Bonjour bonjour... J'ai croisé dans un bouquin (Jeux de Simulation, de Duccio Vitale) l'évocation d'un jeu au doux nom de " le jeu du pays du tendre". C'est un "divertissement qui avait pour thème les sentiments de l'amour. Il fit des ravages dans les salons de la noblesse française du XVIIème sicècle"...
Bon, voilà, ça n'a rien d'extraordinaire en soi, sauf que ce jeu trouve sa place dans un chapitre consacré aux jeux de simulations destinés au public (par opposition à ceux destiné aux militaires).
Quelqu'un saura-t-il m'en dire plus sur ce sujet ?!?
C'est sans doute une allusion à la "carte du tendre", qui apparaît dans La Princesse de Clèves, et dont on a quelques gravures. C'est une représentation des sentiments amoureux dans un espace à deux dimensions, mais qui me semble plus relever de l'outil d'analyse psychologique, ou de la codification du vocabulaire amoureux nécessaire dans une cour assez vivante, que d'un véritable jeu de société.
bruno faidutti dit:C'est sans doute une allusion à la "carte du tendre", qui apparaît dans La Princesse de Clèves, et dont on a quelques gravures. C'est une représentation des sentiments amoureux dans un espace à deux dimensions, mais qui me semble plus relever de l'outil d'analyse psychologique, ou de la codification du vocabulaire amoureux nécessaire dans une cour assez vivante, que d'un véritable jeu de société.
J'ai comme l'impression que oui !
Les quelques trouvailles que je trouve concernant ce thème aboutisse toujours du coté de: " le mouvement littéraire (et social) de la "Préciosité", avec l'invention par Mlle de Scudéry (1607/1701) de la fameuse "Carte du tendre".
Il s'agit de la carte d'un pays allégorique, le "pays du Tendre", ou plusieurs chemins parsemés d'épreuves doivent amener le prétendant à se faire aimer pour son mérite, son dévouement, ses vertus, et...sa patience. A partir de là, l'amour entre les femmes et les hommes prend une autre tournure, et rentre dans le cadre d'une sorte de jeu mené par les femmes, et qui est parfois cruel. Le travail du relationnel affectif commence. Le prétendant doit "souffrir" pour mériter d'être aimé."
...bon... L'auteur du livre dont je parlais précédemment cite ce "jeu" entre une réflexion sur le djambi (l'échiquier de machiavel) et l'awelé ! Je pense qu'effectivement il ne s'agit pas d'un jeu pur et dur comme on l'entend, mais plus d'un "divertissement" sur le jeu des sentiments...
ça m'intrigue toujours autant alors, que l'auteur en parle...