El comandante dit:Mais il me semblait qu'au-delà des ordres c'etait une des pierres de touche du message du Christ. Ce que les esprits illuminés de ce site confirmeront... ou pas...
Faites ce que je dis mais pas ce que je fais.... De combien, nanti des plus belles intentions, est-ce le leitmotiv ?
De toute façon, comme d'autres sujets le montrent bien, les changements fondamentaux viennent rarement d'en haut. Si l'on attend que le pape, chef religieux et chef d'Etat montre l'exemple, on peut attendre longtemps. Encore plus lorsqu'il s'agit d'un Benoît XVI, dont le leitmotiv actuel semble être "effaçons Vatican II"....
A propos du "boulot de pape", je vous conseille "Les souliers de Saint-Pierre" de Morris West, un livre qui se place assez bien l'autre côté du rideau.
Sinon, il est clair que notre brave Benoît fait beaucoup de mal à l'Eglise avec son programme arrière-gardiste, ses déclarations archaïques et traditionalistes (cf voyage au Brésil... une catastrophe), le rétablissement de la messe en latin (une aberration, même si c'est sous pression d'un groupe de conservateurs au lobbying puissant)...
8757stephane dit:Non non, ils s'en sont toujours mis plein les fouilles, les voeux de pauvreté, c'est les Cistercien.
oui, je sais bien. Ils ne sont pas les seuls d'ailleurs. Mais il me semblait qu'au-delà des ordres c'etait une des pierres de touche du message du Christ. Ce que les esprits illuminés de ce site confirmeront... ou pas...
En fait la relation des évangiles avec l'argent est beaucoup plus compliquée que ça. Dire que la pauvreté est une des pierres de touche du message évangélique c'est se reposer sur toute l'image du christianisme social, Jésus né pauvre parmi les pauvres, amis du pauvre peuple et tout ça ça se repose sur des textes mais c'est oublier d'autres aspects. Jésus est né dans une famille aisée de Nazareth, charpentier, ce n'est pas rien, sa bande a été entretenue par des femmes riches et il a scandalisé les religieux de son époque en allant manger chez les collecteurs d'impôts qui étaient quand même des riches exploiteurs... En fait la question n'est pas tellement pauvre vs riche mais plutôt celle de l'argent comme idole...
Pour le pape, en fait j'ai pas trop suivi l'affaire mais je crois que le problème c'est surtout pour l'Eglise catholique toujours sa volonté d'être l'Eglise idéale tout en étant institution humaine, en tant que chef de l'Eglise catholique, quand le pape se déplace il doit (par égard même pour le pays qui le reçoit) conserver un certain standing (sans même parler des questions de séucrité). En fait ce qu'il faudrait regarder c'est l'investissement humanitaire catho à côté de cette dépense avant de s'indigner. (et puis peut-être aussi balayer un peu devant notre propre porte, on fait aucune dépense inutile qui pourrait servir à améliorer le sort du Tiers monde nous ?) Quant à moi, ce que je guette aussi c'est ce qui va arriver au prêtre qui a lâché le morceau...
petezahh dit:C'est parceque la délégation qui l'accompagnait ne rentrait pas dans l'avio présidentiel, et que des membres de cette délégation devaient prendre un autre moyen de transport... Pour faire bien, donc, c'est notre président et sa petite famille qui s'est dévoué (comme c'est mimi!!). Et l'avion présidentiel est resté stationné pendant 2 semaines sur l'aéroport américain le plus proche, où la place de parking n'est pas donnée donnée.
Tu as raison, je ne pensais pas à son entourage. Quel était-il d'ailleurs exactement ? Parce que dans ce que tu dis, cela reste tout de même un peu vague... As-tu de réelles infos ? Don Lopertuis
C'est passé dans le Canard cet été, je ne me rappelle plus quelle semaine. Ils ne détaillaient pas les noms, mais ils signalaient juste que le nombre de personnes dépassait la capacité de l'avion présidentiel. Il devait y avoir la famille du président (recomposée mais nombreuse), ses nombreux gardes du corps (pour le protéger pendant ses footings), plus quelques industriels. Pas un nombre énorme de membres en somme, mais la capacité de l'avion présidentiel est assez limitée.
J'ai retrouvé un article parlant de cet épisode. L'article du canard est cité pour toute la partie des chiffres :
De nos jours le président prend un avion de ligne pour partir en vacances, comme un simple Dupont Lajoie. Sans pousser la démagogie jusqu'à s'embarquer en low-cost notre Sarko s'est réellement payé des billets sur Air France. D'où ces paroles définitives destinées à faire taire toute polémique "Je suis venus en avion de ligne, je repartirai en avion de ligne. Ma famille aussi est venue en avion de ligne et puis c'est tout..." ... à 200.000 €
Et bien non ce n'est pas tout, et c'est même absolument le contraire ! Comme le faisait remarquer Peachy Carnehan sur le Nordenstar le 5 août dernier "Un simple charter Ryan Air départ Paris, arrivée Boston avec transit par Dublin pour embarquer des travailleurs polonais. On rêve. Les gars de la protection rapprochée et des services secrets étaient certainement planqués dans la soute à bagage avec leur attirail militaire. Discrètement".
Et c'est bien-là que le bas blesse. Le Canard Enchaîné du 15 août nous a offert cette révélation pourtant passée inaperçue : l'Airbus A 340 dans lequel étaient embarqués Sarkoléon et le clan des Cécilias traînait dans son sillage un Falcon 900 de l'Etec (escadron de transport d'entraînement et de calibrage) qui assure les déplacements du gouvernement. Qui était à bord ? Les services secrets, des gardes du corps, des militaires, des secrétaires et un médecin. On se doutait bien que "Son Omniprésence" ne partirait pas seule, tel un plouc, les mains dans les poches.
Le coût de la petite virée ? A 6328 € l'heure de vol pour un Falcon 900 l'aller-retour Paris Boston revient à 92.000€. C'est déjà pas mal pour une promenade qui ne doit "rien coûter au contribuable". C'était sans compter le petit saut présidentiel destiné à montrer sa bouille effondrée aux obsèques du cardinal Lustiger le 10 août. Et pan, 92.000€ de plus ! Aussi cardinal soit-il ça rend coûteux le kilo de viande froide. Encore heureux que "l'hyper" n'ait pas eu en tête de venir se recueillir sur la dépouille de l'ourse Franska ou de se déplacer au chevet du petit sans-papiers tombé du 4ème étage de son appartement.
On arrête les frais ? Que nenni, la dette ne nous en voudra pas pour 16.000€ en plus. Le Canard Enchaîné précise : "Le Falcon qui a escorté Sarko dans ses périples est resté stationné, prêt à décoller, sur l'aéroport de Boston. Au cas où..." Aux frais de la princesse évidemment.
Au total ces vacances qui devaient être à la charge du porte monnaie de la famille Sarkozy ont allégé les poches du Trésor Public de 200.000€. C'est à se demander à quoi peuvent servir la dizaine de domaines et résidences destinés au repos Présidentiel. Et ce qui a pu passer dans la tête de Pierre Bérégovoy.