Les jeux à raconter

(hop hop j’écris au fur et à mesure que les souvenirs me reviennent ;) Merci à ma femme en passant. Elle est trop bien ma femme : elle réussit toujours ses jets de mémoire. Elle…)

Boutique de souvenir

Alors que je venais à peine d’acheter une pierre précieuse du doux nom d’oeil du dragon je fus évidemment appellé par cette enquiquineuse d’Alice. Il parait qu’on a toujours besoin d’une enquiquineuse plus petite que soi, ou un truc dans ce goût-là. Je devais être bourré et sous extasy le jour où je l’ai rencontré.
J’essayai alors désespérement d’attraper mon portable sans faire tomber ma précieuse pierre. Je n’avais d’ailleurs pas acheté la statue en entier. Juste la pierre. Allez savoir pourquoi, une lubie probablement. Je fais souvent ça sous l’effet de l’alcool. Comme avec ALice. Il faut vraiment que j’arrête de penser à elle et que j’essaie d’ouvrir ce scrongneugneu de portable.
Trop tard.
Evidemment quand on a deux mains gauches c’est moins pratiques. Bah, tant pis, elle rappellera.
Dring !!!
Ah!! Qu’est-ce que je disais!!
- Allo?
- Monsieur Forlinth?
- Lui-même. Mais il ne me semble pas vous connaître … monsieur …?
- Faites un tour au square de l’indépendance ou au cimetière. Vous êtes attendu.
- Mais bien sur et avec ça je vous apporte un café et deux croissants?
L’homme raccrocha. Etrange. Surement une connaissance lors d’un cocktail. Qu’est-ce qu ej’irai foutre au milieu d’un cimetière ou au square?
Ca me fit penser que je n’étais pas allé sur la tombe de ma mère depuis longtemps. Après tout pourquoi pas. Je préférai encore la compagnie des morts à celle d’Alice.
Bourré et sous extasy. J’en étais quasiment sur.

hop prochain épisode ^___^

Quartier marchand - Les quais.

Le soleil avait entamé sa lente descente sur l’horizon quand Alice était partie de l’université et les cieux se paraient de pourpre lorsqu’elle arriva en vue des quais. Ceux-ci grouillaient de la vie habituelle de ceux qui doivent vivre des fruits de la mer ou de son concours pour acheminer diverses marchandises. Alice n’était pas vraiment dans son élément et c’est avec précaution, voire appréhension, qu’elle se dirigea vers ce qui lui semblait être un loueur de barque. Puis elle s’appuya à un mur pour observer les alentours.

En arrivant aux quais elle s’était procurée une carte maritimes à la capitainerie. Elle l’avait bien observée et elle avait du se rendre à l’évidence : il y avait bien une île à quelques encablures du rivage. Maintenant il lui fallait un moyen pour y accéder. Nager était exclu, non pas par manque d’entrainement mais parce qu’elle n’aimait pas avoir les cheveux mouillés. De plus elle préférait ne pas avoir à toucher l’eau du port dont on disait en riant (ou pas) que ceux qui nageaient dedans devenaient phosphorescents. Et Alice ne se sentait pas l’âme assez aventureuse pour vérifier les ragots.

“Bon, allez, celui-là avec sa grosse barbe rousse devrait faire l’affaire” se dit-elle pour se donner un peu de courage : l’homme en question devait faire trois fois sa taille, ou presque. Enfin, il lui semblait. Il était impressionnant en somme. Et pour impressionner Alice il fallait soit tenir
l’alcool comme John, soit être grand gros et fort. La barbe rousse ne semblait pas s’appeller John et elle ne se voyait pas l’aborder pour lui demander s’il tenait l’alcool aussi bien que son ami.

“Bon, allez, go, go, go !!!”
Mais elle n’osa pas bouger. Le réconfort du mur dans son dos lui permettait de se sentir en sécurité. Quitter cet abri signifiait qu’elle devrait affronter le flot des badauds, dockers, marchands ambulants, capitaine hurlant sur leurs employés, capitaine ne hurlant pas sur leurs employés, et bien d’autres personnes encore.
“Bon, allez, je vais voir Barberousse et je lui … euh … qu’est-ce que je lui dis d’abord …?”

Elle en était là de ses réflexion quand il y eut une pulsation de l’univers. Tout autour d’elle semblait avoir respiré un temps en moi et le brillant du ciel lui avait fait un clin d’oeil.
Puis ce fut finit, comme dans un souffle. Un frisson la prit et sans qu’elle sache comment elle avait fait, elle se retrouva face à Barberousse et lui demanda combien il voulait pour pouvoir emprunter sa barque.
Après un arrangement rapide et un sourire féminin qui lui avait toujours réussi, Alice fut sur l’eau, ramant ferme afin de mettre le plus de distance possible avec les quais, avec le monde.

“Tu deviens agoraphobe ma fille, va falloir te calmer”.
Quelques minutsplus tard elle n’entendait plus que le clapotement de l’eau et des rames. C’était comme une musique dont elle serait l’instrument. Cette image lui plu et elle en était là de ses réflexions quand l’univers se contracta. Comme un signe de douleur. Un bref instant de noir, puis de
clarté intense. Le temps d’un clin d’oeil. Et il lui sembla que la mer murmurait, le bruit des vagues n’était plus accordé avec ses propres mouvements. Intriguée elle s’arrêta de ramer pour s’aperçevoir qu’elle avait atteint les rivages de l’île inexplorée.

“Ile inexplorée. Pourquoi faut-il que les gens donne un nom stupide aux endroits? Bientôt elle ne sera plus inexplorée et il faudra qu’on lui donne un nouveau nom. L’île d’Alice. L’île des merveilles. Alice au pays des merveilles. Tiens ça ferait un bon titre de bouquin ça, se dit-elle ironiquement”.
Le soleil avait maintenant disparu et une pâle lueur lunaire lui permettait de percevoir son environnement. Et celui-ci miroitait.

“Bon, une pulsation, une contraction et maintenant ça luit alors qu’il n’y a plus de soleil? L’univers va accoucher ou quoi?” Soudain elle eut peur.

Non pas car il faisait noir ou que les bruits environnants étaient menaçants.
Non pas car la végétation était étrangement sombre, comme si un ancien incendie avait tout calciné et que la nature n’avait pas repris ses droits. Non pas car une odeur douceâtre émergeait maintenant des profondeurs de la forêt qui lui faisait face.
Non pas car des lueurs en émanait.
Non.
Elle avait peur car elle avait vu juste.
L’univers accouchait. Et dans la douleur.

:pouicbravo: :pouicbravo: :pouicbravo:
Toujours égal !

Vieux chat dit:Argl ça se voit tant que cela? Le pire c'est que je n'aurai pas osé proposer un texte écrit en 15 minutes :oops: Pas bien.. mais la partie d'hier m'a fait penser à ce sujet .. et je m'étais dit que je posterai au moins un ptit bout :P


Nous n'aurions que des rapports de partie de ce genre, ce serait un délice :wink:

Don Lopertuis

Bon ben désolé mais pour cause de “merdouille me rappelle plus ce qu’on a fait ensuite” la suite de l’histoire ne peut vous être proposée …

Ce qu’il faudrait c’est qu’une personne note les événements au fur et à mesure… mais autant dire que cela gâcherait l’ambiance du jeu …