Eric dit:[un coup dans l'eau] C'est pas moi qui dirait le contraire [/un coup dans l'eau]
Damned
Eric dit:[un coup dans l'eau] C'est pas moi qui dirait le contraire [/un coup dans l'eau]
Eric dit:grolapinos dit:
À ma décharge, en général, quand on me la sert, c'est pour m'expliquer que tant que je ne serai pas parfait, je devrais m'abstenir de faire des commentaires sur ce qui se passe autour de moi.
C'est effectivement un mauvais usage de la citation vu que quand je l'assène à un autre, je me préoccupe justement de la paille de son oeil au lieu de la poutre du mien.
Pour ceux qui ont signalé les
« malgré que » et les « au jour d’aujourd’hui », on est plus dans le registre de la faute de grammaire et le pléonasme moche que de l’expression énervante, puisqu’il me semble (à tort ?) que le sujet concerne les expressions valides (mais énervantes…hin hin)
Après, la faute systématique est sans doute énervante c’est vrai…
grolapinos dit:viking dit:Je rejoins assez Richard.
ça me paraît être un jargon.
Oui mais non.
En maths, en physique, en biologie, on jargonne à mort, mais :
-chaque terme a une définition précise, et à chaque nouveau mot doit correspondre une nouvelle définition ;
-quand un terme est universellement accepté, ses concurrents disparaissent : on cherche au maximum à réduire la taille du jargon ;
-on donne des noms simples à des choses compliquées, histoire de faire en sorte que la terminologie soit au service de la compréhension du concept.
Exemple : ben tiens, "complétude", en maths.
Là, on est exactement à l'opposé : on voit l'apparition de trouzaines de nouveaux termes -si possible des anglicismes ou des sigles pourris- pour désigner des concepts élémentaires et ancestraux, ou pour lesquels un mot existe déjà en bon français.
Au mieux, c'est de la cuistrerie, ou le plaisir malsain d'être à la mode. Plus dangereux : c'est vouloir faire passer du vent pour de la science. Au pire, c'est un excellent moyen de faire croire qu'on manipule des choses hyper compliquées histoire que l'asservi moyen n'ait surtout jamais l'idée de demander des comptes à qui que ce soit.
Mince, j'avais dit que j'arrêtais de ronchonner sur Tric-Trac.
le Zakhan noir dit:Pour ceux qui ont signalé les
« malgré que » et les « au jour d’aujourd’hui », on est plus dans le registre de la faute de grammaire et le pléonasme moche que de l’expression énervante, puisqu’il me semble (à tort ?) que le sujet concerne les expressions valides (mais énervantes…hin hin)
Après, la faute systématique est sans doute énervante c’est vrai…
Ah bon ? Ok, je me coucherai moins con ce soir…
Encore une expression utilisée à tout va et dans un sens complètement erroné :
“Faire un pataquès” dans le sens de chercher des ennuis, s’énerver pour rien…
Alors qu’un pataquès, c’est une mauvaise liaison dans la prononciation des mots, par exemple : “Quatre z’amis” ou “moi z’aussi” alors qu’il n’y a pas de s à “quatre” ni à “moi”. Tenez-le vous pour dit !
viking dit:le Zakhan noir dit:Pour ceux qui ont signalé les
« malgré que » et les « au jour d’aujourd’hui », on est plus dans le registre de la faute de grammaire et le pléonasme moche que de l’expression énervante, puisqu’il me semble (à tort ?) que le sujet concerne les expressions valides (mais énervantes…hin hin)
Après, la faute systématique est sans doute énervante c’est vrai…
En ce qui concerne "malgré que", je crois que ça a été validé.
Par des cons, certes, mais ça a été validé.
viking dit:Mon chercheur en bio de frangin a à peu près le même discours que toi, et un jour il m'a demandé un feedback.
Cookie dit:"Malgré que" c'est vraiment pas beau et a priori faux.
Justin, malgré qu'il fût peu physionomiste, demeura frappé par la ressemblance qu'accusait son visage avec celui de M. Rasselène (Aymé)
Même il faisait déjà presque chaud, malgré qu'à ces hauteurs les matinées ordinairement soient assez fraîches (Ramuz)
Malgré que le soir fût d'une tiédeur extrême (Mauriac)
Malgré que me le conseillât la prudence (Gide)
Malgré qu'il fût sévèrement jugé par les bourgeoises de la petite ville, ce constant souci de toilette n'alla jamais jusqu'à la faire suspecter de légèreté (Vidalie)
Malgré que je fusse mal satisfait de mon arrestation, il y mit de la courtoisie (Vigny)
Malgré qu'il n'entrât guère en ma chambre, j'entendais souvent, la nuit, un bruit furtif qui venait jusqu'à ma porte (Maupassant)
Malgré qu'on fût au déclin de la saison (A. Daudet)
Malgré qu'une partie de moi-même résistât (Barrés)
Malgré que je ne le puisse imaginer (A. France)
Malgré qu'il eût vingt ans de plus que moi (Gide)
Jamais Noé ne put si bien voir le monde que de l'arche, malgré qu'elle fût close et qu'il fît nuit sur la terre (Proust)
Malgré qu'il ait obtenu tous les prix de sa classe (Fr. Mauriac)
Elle vit Jacques d'un mauvais œil, malgré que de son côté elle trompât Lazare avec un peintre (Cocteau)
Malgré que le soir tombe (J. Romains)
La camionnette, malgré qu'on eût chaîné les pneus, ne se risque plus guère à franchir les rampes glacées (Gracq)
greuh dit:viking dit:Mon chercheur en bio de frangin a à peu près le même discours que toi, et un jour il m'a demandé un feedback.
Un "retour", donc, en français.
Dantafass'
greuh
viking dit:En sciences, le jargon a plus une utilité technique, dans le marketting il aura plus une utilité identitaire.
Mais dans les deux cas c'est un jargon.
viking dit:Mon chercheur en bio de frangin a à peu près le même discours que toi, et un jour il m'a demandé un feedback.
grolapinos dit:
En fait, je crois que c'est ça l'erreur : nommer "jargon" deux choses fondamentalement aussi différentes.
Donc, j'ai raison et tu as tort. C'est pourtant simple, nom d'un chien !
Des marchandiseurs ?
Bon, ok, c’est tiré par les cheveux, là…
greuh
[EDIT] Cent z’euros
J’ai entendu un linguiste dire que si ça continu, cette faute étant tellement répandu qu’elle pourrait devenir admise.
"Faire un pataquès" dans le sens de chercher des ennuis, s'énerver pour rien...
Y’a des gens qui disent “c’est tout un big mac” au lieu de micmac, et ça, ça me fait plutôt sourire.
j-master dit: "patin-couffin"
Richard dit:Deux cent z'euros
J'ai entendu un linguiste dire que si ça continu, cette faute étant tellement répandu qu'elle pourrait devenir admise.