Salut à tous,
J’ai fait ma partie dimanche mais pas encore eu le temps de rédiger le petit CR qui va bien. Je m’en occupes dans la semaine.
@Syr99 : Pour la question suivante Apparté : comment cela se passe le fait de récupérer des vivres sur Venus ? Il faut acheter les « supplies » ou c’est gratuit ? Dans le doute j’ai joué la partie comme si je devais les acheter Pour moi c’est gratuit, après ce que je n’ai pas trouvé c’est la quantité que tu récupère. De fait je serais tentais de dire que c’est bouffe illimitée pour tous les astronautes présents sur la planète.
@Teddydemontreal, pour le rapport de mission tu peux compléter les missions annulées en Non réalisées. J’ajouterai le critère “Mission annulée” dans les prochains rapports.
Concernant les missions annulées, je vais regarder comment gérer ce cas sur le classement sans que cela ne pénalise trop les uns ou les autres. Je vais étudier la proposition de Syr99, mais si les autres ont des idées, je suis preneur.
Pour le moment le 1er critère de classement est le nombre total de points puis l’année de la dernière mission. Mais dans ce cas Teddydemontreal est lésé puisque 3 missions impossibles à réaliser.
Si je prends l’année de dernière mission, dans ce cas il sera plutôt avantagé, puisque sa dernière mission non annulée se termine en 1968.
J’ai une idée en tête, mais je ne peux rien dire tant que Pingouin n’a pas joué sa partie. Sinon c’est lui qui sera avantagé !!
@Pingouin, pas de soucis pour un délai supplémentaire. Je n’ai pas encore préparé le 3è pack de missions, donc ça te laisse encore un peu de temps.
Et pour finir, merci à vous de faire vivre ce défi.
Pas toujours évident de trouver le bon moment pour sortir ce jeu qui demande quand même un peu d’investissement …
Désolé, j’ai complètement oublié de poster le retour de ma partie il y a une grosse semaine de ça…
La partie a été extrêmement longue et angoissante… j’ai fini lessivé…
et franchement, je me demande comment on peut jouer à ce jeu à plusieurs, en fait. Ou alors je ne suis vraiment pas fait pour ça…
Bref. Comme évoqué précédemment, je me suis focalisé sur la mission Venus, et elle m’aura hanté tout du long. Même si j’ai oublié des trucs évidents… qui auront des conséquences par la suite.
Ne parvenant pas à résoudre l’équation de manière très satisfaisante (en gros je ne voyais pas comment embarquer suffisamment de miam, ni même comment acheminer du ravitaillement), je me résous à regarder ce à quoi je peux m’attendre en allant sur Venus. Surprise ! Soit la mission est un échec, soit on trouve de la bouffe. Ah ben… ça change les perspectives…
Du coup, je mélange mon deck Venus et me lance dans une opération légère, c’est-à-dire sans développement Saturn qui coûte trop cher (à construire comme à mettre au point)
1956 : Développement de la technologie Soyuz et premier lancement… pour une magnifique explosion sur la piste d’envol de la fusée T1. Cette campagne promet…
1957-1958 : Développement des technologies Ion Thruster et Life Support, avec le renfort du brillant technicien Konstantin Feoktistov.
1959 : Développement de la technologie Atlas, et lancement de la fusée T2. Les lanceurs Soyuz tiennent le coup, Le dernier étage est en orbite, mais les réacteurs Ion Thruster toussent en peu à l’allumage… Les ingénieurs ne le savent pas encore, mais ce sera leur dernière occasion d’ajuster la technologie
1960 : En effet, les planificateurs ont refait leurs calculs, et le temps presse. Il faut, vite, vite, construire des prototypes Atlas et relancer le plus tôt possible une sonde vers Mars. Pourquoi Mars ? Les ingénieurs sont perplexes, rien ou presque n’est sécurisé…
La mission est pourtant mise sur le pas de tir et lancée. Première bonne nouvelle, les lanceurs Soyuz sont à présent considérés comme fiables. Et cette fois-ci, les propulseurs ioniques démarrent : M1 s’enfonce dans la nuit pour un voyage de 5 ans vers Mars. La technologie Life Support semble également prometteuse mais, comme pour les Ion Thrusters, le manque de moyens ne permet pas de consolider les données récupérées.
1961 : Malgré le développement de la technologie ReEntry, 1971 est une année noire. Les premiers test des lanceurs Atlas sont catastrophiques : premier tir échoué mais avec une possibilité ultérieure de réparation, puis franche explosion au lancement de la seconde. La sonde M1 renvoie des signes inquiétants pour l’étanchéité à bord mais, cette fois encore, les ressources manquent pour tenter de corriger le problème.
1962-1964 : l’absurde course contre la montre se poursuit. Les techniciens et ingénieurs obéissent mais ne comprennent pas la fébrilité qui semble animer les têtes d’oeuf de l’agence. Une fusée gigantesque est mise sur le pas de tir, empilant des technologies d’une maturité douteuse… Le lancement se fait pourtant, et c’est peu de dire que certains se montrent aussi soulagés que les autres sont incrédules. Cette fusée M2 aura fait la preuve que les modifications sur Atlas étaient les bonnes… mais quel risque… de l’orbite terrestre ainsi atteinte, les propulseurs ioniques (dont la fiabilité est toujours incertaine) propulse un lanceur Soyuz à destination de Venus. Mais… pour quoi faire ???
1965-1966 : pas le temps de se congratuler, le rythme de fabrication est maintenu voire accentué. L’agence veut à tout prix lancer ce qu’ils appellent la “vraie” mission vers Venus dès que possible… Et c’est donc Konstantin Feoktistov qui monte sur le pas de tir en 1966, pour une mission M3 que tout le monde considère comme totalement suicidaire. C’est pourtant la grandeur de l’Union Soviétique qui est en jeu… La sonde M1, quant à elle, est arrivée dans l’orbite martienne mais, trop concentrés sur M2 et M3, les ingénieurs ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la marche à suivre.
1967-1968 : en effet, l’absence de données concernant Mars aura empêché de bien préparer cette mission. De nouvelles techniques d’atterrissages sont développées, et l’on recrute un petit jeune du nom de Yuri Gagarin pour la mettre au point. Il fallait bien la maestria (et l’inconcience juvénile) de celui-là pour sauver par deux fois la capsule Vostok d’un funeste destin… Fin 68, l’agence décide de tenter le tout pour le tout et implémente les corrections de Gagarin dans les calculs pour la mission martienne. Cette manoeuvre osée est couronnée de succès et, contre toute attente, M1 parvient à Amarsir !
(Reveal Mars Location : 5/76)
Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, tous les petits bogues qui avaient émaillé les retours de M1 et M2 sont à présent corrigés : le Life Support est confirmé opérationnel par Konstantin Feoktistov
1969 : les plans de l’agence soviétique commencent à se révéler lorsque l’on voit se préciser les trajectoires de M2 et M3 après que leurs proipulseurs ioniques aient été relancés : les deux fusées doivent se retrouver sur l’orbite de Venus ! Mais la technologie de RendezVous, développée dans le plus grand secret, n’est pas au point : la première tentative de décrochage en orbite terrestre se solde par un échec cuisant, qui endommage une précieuse sonde… le retour de l’assemblage sur Terre est également calamiteux : les boucliers thermiques n’ont pas tenu. Dans les bureaux, certains se rongent les sangs…
(Man To Earth Orbit And Back : +4 = 9/76)
1970-1971 : les nerfs de toute l’agence sont sur le point de lâcher. De nouveaux essais de RendezVous révèlent des problèmes, mineurs mais susceptibles de compromettre gravement la réussite de la mission Venus. Concentrant tous les fonds disponibles, la dernière tentative en Orbite Terrestre sera finalement réussie, juste à temps pour que Konstantin Feoktistov entame les opérations autour de l’orbite Venusienne, M2 et M3 sont remodelés pour laisser en attente les propulseurs ioniques, trop lourds pour envisager un redécollage… si jamais il est possible de faire quelque chose à la surface de Venus. Konstantin le sait : il peut y laisser la vie, tout aussi bien pourra-t-il trouver un peu d’eau ou de quoi ravitailler. Le dernier message qu’il laisse avant sa manoeuvre est sans ambiguïté : il a compris, mais il ira jusqu’au bout.
Heureusement, la planète se révèle moins hostile que prévu… Feoktistov trouve même de l’eau ! Mais la joie de tous est de courte durée… les calculs n’ont pas été assez précis, et le cosmonaute ne pourra pas quitter Venus avec suffisamment de provisions pour le retour. Il va falloir sa lancer dans une nouvelle course contre la montre pour un RendezVous en 1974…
1972-1974 : en fait, c’est tout autant une course à l’argent qui est engagée. La consigne est claire : il faut sauver le soldat Feoktistov. Tous les moyens de l’agence sont tendus vers un seul objectif : envoyer une fusée M4 seule à même d’amener de précieuses ressources au moment fatidique… Mais tout s’enchaîne miraculeusement bien, et la débauche de moyens de l’agence aura finalement porté ses fruits. En 1974, M3 et M4 se retrouvent au point prévu, Feoktistov récupère de quoi tenir deux années supplémentaires et tout le monde peut pousser un immense soupir de soulagement : tout cela n’aura pas été en vain…
1975 : c’était sans compter sur le bureau Lunaire, qui porte bien son nom. Utilisant quelques lignes budgétaires laissées par une obscure mission pour Mercure, ces farfelus se mettent en tête d’envoyer Yuri Gagarin récupérer un précieux échantilon du satellite terrestre. Pour cela, ils sont formels : leur technologie Juno, dont ils montrent des plans très approximatifs, est la clé. Ils vont surtout profiter que tous les yeux sont tournés vers la glorieuse M3 pour monter en douce leur opération… A peine un lancer (raté) du premiere lanceur, et M5 est montée sur le pas de tir…
1976 ! Tout le monde attend le retour de Konstantin Feoktistov (Man on Venus and back : +32 = 41/76), et M5 part dans une relative discrétion avec Yuri Gagarin à son bord. Les manoeuvres sont délicates, et l’absence de technologie de surveillance intensifie encore le stress… mais même si Gagarin ne fait pas de découverte extraordinaire sur le sol lunaire, il emportera tout un lot d’échantillon et, emporté par l’enthousiasme, mettra sans hésitation à feu le lanceur Juno, maillon décisif du redécollage de la capsule… et c’est un succès magistral !
Il reviendra en héros en toute fin d’année (Man on Moon and back + Moon Sample on Earth : +22 = 63/76), même si la plus grande gloire sera pour son ami Konstantin.
Bon… c’était éprouvant. Trop, peut-être.
Une telle prise de tête soumise à l’aléa de 3 cartes, c’est peut-être un poil trop (je ne me plains pas, mes M3 et M5 aurait pu être ravagées)
Je n’ai sans doute pas optimisé la mission Venus et il y avait certainement moyen de privilégier Mercure à Mars (plus rentable en termes de points), mais là pour le moment je n’ai aucune envie de retenter ce pack… c’était trop tendax, surtout sans survey.
Mais quand je vois tout le bordel qu’il faut mobiliser pour l’A/R sur Venus (avec une chance sur deux de rater !!!), comment peut-on faire un tel pari dans une partie en multi ?
[edit : corrections. La rédaction à 1h du matin, c’est pas glop]
Félicitations,
Le cerveau a du bien fumé mais comme c’est bon quand tout se passe presque comme prévuPareil, pour le jeu à plusieurs je n’ai jamais testé mais le début de la partie doit être super long pour mettre au point un plan de bataille qui tienne la route. Faudrait que j’essaye avec les potes mais ils sont pas très chaud pour l’instant. Bon je leur en veux pas car ils sont à fond dans Gloomhaven et ça me va aussi
Vous avez arrêté ces défis?
Je viens de faire une 1ère partie et c’est passionnant à lire ces CR de partie.
C’était BobaFett23 à la manoeuvre.
Et on a tous nos petits emplois du temps bien remplis…