail et femme au foyer ... Je parle bien d'une certaine catégories de couple...

Quoter et couper c'est bien, mais il faut faire attention à comment on le fait et ne pas laisser une partie de l'info en cours de route...

excuse moi, j’avais lu trop vite :oops:

La faute au boulot qui me laisse pas surfait tranquillou sur tric trac !

Kouynemum dit:
demeurent les stéréotypes publicitaires, simples archaïsmes ou dernier avatar de cette pression ?


Je pencherais plus pour avatar personnellement.
Girafe dit:Je ne parle pas ici de rapport amoureux, mais bien de votre ressenti général, les femmes sont elles si "dominantes" ?


1 femme meurt sous les coups de son conjoint tous les deux jours environ en France.

166 en 2007 pour être précis. (Le figaro) (il y a en gros un millier d'homicides par an en France pour relativiser).

Et je vous passe les statistiques sur les violences sans décès et les viols.

Dominantes ?
Si ça pouvait être vrai...

“Alors je m’adresse à vous messieurs du forum, vous personnellement, les femmes vous font elles peur ? Vous sentez vous mal à l’aise ?
Ou globalement ça se passe bien ?
Je ne parle pas ici de rapport amoureux, mais bien de votre ressenti général, les femmes sont elles si “dominantes” ?”

Le monsieur du forum, il te dit que les femmes elles ne lui font pas peur sauf certaines :

- Celles qui se sentent indispensables parce qu’elles sont des femmes et que si elle n’étaient pas là on se demande ce qu’on deviendrait.
- Celles qui veulent devenir l’égal des hommes qui sont cons.
- Celles qui voudraient que je sois plutôt comme çi ou comme ça mais qu’elles disent ça juste comme ça parce que en vérité ça ne les regarde pas mais quand même tu t’es vu ?
- Celles qui pense qu’être mère est l’expérience ultime.
- Celles qui font semblant qu"on est indispensable.

Dominantes ?

Oui merci. Globalement ça se passe bien.

Docteur Mops dit:"
Le monsieur du forum, il te dit que les femmes elles ne lui font pas peur sauf certaines :
- Celles qui se sentent indispensables parce qu'elles sont des femmes et que si elle n'étaient pas là on se demande ce qu'on deviendrait.
- Celles qui veulent devenir l'égal des hommes qui sont cons.
- Celles qui voudraient que je sois plutôt comme çi ou comme ça mais qu'elles disent ça juste comme ça parce que en vérité ça ne les regarde pas mais quand même tu t'es vu ?
- Celles qui pense qu'être mère est l'expérience ultime.
- Celles qui font semblant qu"on est indispensable.
Dominantes ?
Oui merci. Globalement ça se passe bien.


en fait j'avais ressorti le sujet sur "le féminisme et vous" parce que ce week end on a parlé wargames avec des joueurs et qu'il semblerait qu'il n'y ait pas de femmes dans ce domaine...

j'aurais du poster un nouveau topic....
j'ai des réponses à une question qui date !! :)
xavo dit:...

Des hommes battus par leurs femmes, y'en a aussi, mais y'en a beaucoup moins qui s'en "vantent"...

C'est comme la différence entre le nombre de viols et le nombre de plaintes...
Triz dit:
xavo dit:...

Des hommes battus par leurs femmes, y'en a aussi, mais y'en a beaucoup moins qui s'en "vantent"...
C'est comme la différence entre le nombre de viols et le nombre de plaintes...


Tu veux dire qu'aujourd'hui sur ce plan les femmes ne sont pas dans une situation pire que les hommes et qu'elles ne souffrent pas d'avantage d'un rapport dominant-dominé ?
Triz dit:
xavo dit:...

Des hommes battus par leurs femmes, y'en a aussi, mais y'en a beaucoup moins qui s'en "vantent"...
C'est comme la différence entre le nombre de viols et le nombre de plaintes...


Dire qu'il y en a moins qui s'en vante est vraiment trés maladroit :|

Tu veux dire qu'ils sont proportionnellement moins nombreux à porter plainte?
Mitsoukos dit:
Dire qu'il y en a moins qui s'en vante est vraiment trés maladroit :|
Tu veux dire qu'ils sont proportionnellement moins nombreux à porter plainte?


Et peut-être aussi que la honte ressentie, du fait de la pression sociale, est encore plus forte...

Je ne dis pas qu'il est facile pour une femme de porter plainte pour violence conjugale mais je crois sincèrement que ce sera encore plus dur pour un homme...

Bien évidemment qu’il y a de la honte.
Imaginez, un homme battu par une femme…

Bah j’ai beau me forcer… j’y arrive pas.

A moins que la nana soit catcheuse et le mec anorexique…

A ce sujet: un point de vue d’une association,SOS femmes Accueil :


Les hommes battus, victimes oubliées de la violence conjugale ?

Maldoror dit:Bien évidemment qu'il y a de la honte.
Imaginez, un homme battu par une femme...
Bah j'ai beau me forcer... j'y arrive pas.
A moins que la nana soit catcheuse et le mec anorexique...


J'ai connu un couple où lui pesait 60 kg tout mouillé et elle devait bien en peser 150... Je ne crois pas qu'elle le battait mais si elle avait voulu le faire, elle aurait surement eu le dessus...

Et puis j'ai un autre copain à qui sa maman avait dit qu'il ne fallait pas taper les filles... et ben enfant, c'est les filles qui le tapaient... Et je pense que si aujourd'hui, il rencontrait une femme violente, il n'oserait même pas se défendre...

Je n’ai jamais porté la main sur une femme, ce n’est pas pour autant que je resterai à subir les violences d’une nana.

De plus la taille et le poids ne font pas tout.

En ce qui concerne ton exemple, si la nana fait 150 Kg, j’en déduis que sa masse musculaire doit être égale à sa vélocité.

L’explication est plus à chercher sur le plan psychologique que physique.

Un mec qui n’est pas capable de gérer sa nana qui lui tape dessus, c’est grave.

Triz dit:
xavo dit:
Girafe dit:Je ne parle pas ici de rapport amoureux, mais bien de votre ressenti général, les femmes sont elles si "dominantes" ?

1 femme meurt sous les coups de son conjoint tous les deux jours environ en France.
166 en 2007 pour être précis. (Le figaro) (il y a en gros un millier d'homicides par an en France pour relativiser).

Des hommes battus par leurs femmes, y'en a aussi, mais y'en a beaucoup moins qui s'en "vantent"...
C'est comme la différence entre le nombre de viols et le nombre de plaintes...

Sauf que dans le cas d'homicides le ( la) mort(e) n'a plus ces inhibitions.
Elisabeth badinter, dans Le Monde du 14.11.07 dit:
Combien d'hommes meurent chaque année sous les coups de leur femme en France ? Et combien de femmes meurent sous les coups de leur mari ?
Nous avons au total pour l'année 2006, en augmentation par rapport à l'étude de 2004, 168 décès par homicide au sein du couple. Et dans ces 168 décès, il y a 137 femmes et 31 hommes. Ce qui veut dire qu'une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint, et qu'un homme meurt tous les 11,5 jours sous les coups de sa conjointe. Donc il est incontestable que ce sont les femmes qui sont majoritairement victimes de la violence des hommes.

Au demeurant, je considère que la question des victimes masculines de la violence des femmes doit être posée. Parce que ce n'est pas nul. 31 hommes qui meurent sous les coups de leur femme, ce n'est pas rien. Or je constate qu'il n'y a aucune étude spécifique entreprise sur le sujet des hommes, et que la presse, dans son ensemble, et les chercheurs ne considèrent que les violences faites aux femmes, comme si l'autre n'existait pas. C'est cet aveuglement, volontaire ou inconscient, qui m'interpelle. Car j'y vois en particulier un parti pris idéologique grave, qui consiste à faire des femmes les uniques victimes de la violence.

L’article en entier:

Femmes-hommes : pourquoi ne parle-t-on jamais des hommes battus ?
LEMONDE.FR | 14.11.07 | 17h17 • Mis à jour le 16.11.07 | 18h04

L’intégralité du débat avec Elisabeth Badinter, philosophe, vendredi 16 novembre, à 16 h .


ouche : Combien d’hommes meurent chaque année sous les coups de leur femme en France ? Et combien de femmes meurent sous les coups de leur mari ?

Elisabeth Badinter : Nous avons au total pour l’année 2006, en augmentation par rapport à l’étude de 2004, 168 décès par homicide au sein du couple. Et dans ces 168 décès, il y a 137 femmes et 31 hommes. Ce qui veut dire qu’une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint, et qu’un homme meurt tous les 11,5 jours sous les coups de sa conjointe. Donc il est incontestable que ce sont les femmes qui sont majoritairement victimes de la violence des hommes.

Au demeurant, je considère que la question des victimes masculines de la violence des femmes doit être posée. Parce que ce n’est pas nul. 31 hommes qui meurent sous les coups de leur femme, ce n’est pas rien. Or je constate qu’il n’y a aucune étude spécifique entreprise sur le sujet des hommes, et que la presse, dans son ensemble, et les chercheurs ne considèrent que les violences faites aux femmes, comme si l’autre n’existait pas. C’est cet aveuglement, volontaire ou inconscient, qui m’interpelle. Car j’y vois en particulier un parti pris idéologique grave, qui consiste à faire des femmes les uniques victimes de la violence.

Ireneka : Oui, il faut parler des hommes battus… mais n’est-ce pas aux hommes de prendre cette question en main, comme les féministes l’ont fait pour les femmes battues ?

Elisabeth Badinter : Justement, il me semble que la situation des hommes battus est encore plus indicible que celle des femmes battues. Parce qu’être un homme battu est tellement contraire à l’image de la virilité que c’est encore plus honteux pour un homme de se dire victime de violences féminines que pour une femme d’être victime d’un homme.

Il faut se souvenir que c’est parce qu’il y avait eu une campagne de presque toute la société pour encourager les femmes à surmonter leur honte et déposer plainte, que, peu à peu, les femmes ont fait le pas d’aller à la gendarmerie ou à la police. Avec beaucoup de difficultés, car cela doit être très douloureux.

Pour les hommes, c’est une démarche encore quasiment impossible, qui doit donc être prise en charge par la société également. Je voudrais souligner que nous avons quelques études très partielles sur ces hommes objets de violences féminines, et tous expliquent que déposer plainte est une horreur, car ils sont l’objet de ricanements et de déni. Pour nous tous, spontanément, on ne peut pas imaginer qu’un homme se laisse battre par une femme. Or il semble bien que même si les hommes sont plus forts que les femmes (ce qui n’est pas vrai dans tous les couples), les hommes battus n’osent pas réagir et n’osent utiliser la même violence à l’égard de leur compagne pour la faire cesser. Voilà pourquoi, à mon sens, cette affaire ne peut pas être prise en charge par les seuls hommes, mais ce sont les associations, les psychologues, et peut-être aussi un ministère quelconque de la parité, qui doivent prendre ce sujet en charge.

Picolo : Cette violence féminine n’est-elle pas, majoritairement, de la légitime défense ?

Elisabeth Badinter : C’est toujours l’argument avancé pour parler des violences féminines contre les hommes : elles sont violentes pour se défendre d’une première violence masculine. Je suis convaincue pour ma part que c’est souvent vrai, mais je suis aussi convaincue, par les témoignages que nous avons, que c’est loin de l’être toujours.

Suzy : Quel est le profil des femmes qui battent leur mari ? A quelle classe sociale appartiennent-elles ?

Elisabeth Badinter : Comme nous n’avons pas d’étude sur ces femmes violentes, on ne peut pas répondre à cette question, pourtant fondamentale. Il faudrait presque briser un tabou pour pouvoir aborder sereinement et avec toute l’objectivité nécessaire cette question-là, et nous ne l’avons pas fait.

Jean Grisel : Si on parle uniquement des violences physiques, étant donné que les hommes sont statistiquement plus forts que les femmes, on trouvera toujours plus de dégâts chez les femmes. Mais pourquoi oublie-t-on les violences spécifiques commises par les femmes, comme par exemple les enfants faits dans le dos, les fausses attributions de paternité, etc.

Elisabeth Badinter : Je ne pense pas que l’on puisse mettre à égalité les violences physiques et les violences psychologiques. Au demeurant, les rares études que nous avons sur les violences, notamment au Québec, qui est nettement plus avancé que la France sur cette affaire, montrent que la violence psychologique serait plus le fait des femmes, et la violence physique plus le fait des hommes.

Ny2008 : Dans de nombreux cas de divorces aux Etats-Unis, les femmes avancent faussement qu’elles sont victimes de violence pour obtenir des jugements avantageux. Qu’en est-il en France ?

Elisabeth Badinter : En France comme au Québec, nous savons, à titre d’exemple, que des femmes en instance de divorce ont accusé à tort leur conjoint de pédophilie sur leurs enfants pour avoir la garde de ceux-ci. Nous possédons un chiffre qui est partiel mais tout de même inquiétant : 17 % de ces plaintes ont été prouvées mensongères par les tribunaux. Voilà un type de violence qui n’est pas physique, qui est psychologique, et qui est une ignominie, pas suffisamment dénoncée à mon gré.

Christophe Lambert : Avez-vous eu des réactions violentes de femmes qui s’offusquent de vous voir lancer ce débat ?

Elisabeth Badinter : Oui, et notamment venant d’associations féministes qui s’occupent des femmes victimes de violences masculines. On me dit que je tendrais à noyer le poisson, à disculper les hommes en évoquant la violence féminine, comme si je les renvoyais dos à dos. Conclusion : je suis une traître au féminisme.

Westindies : Pourquoi ne parle-t-on pas plus de ces mouvements féministes qui font la promotion de la haine anti-hommes ? Il y a de plus en plus d’associations féministes qui organisent des débats interdits aux hommes.

Elisabeth Badinter : Pour ma part, je parle de ces mouvements haineux contre les hommes. J’ai écrit un livre qui s’appelle Fausse Route qui essaie de faire le point sur ces discours anti-hommes. Mais finalement, je pense que la majorité de nos concitoyens savent faire la part des choses. Au demeurant, je suis choquée que tous les 8 mars, jour de la Fête des femmes, tous les médias brandissent les statistiques des violences faites aux femmes, laissant entendre aux nouvelles générations de femmes que leur condition est celle de victimes, ce qui nourrit la méfiance, la peur, voire la haine à l’égard des hommes.

Christophe Lambert : Est-ce que depuis la publication de “Fausse Route” et le chapitre que vous consacriez à cette question les choses vous paraissent avoir changé ?

Elisabeth Badinter : La réponse est non, ça n’a pas beaucoup changé. Mais je m’attends tout de même à ce qu’on finisse par être un peu plus objectif et qu’on en vienne à s’intéresser à la violence féminine.

Christophe Lambert : Faites-vous un lien entre la violence féminine au sein du couple et la montée de la violence chez les adolescentes : une sorte d’accession ou de droit à la violence des femmes, en quelque sorte ?

Elisabeth Badinter : Je ne crois pas qu’on puisse dire les choses ainsi. En revanche, l’augmentation massive des violences physiques, notamment depuis le début des années 2000, est un phénomène global. Nous assistons à une montée de la violence contre les enfants, contre les gens âgés, entre les enfants et entre les adolescents. Et bien entendu, chez les femmes aussi. Que dans des situations extrêmement dures pour les adolescentes, dans les quartiers difficiles, les jeunes filles soient amenées à être de plus en plus violentes me semble une conséquence naturelle de l’oppression dont elles sont l’objet. Mais cela ne veut pas dire pour autant que les femmes, globalement, quand elles ne sont pas dans des situations drastiques, deviennent plus violentes.

Longsword : Vivant au Québec, j’ai pu constater les méfaits d’un féminisme virulent sur les hommes de ma génération (35-40 ans). L’homme, toujours coupable !! Pourquoi certaines femmes utilisent-elles la culpabilisation et la dévalorisation des hommes pour obtenir ce qu’elles veulent d’eux ?

Elisabeth Badinter : Parce qu’elles croient n’avoir pas d’autre moyen pour obtenir quelque chose. J’ajoute qu’elles sont dans le ressentiment et la haine des hommes.

Los : Y a-t-il une différence entre la violence dans les couples hétérosexuels et dans les couples homosexuels ?

Elisabeth Badinter : A ma connaissance, il n’y en a pas. Les quelques très rares études que nous avons tendent à montrer le même pourcentage de violences au sein des deux types de couple.

Los : Vous avez fait part des statistiques sur les décès, y a-t-il un autre moyen de quantifier l’ampleur des sévices hommes-femmes ?

Elisabeth Badinter : Oui. En vérité, on a beaucoup de chiffres. A part le pourcentage d’homicides, il y a tous les pourcentages de blessures. Par exemple, pour l’année 2005, il y a eu 8 869 plaintes de femmes de violences de la part de leur conjoint. Et 1 457 plaintes d’hommes de violences de la part de leur femme. Et en 2006, il y a une augmentation importante de cette double violence : 10 680 plaintes de femmes, soit une augmentation de 20 %, et 1 724 plaintes d’hommes, soit une augmentation de 18 %. Mais ce qu’il faut ajouter, c’est que nous n’avons là que les statistiques des plaintes, et qu’il semblerait que seulement 10 % des femmes et des hommes victimes de violences déposent plainte.

Suzy : Ne faudrait-il pas canaliser la violence des époux(ses) à l’extérieur du milieu familial ? Encourager les femmes à faire du sport, à devenir autonomes, affectivement et financièrement ?

Elisabeth Badinter : Je considère que les hommes ou les femmes violents sont des malades, qui ont besoin de soins. Mais il me semble indispensable d’encourager de toutes les façons les femmes à jouir de l’indépendance financière, pour avoir les moyens de s’en aller, de quitter le foyer conjugal avec leurs enfants si nécessaire. Il me semble aussi judicieux que les femmes apprennent à se défendre physiquement, parce que les violences ne viennent pas que du conjoint, et qu’il y a aussi toutes ces statistiques considérables de violences physiques hors de la vie familiale dont les femmes sont majoritairement victimes, à 90 %.

Ccc3 : Vous exposez le phénomène de la montée de la violence envers les hommes. Pour quelles raisons ce phénomène prend-il une telle ampleur ?

Malys : Est-ce que la violence faite aux hommes augmente ou bien est-ce simplement qu’on en parle plus ?

Elisabeth Badinter : Apparemment, personne n’en parle. C’est moi qui ai voulu en parler aujourd’hui. Je pense que si l’on encourage les hommes à déposer plainte et si l’on prend leur situation en considération, on risque d’avoir des surprises. Je ne veux pas dire pour autant qu’ils seront majoritairement victimes, mais je suis convaincue que le chiffre des violences faites aux hommes sera impressionnant


(Sources: Le Monde.fr

Quelle belle solution pour un homme que de porter plainte parceque sa femme le bat…

Et qu’en sera-t-il si une autre femme en vient à agresser sa femme? Il ne la défendra pas non plus parceque c’est pas bien (ou qu’il n’en est pas capable)? Et si c’est un autre homme? En sera-t-il capable?

Maldo

spleen dit:moi je pense que tes copines n'ont pas compris le second degré des series HBO :lol:
ceci est un post subversif :artistpouic:

C'est pour ça qu'il m'a bien fait rire, alors... :lol:
On vit dans une société qui a évolué d'une manière assez formidable sur la question des rapports entre les sexes. Pour s'en convaincre, il suffit de relire quelques manuels scolaires adressés aux jeunes filles des années 50. Il y a là-dedans quelques perles qui feraient hurler la plus modérée des féministes.
Aujourd'hui, je comprends difficilement les choix éditoriaux de certains magazines féminins, qui tendent à prôner la dissolution des liens familiaux plutôt que les renforcer (pour vous en convaincre, il suffit de jeter un coup d'oeil aux articles du genre "comment réussir votre divorce", ou "comment tromper votre mari sans qu'il s'en aperçoive"...).
Ca donne tout de suite le ton.
Maldoror dit:Un mec qui n'est pas capable de gérer sa nana qui lui tape dessus, c'est grave.


J'ai connu un brave homme qui subissaient les violences physiques et psychologiques de sa femme.

Que pouvait-il faire? Lui mettre une bonne raclée? Et alors quoi, ça devenait lui le mauvais? Pas vraiment une solution, à mon sens.

Au final, il s'est suicidé, et je doute qu'il soit entré dans les statistiques comme "homme battu".

Je ne pense pas que la solution que ce pauvre homme ait choisi soit au final meilleure que retourner la violence contre sa “femme”.

Je ne pense pas que se défendre soit “mal”, face à qqn qui ne communique que la violence, ça aide même parfois à résoudre certaines choses, même si notre société tend à vouloir éviter à tout prix toute forme de violence et préfère voir les conflits demeurer larvés.

La véritable solution aurait de toute façon consisté à la quitter, mais il n’en était à priori pas capable (pour des raisons peut être tout à fait compréhensibles financières par exemple).