Je réfléchirai même pas avant de l’acheter celui-là… Pas une seconde.
poifpoif dit:Je réfléchirai même pas avant de l'acheter celui-là... Pas une seconde.
Le seul gros dilemene pour moi sera de savoir si je me prends la version anglaise ou si j'attends sune édition francaise
Pour fêter l’annonce officielle de l’édition de “Le Havre” chez Ystari, un petit lien vers un article (en anglais) qui nous apprend plein de choses sur le jeu (dont le fait que la monnaie sera le bon vieux Franc )
http://www.boardgamenews.com/index.php/boardgamenews/comments/melissa_rogerson_le_havre/
(Une âme charitable et bonne en anglais pourrait-elle traduire le passage explicant les principes du jeu ? 
)
Voici une traduction rapide de la première partie de cette présentation (avant les échanges de questions/réponses) :
Le Havre, de Uwe Rosenberg, sera le jeu en grosse boîte édité par l’allemand Lookout Games pour 2008. Avec son succès encore en progrès, la suite d’Agricola sera difficile à assumer. La bonne nouvelle : Le Havre y parvient.
Les compte-rendus des premières parties test semblent indiquer qu’il est à la fois plus simple à expliquer et à comprendre, et plus complexe, plus stratégique qu’Agricola.
Tout comme Agricola, Le Havre est un jeu de choix d’actions. En quelque sorte. Et comme Agricola, il présente suffisamment de matériel pour satisfaire - il s’agit cette fois de 6 planches remplies de francs et de jetons de ressources. Et des cartes - 33 bâtiments standards présents dans toutes les parties, ainsi que (pour commencer) 36 bâtiments spéciaux, dont 6 sont distribués à chaque partie. Des bâtiments ultra-spéciaux (ie des extensions) sont d’ores et déjà envisagés. Là s’arrêtent cependant les points communs.
L’objectif du jeu est simple - amasser la plus grande fortune à la fin du jeu. Les francs, la monnaie de Le Havre, remplit un double objectif en servant à la fois de monnaie et de points de victoire. Le jeu prend place dans la France du 19ème siècle - dans le port du Havre débordant d’activité, pour être précis.
There are three elements to a player’s turn. First, she takes a (mandatory) Supply Action – she moves her ship marker to the next available Supply space (there are 7; their order is randomised at the start of the game). Each Supply space shows 2 resources (or Francs); she adds 1 of each of these to the appropriate Offer spaces.
Il y a trois éléments dans le tour d’un joueur. D’abord, il effectue (obligatoire) une action d’Approvisionnement - il déplace son pion bateau vers l’espace d’Approvisionnement libre qui suit (il y en a 7; leur ordre est défini aléatoirement au début du jeu). Chaque espace d’Approvisionnement indique 2 ressources (ou des francs); le joueur ajoute 1 à chaque sur les cases d’Offres correspondantes.
La seconde action obligatoire dans le tour d’un joueur est l’Action Principale.
Le joueur peut AU CHOIX :
- Vider une case d’Offre - c’est-à-dire prendre tous les pions d’un type de ressource ou des francs d’une case d’Offre. (Le joueur ne place pas de pion quand il exécute cette action).
OU
- Prendre une action de Construction - c’est-à-dire déplacer son disque personnage vers une carte de bâtiment libre, payer le coût d’entrée demandé sur la carte et réaliser l’action autorisée par le bâtiment. Il peut s’agir par exemple de construire un nouveau bâtiment ou un nouveau bateau (avec des ressources), améliorer des ressources ou les vendre pour obtenir des francs.
Facultativement, à n’importe quel moment durant son tour, un joueur peut réaliser une “Action suppléentaire” - ACHETER ou VENDRE un bâtiment ou un bateau (en francs). Bien que les joueurs ne puissent pas s’acheter de bâtiments entre eux, ils peuvent en acheter qui appartiennent à la ville, y compris les trois “Bâtiments de départ” qui permettent aux joueurs de réaliser l’action de construction de nouveaux bâtiments.
Tous les sept tours (le jeu est asymétrique, en cela que des joueurs différents auront un nombre de tours différent dans chaque manche), on résoud une nouvelle carte de Manche. Chaque joueur doit payer la quantité de nourriture demandée (pour nourrir ses ouvriers) et la ville peut construire un bâtiment Standard ou Spécial (selon ce qui est indiqué sur la carte). Ensuite, la carte de Manche est retournée, ce qui révèle une carte Bateau. Les bateaux diminuent la quantité de nourriture nécessaire à leur propriétaire et permettent également aux joueurs d’utiliser le bâtiment “Ligne commerciale” pour vendre des ressources.
Le jeu se poursuit un certain nombre de manches, qui dépend du nombre de joueurs. Il y a à la fois une version complète et une version abrégée, pour 1 à 5 joueurs, bien que le jeu à 5 ne soit recommandé que pour des joueurs de Le Havre expérimentés et des débutants masochistes.
Hanno Girke, de Lookout Games : “Nous recommandons le jeu à 5 uniquement pour des joueurs expérimentés. Jouez en solitaire pour les premières parties, ou de 2 à 4 joueurs pour vous accoutumer au jeu. Dans une partie à 5 joueurs, les ressources sont rares, et vous pourriez succomber à l’AP (NdT: Analysis Paralysis, rester bloqué longtemps sur une réflexion pendant que tout le monde attends que vous ayiez joué). Alors virez le 5ème joueur - ou laissez-le jouer en solitaire avec votre autre exemplaire de “Le Havre”.”
As tu déja prévu une bonne boursÂce de Francs en bonus Karis !? 
Parceque jouer avec des Francs en cartons, ce serait vraiment troooÔp moooÔche !
Ystari n’a pas trop le choix sur ce coup là, après Caylus et Sylla,
tu n’auras aucune excuse pour faire l’impasse sur les Francs !
MouHaaaÂh haaa H ! 
sebduj dit:poifpoif dit:Je réfléchirai même pas avant de l'acheter celui-là... Pas une seconde.
Le seul gros dilemene pour moi sera de savoir si je me prends la version anglaise ou si j'attends sune édition francaise
Karis a dit dans le post sur "rupture agricola" que le Havre sortira chez lui en français et sans doute avant noël...donc vous pouvez résister à Essen
Bah oui, juste le temps de fÂire pÊter les bÔnnes bÔurses de Francs ! 
Sur Boardgamegeek, on peut voir de nouvelles illustrations :
- le plateau : http://www.boardgamegeek.com/image/375959?size=large
- les ressources : http://www.boardgamegeek.com/image/375965?size=large
Merci pour cette traduction.
Pour moi, l’action se passe plutôt au 20ème siècle vers 1955-1965…après la reconstruction du port et de la ville suite aux destructions de la Seconde Guerre mondiale 
Pinpin 72
pinpin72 dit:Merci pour cette traduction.
Pour moi, l'action se passe plutôt au 20ème siècle vers 1955-1965...après la reconstruction du port et de la ville suite aux destructions de la Seconde Guerre mondiale
Pinpin 72
Les dessins plaident plus en ta faveur, c'est sur...
Toutes les informations postées sont très intéressantes, le jeu est visiblement très joli et certainement intéressant.
Je me pose quand même une question, est-ce qu’on est pas en train de subir un genre de buzz marketing ? le Havre, le jeu de l’auteur d’Agricola qui est encore plus mieux et qu’il faut absolument acheter (les yeux fermés, c’est encore mieux 
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surame dit:Toutes les informations postées sont très intéressantes, le jeu est visiblement très joli et certainement intéressant.
Je me pose quand même une question, est-ce qu'on est pas en train de subir un genre de buzz marketing ? le Havre, le jeu de l'auteur d'Agricola qui est encore plus mieux et qu'il faut absolument acheter (les yeux fermés, c'est encore mieux
Oui forcément, un peu de comm' par dessus pour en rajouter une couche. Mais aucune raison à ce que le jeu ne soit pas bon. Il y a divers exemples de réussite (antike-impérial-hamburgum de Mac Gerds) et d'échec (Friedmann friese)
Un peu ce qui m’a fait acheter Agricola les yeux fermés, puis le revendre (pour prendre Hamburgum qui me correspondait bien plus, mais que cette fois j’avais testé).
surame dit:
Je me pose quand même une question, est-ce qu'on est pas en train de subir un genre de buzz marketing ? le Havre, le jeu de l'auteur d'Agricola qui est encore plus mieux et qu'il faut absolument acheter (les yeux fermés, c'est encore mieux
ça parait évident ! c'est de bonne guerre et ça n'empêchera pas le jeu d'être peut être bon ?
On est dans la stratégie : un jeu remplace l'autre...
J'aurais préféré maintenir une certaine "vie" autour d'Agricola en développant des extensions, des scénarios... un peu à la Catane sans en arriver aux mêmes extrémités.
J'adore la politique du JdS qui est d'enchérir sans cesse avec de nouveaux produits alors que les acteurs semblent avoir peu de moyens. Dans le monde du jeux video qui brassent des millions d'euros, la politique est toujours de consolider et d'exploiter au maximum un produit/univers qui marche bien.
En même temps, le buzz vient autant des joueurs eux-mêmes que de la stratégie de communication de Lookout Games.
MOz dit:En même temps, le buzz vient autant des joueurs eux-mêmes que de la stratégie de communication de Lookout Games.
C'est très vrai !
ElGrillo dit:Il y a divers exemples de réussite (antike-impérial-hamburgum de Mac Gerds) et d'échec (Friedmann friese)
En même temps, FF n'a jamais prétendu être un auteur de « gros jeux », et Funkenschlag est plutôt une exception dans le parcours de l'auteur. Les créations de FF ressemblent globalement plus à celles de Bruno Faidutti qu'à celles de Seyfarth, Kramer ou Knizia…
scand1sk dit:En même temps, FF n'a jamais prétendu être un auteur de « gros jeux », et Funkenschlag est plutôt une exception dans le parcours de l'auteur. Les créations de FF ressemblent globalement plus à celles de Bruno Faidutti qu'à celles de Seyfarth, Kramer ou Knizia…
Ah ? Moi je verrai bien encore des points communs entre Fiese Freunde Fette Feten et Fabrik der Traüme, ou Colosseum
En fait, je trouve la comparaison avec Knizia plutôt pas mal. Le docteur est loin de n'avoir fait que du gros jeu à la T&E... Il a aussi fait les Cités Perdues et Schotten Totten, et plein de petits jeux comme Poison, Code Cracker, les récents sushis... et le récent Filou aurait très bien pu venir de lui...
scand1sk dit:ElGrillo dit:Il y a divers exemples de réussite (antike-impérial-hamburgum de Mac Gerds) et d'échec (Friedmann friese)
En même temps, FF n'a jamais prétendu être un auteur de « gros jeux », et Funkenschlag est plutôt une exception dans le parcours de l'auteur. Les créations de FF ressemblent globalement plus à celles de Bruno Faidutti qu'à celles de Seyfarth, Kramer ou Knizia…
D'accord avec toi, j'aurai pu mettre Knizia ou Kramer. Juste qu'après avoir joué à Funkenschlag et Finstere, j'avais détesté Fiji et Fürchterliche Feinde. C'est plus un sentiment personnel pour illustrer mon exemple. Dsions que les grandes attentes font les grandes déceptions.
Les grandes attentes font parfois les grandes déceptions
Ici, les indices savamment distillés donnent l’eau à la bouche et l’auteur n’est pas un créateur compulsif du genre Kramer ou Knizia. Bref, le risque de tomber sur une daube ou même un jeu moyen existe mais il reste très limité
Pinpin 72